Re: Disparition d 'Estelle Mouzin

par ruth Dim 30 Déc 2018, 00:12

Kassandra88 a écrit:
ruth a écrit:
Kassandra88 a écrit:Je lis souvent, de la part de ceux qui pensent qu'Estelle n'est pas une victime de Fourniret, que Fourniret s'en prend à des filles bien plus âgées qu'Estelle, même Elisabeth avec ses 12 ans, ils la place dans la catégorie des pré-ados et non des enfants.

Ce n'est pas vrai.
En aout 2002, Fourniret tente d'enlever une fillette de 9 ans dans la région de Chiny (Belgique). Il la bâillonne, mais elle se débat et réussit à s'échapper. Plainte a été déposée.

Bonjout Kassandra,
Je suis assez étonnée de cetre info : la dernière victime de Fourniret, Marie-Ascension a 13 ans et paevient à défaire ses liens et à s'échapper de sa camionette en 2003, à Ciney.
Si une plainte avait été déposée en 2002, il aurait été poursuivi à ce moment-là ou s'il n'avait pas été identifié à son arrestation en 2003.
J'ai beau essayé de chercher, je ne retrouve rien quant à cette fillette de 9 ans.
Je ne suis pas sûre que cette info soit fiable.
Est-ce que ce ne serait pas encore une approximation/erreur de S. Bourgoin ?

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Bonsoir Ruth
Je me demande s'il ne s'agit pas d'Aurore qui avait reconnu son agresseur dans le PR dressé dans l'affaire Estelle Mouzin. Derrière une vitre sans teint, elle n'à cependant pas reconnu Fourniret.
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Ca doit être elle, mais alors rien ne la relie à Fourniret et même sa reconnaissqnce du portrait-robot
d'Estelle est sujette à caution.
Donc, on a un temps soupçonné
Fourniret ; vérification faite, ce n'est pas lui mais on écrit que c'est lui !
Si c'est toujours S. Bourgoin, c'est une nouvelle fois la preuve qu'il faut plus que s'en méfier.

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par Kassandra88 Dim 30 Déc 2018, 09:01

Bonjour,
Je ne serais pas aussi catégorique. Je parle en connaissance de cause.

par ruth Dim 30 Déc 2018, 09:41

Kassandra88 a écrit:Bonjour,
Je ne serais pas aussi catégorique. Je parle en connaissance de cause.

Bonjour Kassandra,
Tes propos sont énigmatiques.
Peux-tu les expliciter ?

par Kassandra88 Dim 30 Déc 2018, 19:02

ruth a écrit:
Kassandra88 a écrit:Bonjour,
Je ne serais pas aussi catégorique. Je parle en connaissance de cause.

Bonjour Kassandra,
Tes propos sont énigmatiques.
Peux-tu les expliciter ?

Il y a quelques années, un de mes proches s'est fait agresser et raketter. Il'a revu son agresseur quelques jours plus tard dans une foule, il a pu en parler à des copains et l'un d'entre eux connaissait son identité. Il a alors ajusté sa plainte contre X pour en faire une plainte contre untel. On a montré à la victime un catalogue de photos dans lequel se trouvait l'agresseur, sauf que la photo n'avait rien à voir avec la façon dont il était habillé ce jour là. (Doudoune et cagoule). Résultat la victime ne l'à pas reconnu...et les choses en sont restées là

par Kassandra88 Dim 30 Déc 2018, 19:08

Tout cela pour dire qu'on a un prédateur (Fourniret ou pas) qui zone à la fois à Germantes et pas loin du domicile de Fourniret. Interpellant, non?
Donc, je me demande s'il'faut prendre à la lettre le fait qu'Aurore n'à pas reconnu Fourniret.

par Cyclope Lun 31 Déc 2018, 00:56

Ruth a écrit:Bonjout Kassandra,
Je suis assez étonnée de cetre info : la dernière victime de Fourniret, Marie-Ascension a 13 ans et paevient à défaire ses liens et à s'échapper de sa camionette en 2003, à Ciney.
Si une plainte avait été déposée en 2002, il aurait été poursuivi à ce moment-là ou s'il n'avait pas été identifié à son arrestation en 2003.
J'ai beau essayé de chercher, je ne retrouve rien quant à cette fillette de 9 ans.
Je ne suis pas sûre que cette info soit fiable.
Est-ce que ce ne serait pas encore une approximation/erreur de S. Bourgoin ?

