qui est il? XI
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Re: qui est il? XI
merdi kass j avait regardé en copiant collant " d'elaskine " et je n avait rien trouvé
Sinode pibouin
Ninja_mobylette
Re: qui est il? XI
Toujours en extrapolant, ne pourrait on voir dans le choix de ´ lauringe comme pseudo , un hommage aux deux petites filles abandonnées à l’hospice comme lui ?
Et dans la mise en scène du double meurtre du Marais :’ la fille au pair a été retrouvée les bras attachés en croix’ la reproduction de sévices qu’il aurait subi dans cette école de redressement catholique ?
Si quelqu’un a plus d’Infos sur le genre de punition données aux enfants dans les institutions catholiques ? Mais il me semble que rester à genoux les bras en croix en fait parti ?
Et dans la mise en scène du double meurtre du Marais :’ la fille au pair a été retrouvée les bras attachés en croix’ la reproduction de sévices qu’il aurait subi dans cette école de redressement catholique ?
Si quelqu’un a plus d’Infos sur le genre de punition données aux enfants dans les institutions catholiques ? Mais il me semble que rester à genoux les bras en croix en fait parti ?
Ness
Re: qui est il? XI
Ness a écrit:Toujours en extrapolant, ne pourrait on voir dans le choix de ´ lauringe comme pseudo , un hommage aux deux petites filles abandonnées à l’hospice comme lui ?
Pourquoi pas, mais alors il faudrait se poser la question de savoir comment il a été au courant de leur existence. Elles ont été abandonnées un siècle plus tôt aux hospices de Bordeaux. Il faudrait alors que la personne ait eu accès aux archives de la mairie de Bordeaux, à moins qu'il n'ait un lien direct avec quelqu'un de cette famille. Julie Lauringe a eu une fille (le nom Lauringe a disparu avec elle). Louise est décédée à l'âge de trois mois
Pour la généalogie, je te renvoie à ce fil:
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Là, je n'ai aucune connaissance.Ness a écrit:
Et dans la mise en scène du double meurtre du Marais :’ la fille au pair a été retrouvée les bras attachés en croix’ la reproduction de sévices qu’il aurait subi dans cette école de redressement catholique ?
Si quelqu’un a plus d’Infos sur le genre de punition données aux enfants dans les institutions catholiques ? Mais il me semble que rester à genoux les bras en croix en fait parti ?
Re: qui est il? XI
Oui effectivement comment aurait il connaître leur existence . C’est peu probable.
Sinon en relisant le récit du meurtre de la petite Cécile .le frère qui a croisé le grêle dans l’ascenseur dit ´ il est obséquieux ´ @ninja c’est pas le terme que tu cherchais pour décrire ML ?
Sinon en relisant le récit du meurtre de la petite Cécile .le frère qui a croisé le grêle dans l’ascenseur dit ´ il est obséquieux ´ @ninja c’est pas le terme que tu cherchais pour décrire ML ?
Ness
Re: qui est il? XI
J essaie justement d entrer en contact avec une personne qui etait la meme annee que ml aux tilleuls ,
Je penses effectivement qu il fodrait s interesser a ce genres d institutions et aux deboucher de metiers vers lesquels elles conduisaient , car passé 14 ans chaque institution formait a des metiers propres a elle meme de ce que j ai lu
il y a aussi une histoire de parain / fileul , un des + grand est nommé parain d un plus petit
j ai vu quelques noms trainer en faisant mes recherches il fodrait que je les retrouve au cas ou ,
Sinon recherche inversee : sur google tappez " copainsdavant + le nom des institutions ( copain d avant ou un autre site , je sais plus , j y avait trouvé frasne le chateau je crois , et ... mick loubar alias ml)
Je penses effectivement qu il fodrait s interesser a ce genres d institutions et aux deboucher de metiers vers lesquels elles conduisaient , car passé 14 ans chaque institution formait a des metiers propres a elle meme de ce que j ai lu
il y a aussi une histoire de parain / fileul , un des + grand est nommé parain d un plus petit
j ai vu quelques noms trainer en faisant mes recherches il fodrait que je les retrouve au cas ou ,
Sinon recherche inversee : sur google tappez " copainsdavant + le nom des institutions ( copain d avant ou un autre site , je sais plus , j y avait trouvé frasne le chateau je crois , et ... mick loubar alias ml)
Ninja_mobylette
Re: qui est il? XI
Kassandra88 a écrit:Ness a écrit:
J’ai une question .je ne connais pas très bien le dossier du grêle . Est ce que dans les autres agressions qu’a Commis le grêle on pourrait dire qu’il a agresse des filles laissées seules trop jeunes ? Des filles qui n’etaient pas ´surveillees’ par leur mère ?
