Disparition de Joana Cipriano
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Disparition de Joana Cipriano
Nordine a écrit:
Ce qui me parait évident, à moi, c'est que tous les prétextes sont bons pour citer Amaral qui, d'après ce que j'ai lu, ne se trouvait pas là lors de l'interrogatoire. Je ne doute d'ailleurs pas une seule seconde que ce n'est que pour cette raison que tu as parlé de Joana Cipriano dans le fil Maddie.
Nordine,
Je respecte tes efforts pour défendre à tout prix cet ex-commissaire de police. Tu n'es pas la seule, loin de là, à le considérer comme un policier intègre et victime d'un complot médiatico-politique international.
Pour ma part, je n'ai aucun état d'âme à l'égard des policiers. Je respecte leur travail, qui n'est pas du tout facile, quand ils font honnêtement leur travail.
Amaral a admis qu'il était bien dans le commissariat lors de l'"interrogatoire" de Léonor. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il a été condamné par la justice portugaise.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Disparition de Joana Cipriano
Je vous lis.
Du jugement du procès pour torture,
28.No dia 14 de Março de 2005, na fase de inquérito do presente processo, nos Serviços do Ministério Públicoda comarca de Faro, o arguido Gonçalo Sousa Amaral foi inquirido como testemunha, após prestar juramento;
29.Inquirido sobre o ocorrido com a Leonor Maria Domingos Cipriano nos dias 14 e 15 de Outubro de 2004 e quanto ás lesões que esta sofreu, declarou nomeadamente que cerca da 1 hora da manhã de 15/10/2004 “ainda se encontrava no seu gabinete a aguardar o resultado de uma deslocação do inspector-chefe Leonel Marques e mais dois inspectores á localidade de Figueira, a fim de verificarem a existência de uma arca frigorífica com vestígios de sangue; ouviu então barulho e vozes, pelo que saiu do gabinete e foi ver o que se passava; verificou que na escada se encontrava a detida e o inspector Cardoso e um outro que não tem certeza se seria o Marques Bom ou o Pereira Cristóvão; perguntou o que é que se tinha passado, ao que o inspector Cardoso lhe respondeu que a detida tinha ido á casa de banho, e á saída tinha-se atirado pelas escadas; perguntou á detida se era verdade, ao que ela respondeu afirmativamente; perguntou-lhe se queria ir ao hospital, ao que ela respondeu que não”;
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Du jugement du procès pour torture,
28.No dia 14 de Março de 2005, na fase de inquérito do presente processo, nos Serviços do Ministério Públicoda comarca de Faro, o arguido Gonçalo Sousa Amaral foi inquirido como testemunha, após prestar juramento;
29.Inquirido sobre o ocorrido com a Leonor Maria Domingos Cipriano nos dias 14 e 15 de Outubro de 2004 e quanto ás lesões que esta sofreu, declarou nomeadamente que cerca da 1 hora da manhã de 15/10/2004 “ainda se encontrava no seu gabinete a aguardar o resultado de uma deslocação do inspector-chefe Leonel Marques e mais dois inspectores á localidade de Figueira, a fim de verificarem a existência de uma arca frigorífica com vestígios de sangue; ouviu então barulho e vozes, pelo que saiu do gabinete e foi ver o que se passava; verificou que na escada se encontrava a detida e o inspector Cardoso e um outro que não tem certeza se seria o Marques Bom ou o Pereira Cristóvão; perguntou o que é que se tinha passado, ao que o inspector Cardoso lhe respondeu que a detida tinha ido á casa de banho, e á saída tinha-se atirado pelas escadas; perguntou á detida se era verdade, ao que ela respondeu afirmativamente; perguntou-lhe se queria ir ao hospital, ao que ela respondeu que não”;
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Moustique
Re: Disparition de Joana Cipriano
C'est sûr, Nordine. Léonor et João n'ont pas eu une attitude très nette durant cette enquête mais ça n'empêche que cette enquête a été un véritable simulacre d'enquête criminelle. Je trouve que ça pose question. Je trouve aussi que le procès qui a suivi aurait dû prendre en considération toutes les failles béantes de cette enquête. La pression médiatique a dû jouer un rôle malsain également.
Au final, on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Joãna Cipriano...
Dans l'équipe à qui a été confiée cette enquête, à mon avis, certains policiers ont manifestement confondu leur mission avec leurs ambitions personnelles.
Au final, on ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Joãna Cipriano...
Dans l'équipe à qui a été confiée cette enquête, à mon avis, certains policiers ont manifestement confondu leur mission avec leurs ambitions personnelles.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
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Marc-Aurèle
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Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Disparition de Joana Cipriano
Casta a écrit:Kassandra88 a écrit:Merci Casta.
Vendre un enfant croyant agir pour son bien, je pensais que cela ne se passait qu'en Asie, en Afrique, en Europe de l'Est, mais je n'aurais jamais pensé au Portugal.
Et c'est d'ailleurs souvent comme cela que les enfants/ados se retrouvent dans les réseaux de prostitution.
"Parents en mal d'enfant"? Je n'y crois pas une minute, Joana était trop âgée pour cela.
Bonsoir Kassandra.
Je n'y crois guère non plus. En revanche, ce qui m'interpelle dans cette lettre signée par Léonor Cipriano, c'est qu'elle y affirme que son frère a tué la petite Joãna. Quel avantage pouvait-elle espérer en écrivant une telle lettre? Il s'agit de son frère tout de même qu'elle accuse d'infanticide.
Bonjour à tous,
Bonjour Casta,
Je suis d'accord que ça peut sembler curieux. Mais pas plus curieux, à mon avis, que cet "avocat", Marcos Aragão.
Je ne retrouve plus la source sur son blog de l'époque, mais il a ouvertement admis qu'il avait bluffé pour faire signer un "aveu" de la part de João, en lui disant qu'il y avait un complot pour le tuer s'il "n'avouait " pas.
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Il se décrit comme spécialiste du paranormal et de la parapsychologie dans l'introduction à son bouquin...
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Il me semble qu'il ne faut pas oublier que Leonor venait d'une famille très pauvre et n'a eu que trois années de scolarité. Dans ces conditions, on n'a pas trop de choix par rapport aux avocats.
Mon opinion est différente de la tienne là-dessus, Casta.
Sans preuves à l'appui, donc juste mon opinion, je trouve plausible qu'il lui ait dit ce qu'il fallait dire / écrire dans l'espoir qu'elle soit libérée pour la moindre peine de complicité à une vente.
Si c'est le cas, ça a bien foiré: elle en a eu une peine supplémentaire.
Dernière édition par Moustique le Dim 5 Mai 2019 - 11:53, édité 1 fois
Moustique
Re: Disparition de Joana Cipriano
Voici la traduction du jugement de la Cour Suprême
1ère partie
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2e
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Malheureusement, sur ce blog pro-PJ, les traductrices n'ont jamais trouvé le temps de traduire la plupart des témoignages: seulement 7 sur 40, les 33 autres étant comme par hasard pour la plupart plus neutres ou favorables aux accusés...)
Un fil là-dessus avec les témoignages non traduits:
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3e
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4e
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Le document officiel en portugais: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je veux bien collaborer avec Casta pour tenter de traduire les autres, si jamais il a un moment.
1ère partie
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2e
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Malheureusement, sur ce blog pro-PJ, les traductrices n'ont jamais trouvé le temps de traduire la plupart des témoignages: seulement 7 sur 40, les 33 autres étant comme par hasard pour la plupart plus neutres ou favorables aux accusés...)
Un fil là-dessus avec les témoignages non traduits:
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Je veux bien collaborer avec Casta pour tenter de traduire les autres, si jamais il a un moment.
Moustique
Re: Disparition de Joana Cipriano
Court hears Joana's horror story
Onlookers in the public gallery screamed abuse at the mother and uncle of Joana Cipriano as they were ferried to and from court.
The case, which has shocked the nation with its account of incest, murder and desecration, took just three days to be tried. The Public Ministry has pressed for jail terms of 24 years for the defendants, who are charged with qualified murder, as well as desecrating and concealing a body.
Source: Algarve Resident, via [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce procès pour meurtre contre deux personnes, avec une quarantaine de témoignages à écouter, et la vidéo de la "reconstitution" le dernier jour ... n'a duré que trois jours.
Onlookers in the public gallery screamed abuse at the mother and uncle of Joana Cipriano as they were ferried to and from court.
The case, which has shocked the nation with its account of incest, murder and desecration, took just three days to be tried. The Public Ministry has pressed for jail terms of 24 years for the defendants, who are charged with qualified murder, as well as desecrating and concealing a body.
Source: Algarve Resident, via [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce procès pour meurtre contre deux personnes, avec une quarantaine de témoignages à écouter, et la vidéo de la "reconstitution" le dernier jour ... n'a duré que trois jours.
Moustique
Re: Disparition de Joana Cipriano
Merci pour ce lien, Moustique.
Voici comment je traduirais les témoignages en question (traduction Google revue et corrigée):
Note : Dans le document officiel les noms des arguidos et des témoins sont remplacés par des doubles lettres.
"AA" = João Cipriano et "BB" = Léonor Cipriano CC= Joãna Cipriano II= Leandro Silva (compagnon de Léonor). Les autres doubles lettres remplacent les noms des témoins, non divulgués au public par la justice.