Je ne sais pas si c'est vrai faute de sources complémentaires mais cette tentative de viol/enlèvement est effectivement attribuée à Fourniret dans le récent livre dirigé par Bourgoin, sauf que... ce n'est pas S. Bourgoin qui écrit ce chapitre mais Maître Gérard Chemla.

Sur le fil consacré à Fourniret, j'ai résumé les informations nouvelles (du moins nouvelles pour moi) relatives à la prétendue "période blanche" de Fourniret, contenues dans le livre de S. Bourgoin (chapitre écrit par G. Chemla) :

Cyclope a écrit:Voici les éléments que nous donne Gérard Chemla sur la prétendue "période blanche", dans le premier chapitre du livre dirigé par Michel Fourniret

* 1993 : casse d'un bureau de la police de l'air et des frontières à Givet (France), ville frontalière distante de 25km de Sart-Custinne. En juillet 2003, un fusil à pompe et deux revolvers dérobés lors de ce casse seront retrouvés au domicile de Fourniret.

* Août 1993 : selon Monique Olivier, meurtre d'une jeune fille au pair d'environ 16 ans, "parlant en bon français, blonde et originaire de la région bruxelloise".

* 31 août 1993 : enlèvement de Tanja Groen, étudiante néerlandaise de 18 ans, après qu'elle ait quitté en vélo une fête organisée dans le centre de Maastricht. L'enquête est réouverte en 2004, les enquêteurs se penchant sur le cas Fourniret.

* 13 juillet 1994 : tentative d'enlèvement d'une infirmière sur un parking de Bruxelles. Fourniret est dérangé par l'intervention d'un gardien et s'enfuit en laissant tomber une arme de calibre .357, volée en 1993 à Givet. M. Olivier confirmera que Fourniret "voulait se faire une infirmière" ce jour là.

* 19 janvier 1995 : agression de Joelle Parfondry, toiletteuse pour chiens, dans son magasin de Jambes. Un homme cagoulé et armé fait irruption, l'entraîne dans les toilettes, l'oblige à se déshabiller et tente de la violer, avant de l'assommer et de partir avec le contenu de la caisse. En 2004, Monique Olivier mettra en cause son mari dans cette affaire.

* 9 août 1995 : en pleine affaire Dutroux, un membre de la Brigade de Surveillance et de Recherche belge intervient dans une réunion du BCR (Bureau Central de Recherche) et apporte cette information : "Affaire Brichet : couple avec camionette attire des gosses dont l'aboutissement est souvent le meurtre".

* 18 avril 1996 : la gendarmerie de Saint-Hubert doit intervenir dans le chapiteau du cirque Triumph car Fourniret se montre menaçante envers l'exploitante. Le mari de celle-ci se serait engagé à acheter une arme à Fourniret, mais aurait finalement refusé la transaction. La gendarmerie saisit l'arme qui est identifiée comme issue du casse de Givet (1993), mais ne fait pas le rapprochement avec la tentative d'enlèvement de 1994. Fourniret prétend avoir trouvé l'arme.

* Novembre 1996 : disparition de Marion Wagon à Agen.

* 1997 : le premiers fils de Fourniret, Nicolas, meurt broyé dans une machine à bois alors qu'il rend visite à son père.

* 12 février 2000 : tentative d'enlèvement d'une adolescente de 14 ans à Gedinnes. Il la harcèle et tente de la faire monter dans son véhicule, mais elle parvient à s'échapper. Après l'arrestation de Fourniret, celui-ci sera reconnu par la victime et des vêtements semblable à ceux décris le jour de l'agression seront retrouvés à son domicile.