Les petites victimes du grêlé étaient toutes des enfants bien entourés/encadrés. Cécile était une élève très brillante. En plus de l'école, elle excellait au violon.
Nous avons eu le sentiment que le G recherchait des victimes "dignes de lui", des enfants bien entourés. Ceux qui trainent les rues (des proies bien plus faciles), à notre connaissance, cela ne l'intéressait pas à priori.
Bonjour à tous,
n'oubliez pas l'agression dans l 'ascenseur à Levallois-Perret en 1991, avec peut être la même technique qu'en 1986 avec Sarah ......... ou bien une rencontre fortuite.
Je ne partage pas tout à fait ton avis Kassandra88, concernant "ceux qui trainent dans les rues".
Si j'ai bien croisé le G entre 89 et 92 à Asnières-sur-Seine, je peux t'affirmer que "techniquement" je trainais dans la rue avec mon acolyte d'infortune.(nous étions 2 garçons de 8/11 ans)
Après comme pour le kidnapping d'Ingrid en 1994, on peu se demander si le G était "en chasse" ou pas.Dans les 2 cas je penche plutôt pour un "kidnapping d'opportunité"(il aurait cherché une "proie" plus près de la ferme sinon) pour Ingrid et pour une tentative improvisée pour moi.
Il est très probable que le G avait toujours sur lui sa carte de police.Il n'a besoin de rien d'autre pour avoir le "contrôle" d'un enfant/ado, qu'il soit à pied/voiture ou autre.
mat
Re: qui est il? XI
Bonjour mat,
je pensais à ces enfants qui brossent l'école, que l'on retrouve encore dans la rue à des heures où ils devraient être couchés. Des enfants dont les parents s'occupent à peine.
je pensais à ces enfants qui brossent l'école, que l'on retrouve encore dans la rue à des heures où ils devraient être couchés. Des enfants dont les parents s'occupent à peine.
Re: qui est il? XI
Kassandra88 a écrit:Bonjour mat,
je pensais à ces enfants qui brossent l'école, que l'on retrouve encore dans la rue à des heures où ils devraient être couchés. Des enfants dont les parents s'occupent à peine.
@Kassandra88,
oui je vois, d'ailleurs, concernant le soir il y a peut être des victimes et des faits que nous ignorons, car il y a forcement des soirs/nuits ou il est en capacité d'agir.
A moins que ça soit une stratégie, il agit uniquement la journée car il n'y a pas trop d'enfant le soir dans les rues.De plus, en pleine journée les gens en général sont moins sur leurs gardes que le soir.
Mais il y a un gros inconvénient tout de même, à visage découvert en journée c’est très risqué....mais je pense qu'il aime cette adrénaline, et il à un côté passe-partout qui l'a aidé.
mat
Re: qui est il? XI
En tout cas nous avons un homme :
-1,85 m
- Le nez fin et arrondi au bout
-des grosses mains
-in forte voix
- mielleux ( obséquieux)
- qui donne deux adresses à Paris où il vivait dans les années 80 :
dans le xx*
-qui visiblement a cette époque à le surnom de mick le loubard ( blouson de cuir et jean)
- qui prend un médicament pour calmer les états d’agi Et d’agress Au cours d’etaTs psychotiques aiguës
-qui fréquentait le monde du cinéma ( molinaro)
-qui prétend avoir vécu ensuite au USA et en Russie
- qui a eu un enfant en 1995
-
-1,85 m
- Le nez fin et arrondi au bout
-des grosses mains
-in forte voix
- mielleux ( obséquieux)
- qui donne deux adresses à Paris où il vivait dans les années 80 :
dans le xx*
-qui visiblement a cette époque à le surnom de mick le loubard ( blouson de cuir et jean)
- qui prend un médicament pour calmer les états d’agi Et d’agress Au cours d’etaTs psychotiques aiguës
-qui fréquentait le monde du cinéma ( molinaro)
-qui prétend avoir vécu ensuite au USA et en Russie
- qui a eu un enfant en 1995
-
Ness
Re: qui est il? XI
- qui collectionne les clés ptt edf etc ( plusieures enormes trousseaux )
- qui accoste les gamines dans la rue avec le meme type d expression
- qui ellabore des plans complexes et un peu alambiqués
- il adore roder longuement pres de la ou il va commetre son mefai
- il est electricien et adore " pieger " des choses ( interphones tableau elec etc )
Ensuite a verifier car c est simplement des souvenirs :
- il aurait bossé ds un aeroport
- qui accoste les gamines dans la rue avec le meme type d expression
- qui ellabore des plans complexes et un peu alambiqués
- il adore roder longuement pres de la ou il va commetre son mefai
- il est electricien et adore " pieger " des choses ( interphones tableau elec etc )
Ensuite a verifier car c est simplement des souvenirs :
- il aurait bossé ds un aeroport
Ninja_mobylette
Re: qui est il? XI
- qui a en permanence une fausse carte de policier
- qui a été technicien en ascenseur.