"Le témoin UU a déclaré que la veille de la disparition de Joãna, à 4 heures du matin, il avait emmené l'accusé João, de Silves à Figueira, à la maison de l'accusée Leonor. João portait une valise et lui a dit que son frère l'avait jeté à la rue. Quand ils sont arrivés à Figueira, il a remarqué que l'accusée Leonor était dans la pièce en train de regarder la télévision.
Le témoin UU a déclaré qu'iI avait travaillé avec elle dans la région de Porches pendant près de 3 ans jusqu'à son arrivée à Figueira. A cette époque, ils vivaient dans une maison, à côté de la maison où habitait le témoin. Il a dit qu'elle n'était qu'une collègue de travail. Il a rencontré Joãna et a découvert qu'il s'agissait d'une enfant triste la plupart du temps, mais il pensait que la mère et sa fille s'entendaient bien et que l'accusée Leonor n'était pas insensible avec Joãna. Il a dit que Leonor gardait sa maison assez propre, bien que "pas comme chez nous". Il a également déclaré que Joãna aidait sa mère pour l'avoir vue balayer plusieurs fois. Quant aux accusés, ll connaissait aussi João et lui avait trouvé du travail, n’ayant jamais eu de problèmes avec lui. Il pense qu'il a bien traité Joãna, ne l'ayant jamais vu crier sur elle.
Le témoin MM, beau-père de Leandro, a déclaré que Joãna s'était rendue chez lui le jour de sa disparition, à l'occasion d'une fête d'anniversaire. Plus tard, vers minuit, le téléphone a sonné et sa femme lui a dit que c'était Leonor qui cherchait Joãna parce qu'elle avait disparu. Le lendemain, à 9 heures, il a rencontré Leonor et son frère João quand elle venue à Portimão déclarer la disparition de Joãna. Il a dit que Leonor était affectée et qu'elle pleurait. Cet après-midi-là, à sa maison, l'accusée Leonor semblait inquiète (bien que le témoin ait dit qu'elle pensait qu'elle aurait dû l'être davantage) et il a vu l'accusé João assis sur le canapé. Il a confirmé que la police judiciaire s'était rendue à plusieurs reprises à la casse exploitée par le témoin, dont certaines fois avec l'accusé João, et qu'ils étaient allés voir les voitures. Le témoin qu'à une époque, lorsqu'il avait rencontré l'accusé João dans les locaux de la police judiciaire, il lui avait demandé "tout ce qui s'était vraiment passé" et João lui avait répondu qu'il "entretenait des relations avec sa sœur" et qu'ils "avaient tué la fille" et le témoin ne voulait pas en savoir davantage.
Le témoin AA1, sœur de Leandro, a déclaré avoir été chez sa mère avec l'accusée Leonor et Joãna à sa fête d'anniversaire. Il a déclaré qu'il n'avait pas vu l'accusé João ce jour-là. Puis, lundi matin, une de ses sœurs lui a téléphoné pour lui dire que Joãna avait disparu. Il était donc allé à la maison de Leonor ce matin-là, avant le déjeuner. À son arrivée, l'accusée Leonor était revenue des courses avec l'accusé João. Il a dit que Leonor semblait "un peu" inquiète et a dit au témoin que la GNR ne pourrait commencer à rechercher Joãna qu'après 48 heures. Interrogée, elle a déclaré que l'accusée Leonor avait toujours bien traité Joãna. Lorsqu'on lui montre la lettre attachée au dossier vol. 1232, il a confirmé qu'il l'avait reçu.
Le témoin AA2, qui habite avec le témoin précédent (Carla), a déclaré que son compagnon s'était rendu lundi au domicile de Leonor, confirmant qu'à son arrivée, l'accusée João avait effectué des achats avec l'accusé João. Ils ont posé des questions sur Joãna et Leonor a répondu qu'elle ne savait rien, mais qu'elle avait déjà participé [aux recherches ?]. Leonor semblait un peu inquiète. Il a également dit que l'accusée Leonor a toujours bien traité Joãna. Il a confirmé que c'était lui qui avait remis la lettre à la police judiciaire avec le dossier 1232, que son compagnon a reçu.
Le témoin NN, propriétaire de "Pastry ..." [note : l'épicerie où Joãna avait fait des courses le soir de sa disparition], a déclaré que le 12 septembre, Joãna était apparue au magasin à 20h20 / 20h30 pour acheter un berlingot de lait et deux boîtes de thon. Joãna a payé avec un billet de 10 €, a reçu la monnaie et est partie. Elle a mentionné avoir fait la connaissance de Joãna pour l'avoir vue à la boulangerie et à l'école. Lorsqu'on le lui a demandé, elle a dit qu'elle n'avait jamais vu l'accusé Leonor prendre ou emmener sa fille à l'école. Joãna avait déclaré qu'elle devait aider la mère à soigner ses frères, mais qu'il n'a jamais vu de traces de mauvais traitements chez l'enfant, ni dans le village. De retour le 12, il a déclaré qu'une demi-heure après le départ de Joãna, Leandro et MM sont arrivés à l'épicerie. Ils sont restés là environ 20 minutes, jusqu'à ce que l'accusé João apparaisse, qu'il s'est adressé à eux et qu'ils ont discuté. Le témoin n'a pas réalisé qu'ils avaient parlé et aucun d'entre eux ne lui avait posé de questions sur Joãna. Plus tard, plus d'une heure après leur départ, est apparu dans le magasin l'accusée Leonor, qui était accompagnée de son frère João (qui attendait dans la rue) et qu'elle lui a demandé [si il avait vu] Joãna, en disant qu'elle n'était pas encore rentrée à la maison. Le témoin était inquiet. Ainsi, lorsqu'elle a fermé l'épicerie après minuit et demi, l'accusée Leonor a demandé au témoin si il avait revu Joãna, après avoir obtenu sa réponse. Le témoin a demandé s'ils avaient déjà appelé la GNR et Leonor a répondu qu'elle ne l'avait pas fait parce qu'elle n'avait pas de crédit sur son téléphone portable. Le témoin s'est donc rendu à la maison pour l'appeler. Il a dit qu'il ne trouvait pas Leonor très inquiète.
Le témoin AA3 a signalé que le 12 septembre, à 20 h 30, alors qu'il fumait à la fenêtre de sa maison, il a vu Joãna, un sac à la main, monter les escaliers à proximité du marché. Le témoin a déclaré qu’il n’y avait aucun mouvement à cet endroit, qu’il n’avait vu aucune voiture, qu’il n’avait entendu aucun cri, alors qu'il était resté à la fenêtre un peu plus longtemps. Il a déclaré que le "Fête du Berbigão" [note : sorte de carnaval annuel dans ce village de Figueira] avait lieu, mais il était loin de cet endroit et il n'y avait personne.
Le témoin AA4 a déclaré avoir vu Joãna cette nuit-là, mais ne pouvait pas préciser à quelles heures.
Le témoin Leandro, compagnon de l'accusée Leonor, a déclaré qu'au moment des faits, il vivait avec l'accusée Leonir et Joãna. Il a déclaré que l'accusé João était arrivé chez eux dans les premières heures du 12 septembre (dimanche). Joãna était depuis jeudi chez la mère du témoin. L’accusée Leonor, dimanche, s’est également rendu à la maison de la mère du témoin, pour une fête d’anniversaire, après être rentré avec Joãna à Figueira vers 18 heures. Le témoin a également déclaré qu'il s'était rendu à la "Pasticceria Celia" avec MM vers 21h00 et qu'à un moment donné, l'accusé João avait semblé dire que Joãna était allée à l'épicerie à 20h00 et n'était pas encore rentrée. Ils sont rentrés chez eux (ils n'ont rien trouvé d'étrange dans la maison) et le témoin a demandé à Leonor d'aller chercher Joãna chez les voisins (mais il ne sait pas si elle y était) alors qu'il se rendait à la Fête du Berbigão pour voir si Joãna y serait et MM est allé faire un tour pour voir s'il y voyait la petite. L'accusé João est resté à la maison pour s’occuper des enfants du témoin. Le témoin est resté quelque temps à la Fête du Berbigão mais il y avait beaucoup d'animation et il est parti ; puis il est retourné à la fête avec Leonor et MM à la recherche de Joãna et quand ils sont rentrés chez eux, D. Ofélia est apparu, à la recherche de Joãna et a demandé s’ils avaient déjà appelé la GNR. Ils lui ont dit non et elle a appelé. Le lendemain, le témoin a dit à Leonor de se rendre à GNR. Le témoin a en outre déclaré qu'à un moment il avait rencontré l'accusée Leonor dans les locaux de la police judiciaire, à la demande de la police, mais au moment où ils étaient tous les deux seuls, le témoin avait demandé à Leonor ce qui s'était passé. qu'elle "avait donné une gifle à Joãna et que son frère venait de la tuer", tout ça "parce qu'elle les avait vus avoir des relations sexuelles" et a également déclaré "qu'ils avaient mis le corps dans une vieille maison et que c'était à João de le récupérer. " Plus tard, lorsque le témoin est allé rendre visite à l'accusée Leonor à la prison d'Odemira, elle a nié ce qu'elle avait dit et lui a dit qu'elle avait seulement dit ces choses parce que la police judiciaire l'avait battue. Lorsqu'on lui a demandé si le jour où Leonor lui avait avoué avoir agressé Joãna, il y avait des traces de coups, notamment si son visage ou ses yeux étaient enflés ou rouges, le témoin a répondu par la négative. Il a également été demandé au témoin s’il avait une scie chez lui, ce à quoi il a répondu qu’il avait une petite scie à dents fines et que, lorsque la police judiciaire l’a interrogé sur la scie, il était allé la chercher et a constaté qu’elle avait disparu.