* 19 avril 2001 (après le meurtre de Céline Saison) : tentative d'enlèvement d'une jeune femme de 20 ans à Han-sur-Lesse (Belgique). La femme est importunée par un homme en fourgonnette blanche dont la description correspond à Fourniret. De plus elle relève une partie de la plaque d'immatriculation qui correspond effectivement à celle de la fourgonnette de Michel Fourniret.

Une période blanche bien remplie, donc.

Pour moi il faut faire attention à ne pas placer d'office Fourniret dans des "cases" (il ne s'attaquerait qu'à des adolescentes ou des jeunes femmes). Ce qu'on sait de son parcours montre que ses victimes sont diverses, y compris, je le rappelle toujours, un automobiliste ciblé on ne sait trop pourquoi sur une aire d'autoroute. On oublie que ce genre de prédateur est opportuniste, et l'histoire de sa recherche de "pureté", même en partie vraie, peut lui servir à égarer des pistes.

Dans une émission consacrée aux disparus de l'Isère et à la piste du TES suisse Michel Peiry ("le sadique de Romont"), Corinne Herrmann rappelait que si la quasi totalité des victimes de Peiry étaient des jeunes hommes ou des adolescents, il y avait au moins un cas d'agression d'un petit garçon (le seul qu'il semble épargner) et qu'il faut prendre garde à cantonner des tueurs, surtout ce genre d'individus dont on connait mal le parcours, à une catégorie de victimes particulière.

par ruth Lun 31 Déc 2018, 06:02

Merci Cyclope et Kassandra,
J'ai quand même l'impression que l'on veut coller à Fourniret tout un tas de faits non élucidés, comme Marion Wagon : "on ne prète qu'aux riches".

J'avais déjà corrigé sur le fil, concernant son fils : sa mère avait indiqué au procès de F. Hammiche que celui-ci avait eu un accident du travail, qu'elle avait téléphoné à son père pour l'en avertir.
Il était humilié par lui et voulait se montrer "fort comme son père" .(Cf les directs du procès Hammiche).

Je reste très dubitative quant à cette aggression : la fillette croit reconnaître ou reconnaît suivant les sources l'homme du portrait-robot.
Il a importuné quelques temps avant une amie d'Estelle, mais il n'est pas sûr non plus que ce soit le kidnappeur de Guermantes.
Toujours est-il que ce type n'a rien à voir physiquement avec Fourniret ; en plus, il semble avoir la petite quarantaine quand l'autre en a 60 à l'époque et est bien grisonnant.
L'enfant ne le reconnaît logiquement pas et il est possible aussi que l'homme du portrait ne soit pas son aggresseur (ni même celui d'Estelle).
La tranche d'âge ne correspond pas vraument, reste le mode opératoire, mais d'autres peuvent avoir le même que Fourniret.

J'ai beaucoup de respect pour Me Chemla tout comme pour Me Seban et Hermann, mais ils sont un peu dans la même démarche que S. Bourgoin : tout est Fourniret !
Il y a sans doute un sacré tri à faire dans tout ce qui est avancé, même si son profil est plus qu'inquiétant.

par Cyclope Lun 31 Déc 2018, 08:16

Bonjour Ruth,

Je pense qu'on ne peut contourner l'hypothèse Fourniret dans les affaires Wagon et Mouzin. Ca ressemble à son mode opératoire mais aussi, c'est vrai, à celui de pas mal d'autres prédateurs. Je pense que la question est surtout d'exploiter à f9nd la piste de ce tueur qu'on a sous la main, pour le confondre OU fermer une porte.

Franchement pour Estelle Mouzin je continue à penser que c'est une hypothèse sérieuse. Entre le faux alibi de Monique Olivier et le fait que Fourniret était familier de Guermantes.