- qui a été technicien en ascenseur.
Ness
Re: qui est il? XI
Bonjour à tous,
Y a t'il des abonnés parmi vous?
ADN : l’interminable traque du « Grêlé »
EnquêteRéservé à nos abonnés
Publié aujourd’hui à 05h26, mis à jour à 06h34
ADN, la reine des preuves (5/6). Au moins trois meurtres et cinq viols entre 1986 et 1994. L’affaire du tueur en série de la région parisienne est aussi celle des défaillances de l’identité judiciaire du 36, quai des Orfèvres.
Il n’a pas de nom, juste des surnoms, un visage et du sang sur les mains. Ce fantôme qui hante encore les archives de la police judiciaire parisienne, les équipes de la brigade criminelle l’ont traqué pendant plus de vingt ans sans jamais parvenir à le coincer. A force de le fréquenter, elles avaient fini par lui donner des sobriquets. D’abord « Notre ami », par dérision, puis « le Grêlé », en référence à l’aspect de sa peau, décrit par des témoins et des victimes. Agissant à découvert comme s’il était sûr de pouvoir glisser entre les mains de ses poursuivants, l’inconnu a laissé derrière lui un nombre ahurissant de traces. Mégots, sperme, empreintes, il semble s’être moqué de la police scientifique et, d’une certaine façon, l’avenir lui a donné raison. Car l’histoire du Grêlé, responsable d’au moins trois meurtres et cinq viols en région parisienne entre 1986 et 1994, est aussi celle de l’identité judiciaire parisienne et de ses défaillances jusqu’au milieu des années 1990.
Groupe sanguin A +
L’apparition du Grêlé dans les radars de la police judiciaire (PJ) remonte au 5 mai 1986. A l’heure du déjeuner, la mère de Cécile Bloch, 11 ans, s’inquiète de ne pouvoir joindre sa fille au téléphone. Cécile est une enfant sérieuse, autonome, qui prend ses repas de midi seule, quand ses parents travaillent. Contactée, la directrice du collège répond que la petite n’est pas venue à son cours de 9 heures ni aux suivants. Les parents, fous d’inquiétude, se précipitent alors vers leur domicile, situé au 116 rue Petit, dans le 19e arrondissement, et commencent à fouiller la résidence.
C’est le gardien qui, scrutant les recoins mal éclairés du troisième sous-sol, découvrira le corps, comme le raconte Patricia Tourancheau dans son livre Le 36. Histoires de poulets, d’indics et de tueurs en série (Seuil-Les Jours, 2017). La fillette est recouverte d’un vieux morceau de moquette dont seule dépasse une main déjà raide et dressée vers le plafond, dans un dernier geste de défense. Elle a été violée, blessée à l’arme blanche et étranglée......
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ADN, la reine des preuves (5/6). Au moins trois meurtres et cinq viols entre 1986 et 1994. L’affaire du tueur en série de la région parisienne est aussi celle des défaillances de l’identité judiciaire du 36, quai des Orfèvres.
Il n’a pas de nom, juste des surnoms, un visage et du sang sur les mains. Ce fantôme qui hante encore les archives de la police judiciaire parisienne, les équipes de la brigade criminelle l’ont traqué pendant plus de vingt ans sans jamais parvenir à le coincer. A force de le fréquenter, elles avaient fini par lui donner des sobriquets. D’abord « Notre ami », par dérision, puis « le Grêlé », en référence à l’aspect de sa peau, décrit par des témoins et des victimes. Agissant à découvert comme s’il était sûr de pouvoir glisser entre les mains de ses poursuivants, l’inconnu a laissé derrière lui un nombre ahurissant de traces. Mégots, sperme, empreintes, il semble s’être moqué de la police scientifique et, d’une certaine façon, l’avenir lui a donné raison. Car l’histoire du Grêlé, responsable d’au moins trois meurtres et cinq viols en région parisienne entre 1986 et 1994, est aussi celle de l’identité judiciaire parisienne et de ses défaillances jusqu’au milieu des années 1990.