Le témoin AA5, mère de Leandro, a déclaré que Joãna était chez elle du 5 au dimanche 12 septembre, se rendant à Figueira avec sa mère à 18 heures. Ce jour-là, le soir (elle était déjà au lit), Leandro lui a téléphoné pour demander si Joãna était là et le témoin a répondu que Joãna était partie avec sa mère et Leandro l'a informée que Joãna avait disparu. Le témoin a également déclaré que l'accusée Leonor avait toujours nettoyé et soigné la maison. Un jour, après y être allée, elle a remarqué qu'il y avait des tiques à la porte de la maison et sur un pilier et a dit à Leonor d'aller acheter du créosote pour les tuer. Leonor a acheté de l'huile en disant qu'il n'y avait pas de créosote et que c'est le témoin qui a nettoyé l'extérieur de la maison avec un balai.
Le témoin, AA6, un militaire de la GNR, a déclaré que la Fête du Berbigão avait lieu à Figueira cette nuit-là et qu'après l'appel de D. NN, il avait rencontré l'accusée Leonor, Leandro, et un autre individu à côté de l'église, que la mère lui a raconté que Joãna avait disparu en disant qu'elle l'avait envoyée à l'épicerie et que la dernière fois que l'enfant avait été vue, c'était là, et également à l'église. Le témoin lui a dit que le lendemain, elle devrait se rendre au poste de police de Portimão pour déposer la plainte. Le témoin a ajouté que la mère ne semblait pas très préoccupée par l'événement.
Le témoin AA7, un officier militaire de la GNR, a déclaré que le 13 septembre 2004, au bureau de la GNR à Portimão, entre 10h30 et 11h00, il avait reçu la plainte relative à la disparition de Joãna. C'est la mère qui a porté plainte, accompagnée de l'accusé João. L'accusée Leonor avait l'air triste mais elle ne pleurait pas. Le témoin a reçu les photographies que sa mère avait prises et lui a demandé s’il y avait des motifs pour que Joãna se sauve de son domicile ou si elle avait des soupçons.
Le témoin UU a déclaré qu'il se trouvait dans la "Pasticceria ...", vers 23h15, lorsque Leandro et MM sont apparus pour parler de la disparition de Joãna. Plus tard, à 24h15, il les a vu de nouveau, maintenant accompagnés de l'accusée Leonor, quittant la Fête du Berbigão. Le témoin leur a parlé et a remarqué que Leonor était calme. Leandro a déclaré que Joãna aurait pu être avec sa mère [note: la mère de Leandro]. Le témoin lui a donc prêté le téléphone portable afin qu'il puisse l'appeler pour vérifier. Le témoin a encore vu la réunion de Leonor avec la GNR à l'église, mais n'a pas assisté à la conversation. À 1h45, Leandro, Leonor et MM sont rentrés chez eux. À ce moment-là, Leonor transportait un colis contenant des gâteaux. Leonor était toujours très calme, sans larmes ni agitée. Le témoin a déclaré qu'il n'avait pas vu l'accusé João ce soir-là.
Le témoin AA8, qui possédait à l'époque une fabrique de gâteaux à Figueira, a déclaré que ce n'est que lundi qu'il a appris que Joãna avait disparu. Il confirme que la nuit précédente, vers 2 heures peut-être, Leonor, Leandro et MM étaient dans son usine pour acheter des gâteaux (il lui semble que c'est Leonor qui a payé avec un billet de 20 €). À ce moment-là, Leonor ne lui a pas dit que sa fille avait disparu, elle a seulement demandé si sa fille était là. Elle a acheté les gâteaux normalement, ne montrant aucune préoccupation.
Le témoin AA9, compagne d'un demi-frère de Leandro, a déclaré que sa belle-soeur BB1 lui avait téléphoné le lundi matin (le 13) pour lui dire que Joãna avait disparu. L'après-midi il se trouvait dans la maison de Leonor. Il a dit que Leonor avait pleuré et qu'elle était abattue, nerveuse, mais lui a dit qu'elle devait dépenser 2 € pour venir à Portimão afin de déclarer la disparition à la GNR. Le témoin a également déclaré que, de son propre chef, lundi, elle avait fabriqué une affiche sur l'ordinateur avec la photo de Joãna parlant de la disparition, qu'elle avait photocopiée. Avec son compagnon et sa belle-soeur BB1, ils avaient diffusé les affiches à plusieurs endroits de Portimão et de Lagos.
Le témoin BB2, demi-frère de Leandro et compagnon du témoin précédent, a déclaré que lundi après-midi, il était avec le compagnon à la maison de l'accusé Leonor, où se trouvait également l'accusé João (que le témoin ne connaissait pas). Il a dit avoir vu que Leonor avait pleuré. Il a confirmé que le compagnon avait fabriqué les affiches et qu'il les avait aidés à les distribuer à Portimão et à Lagos.
Le témoin BB3, propriétaire d'un supermarché à Figueira, a déclaré qu'elle connaissait très bien Léonor, dont elle était une amie, et qu'elle était le témoin qui a amené l'enfant à l'école le premier jour de classe à Figueira. Elle a également déclaré avoir déjà emmené Joãna à l'hôpital parce qu'elle toussait depuis plusieurs jours et avoir déclaré que sa mère n'était pas venue la voir. Le témoin a appris le 13 septembre à 9 heures du matin chez un voisin que Joãna avait disparu. Il a déclaré que, vers 10 h 20, l'accusée Leonor était apparue au supermarché, qu'elle lui a indiqué qu'elle était déjà venu à Portimão chez la GNR pour déposer plainte. Le témoin pensait que l'accusé était très calme mais pensait que c'était une façon d'être. Leonor lui a dit que la GNR supposait que l'enfant était avec son père et que le témoin avait rapidement demandé à sa cousine d'aller à Lagos avec l'accusée Leonor pour voir si Joãna était avec son père, mais qu'elle n'y était pas. Le 13 au soir, après 21 heures, le témoin s'est rendu chez Leonor pour lui demander si elle savait déjà quelque chose. À la maison, il y avait Leonor, les accusés João, Leandro et MM. Léonor était toujours très calme et la fille du témoin a déclaré qu'un tel calme était très étrange. Après avoir quitté la maison de l'accusée Leonor, le témoin a parlé à un voisin et peu de temps après, il a vu Leonor partir avec son frère João. Léonor avait un sac avec des poignées à la main. Le témoin n'a pas vu ce que contenait le sac et ne savait pas non plus vers où elle s'était dirigée. Interrogée, elle a déclaré qu'elle n'avait jamais vu Leonor frapper sa fille Joãna ou la maltraiter.
Le témoin BB4 a déclaré que, lundi soir (le 13), alors qu'il parlait avec le témoin BB3 entre 21h30 et 22h00, il a vu les accusés Leonor et João venir de chez eux, dans la rue. Il se souvient que l'un d'entre eux avait un sac en plastique à poignées à la main, mais ne se rappelle plus qui et sans savoir ce qu'il contenait.
Le témoin BB5 a rapporté que lundi soir (le 13), elle avait vu le témoin BB3 quitter la maison de l'accusée Leonor et que sa fille BB4 l'avait appelée, et ils avaient tous parlé. À 21 h 30, il a vu les accusés Leonor et João venir de chez eux avec un sac en plastique, mais il ne se souvient plus de qui avait le sac et ne savait pas ce qu'il contenait.
Le témoin BB6, cousine du témoin BB3, a déclaré que, lundi matin (le 13), il s'était rendu au supermarché de BB3, où l'accusée Leonor avait déjà été vue. Il a dit que l'accusé João était à la porte du supermarché. Il a déclaré qu'à la demande du BB3, il s'était rendu à Lagos avec les deux accusés à la recherche du père de Joãna, qui avait déclaré qu'il ne savait rien. Sur le chemin du retour, l'accusée Leonor voulait se rendre au village de son compagnon pour voir si Joãna serait dans la maison de la tante BB8, qu'elle a lui expliqué pourquoi elle venait mais sans succès. Interrogé sur l'état d'esprit de l'accusée Leonor, le témoin a déclaré qu'elle ne la connaissait pas auparavant, mais qu'elle pensait avoir "un visage étrange".
Le témoin BB7, compagnon de UU (frère des accusés), a déclaré qu'elle n'avait appris la disparition de Joãna que trois jours plus tard, lorsque son mari avait lu la nouvelle dans le journal. Il a déclaré qu'avant que l'accusé João soit allé à Figueira qu'il se trouvait chez lui, étant donné qu'il n'avait pas de résidence, mais qu'il était parti après s'être mis en colère contre UU. Le témoin et sa compagne, après avoir appris la disparition, sont allés rendre visite à Leonor, qui était nerveuse et qui pleurait. Cependant, il leur a dit qu'elle allait passer à la télévision. Le témoin a également déclaré que les relations de Leonor avec Joãna étaient bonnes.