Dans le livre de Bourgoin on parle aussi du fameux jardin d'enfants aménagé par Fourniret et dissimulé au milieu des lots vendus année après année. Je ne comprend pas pourquoi aucune fouille n'a été ordonné sur ce terrain...

par ruth Lun 31 Déc 2018, 10:06

Bonjour Cyclope,

La piste Fourniret reste une possibilité pour Estelle mais :
- Fourniret n'était pas familier de Guermantes (Seine et Marne) mais des Yvelynes où il résidait avec sa seconde épouse. Des fouilles récentes ont lieu à son domicile. Je l'avais déjà corrigé sur le fil Fourniret

- Le jardin d'enfants vient d'être fouillé.
Il y a même un direct sur le fil Fourniret.

Nous n'avons pas plus d'infos à ce jour mais il ne semble qu'il y ait eu de découvertes de corps.
Ca, nous l'aurions su, je pense.

par Kassandra88 Jeu 10 Jan 2019, 08:40

2019
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par Kassandra88 Ven 11 Jan 2019, 17:09

Disparition d’Estelle Mouzin : «J’ai déposé plainte pour faute lourde contre l’Etat»

Eric Mouzin, le père d’Estelle, disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne), a déposé plainte contre l’Etat. Au terme d’une longue série de recours, le préjudice est établi. Ce samedi, il conduira la marche silencieuse dans son ancien village.

Comme tous les ans depuis la disparition de sa fille Estelle le 9 janvier 2003 à Guermantes, Eric Mouzin sera en tête de la marche silencieuse dans les rues de la commune samedi à 15h30, après l’assemblée générale de l’association Estelle.
Il y a un an, il annonçait vouloir déposer plainte contre l’Etat pour faute lourde. Au terme de plusieurs mois de procédures diverses afin d’établir son préjudice, c’est chose faite.
Le dépôt de plainte que vous aviez annoncé l’an dernier a pris du temps...
ERIC MOUZIN. J’ai déposé plainte pour faute lourde contre l’Etat. Ça a été plus compliqué que prévu. D’autres procédures ont pris beaucoup de temps. Il ne s’agissait pas de déposer une plainte qui n’aurait pas eu de chance de prospérer (voir encadré). Ce délai présente un avantage car il maintient une certaine pression sur les services d’enquête dont nous avons noté un changement d’attitude depuis l’annonce de cette plainte. Le dossier a pris une autre dimension.
C’est-à-dire ?
La 7^e juge d’instruction, et un 8^e co-saisi, ont repris le dossier en main. Il y a eu des fouilles en décembre, d’autres investigations. On est en train de ramer pour compenser ce qui n’a pas été fait en temps utile, quand le dossier était encore frais. C’était le bazar dans les scellés, les analyses ADN. La reprise en main du dossier ne fait que confirmer l’absence de travail. Ça nous conforte dans la plainte.
Il y a un an, vous souhaitiez aussi que d’autres familles vous imitent. Avez-vous été entendu ?
Nous n’avons pas eu de contact. J’ai l’impression que les familles sont saturées du comportement des pouvoirs publics qui ont longtemps privilégié une forme de communication aseptisée. Les difficultés de dialogue et les instructions chaotiques sont le lot commun. Tant que nous aurons un front désorganisé, nous n’arriverons pas à nous faire entendre. Il faut que les familles d’enfants disparus se concertent.
En fin d’année, des fouilles ont eu lieu chez l’ex-femme de Michel Fourniret dans le cadre de l’enquête sur la disparition d’Estelle…
Effectivement. Mais à chaque fois qu’on s’intéresse à Michel Fourniret, on ne le fait que sur un fait à la fois. Il faut avoir une vision globale sur un tueur en série. C’est, je pense, ce qu’il se passe avec Nordahl Lelandais.
En 2015, nous avions demandé la constitution d’un corps de juges spécialisés. Il permettrait à ceux-ci d’avoir une connaissance exhaustive des dossiers et nous gagnerions en efficacité. Nous allons aussi demander que les empreintes génétiques des enfants disparus soient systématiquement inscrites dans le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG).
Vous serez une nouvelle fois en tête de cortège ce samedi pour la marche. Comment allez-vous, seize ans après la disparition d’Estelle ?
Le but est de ne pas être anéanti ou détruit. Je suis combatif et je n’ai pas l’intention d’abandonner. Je ne me lamente pas, je ne promène pas avec un paquet de mouchoirs, je ne me flagelle pas tous les matins. La douleur, la tristesse et l’écœurement sont là mais je ne le montre pas. Il faut vivre, aller de l’avant et la vie ne doit pas se résumer qu’à ça. »
Samedi 12 janvier, à 14 heures, assemblée générale à l’espace Marcel Proust, avenue des Deux-Châteaux à Guermantes. Départ de la marche à 15h30 depuis la place du Temps Perdu. Informations sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