Groupe sanguin A +
L’apparition du Grêlé dans les radars de la police judiciaire (PJ) remonte au 5 mai 1986. A l’heure du déjeuner, la mère de Cécile Bloch, 11 ans, s’inquiète de ne pouvoir joindre sa fille au téléphone. Cécile est une enfant sérieuse, autonome, qui prend ses repas de midi seule, quand ses parents travaillent. Contactée, la directrice du collège répond que la petite n’est pas venue à son cours de 9 heures ni aux suivants. Les parents, fous d’inquiétude, se précipitent alors vers leur domicile, situé au 116 rue Petit, dans le 19e arrondissement, et commencent à fouiller la résidence.
C’est le gardien qui, scrutant les recoins mal éclairés du troisième sous-sol, découvrira le corps, comme le raconte Patricia Tourancheau dans son livre Le 36. Histoires de poulets, d’indics et de tueurs en série (Seuil-Les Jours, 2017). La fillette est recouverte d’un vieux morceau de moquette dont seule dépasse une main déjà raide et dressée vers le plafond, dans un dernier geste de défense. Elle a été violée, blessée à l’arme blanche et étranglée......
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Re: qui est il? XI
Que penser de cet article?
Une façon de faire en sorte qu'on n'oublie pas cette affaire? Une façon de déclarer que les enquêteurs n'ont toujours pas de suspect intéressant?
Une façon de faire en sorte qu'on n'oublie pas cette affaire? Une façon de déclarer que les enquêteurs n'ont toujours pas de suspect intéressant?
Re: qui est il? XI
Kassandra88 a écrit:Que penser de cet article?
Une façon de faire en sorte qu'on n'oublie pas cette affaire? Une façon de déclarer que les enquêteurs n'ont toujours pas de suspect intéressant?
Bonjour à tous,
Hélas pas abonné non plus... Mais intéressant de voir que des articles continues à être publiés au sujet du Grêlé. Pour éviter qu'il ne tombe dans l'oubli.
J'espère réussir à trouver quelqu'un autour de moi qui aurait un abonnement pour pouvoir copier l'article.
Bonne journée,
Re: qui est il? XI
ADN, la reine des preuves (5/6). Au moins trois meurtres et cinq viols entre 1986 et 1994. L’affaire du tueur en série de la région parisienne est aussi celle des défaillances de l’identité judiciaire du 36, quai des Orfèvres.
Il n’a pas de nom, juste des surnoms, un visage et du sang sur les mains. Ce fantôme qui hante encore les archives de la police judiciaire parisienne, les équipes de la brigade criminelle l’ont traqué pendant plus de vingt ans sans jamais parvenir à le coincer. A force de le fréquenter, elles avaient fini par lui donner des sobriquets. D’abord « Notre ami », par dérision, puis « le Grêlé », en référence à l’aspect de sa peau, décrit par des témoins et des victimes. Agissant à découvert comme s’il était sûr de pouvoir glisser entre les mains de ses poursuivants, l’inconnu a laissé derrière lui un nombre ahurissant de traces. Mégots, sperme, empreintes, il semble s’être moqué de la police scientifique et, d’une certaine façon, l’avenir lui a donné raison. Car l’histoire du Grêlé, responsable d’au moins trois meurtres et cinq viols en région parisienne entre 1986 et 1994, est aussi celle de l’identité judiciaire parisienne et de ses défaillances jusqu’au milieu des années 1990.
Groupe sanguin A +
L’apparition du Grêlé dans les radars de la police judiciaire (PJ) remonte au 5 mai 1986. A l’heure du déjeuner, la mère de Cécile Bloch, 11 ans, s’inquiète de ne pouvoir joindre sa fille au téléphone. Cécile est une enfant sérieuse, autonome, qui prend ses repas de midi seule, quand ses parents travaillent. Contactée, la directrice du collège répond que la petite n’est pas venue à son cours de 9 heures ni aux suivants. Les parents, fous d’inquiétude, se précipitent alors vers leur domicile, situé au 116 rue Petit, dans le 19e arrondissement, et commencent à fouiller la résidence.
C’est le gardien qui, scrutant les recoins mal éclairés du troisième sous-sol, découvrira le corps, comme le raconte Patricia Tourancheau dans son livre Le 36. Histoires de poulets, d’indics et de tueurs en série (Seuil-Les Jours, 2017). La fillette est recouverte d’un vieux morceau de moquette dont seule dépasse une main déjà raide et dressée vers le plafond, dans un dernier geste de défense. Elle a été violée, blessée à l’arme blanche et étranglée.