Le témoin BB1, soeur de Leandro, a déclaré que dimanche, vers minuit, la mère lui avait dit que Leandro avait téléphoné pour savoir si Joãna se trouvait à la maison. Le témoin a déclaré que Joãna était à la maison de jeudi à dimanche et que ce n’était que pour retourner à la maison lundi, mais comme sa mère était allée à sa fête d’anniversaire, elle l’a persuadée de partir plus tôt, affirmant qu’ils pourraient aller à la Fête du Berbigão et qu'il y avait aussi l'oncle. Ils sont partis vers 18h00. Le lundi matin (le 13), vers 14 heures, le témoin est allé voir Leonor. À la maison, il y avait João et Leandro. À ce moment-là, Leonor lui a raconté comment Joãna était habillée et chaussée lorsqu'elle avait disparu. Plus tard, le témoin est tombé sur les chaussures que Leonor lui avait dit que Joana portait et lui a demandé des explications, et elle a répondu que Joãna avait dû changer de chaussures et prendre ses pantoufles. Mais plus tard, le témoin a trouvé l’une des pantoufles sous le canapé du salon et l’autre pantoufle dans la chambre. Elle a cherché des chaussures de Joãna et a retrouvé chez elle toutes les chaussures, sandales et pantoufles qu'elle avait portées cet été.
Le témoin BB8, la tante des accusés, a déclaré que les accusés João et Leonor se sont présentés lundi matin (le 13) chez elle. Leonor lui a dit qu'ils étaient allés à la police pour leur dire qu'on "avaient enlevé Joãna". Ni Leonor ni João n'étaient nerveux, ils étaient calmes. Le témoin a également déclaré qu'il avait vu João le samedi précédent avec un sac, lui disant qu'il venait de la maison de UU. Plus tard, UU, a dit "...", lui a dit qu'il avait emmené João chez Leonor à Figueira.
Le témoin BB9, belle-mère du CC1 = (sœur des accusés) a déclaré qu'après deux ou trois jours après l'annonce de la disparition de Joãna, l'accusé João est venu chez sa belle-fille Anabela, qui vient à la demande du témoin, chez elle, pour manger. Au cours de l'après-midi, des messieurs de la police judiciaire sont venus. Ils ont pris João puis l'ont emmené. Il a dit que João était chez Anabela depuis quelques jours. Le témoin CC1 =, soeur des accusés, a confirmé que João avait passé quelques jours chez lui, comme il l'avait fait à d'autres moments, sachant qu'il n'avait ni emploi ni résidence fixes. Il ne se souvenait pas d'avoir parlé à João par téléphone. Il a déclaré que huit jours après la disparition de Joãna, Leonor lui avait dit qu'elle ne savait pas ce que sa fille était devenue.
CC2, un vétérinaire de la DGAA [note : Direction générale de l'administration autonome], a déclaré que les porcs adultes mangent un cadavre d’être humain âgé de 8 ans, expliquant que, s’ils sont 5 ou 6 porcs, ils mangent un corps de 8 ans en 10 ou 12 heures et que si le cadavre est coupé, ce sera encore plus rapide. Il a dit que les porcs dévoraient complètement le cadavre, le faisant disparaître complètement et ne laissant que des résidus, dans les excréments, qui n'étaient pas digérés. Interrogé sur l'existence de tiques dans une maison, il a déclaré que les tiques se nourrissaient de sang. Il a ajouté que les tiques avaient besoin d'un hôte pour survivre. Ainsi, ils ont accès aux animaux et il est possible de les trouver encore dans la végétation. Il a ajouté que les tiques ne quittaient l'hôte que pour se rendre sur un mur que s'il y avait du sang frais sur ce mur.
Le témoin CC3, coordinateur des enquêtes pénales de la P.J., a déclaré qu'il avait commencé à enquêter sur l'affaire 9 jours après la disparition de Joãna, affaire considérée comme un crime d'enlèvement. Il a pris connaissance des déclarations faites à la GNR et a regardé les interviews à la télévision, notant immédiatement la posture de sa mère, vêtue de noir et qui semblait mentir, parlant de sa fille au passé. Ils ont commencé à prendre les dépositions et ont décidé d'aller voir la maison de Leonor. Quand ils sont arrivés, ils ont vu que l'intérieur de la pièce avait été lavé et que le lavage était en contraste avec le nettoyage du reste de la maison, mais ils ont encore trouvé des traces de sang sur le sol, les murs, le seau et la serpillère, des chaussures qui se trouvaient dans la pièce - le témoin a confirmé l’auto de la recherche et de la perquisition au dossier fls.173. Lorsque les résultats des examens ont été concluants en ce sens que ces traces étaient du sang humain et un mélange de sang humain et d'animal, ils ont arrêté les accusés et João a été arrêté à Cacela. Il a également déclaré qu'avec l'assistance de l'accusé João, ils avaient reconstitué les faits tels qu'ils étaient énoncés dans l'ordonnance des parties. 273 ss, qui a confirmé sa présence à la procédure. Confirmé que la configuration de la maison est celle qui apparaît dans l'installation de fls. 294 et que la porte donnant sur la rue a une poignée extérieure qui permet l’entrée immédiate dans la résidence. Il a ajouté que, suite à cette reconstitution et aux indications de l'accusé João, ils avaient recherché le corps de l'enfant dans une décharge et dans d’autres lieux de Mexilhoeira Grande, une poubelle à Poço Barreto, dans les voitures endommagées dans le casse du beau-père de Leandro et à Silves, où ils ont beaucoup cherché mais sans succès. Il a également confirmé la recherche par la technique appelée Projectina d'indices dans la chambre de la maison de l'accusée Leonor, à partir de laquelle a résulté le classement de documents photographiques dans les documents et fls. 896 fs. Le témoin a également confirmé l'ordre de perquisition et de saisie ainsi que les dossiers. 578 à 580 (chambres) et qu’à l’intérieur du congélateur, une trace à base de sang de l’espèce humaine a été collectée, soulignant que cette trace de sang humain avait été collectée dans le tiroir, plus precisément dans le panneau arrière du second tiroir du congélateur.
Le témoin CC4, inspecteur en chef du P.J., a confirmé la fouille et la saisie automatiques de fls. 173 dans la maison de l'accusée Leonor, lorsque du sang a été retrouvé sur le sol, sur les murs, dans le seau et la serpillère et sur la semelle de pantoufles se trouvant dans la chambre. Il a dit que les restes étaient très petits et qu'il était visible que l'intérieur de la pièce avait été lavé, et pas seulement le sol, notant les traces du passage de la serpillère sur les murs et les portes. Il a également déclaré que ce nettoyage du sol et des murs contrastait avec le reste de la maison, qui était "sale", avec des vêtements sales partout et un lavage de la vaisselle "datant de 15 jours". Le témoin était présent lors de la reconstitution des faits, comme le montrent les Fig. 273 ss, dont le contenu a été confirmé et indiqué qu'après la reconstitution, à la suite d'indications émanant de l'accusé João, ils ont cherché le corps dans une décharge et à d'autres endroits de Mexilhoeira Grande, dans une poubelle, à Poço Barreto, dans une voiture accidentée se trouvant au casse du beau-père de Leandro à Silves, etc., des endroits où ils ont cherché de manière approfondie mais sans succès. Confirmé que la configuration de la maison est celle qui apparaît dans l'installation de fls. 294 et que la porte donnant sur la rue a une poignée extérieure qui permet l’entrée immédiate dans la résidence. Il a confirmé que l'accusé avait le reçu de l'achat d'un litre d'huile et d'un grattoir, que l'on tentait d'annuler, et que le directeur du PE [note de la prison] avait remis à la PJ à son arrivée à la prison d'Odemira. que le ticket de caisse est 876. Il a en outre déclaré qu'il avait suivi les traces d'un citoyen marocain qui aurait pu prendre Joãna, selon les indications de l'accusée Leonor, mais il s'est avéré que lors de la disparition de Joãna, cet individu était en France.
L'inspecteur CC5, inspecteur de la police judiciaire, a déclaré qu'il était à Olhão, à la maison du témoin OO avec l'accusée, qui avait déclaré que Joãna pouvait y être présent, ce qui était faux. Il a également signalé qu'il avait effectué plusieurs perquisitions à plusieurs endroits, selon les indications de l'accusé João, selon lesquelles le corps aurait été retrouvé et qu'il n'aurait obtenu aucun résultat positif.
L'inspecteur CC6, un inspecteur de la PJ, a déclaré qu'il avait recherché l'accusé João, qui était absent de Figueira a déclaré le témoin, parti le 14, pour l'arrêter à Altura, Cacela, dormant dans une vieille voiture où ils ont également trouvé ses vêtements.