PLUSIEURS PROCÉDURES AVANT LE DÉPÔT DE PLAINTE
Il y a un an, Eric Mouzin avait convoqué la presse dans les locaux de ses avocats Didier Seban et Corinne Herrmann à Paris. Le père d’Estelle, disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes, annonçait alors vouloir déposer plainte contre l’Etat pour faute lourde.
« La plainte est déposée. L’Etat est informé. Ça a pris un peu de temps mais c’est une procédure extrêmement complexe, qu’il faut bétonner, explique Corinne Herrmann. Il faut avoir épuisé tous les recours, être allé au bout de la procédure. En avril-mai, il a fallu attendre les résultats de la chambre de l’instruction pour le dessaisissement ou non du service d’enquête de la PJ de Versailles. Puis, en septembre-octobre, le jugement de la cour de cassation. »
« Je ne pouvais pas justifier d’un préjudice tant que nous n’étions pas allé au bout des procédures, reprend l’avocate d’Eric Mouzin. Il s’est aussi passé beaucoup de choses dans le dossier, des fouilles notamment chez l’ex-femme de Michel Fourniret. Tout cela nécessitait d’attendre. Ce n’est pas une procédure anodine. On a annoncé qu’on allait déposer plainte et on l’a fait. »

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par Kassandra88 Sam 12 Jan 2019, 10:08

On est en train de ramer pour compenser ce qui n'a pas été fait en temps utile, quand le dossier était encore frais. C'était le bazar dans les scellés, les analyses ADN. La reprise en main du dossier ne fait que confirmer l'absence de travail. Ça nous conforte dans la plainte", révèle dans Le Parisien le père d'Estelle Mouzin, alors qu'une marche silencieuse est prévue à Guermantes ce samedi 12 janvier à 15h30.

"Je suis combatif et je n'ai pas l'intention d'abandonner. Je ne me lamente pas, je ne me promène pas avec un paquet de mouchoirs, je ne me flagelle pas tous les matins. La douleur, la tristesse et l'écœurement sont là mais je ne le montre pas", confie dans Le Parisien Eric Mouzin, convaincu qu'il "faut que les familles d'enfants disparus se concertent" car "tant que nous aurons un front désorganisé, nous n'arriverons pas à nous faire entendre".
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par jeanjeand Dim 13 Jan 2019, 13:54

Plainte recevable.....ça ne fera pas ramener le petite estelle mais c'est une petite victoire de M. Mouzin contre la justice et ses failles.....

Personnellement je pensais qu'ils allait la considérer irrecevable.

par Kassandra88 Dim 13 Jan 2019, 16:57

Guermantes ► Une marche blanche, samedi, à la mémoire d’Estelle Mouzin

Le rendez-vous est fixé samedi, à 15 h 30, devant la boulangerie de la place du Temps-perdu où Estelle a été aperçue pour la dernière fois. Le cortège se rendra ensuite jusqu’au cerisier du Japon, planté en sa mémoire en 2004, au milieu du lotissement où la fillette résidait.