Les policiers du bureau 302 de la « crim’ » (brigade criminelle) ne retrouvent pas d’arme sur place et pas même d’empreintes digitales, mais réussissent à prélever un peu de sperme sur la culotte de Cécile. A défaut de savoir qui est le Grêlé, on connaît désormais son groupe sanguin, A +. Si elle a le mérite de resserrer un peu le champ des possibles, cette information n’est cependant pas très discriminante, puisque ce caractère est l’un des plus répandus en Europe.
Chasse à l’homme
En revanche, le meurtrier a laissé une trace visuelle qui va s’avérer utile : plusieurs personnes l’ont vu rôder dans la résidence avant le crime et s’enfuir aussitôt après. L’un de ces témoins, le demi-frère de Cécile, est étudiant en biologie à Paris. Une demi-heure avant l’agression, Luc Richard-Bloch a pris l’ascenseur avec un inconnu au comportement bizarre, trop poli – presque obséquieux. En trois étages, le jeune homme a eu le temps d’observer cet individu de type européen, âgé de 25 à 30 ans. Corpulence moyenne, grand, cheveux châtains, mèche sur le côté, il a les joues couvertes de tavelures, comme s’il avait souffert d’une acné sévère. Ajoutés à ceux des autres témoins, ces souvenirs serviront à établir un portrait-robot qui reste, à ce jour, la première figure connue du prédateur.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi La longue traque d'un tueur en série
Commence alors une chasse à l’homme qui conduira les enquêteurs à ratisser les environs, soumettant le fameux croquis à des dizaines de personnes. Pendant ce temps-là, dans ce qui ressemble à la préhistoire de la police (pas d’ordinateurs, donc pas de bases de données numériques), un membre du bureau 302 de la crim’ épluche des centaines de fiches d’archives et finit par tomber sur un précédent vieux de quelques semaines. Le 7 avril 1986, une petite Sarah de 8 ans a été violée au quatrième sous-sol d’un immeuble du 13e arrondissement par un grand type rencontré dans l’ascenseur. Le mode opératoire ressemble à celui de la rue Petit, sauf que cette fois, l’enfant a survécu. Les policiers ont recueilli des indices, mouchoirs en papier et marques de sperme, mais ils se sont contentés de les mettre sous scellés en les emballant dans des pochettes plastifiées, sans savoir que la préservation de l’ADN nécessite de sécher les objets et de les tenir à l’abri de la lumière.
« Au début des années 1980, la France était au niveau zéro de la police scientifique. Ne serait-ce qu’en termes de moyens : pour un policier scientifique en France, il y en avait 60 en Allemagne »
commissaire divisionnaire Richard Marlet
Il faut dire qu’à l’époque, la technique des empreintes génétiques a bien vu le jour en Angleterre, mais elle est toute récente et n’interviendra dans une affaire criminelle que fin 1986. Dès cette date, en Grande-Bretagne, le procédé permettant d’identifier une personne à partir de son matériel biologique sert à confondre des coupables ou innocenter des suspects. Mais en France, c’est une autre affaire. La majorité des policiers n’ont jamais entendu parler de cette science, qui leur paraîtra d’abord relever du charlatanisme. Et puis, à Paris, les services de police scientifique du 36, quai des Orfèvres sont tragiquement démunis.
Aujourd’hui à la retraite, le commissaire divisionnaire Richard Marlet se souvient de l’état de déshérence dans lequel se trouvaient les sections techniques de recherche et d’identification de l’identité judiciaire quand il en a pris la tête, en 1995. « Au début des années 1980, dit-il, la France était au niveau zéro de la police scientifique. Ne serait-ce qu’en termes de moyens : pour un policier scientifique en France, il y en avait 60 en Allemagne. Quand je suis arrivé à l’identité judiciaire, rien ne fonctionnait. C’était l’endroit où l’on versait les plus mauvais éléments. Certains ne trouvaient aucune trace, parfois même pas les empreintes des gens qui vivaient sur les lieux d’un crime. »
Sinistre parcours
Pas étonnant, dans ces conditions, que les demandes émanant de la famille Bloch soient restées lettre morte. Fin 1986, le demi-frère de Cécile signale à la police qu’il a entendu parler de l’invention d’Alec Jeffreys, le généticien britannique responsable de la découverte des empreintes génétiques. Ne pourrait-on se servir de l’ADN pour chercher le meurtrier de sa sœur ? Il propose même de faire réaliser l’opération à ses frais. Silence. Quelque temps plus tard, le père de la fillette pose la même question. On lui apprend alors que tout le sperme disponible a été consommé pour identifier le groupe sanguin du tueur.