L'inspecteur DD, inspecteur de la police judiciaire, a confirmé qu'il avait saisi un sac contenant des vêtements du défendeur João. Interrogé sur les dessins d'un couteau et d'une scie qui sont classés dans le dossier.1885, a déclaré que de tels dessins avaient été faits par l'accusé João, en présence du témoin, et qu'ils étaient destinés à représenter les objets qui auraient servis à découper Joãna. Le témoin était présent lors du transport de la prison pour la reconstitution, enregistrée au dossier. 2100 ss, qui a confirmé que c'était l'accusé était qui avait choisi les instrument les plus similaires à ceux qu'il avait utilisés et dont le médecin légiste, présent, avait confirmé leur aptitude à l'acte ; a confirmé que l'accusé avait indiqué comment il avait fait la découpe, assisté de sa sœur (sur les photographies représentées par un agent), et le temps que cela avait pris, et que le coroner avait déclaré que c'était la bonne façon de procéder aux découpes et la durée que cela avait requis; Il a ensuite confirmé que l'accusé avait également reconstitué la manière dont il avait mis les parties du corps dans des sacs et les avait placées dans les compartiments du congélateur, qui était exactement le même que celui qui se trouvait dans la maison de Figueira et qui avait été saisi. Le témoin a ensuite déclaré que, peu de temps après la reconstitution, il s'était rendu à Figueira pour rechercher les instruments que l'accusé João disait avoir utilisés mais qu'il ne les avait pas trouvés chez lui. Il a donc posé des questions à ce sujet à Leandro et a confirmé qu'il en avait vu un mais qu'il n'avait pas remarqué quand il avait disparu. Le témoin a également déclaré qu'il avait mesuré la distance qui séparait la maison de Leonor de la "Pastelaria C ..." et que le résultat était d'environ 420 mètres, ce qui prend environ 6 minutes.
L'inspecteur CC7, un inspecteur de la P.J., a déclaré qu'il avait cherché, à la suite d'indications successives de l'accusé João, à la recherche du corps de Joãna, sans avoir rien trouvé. Il a également signalé qu'il s'était rendu à l'école élémentaire de Figueira pour tenter de déterminer la taille de Joãna sur la base d'une photographie prise là-bas et où les photos avaient été vues, mais les photos n'étaient plus les mêmes et il a néanmoins essayé de trouver des mesures, ayant obtenu la valeur de 1,35 m ou 1,40 m, telle qu'elle résulte du rapport qui apparaît aux fls. 2078 et qu'il a confirmé.
Le témoin CC8, médecin spécialisé en médecine légale, a confirmé sa présence à la reconstitution du découpage par l'accusé João, en expliquant que l'accusé avait choisi des instruments de coupe similaires à ceux qu'il avait utilisés et que ceux-ci étaient les suivants : qui correspondait davantage à l'acte de découpage que l'accusé reconstituait, la scie coupait les os et les muscles et le couteau était nécessaire pour couper les nerfs et les tendons. Il a également confirmé que l'accusé avait indiqué comment il avait procédé au découpage, aidé par sa sœur, et le temps que cela avait pris, ce qui semblait correspondre à l'acte reconstitué. Il a précisé que l'accusé avait hésité à l'époque pour reconstituer la manière dont il avait placé les parties du corps dans les compartiments du congélateur, car ce n'est que lorsque le témoin a dit à l'accusé qu'il était difficile de rentrer les membres dans le deuxième compartiment du congélateur, après avoir retiré le tiroir. Le témoin, qui a demandé si le corps d’une fille maigre, âgée de 8 ans, entrerait dans ce congélateur, il n’excluait pas cette hypothèse, en répondant que cela correspondrait "à la limite". Il a dit que lors de la découpe d'un cadavre mort deux heures plus tôt, du sang coulait.
Le témoin CC9 a déclaré qu’au petit matin du 13 septembre, entre 13 h 30 et 15 heures, il était la maison de Leonor et Leandro et a constaté que la remorque était garée au pied de la maison."
Voici comment je traduirais les témoignages en question (traduction Google revue et corrigée):
Note : Dans le document officiel les noms des arguidos et des témoins sont remplacés par des doubles lettres.
"AA" = João Cipriano et "BB" = Léonor Cipriano CC= Joãna Cipriano II= Leandro Silva (compagnon de Léonor). Les autres doubles lettres remplacent les noms des témoins, non divulgués au public par la justice.
"Le témoin UU a déclaré que la veille de la disparition de Joãna, à 4 heures du matin, il avait emmené l'accusé João, de Silves à Figueira, à la maison de l'accusée Leonor. João portait une valise et lui a dit que son frère l'avait jeté à la rue. Quand ils sont arrivés à Figueira, il a remarqué que l'accusée Leonor était dans la pièce en train de regarder la télévision.
Le témoin UU a déclaré qu'iI avait travaillé avec elle dans la région de Porches pendant près de 3 ans jusqu'à son arrivée à Figueira. A cette époque, ils vivaient dans une maison, à côté de la maison où habitait le témoin. Il a dit qu'elle n'était qu'une collègue de travail. Il a rencontré Joãna et a découvert qu'il s'agissait d'une enfant triste la plupart du temps, mais il pensait que la mère et sa fille s'entendaient bien et que l'accusée Leonor n'était pas insensible avec Joãna. Il a dit que Leonor gardait sa maison assez propre, bien que "pas comme chez nous". Il a également déclaré que Joãna aidait sa mère pour l'avoir vue balayer plusieurs fois. Quant aux accusés, ll connaissait aussi João et lui avait trouvé du travail, n’ayant jamais eu de problèmes avec lui. Il pense qu'il a bien traité Joãna, ne l'ayant jamais vu crier sur elle.
Le témoin MM, beau-père de Leandro, a déclaré que Joãna s'était rendue chez lui le jour de sa disparition, à l'occasion d'une fête d'anniversaire. Plus tard, vers minuit, le téléphone a sonné et sa femme lui a dit que c'était Leonor qui cherchait Joãna parce qu'elle avait disparu. Le lendemain, à 9 heures, il a rencontré Leonor et son frère João quand elle venue à Portimão déclarer la disparition de Joãna. Il a dit que Leonor était affectée et qu'elle pleurait. Cet après-midi-là, à sa maison, l'accusée Leonor semblait inquiète (bien que le témoin ait dit qu'elle pensait qu'elle aurait dû l'être davantage) et il a vu l'accusé João assis sur le canapé. Il a confirmé que la police judiciaire s'était rendue à plusieurs reprises à la casse exploitée par le témoin, dont certaines fois avec l'accusé João, et qu'ils étaient allés voir les voitures. Le témoin qu'à une époque, lorsqu'il avait rencontré l'accusé João dans les locaux de la police judiciaire, il lui avait demandé "tout ce qui s'était vraiment passé" et João lui avait répondu qu'il "entretenait des relations avec sa sœur" et qu'ils "avaient tué la fille" et le témoin ne voulait pas en savoir davantage.
Le témoin AA1, sœur de Leandro, a déclaré avoir été chez sa mère avec l'accusée Leonor et Joãna à sa fête d'anniversaire. Il a déclaré qu'il n'avait pas vu l'accusé João ce jour-là. Puis, lundi matin, une de ses sœurs lui a téléphoné pour lui dire que Joãna avait disparu. Il était donc allé à la maison de Leonor ce matin-là, avant le déjeuner. À son arrivée, l'accusée Leonor était revenue des courses avec l'accusé João. Il a dit que Leonor semblait "un peu" inquiète et a dit au témoin que la GNR ne pourrait commencer à rechercher Joãna qu'après 48 heures. Interrogée, elle a déclaré que l'accusée Leonor avait toujours bien traité Joãna. Lorsqu'on lui montre la lettre attachée au dossier vol. 1232, il a confirmé qu'il l'avait reçu.
Le témoin AA2, qui habite avec le témoin précédent (Carla), a déclaré que son compagnon s'était rendu lundi au domicile de Leonor, confirmant qu'à son arrivée, l'accusée João avait effectué des achats avec l'accusé João. Ils ont posé des questions sur Joãna et Leonor a répondu qu'elle ne savait rien, mais qu'elle avait déjà participé [aux recherches ?]. Leonor semblait un peu inquiète. Il a également dit que l'accusée Leonor a toujours bien traité Joãna. Il a confirmé que c'était lui qui avait remis la lettre à la police judiciaire avec le dossier 1232, que son compagnon a reçu.
Le témoin NN, propriétaire de "Pastry ..." [note : l'épicerie où Joãna avait fait des courses le soir de sa disparition], a déclaré que le 12 septembre, Joãna était apparue au magasin à 20h20 / 20h30 pour acheter un berlingot de lait et deux boîtes de thon. Joãna a payé avec un billet de 10 €, a reçu la monnaie et est partie. Elle a mentionné avoir fait la connaissance de Joãna pour l'avoir vue à la boulangerie et à l'école. Lorsqu'on le lui a demandé, elle a dit qu'elle n'avait jamais vu l'accusé Leonor prendre ou emmener sa fille à l'école. Joãna avait déclaré qu'elle devait aider la mère à soigner ses frères, mais qu'il n'a jamais vu de traces de mauvais traitements chez l'enfant, ni dans le village. De retour le 12, il a déclaré qu'une demi-heure après le départ de Joãna, Leandro et MM sont arrivés à l'épicerie. Ils sont restés là environ 20 minutes, jusqu'à ce que l'accusé João apparaisse, qu'il s'est adressé à eux et qu'ils ont discuté. Le témoin n'a pas réalisé qu'ils avaient parlé et aucun d'entre eux ne lui avait posé de questions sur Joãna. Plus tard, plus d'une heure après leur départ, est apparu dans le magasin l'accusée Leonor, qui était accompagnée de son frère João (qui attendait dans la rue) et qu'elle lui a demandé [si il avait vu] Joãna, en disant qu'elle n'était pas encore rentrée à la maison. Le témoin était inquiet. Ainsi, lorsqu'elle a fermé l'épicerie après minuit et demi, l'accusée Leonor a demandé au témoin si il avait revu Joãna, après avoir obtenu sa réponse. Le témoin a demandé s'ils avaient déjà appelé la GNR et Leonor a répondu qu'elle ne l'avait pas fait parce qu'elle n'avait pas de crédit sur son téléphone portable. Le témoin s'est donc rendu à la maison pour l'appeler. Il a dit qu'il ne trouvait pas Leonor très inquiète.