Seize ans après, la famille ne se résigne pas

Auparavant, à 14 heures, l’association Estelle Mouzin tiendra son assemblée générale annuelle à l’espace Marcel-Proust. La séance, ouverte au public, permettra de faire un point sur le dossier avec les deux avocats de la famille, Didier Seban et Corinne Hermann. Les derniers rebondissements survenus en 2018, dont les fouilles entreprises au domicile de Michel Fourniret, le tueur en série, seront bien sûr évoqués. La moindre piste incite la famille à continuer d’espérer, à ne pas se résigner et la conforte dans sa volonté d’agir pour que l’enquête se poursuive car, dans l’affaire, « tout indice est capital » comme le souligne Didier Seban.

Pour tous les enfants qui disparaissent

L’association Estelle Mouzin se bat également « contre le silence des pouvoirs publics et l’absence de politique volontariste de l’Etat ». C’est la raison pour laquelle, elle persiste à demander « l’amélioration urgente des dispositifs d’enquête et des moyens de justice dans les dossiers de disparitions d’enfants ».

Samedi 12 janvier, à 14 heures, assemblée générale salle polyvalente de l’espace Marcel-Proust – 15 h 30, rassemblement pour la marche blanche devant la boulangerie, place du Temps-perdu.

Facebook : association Estelle-Mouzin

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par Invité Dim 13 Jan 2019, 18:46

il est possible que le G est enlever Estelle ou un individu qui c'est fait passer pour un policier
pourquoi avec tous se que j'ais lu sur le caractère Estelle et c'est sont père qui en parle une fille est souvent plus proche du père que de la mère mes la la garde des enfants était contrere le fils avec le père la fille avec sa mère voulue pars le couple ou c'est la loi du divorce qui veut sa bon sa c'est autre choses passons je voulait seulement dire que Estelle ne serais monter en voiture ou partit avec un individu a pied que sous une grande autorité police ou une personnes très proche de confiance.

par ruth Dim 13 Jan 2019, 19:02

Le message de la maman de Maelys pour le papa d'Estelle.

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Je suppose qu'ils sont en contact via leurs associations.

par Kassandra88 Lun 21 Jan 2019, 20:53

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par Kassandra88 Jeu 21 Fév 2019, 08:28

Où es-tu Ninja??
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par Kassandra88 Ven 22 Mar 2019, 12:41

Estelle Mouzin.ANNONCE :sur C8, aujourd'hui 22/03/2019 , 21:10 ( voir bande annonce).

ENLÈVEMENTS,Le combat contre l'oubli : affaire Estelle Mouzin.Les différents protagonistes reviennent sur les nombreuses pistes exploitées pour retrouver la fillette, jusqu'à la plus récente, celle de Michel Fourniret.

Résumé du programme
Le 9 janvier 2003, sur le chemin de l'école, la petite Estelle Mouzin, 9 ans, disparaît à Guermantes, en Seine-et-Marne.
La police ne dispose d'aucun indice. Des moyens colossaux - tant humains que techniques - sont alors mis en place.
Seize ans plus tard, les enquêteurs sont toujours confrontés à de nombreuses questions... restées sans réponse.

Des protagonistes de l'affaire reviennent sur les pistes exploitées, jusqu'à la plus récente : celle du serial killer Michel Fourniret, surnommé «l'Ogre des Ardennes».
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par weltG Lun 03 Juin 2019, 09:33

Bonjour,

Une interview du père d'Estelle MOUZIN :

Eric Mouzin, le père d'Estelle, disparue: «Il y a eu un déficit d’enquête sur les Fourniret...»

INTERVIEW Eric Mouzin réagit aux récentes déclarations à la justice du violeur et tueur en série Michel Fourniret et de son ex-épouse Monique Olivier, qui laissent entendre qu’ils pourraient être impliqués dans la disparition, en 2003, de sa fille Estelle Mouzin.