Pendant que l’enquête stagne, le Grêlé poursuit son sinistre parcours. Une adolescente de 14 ans, Marianne, est attaquée chez elle par un homme de haute taille, qui se présente d’abord comme un policier chargé de lutter contre le trafic de stupéfiants. Ligotée, puis violée, la jeune fille est ensuite bâillonnée et laissée sur son lit dans l’appartement familial du 14e arrondissement. A son tour, elle dresse un portrait-robot proche de celui du Grêlé, mais en plus inquiétant, yeux cernés et orbites creuses.
De faux espoirs en coups de malchance, l’affaire Cécile Bloch est finalement close en 1993. Un an plus tard, pourtant, une autre gamine de 11 ans se fait enlever puis violer près de Saclay, dans l’Essonne. Ingrid pédalait le long d’un chemin isolé, quand un homme se présentant comme un policier l’a forcée à monter dans sa voiture avant de la transporter dans une ferme abandonnée. La voiture, une Volvo blanche, a été identifiée par des passants. Son conducteur aussi, au moment où il achetait une bouteille de Vittel destinée à la victime. Ingrid, elle, reconnaît son agresseur sur le portrait-robot réalisé d’après les observations de Marianne.
Comme un projecteur jetant sa lumière crue sur des coins d’ombre, l’ADN entre en piste, et pas seulement dans des enquêtes en cours
Quelques mois passent, puis un manutentionnaire de 36 ans est interpellé dans l’enceinte de la ferme. Type de véhicule, forme de visage, son signalement pourrait correspondre à celui de l’agresseur d’Ingrid, et d’ailleurs il finit par avouer le crime. Tout de même, les forces de l’ordre ont des doutes : sa version des événements ne coïncide pas vraiment avec celle de la victime. Après cinq mois de détention, il sera finalement disculpé par une comparaison entre ses empreintes génétiques et celles du violeur. C’est la première apparition de l’ADN dans l’affaire du Grêlé.
Car chemin faisant, les Français ont commencé à s’intéresser à cette technique déjà bien installée ailleurs. D’abord à Lille, où le génotype sert dans une enquête criminelle en 1993, mais également au CHU de Nantes, où le généticien Olivier Pascal réalise des analyses pour la police scientifique. Comme un projecteur jetant sa lumière crue sur des coins d’ombre, l’ADN entre en piste, et pas seulement dans des enquêtes en cours. Retournant sur leurs pas, les policiers décident de sonder certains cold cases, autrement dit des cas non résolus.
Le Grêlé court toujours
D’autant qu’à Paris, les sections techniques et scientifiques de l’identité judiciaire se sont considérablement professionnalisées sous l’impulsion, notamment, de Richard Marlet. Compte tenu des avancées de la science, le dossier Cécile Bloch est donc rouvert en 1996. Et là, coup de théâtre : la police scientifique confirme que Sarah, Cécile, Marianne et Ingrid ont bien été agressées par le même individu. Mais ce n’est pas tout. Car en tirant les fils de certaines vieilles histoires, les enquêteurs découvrent aussi que le Grêlé n’a pas seulement attaqué des enfants.
En 1987, dans le quartier parisien du Marais, une jeune fille au pair allemande et son employeur ont été tués de manière atroce. Elle, crucifiée aux barreaux d’un lit superposé, étranglée et égorgée. Lui, en position dite « de gondole », c’est-à-dire couché sur le ventre avec un lien reliant ses chevilles à sa gorge. L’ADN prélevé sur place ne laisse aucun doute : c’est celui du Grêlé. Sans cette technique, les policiers n’auraient sans doute jamais relié ces morts aux crimes commis sur des fillettes et une adolescente suivant des modes opératoires totalement différents.
Mais l’ADN ne peut pas tout. S’il ne renvoie pas à une personne précise, dans le cadre d’un fichier d’empreintes génétiques, il reste une simple suite de chiffres. Or, de ce criminel, on connaît beaucoup de choses, mais pas son nom. Qui est-il ? A-t-il commis d’autres forfaits ? Et où ? Nul ne le sait. En attendant, le Grêlé court toujours. A moins qu’il ait définitivement arrêté de courir, mort ou interné : les policiers sont sans nouvelles de lui depuis 1994.