Le témoin AA3 a signalé que le 12 septembre, à 20 h 30, alors qu'il fumait à la fenêtre de sa maison, il a vu Joãna, un sac à la main, monter les escaliers à proximité du marché. Le témoin a déclaré qu’il n’y avait aucun mouvement à cet endroit, qu’il n’avait vu aucune voiture, qu’il n’avait entendu aucun cri, alors qu'il était resté à la fenêtre un peu plus longtemps. Il a déclaré que le "Fête du Berbigão" [note : sorte de carnaval annuel dans ce village de Figueira] avait lieu, mais il était loin de cet endroit et il n'y avait personne.
Le témoin AA4 a déclaré avoir vu Joãna cette nuit-là, mais ne pouvait pas préciser à quelles heures.
Le témoin Leandro, compagnon de l'accusée Leonor, a déclaré qu'au moment des faits, il vivait avec l'accusée Leonir et Joãna. Il a déclaré que l'accusé João était arrivé chez eux dans les premières heures du 12 septembre (dimanche). Joãna était depuis jeudi chez la mère du témoin. L’accusée Leonor, dimanche, s’est également rendu à la maison de la mère du témoin, pour une fête d’anniversaire, après être rentré avec Joãna à Figueira vers 18 heures. Le témoin a également déclaré qu'il s'était rendu à la "Pasticceria Celia" avec MM vers 21h00 et qu'à un moment donné, l'accusé João avait semblé dire que Joãna était allée à l'épicerie à 20h00 et n'était pas encore rentrée. Ils sont rentrés chez eux (ils n'ont rien trouvé d'étrange dans la maison) et le témoin a demandé à Leonor d'aller chercher Joãna chez les voisins (mais il ne sait pas si elle y était) alors qu'il se rendait à la Fête du Berbigão pour voir si Joãna y serait et MM est allé faire un tour pour voir s'il y voyait la petite. L'accusé João est resté à la maison pour s’occuper des enfants du témoin. Le témoin est resté quelque temps à la Fête du Berbigão mais il y avait beaucoup d'animation et il est parti ; puis il est retourné à la fête avec Leonor et MM à la recherche de Joãna et quand ils sont rentrés chez eux, D. Ofélia est apparu, à la recherche de Joãna et a demandé s’ils avaient déjà appelé la GNR. Ils lui ont dit non et elle a appelé. Le lendemain, le témoin a dit à Leonor de se rendre à GNR. Le témoin a en outre déclaré qu'à un moment il avait rencontré l'accusée Leonor dans les locaux de la police judiciaire, à la demande de la police, mais au moment où ils étaient tous les deux seuls, le témoin avait demandé à Leonor ce qui s'était passé. qu'elle "avait donné une gifle à Joãna et que son frère venait de la tuer", tout ça "parce qu'elle les avait vus avoir des relations sexuelles" et a également déclaré "qu'ils avaient mis le corps dans une vieille maison et que c'était à João de le récupérer. " Plus tard, lorsque le témoin est allé rendre visite à l'accusée Leonor à la prison d'Odemira, elle a nié ce qu'elle avait dit et lui a dit qu'elle avait seulement dit ces choses parce que la police judiciaire l'avait battue. Lorsqu'on lui a demandé si le jour où Leonor lui avait avoué avoir agressé Joãna, il y avait des traces de coups, notamment si son visage ou ses yeux étaient enflés ou rouges, le témoin a répondu par la négative. Il a également été demandé au témoin s’il avait une scie chez lui, ce à quoi il a répondu qu’il avait une petite scie à dents fines et que, lorsque la police judiciaire l’a interrogé sur la scie, il était allé la chercher et a constaté qu’elle avait disparu.
Le témoin AA5, mère de Leandro, a déclaré que Joãna était chez elle du 5 au dimanche 12 septembre, se rendant à Figueira avec sa mère à 18 heures. Ce jour-là, le soir (elle était déjà au lit), Leandro lui a téléphoné pour demander si Joãna était là et le témoin a répondu que Joãna était partie avec sa mère et Leandro l'a informée que Joãna avait disparu. Le témoin a également déclaré que l'accusée Leonor avait toujours nettoyé et soigné la maison. Un jour, après y être allée, elle a remarqué qu'il y avait des tiques à la porte de la maison et sur un pilier et a dit à Leonor d'aller acheter du créosote pour les tuer. Leonor a acheté de l'huile en disant qu'il n'y avait pas de créosote et que c'est le témoin qui a nettoyé l'extérieur de la maison avec un balai.
Le témoin, AA6, un militaire de la GNR, a déclaré que la Fête du Berbigão avait lieu à Figueira cette nuit-là et qu'après l'appel de D. NN, il avait rencontré l'accusée Leonor, Leandro, et un autre individu à côté de l'église, que la mère lui a raconté que Joãna avait disparu en disant qu'elle l'avait envoyée à l'épicerie et que la dernière fois que l'enfant avait été vue, c'était là, et également à l'église. Le témoin lui a dit que le lendemain, elle devrait se rendre au poste de police de Portimão pour déposer la plainte. Le témoin a ajouté que la mère ne semblait pas très préoccupée par l'événement.
Le témoin AA7, un officier militaire de la GNR, a déclaré que le 13 septembre 2004, au bureau de la GNR à Portimão, entre 10h30 et 11h00, il avait reçu la plainte relative à la disparition de Joãna. C'est la mère qui a porté plainte, accompagnée de l'accusé João. L'accusée Leonor avait l'air triste mais elle ne pleurait pas. Le témoin a reçu les photographies que sa mère avait prises et lui a demandé s’il y avait des motifs pour que Joãna se sauve de son domicile ou si elle avait des soupçons.
Le témoin UU a déclaré qu'il se trouvait dans la "Pasticceria ...", vers 23h15, lorsque Leandro et MM sont apparus pour parler de la disparition de Joãna. Plus tard, à 24h15, il les a vu de nouveau, maintenant accompagnés de l'accusée Leonor, quittant la Fête du Berbigão. Le témoin leur a parlé et a remarqué que Leonor était calme. Leandro a déclaré que Joãna aurait pu être avec sa mère [note: la mère de Leandro]. Le témoin lui a donc prêté le téléphone portable afin qu'il puisse l'appeler pour vérifier. Le témoin a encore vu la réunion de Leonor avec la GNR à l'église, mais n'a pas assisté à la conversation. À 1h45, Leandro, Leonor et MM sont rentrés chez eux. À ce moment-là, Leonor transportait un colis contenant des gâteaux. Leonor était toujours très calme, sans larmes ni agitée. Le témoin a déclaré qu'il n'avait pas vu l'accusé João ce soir-là.
Le témoin AA8, qui possédait à l'époque une fabrique de gâteaux à Figueira, a déclaré que ce n'est que lundi qu'il a appris que Joãna avait disparu. Il confirme que la nuit précédente, vers 2 heures peut-être, Leonor, Leandro et MM étaient dans son usine pour acheter des gâteaux (il lui semble que c'est Leonor qui a payé avec un billet de 20 €). À ce moment-là, Leonor ne lui a pas dit que sa fille avait disparu, elle a seulement demandé si sa fille était là. Elle a acheté les gâteaux normalement, ne montrant aucune préoccupation.
Le témoin AA9, compagne d'un demi-frère de Leandro, a déclaré que sa belle-soeur BB1 lui avait téléphoné le lundi matin (le 13) pour lui dire que Joãna avait disparu. L'après-midi il se trouvait dans la maison de Leonor. Il a dit que Leonor avait pleuré et qu'elle était abattue, nerveuse, mais lui a dit qu'elle devait dépenser 2 € pour venir à Portimão afin de déclarer la disparition à la GNR. Le témoin a également déclaré que, de son propre chef, lundi, elle avait fabriqué une affiche sur l'ordinateur avec la photo de Joãna parlant de la disparition, qu'elle avait photocopiée. Avec son compagnon et sa belle-soeur BB1, ils avaient diffusé les affiches à plusieurs endroits de Portimão et de Lagos.
Le témoin BB2, demi-frère de Leandro et compagnon du témoin précédent, a déclaré que lundi après-midi, il était avec le compagnon à la maison de l'accusé Leonor, où se trouvait également l'accusé João (que le témoin ne connaissait pas). Il a dit avoir vu que Leonor avait pleuré. Il a confirmé que le compagnon avait fabriqué les affiches et qu'il les avait aidés à les distribuer à Portimão et à Lagos.