L’espoir et la crainte de savoir en même temps. Comme 20 Minutes le révèle ce lundi, le tueur en série Michel Fourniret et son ex-femme, Monique Olivier, ont récemment évoqué le cas d’Estelle Mouzin devant une juge d’instruction parisienne, laissant entendre qu’ils pourraient être impliqués dans sa disparition, survenue il y a 16 ans à Guermantes (Seine-et-Marne). Le tueur en série expliquant même qu’il s’agit d’un « sujet à creuser ».

Alors que le dossier d’instruction doit être transféré à Paris pour que « l’ogre des Ardennes » et son ancienne « muse » en disent davantage, 20 Minutes a contacté Eric Mouzin, le père d’Estelle, pour qu’il réagisse à ce nouveau rebondissement…
De quel œil voyez-vous les récentes déclarations de Michel Fourniret et Monique Olivier ?

Je suis extrêmement partagé. Le problème, c’est qu’on tourne autour de Fourniret depuis des années déjà. Pas plus tard que l’an dernier, nous avons encore eu des fouilles… A ce propos, j’ai ce que j’appelle plusieurs couches, plusieurs sentiments.

La première couche est toute simple : vu le degré de mal de Fourniret et d’Olivier, je cherche à mettre le plus de distance entre eux et moi. Plus c’est loin de moi, mieux je me porte. Ces gens-là ne veulent faire que le mal. Ils sont capables de se mettre là-dedans, de s’accuser de quelque chose concernant Estelle juste pour me faire devenir dingue. Et je ne tomberai pas dans ce piège…
Quel autre sentiment vous habite ?

C’est plutôt de la colère. Quand je vois tout ça aujourd’hui, seize ans après la disparition d’Estelle... Je ne comprends pas que les Fourniret soient les maîtres de l’horloge. Si on en est là aujourd’hui, c’est bien qu’il y a eu un déficit d’enquête sur les Fourniret. C’est parce que leur cas n’a pas été examiné ou pas mieux examiné plus tôt qu’on en arrive là, maintenant.

Quand je vois tout cela, je me dis que nous avons raison de demander, avec mes avocats Corinne Herrmann et Didier Seban, la création d’un pôle de juges spécialisés dans les tueurs en série.
La procureure générale de Paris a demandé que le dossier soit transféré de Meaux à Paris où travaille la seule juge à qui Monique Olivier souhaite se confier. Vous en êtes satisfait ?

Oui mais sa requête date du 7 mai et nous sommes maintenant presque en juin… Toutes les parties ont l’air d’accord pour que cela se fasse. Tout le monde a l’air d’insister sur l’urgence de la chose. Je n’arrive donc pas à comprendre ce qui bloque.

Je veux aussi rendre hommage à la juge de Meaux qui a « remonté » tout le dossier depuis deux ans. On lui enlève au moment où ça bouge pour des raisons indépendantes de sa volonté. J’imagine sa réaction.
Qu’attendez-vous désormais de la suite de l’enquête ?

Que l’on engage des vérifications sans a priori. Je pense qu’une partie du problème, depuis le début, est due au fait qu’on a eu une approche particulière avec les Fourniret. Je veux juste qu’on analyse les choses avec le plus de lucidité possible.
Pour aboutir à un procès ? Vous y pensez réellement ?

Je me suis rapproché du docteur Daniel Zagury [expert psychiatre qui a examiné Michel Fourniret]. Je lui ai demandé conseil. C’est après l’avoir écouté que je me blinde aujourd’hui. Je ne veux pas laisser Fourniret entrer dans mon univers. Pour l’instant, je n’imagine même pas un procès. Et puis, aura-t-il la lucidité nécessaire pour être jugé ? Fera-t-il son cinéma comme il le fait à chaque fois ?

Je vous rappelle que sur le dossier de Marie-Angèle Domèce, il a emmené tout le monde en balade et qu’il n’a finalement jamais indiqué l’endroit où il a dissimulé le corps. Cet homme ne cherche qu’à pourrir la vie des gens.