Il n’a pas de nom, juste des surnoms, un visage et du sang sur les mains. Ce fantôme qui hante encore les archives de la police judiciaire parisienne, les équipes de la brigade criminelle l’ont traqué pendant plus de vingt ans sans jamais parvenir à le coincer. A force de le fréquenter, elles avaient fini par lui donner des sobriquets. D’abord « Notre ami », par dérision, puis « le Grêlé », en référence à l’aspect de sa peau, décrit par des témoins et des victimes. Agissant à découvert comme s’il était sûr de pouvoir glisser entre les mains de ses poursuivants, l’inconnu a laissé derrière lui un nombre ahurissant de traces. Mégots, sperme, empreintes, il semble s’être moqué de la police scientifique et, d’une certaine façon, l’avenir lui a donné raison. Car l’histoire du Grêlé, responsable d’au moins trois meurtres et cinq viols en région parisienne entre 1986 et 1994, est aussi celle de l’identité judiciaire parisienne et de ses défaillances jusqu’au milieu des années 1990.
Groupe sanguin A +
L’apparition du Grêlé dans les radars de la police judiciaire (PJ) remonte au 5 mai 1986. A l’heure du déjeuner, la mère de Cécile Bloch, 11 ans, s’inquiète de ne pouvoir joindre sa fille au téléphone. Cécile est une enfant sérieuse, autonome, qui prend ses repas de midi seule, quand ses parents travaillent. Contactée, la directrice du collège répond que la petite n’est pas venue à son cours de 9 heures ni aux suivants. Les parents, fous d’inquiétude, se précipitent alors vers leur domicile, situé au 116 rue Petit, dans le 19e arrondissement, et commencent à fouiller la résidence.
C’est le gardien qui, scrutant les recoins mal éclairés du troisième sous-sol, découvrira le corps, comme le raconte Patricia Tourancheau dans son livre Le 36. Histoires de poulets, d’indics et de tueurs en série (Seuil-Les Jours, 2017). La fillette est recouverte d’un vieux morceau de moquette dont seule dépasse une main déjà raide et dressée vers le plafond, dans un dernier geste de défense. Elle a été violée, blessée à l’arme blanche et étranglée.
Les policiers du bureau 302 de la « crim’ » (brigade criminelle) ne retrouvent pas d’arme sur place et pas même d’empreintes digitales, mais réussissent à prélever un peu de sperme sur la culotte de Cécile. A défaut de savoir qui est le Grêlé, on connaît désormais son groupe sanguin, A +. Si elle a le mérite de resserrer un peu le champ des possibles, cette information n’est cependant pas très discriminante, puisque ce caractère est l’un des plus répandus en Europe.
Chasse à l’homme
En revanche, le meurtrier a laissé une trace visuelle qui va s’avérer utile : plusieurs personnes l’ont vu rôder dans la résidence avant le crime et s’enfuir aussitôt après. L’un de ces témoins, le demi-frère de Cécile, est étudiant en biologie à Paris. Une demi-heure avant l’agression, Luc Richard-Bloch a pris l’ascenseur avec un inconnu au comportement bizarre, trop poli – presque obséquieux. En trois étages, le jeune homme a eu le temps d’observer cet individu de type européen, âgé de 25 à 30 ans. Corpulence moyenne, grand, cheveux châtains, mèche sur le côté, il a les joues couvertes de tavelures, comme s’il avait souffert d’une acné sévère. Ajoutés à ceux des autres témoins, ces souvenirs serviront à établir un portrait-robot qui reste, à ce jour, la première figure connue du prédateur.
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Commence alors une chasse à l’homme qui conduira les enquêteurs à ratisser les environs, soumettant le fameux croquis à des dizaines de personnes. Pendant ce temps-là, dans ce qui ressemble à la préhistoire de la police (pas d’ordinateurs, donc pas de bases de données numériques), un membre du bureau 302 de la crim’ épluche des centaines de fiches d’archives et finit par tomber sur un précédent vieux de quelques semaines. Le 7 avril 1986, une petite Sarah de 8 ans a été violée au quatrième sous-sol d’un immeuble du 13e arrondissement par un grand type rencontré dans l’ascenseur. Le mode opératoire ressemble à celui de la rue Petit, sauf que cette fois, l’enfant a survécu. Les policiers ont recueilli des indices, mouchoirs en papier et marques de sperme, mais ils se sont contentés de les mettre sous scellés en les emballant dans des pochettes plastifiées, sans savoir que la préservation de l’ADN nécessite de sécher les objets et de les tenir à l’abri de la lumière.