Le témoin BB3, propriétaire d'un supermarché à Figueira, a déclaré qu'elle connaissait très bien Léonor, dont elle était une amie, et qu'elle était le témoin qui a amené l'enfant à l'école le premier jour de classe à Figueira. Elle a également déclaré avoir déjà emmené Joãna à l'hôpital parce qu'elle toussait depuis plusieurs jours et avoir déclaré que sa mère n'était pas venue la voir. Le témoin a appris le 13 septembre à 9 heures du matin chez un voisin que Joãna avait disparu. Il a déclaré que, vers 10 h 20, l'accusée Leonor était apparue au supermarché, qu'elle lui a indiqué qu'elle était déjà venu à Portimão chez la GNR pour déposer plainte. Le témoin pensait que l'accusé était très calme mais pensait que c'était une façon d'être. Leonor lui a dit que la GNR supposait que l'enfant était avec son père et que le témoin avait rapidement demandé à sa cousine d'aller à Lagos avec l'accusée Leonor pour voir si Joãna était avec son père, mais qu'elle n'y était pas. Le 13 au soir, après 21 heures, le témoin s'est rendu chez Leonor pour lui demander si elle savait déjà quelque chose. À la maison, il y avait Leonor, les accusés João, Leandro et MM. Léonor était toujours très calme et la fille du témoin a déclaré qu'un tel calme était très étrange. Après avoir quitté la maison de l'accusée Leonor, le témoin a parlé à un voisin et peu de temps après, il a vu Leonor partir avec son frère João. Léonor avait un sac avec des poignées à la main. Le témoin n'a pas vu ce que contenait le sac et ne savait pas non plus vers où elle s'était dirigée. Interrogée, elle a déclaré qu'elle n'avait jamais vu Leonor frapper sa fille Joãna ou la maltraiter.
Le témoin BB4 a déclaré que, lundi soir (le 13), alors qu'il parlait avec le témoin BB3 entre 21h30 et 22h00, il a vu les accusés Leonor et João venir de chez eux, dans la rue. Il se souvient que l'un d'entre eux avait un sac en plastique à poignées à la main, mais ne se rappelle plus qui et sans savoir ce qu'il contenait.
Le témoin BB5 a rapporté que lundi soir (le 13), elle avait vu le témoin BB3 quitter la maison de l'accusée Leonor et que sa fille BB4 l'avait appelée, et ils avaient tous parlé. À 21 h 30, il a vu les accusés Leonor et João venir de chez eux avec un sac en plastique, mais il ne se souvient plus de qui avait le sac et ne savait pas ce qu'il contenait.
Le témoin BB6, cousine du témoin BB3, a déclaré que, lundi matin (le 13), il s'était rendu au supermarché de BB3, où l'accusée Leonor avait déjà été vue. Il a dit que l'accusé João était à la porte du supermarché. Il a déclaré qu'à la demande du BB3, il s'était rendu à Lagos avec les deux accusés à la recherche du père de Joãna, qui avait déclaré qu'il ne savait rien. Sur le chemin du retour, l'accusée Leonor voulait se rendre au village de son compagnon pour voir si Joãna serait dans la maison de la tante BB8, qu'elle a lui expliqué pourquoi elle venait mais sans succès. Interrogé sur l'état d'esprit de l'accusée Leonor, le témoin a déclaré qu'elle ne la connaissait pas auparavant, mais qu'elle pensait avoir "un visage étrange".
Le témoin BB7, compagnon de UU (frère des accusés), a déclaré qu'elle n'avait appris la disparition de Joãna que trois jours plus tard, lorsque son mari avait lu la nouvelle dans le journal. Il a déclaré qu'avant que l'accusé João soit allé à Figueira qu'il se trouvait chez lui, étant donné qu'il n'avait pas de résidence, mais qu'il était parti après s'être mis en colère contre UU. Le témoin et sa compagne, après avoir appris la disparition, sont allés rendre visite à Leonor, qui était nerveuse et qui pleurait. Cependant, il leur a dit qu'elle allait passer à la télévision. Le témoin a également déclaré que les relations de Leonor avec Joãna étaient bonnes.
Le témoin BB1, soeur de Leandro, a déclaré que dimanche, vers minuit, la mère lui avait dit que Leandro avait téléphoné pour savoir si Joãna se trouvait à la maison. Le témoin a déclaré que Joãna était à la maison de jeudi à dimanche et que ce n’était que pour retourner à la maison lundi, mais comme sa mère était allée à sa fête d’anniversaire, elle l’a persuadée de partir plus tôt, affirmant qu’ils pourraient aller à la Fête du Berbigão et qu'il y avait aussi l'oncle. Ils sont partis vers 18h00. Le lundi matin (le 13), vers 14 heures, le témoin est allé voir Leonor. À la maison, il y avait João et Leandro. À ce moment-là, Leonor lui a raconté comment Joãna était habillée et chaussée lorsqu'elle avait disparu. Plus tard, le témoin est tombé sur les chaussures que Leonor lui avait dit que Joana portait et lui a demandé des explications, et elle a répondu que Joãna avait dû changer de chaussures et prendre ses pantoufles. Mais plus tard, le témoin a trouvé l’une des pantoufles sous le canapé du salon et l’autre pantoufle dans la chambre. Elle a cherché des chaussures de Joãna et a retrouvé chez elle toutes les chaussures, sandales et pantoufles qu'elle avait portées cet été.
Le témoin BB8, la tante des accusés, a déclaré que les accusés João et Leonor se sont présentés lundi matin (le 13) chez elle. Leonor lui a dit qu'ils étaient allés à la police pour leur dire qu'on "avaient enlevé Joãna". Ni Leonor ni João n'étaient nerveux, ils étaient calmes. Le témoin a également déclaré qu'il avait vu João le samedi précédent avec un sac, lui disant qu'il venait de la maison de UU. Plus tard, UU, a dit "...", lui a dit qu'il avait emmené João chez Leonor à Figueira.
Le témoin BB9, belle-mère du CC1 = (sœur des accusés) a déclaré qu'après deux ou trois jours après l'annonce de la disparition de Joãna, l'accusé João est venu chez sa belle-fille Anabela, qui vient à la demande du témoin, chez elle, pour manger. Au cours de l'après-midi, des messieurs de la police judiciaire sont venus. Ils ont pris João puis l'ont emmené. Il a dit que João était chez Anabela depuis quelques jours. Le témoin CC1 =, soeur des accusés, a confirmé que João avait passé quelques jours chez lui, comme il l'avait fait à d'autres moments, sachant qu'il n'avait ni emploi ni résidence fixes. Il ne se souvenait pas d'avoir parlé à João par téléphone. Il a déclaré que huit jours après la disparition de Joãna, Leonor lui avait dit qu'elle ne savait pas ce que sa fille était devenue.
CC2, un vétérinaire de la DGAA [note : Direction générale de l'administration autonome], a déclaré que les porcs adultes mangent un cadavre d’être humain âgé de 8 ans, expliquant que, s’ils sont 5 ou 6 porcs, ils mangent un corps de 8 ans en 10 ou 12 heures et que si le cadavre est coupé, ce sera encore plus rapide. Il a dit que les porcs dévoraient complètement le cadavre, le faisant disparaître complètement et ne laissant que des résidus, dans les excréments, qui n'étaient pas digérés. Interrogé sur l'existence de tiques dans une maison, il a déclaré que les tiques se nourrissaient de sang. Il a ajouté que les tiques avaient besoin d'un hôte pour survivre. Ainsi, ils ont accès aux animaux et il est possible de les trouver encore dans la végétation. Il a ajouté que les tiques ne quittaient l'hôte que pour se rendre sur un mur que s'il y avait du sang frais sur ce mur.
Le témoin CC3, coordinateur des enquêtes pénales de la P.J., a déclaré qu'il avait commencé à enquêter sur l'affaire 9 jours après la disparition de Joãna, affaire considérée comme un crime d'enlèvement. Il a pris connaissance des déclarations faites à la GNR et a regardé les interviews à la télévision, notant immédiatement la posture de sa mère, vêtue de noir et qui semblait mentir, parlant de sa fille au passé. Ils ont commencé à prendre les dépositions et ont décidé d'aller voir la maison de Leonor. Quand ils sont arrivés, ils ont vu que l'intérieur de la pièce avait été lavé et que le lavage était en contraste avec le nettoyage du reste de la maison, mais ils ont encore trouvé des traces de sang sur le sol, les murs, le seau et la serpillère, des chaussures qui se trouvaient dans la pièce - le témoin a confirmé l’auto de la recherche et de la perquisition au dossier fls.173. Lorsque les résultats des examens ont été concluants en ce sens que ces traces étaient du sang humain et un mélange de sang humain et d'animal, ils ont arrêté les accusés et João a été arrêté à Cacela. Il a également déclaré qu'avec l'assistance de l'accusé João, ils avaient reconstitué les faits tels qu'ils étaient énoncés dans l'ordonnance des parties. 273 ss, qui a confirmé sa présence à la procédure. Confirmé que la configuration de la maison est celle qui apparaît dans l'installation de fls. 294 et que la porte donnant sur la rue a une poignée extérieure qui permet l’entrée immédiate dans la résidence. Il a ajouté que, suite à cette reconstitution et aux indications de l'accusé João, ils avaient recherché le corps de l'enfant dans une décharge et dans d’autres lieux de Mexilhoeira Grande, une poubelle à Poço Barreto, dans les voitures endommagées dans le casse du beau-père de Leandro et à Silves, où ils ont beaucoup cherché mais sans succès. Il a également confirmé la recherche par la technique appelée Projectina d'indices dans la chambre de la maison de l'accusée Leonor, à partir de laquelle a résulté le classement de documents photographiques dans les documents et fls. 896 fs. Le témoin a également confirmé l'ordre de perquisition et de saisie ainsi que les dossiers. 578 à 580 (chambres) et qu’à l’intérieur du congélateur, une trace à base de sang de l’espèce humaine a été collectée, soulignant que cette trace de sang humain avait été collectée dans le tiroir, plus precisément dans le panneau arrière du second tiroir du congélateur.