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par Kassandra88 Mar 04 Juin 2019, 08:48

par Kassandra88 Mar 04 Juin 2019, 08:55

Bonjour,
Disparition d'Estelle Mouzin: la piste Fourniret relancée par les déclarations du tueur en série.
...la procureure générale de Paris, Catherine Champrenault, a saisi la cour de cassation d'une requête pour que le dossier Mouzin soit officiellement transféré au pôle d'instruction du tribunal de Paris. Par le passé, la juridiction a opposé à deux reprises un refus à la famille de la fillette.
"Il faudrait creuser pour la trouver"

Cette requête, cette fois-ci soutenue par les deux parquets et par les deux juges d'instruction, s'appuie également sur les déclarations de Michel Fourniret lui-même. Quelques jours après Monique Olivier, au mois de mars, de cernier a évoqué la disparition d'Estelle Mouzin. "Il faudrait creuser pour la trouver", lance-t-il avec sa perversité habituelle lors d'une audition devant la juge d'instruction parisienne, avant de se murer dans le silence. Des déclarations apportant encore un peu plus de crédit à la piste Fourniret. Tout juste un an avant, en mars 2018, Michel Fourniret livrait déjà des "aveux en creux" expliquant "ne pas nier être impliqué" dans la disparition d'Estelle Mouzin.

Surtout en octobre 2007, quelques semaines avant d'être jugé par la cour d'assises de Charleville-Mézières, Michel Fourniret disait vouloir être entendu sur trois affaires: celles concernant Joanna Parrish, Marie-Angèle Domece - deux meurtres qu'il a reconnu en février 2018 - mais aussi Estelle Mouzin. "Il s'agissait d'une manière d'attirer l'attention sur ces trois affaires", estime Me Didier Seban, l'avocat du père de la fillette. "Michel Fourniret est trop fier de son parcours meurtrier pour avouer des affaires qui ne le concernent pas. On s'est interdit une vraie enquête sur une piste sérieuse. Aujourd'hui nous avons bon espoir de savoir ce qui est arrivé à Estelle."

De nouvelles fouilles?

L'espoir de la défense repose davantage sur l'audition de Monique Olivier. L'ex-compagne du tueur, qui a laissé entendre en 2015 à des co-détenues avoir fourni un faux alibi à Fourniret pour la disparition d'Estelle Mouzin. C'est aussi elle qui a provoqué les confidences du tueur dans de nombreuses affaires, dont celles concernant le meurtre de Farida Hammiche, la compagne d'un ancien co-détenu. "Michel Fourniret passe aux aveux quand Monique Olivier passe aux aveux", précise Me Seban, rappelant que le criminel a toujours revendiqué avoir commis deux meurtres par an sur une période de 15 années.

Si la cour de cassation décidait du regroupement des affaires Fourniret au pôle d'instruction du tribunal de Paris, de nouvelles fouilles pourraient être envisagées rapidement. Déjà dans une clairière près de la maison de la deuxième épouse de Michel Fourniret à Clairefontaine dans les Yvelines. Des recherches avaient été menées en novembre 2018 dans le jardin de cette résidence, en vain. Un mois plus tard, ces fouilles avaient mené les enquêteurs dans les Ardennes sur un terrain ayant appartenu à Michel Fourniret. "Désormais, on a l'espoir que ça l'acte nécessaire", conclut l'avocat du père d'Estelle Mouzin.

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par Kassandra88 Mar 04 Juin 2019, 10:21

Face à son fils Sélim qui s'est rendu à Ensisheim pour le rencontrer, Fourniret nie être lié à la disparition d'Estelle ... mais ajoute que c'est à la justice à le démontrer. (source [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

par Kassandra88 Mer 05 Juin 2019, 11:40

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par Electra Mer 05 Juin 2019, 12:49

<< "Michel Fourniret passe aux aveux quand Monique Olivier passe aux aveux", précise Me Seban, rappelant que le criminel a toujours revendiqué avoir commis deux meurtres par an sur une période de 15 années. >>

La période n'est blanche que pour les enquêteurs....

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