Le témoin CC4, inspecteur en chef du P.J., a confirmé la fouille et la saisie automatiques de fls. 173 dans la maison de l'accusée Leonor, lorsque du sang a été retrouvé sur le sol, sur les murs, dans le seau et la serpillère et sur la semelle de pantoufles se trouvant dans la chambre. Il a dit que les restes étaient très petits et qu'il était visible que l'intérieur de la pièce avait été lavé, et pas seulement le sol, notant les traces du passage de la serpillère sur les murs et les portes. Il a également déclaré que ce nettoyage du sol et des murs contrastait avec le reste de la maison, qui était "sale", avec des vêtements sales partout et un lavage de la vaisselle "datant de 15 jours". Le témoin était présent lors de la reconstitution des faits, comme le montrent les Fig. 273 ss, dont le contenu a été confirmé et indiqué qu'après la reconstitution, à la suite d'indications émanant de l'accusé João, ils ont cherché le corps dans une décharge et à d'autres endroits de Mexilhoeira Grande, dans une poubelle, à Poço Barreto, dans une voiture accidentée se trouvant au casse du beau-père de Leandro à Silves, etc., des endroits où ils ont cherché de manière approfondie mais sans succès. Confirmé que la configuration de la maison est celle qui apparaît dans l'installation de fls. 294 et que la porte donnant sur la rue a une poignée extérieure qui permet l’entrée immédiate dans la résidence. Il a confirmé que l'accusé avait le reçu de l'achat d'un litre d'huile et d'un grattoir, que l'on tentait d'annuler, et que le directeur du PE [note de la prison] avait remis à la PJ à son arrivée à la prison d'Odemira. que le ticket de caisse est 876. Il a en outre déclaré qu'il avait suivi les traces d'un citoyen marocain qui aurait pu prendre Joãna, selon les indications de l'accusée Leonor, mais il s'est avéré que lors de la disparition de Joãna, cet individu était en France.
L'inspecteur CC5, inspecteur de la police judiciaire, a déclaré qu'il était à Olhão, à la maison du témoin OO avec l'accusée, qui avait déclaré que Joãna pouvait y être présent, ce qui était faux. Il a également signalé qu'il avait effectué plusieurs perquisitions à plusieurs endroits, selon les indications de l'accusé João, selon lesquelles le corps aurait été retrouvé et qu'il n'aurait obtenu aucun résultat positif.
L'inspecteur CC6, un inspecteur de la PJ, a déclaré qu'il avait recherché l'accusé João, qui était absent de Figueira a déclaré le témoin, parti le 14, pour l'arrêter à Altura, Cacela, dormant dans une vieille voiture où ils ont également trouvé ses vêtements.
L'inspecteur DD, inspecteur de la police judiciaire, a confirmé qu'il avait saisi un sac contenant des vêtements du défendeur João. Interrogé sur les dessins d'un couteau et d'une scie qui sont classés dans le dossier.1885, a déclaré que de tels dessins avaient été faits par l'accusé João, en présence du témoin, et qu'ils étaient destinés à représenter les objets qui auraient servis à découper Joãna. Le témoin était présent lors du transport de la prison pour la reconstitution, enregistrée au dossier. 2100 ss, qui a confirmé que c'était l'accusé était qui avait choisi les instrument les plus similaires à ceux qu'il avait utilisés et dont le médecin légiste, présent, avait confirmé leur aptitude à l'acte ; a confirmé que l'accusé avait indiqué comment il avait fait la découpe, assisté de sa sœur (sur les photographies représentées par un agent), et le temps que cela avait pris, et que le coroner avait déclaré que c'était la bonne façon de procéder aux découpes et la durée que cela avait requis; Il a ensuite confirmé que l'accusé avait également reconstitué la manière dont il avait mis les parties du corps dans des sacs et les avait placées dans les compartiments du congélateur, qui était exactement le même que celui qui se trouvait dans la maison de Figueira et qui avait été saisi. Le témoin a ensuite déclaré que, peu de temps après la reconstitution, il s'était rendu à Figueira pour rechercher les instruments que l'accusé João disait avoir utilisés mais qu'il ne les avait pas trouvés chez lui. Il a donc posé des questions à ce sujet à Leandro et a confirmé qu'il en avait vu un mais qu'il n'avait pas remarqué quand il avait disparu. Le témoin a également déclaré qu'il avait mesuré la distance qui séparait la maison de Leonor de la "Pastelaria C ..." et que le résultat était d'environ 420 mètres, ce qui prend environ 6 minutes.
L'inspecteur CC7, un inspecteur de la P.J., a déclaré qu'il avait cherché, à la suite d'indications successives de l'accusé João, à la recherche du corps de Joãna, sans avoir rien trouvé. Il a également signalé qu'il s'était rendu à l'école élémentaire de Figueira pour tenter de déterminer la taille de Joãna sur la base d'une photographie prise là-bas et où les photos avaient été vues, mais les photos n'étaient plus les mêmes et il a néanmoins essayé de trouver des mesures, ayant obtenu la valeur de 1,35 m ou 1,40 m, telle qu'elle résulte du rapport qui apparaît aux fls. 2078 et qu'il a confirmé.
Le témoin CC8, médecin spécialisé en médecine légale, a confirmé sa présence à la reconstitution du découpage par l'accusé João, en expliquant que l'accusé avait choisi des instruments de coupe similaires à ceux qu'il avait utilisés et que ceux-ci étaient les suivants : qui correspondait davantage à l'acte de découpage que l'accusé reconstituait, la scie coupait les os et les muscles et le couteau était nécessaire pour couper les nerfs et les tendons. Il a également confirmé que l'accusé avait indiqué comment il avait procédé au découpage, aidé par sa sœur, et le temps que cela avait pris, ce qui semblait correspondre à l'acte reconstitué. Il a précisé que l'accusé avait hésité à l'époque pour reconstituer la manière dont il avait placé les parties du corps dans les compartiments du congélateur, car ce n'est que lorsque le témoin a dit à l'accusé qu'il était difficile de rentrer les membres dans le deuxième compartiment du congélateur, après avoir retiré le tiroir. Le témoin, qui a demandé si le corps d’une fille maigre, âgée de 8 ans, entrerait dans ce congélateur, il n’excluait pas cette hypothèse, en répondant que cela correspondrait "à la limite". Il a dit que lors de la découpe d'un cadavre mort deux heures plus tôt, du sang coulait.
Le témoin CC9 a déclaré qu’au petit matin du 13 septembre, entre 13 h 30 et 15 heures, il était la maison de Leonor et Leandro et a constaté que la remorque était garée au pied de la maison."
Dernière édition par Casta le Dim 5 Mai 2019 - 19:34, édité 2 fois
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
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Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Disparition de Joana Cipriano
Bravo Casta!
Ca va m'aider à établir la chronologie de façon plus compréhensible.
Ca va m'aider à établir la chronologie de façon plus compréhensible.
Moustique
Re: Disparition de Joana Cipriano
Ce que je remarque dans ces témoignages, c'est que ce procès qui a condamné João et Leonor à de lourdes peines, a été décidé sans que le procureur exige de compléments d'enquête, qui pourtant me paraissent indispensables :
- La PJ dit avoir retrouvé des traces de "sang humain" dans ce congélateur. Pourquoi n'avoir pas demandé à l'Instituto Nacional de Medicina Legal de Lisbonne d'analyser l'ADN de ce "sang humain"?
- le médecin présent lors de la reconstitution s'est montré quelque peu sceptique sur la possibilité de faire entrer dans ce petit congélateur les membres de l'enfant que la PJ a supposé avoir été "découpée en morceaux". Pourquoi ne pas l'avoir pas fait vérifier ?
- pourquoi ne s'être pas même posé la question de l'utilité de mettre les parties "découpées" de cet enfant dans ce congélateur si c'était pour ensuite les donner à manger à des porcs, comme l'avait imaginé la PJ ?
- pourquoi maintenir cette hypothèse lors du procès, alors qu'il avait été démontré qu'aucune trace de partie humaine (dents, os, cheveux) n'a pu être retrouvée dans cette porcherie ?
- La PJ dit avoir retrouvé des traces de "sang humain" dans ce congélateur. Pourquoi n'avoir pas demandé à l'Instituto Nacional de Medicina Legal de Lisbonne d'analyser l'ADN de ce "sang humain"?
- le médecin présent lors de la reconstitution s'est montré quelque peu sceptique sur la possibilité de faire entrer dans ce petit congélateur les membres de l'enfant que la PJ a supposé avoir été "découpée en morceaux". Pourquoi ne pas l'avoir pas fait vérifier ?
- pourquoi ne s'être pas même posé la question de l'utilité de mettre les parties "découpées" de cet enfant dans ce congélateur si c'était pour ensuite les donner à manger à des porcs, comme l'avait imaginé la PJ ?
- pourquoi maintenir cette hypothèse lors du procès, alors qu'il avait été démontré qu'aucune trace de partie humaine (dents, os, cheveux) n'a pu être retrouvée dans cette porcherie ?
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Marc-Aurèle
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Casta- Administrateur du forum
Re: Disparition de Joana Cipriano
Moustique a écrit:Bravo Casta!
Ca va m'aider à établir la chronologie de façon plus compréhensible.
Je plussoie. Merci Casta
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