« Au début des années 1980, la France était au niveau zéro de la police scientifique. Ne serait-ce qu’en termes de moyens : pour un policier scientifique en France, il y en avait 60 en Allemagne »
commissaire divisionnaire Richard Marlet
Il faut dire qu’à l’époque, la technique des empreintes génétiques a bien vu le jour en Angleterre, mais elle est toute récente et n’interviendra dans une affaire criminelle que fin 1986. Dès cette date, en Grande-Bretagne, le procédé permettant d’identifier une personne à partir de son matériel biologique sert à confondre des coupables ou innocenter des suspects. Mais en France, c’est une autre affaire. La majorité des policiers n’ont jamais entendu parler de cette science, qui leur paraîtra d’abord relever du charlatanisme. Et puis, à Paris, les services de police scientifique du 36, quai des Orfèvres sont tragiquement démunis.
Aujourd’hui à la retraite, le commissaire divisionnaire Richard Marlet se souvient de l’état de déshérence dans lequel se trouvaient les sections techniques de recherche et d’identification de l’identité judiciaire quand il en a pris la tête, en 1995. « Au début des années 1980, dit-il, la France était au niveau zéro de la police scientifique. Ne serait-ce qu’en termes de moyens : pour un policier scientifique en France, il y en avait 60 en Allemagne. Quand je suis arrivé à l’identité judiciaire, rien ne fonctionnait. C’était l’endroit où l’on versait les plus mauvais éléments. Certains ne trouvaient aucune trace, parfois même pas les empreintes des gens qui vivaient sur les lieux d’un crime. »
Sinistre parcours
Pas étonnant, dans ces conditions, que les demandes émanant de la famille Bloch soient restées lettre morte. Fin 1986, le demi-frère de Cécile signale à la police qu’il a entendu parler de l’invention d’Alec Jeffreys, le généticien britannique responsable de la découverte des empreintes génétiques. Ne pourrait-on se servir de l’ADN pour chercher le meurtrier de sa sœur ? Il propose même de faire réaliser l’opération à ses frais. Silence. Quelque temps plus tard, le père de la fillette pose la même question. On lui apprend alors que tout le sperme disponible a été consommé pour identifier le groupe sanguin du tueur.
Pendant que l’enquête stagne, le Grêlé poursuit son sinistre parcours. Une adolescente de 14 ans, Marianne, est attaquée chez elle par un homme de haute taille, qui se présente d’abord comme un policier chargé de lutter contre le trafic de stupéfiants. Ligotée, puis violée, la jeune fille est ensuite bâillonnée et laissée sur son lit dans l’appartement familial du 14e arrondissement. A son tour, elle dresse un portrait-robot proche de celui du Grêlé, mais en plus inquiétant, yeux cernés et orbites creuses.
De faux espoirs en coups de malchance, l’affaire Cécile Bloch est finalement close en 1993. Un an plus tard, pourtant, une autre gamine de 11 ans se fait enlever puis violer près de Saclay, dans l’Essonne. Ingrid pédalait le long d’un chemin isolé, quand un homme se présentant comme un policier l’a forcée à monter dans sa voiture avant de la transporter dans une ferme abandonnée. La voiture, une Volvo blanche, a été identifiée par des passants. Son conducteur aussi, au moment où il achetait une bouteille de Vittel destinée à la victime. Ingrid, elle, reconnaît son agresseur sur le portrait-robot réalisé d’après les observations de Marianne.
Comme un projecteur jetant sa lumière crue sur des coins d’ombre, l’ADN entre en piste, et pas seulement dans des enquêtes en cours
Quelques mois passent, puis un manutentionnaire de 36 ans est interpellé dans l’enceinte de la ferme. Type de véhicule, forme de visage, son signalement pourrait correspondre à celui de l’agresseur d’Ingrid, et d’ailleurs il finit par avouer le crime. Tout de même, les forces de l’ordre ont des doutes : sa version des événements ne coïncide pas vraiment avec celle de la victime. Après cinq mois de détention, il sera finalement disculpé par une comparaison entre ses empreintes génétiques et celles du violeur. C’est la première apparition de l’ADN dans l’affaire du Grêlé.
Car chemin faisant, les Français ont commencé à s’intéresser à cette technique déjà bien installée ailleurs. D’abord à Lille, où le génotype sert dans une enquête criminelle en 1993, mais également au CHU de Nantes, où le généticien Olivier Pascal réalise des analyses pour la police scientifique. Comme un projecteur jetant sa lumière crue sur des coins d’ombre, l’ADN entre en piste, et pas seulement dans des enquêtes en cours. Retournant sur leurs pas, les policiers décident de sonder certains cold cases, autrement dit des cas non résolus.
Le Grêlé court toujours
D’autant qu’à Paris, les sections techniques et scientifiques de l’identité judiciaire se sont considérablement professionnalisées sous l’impulsion, notamment, de Richard Marlet. Compte tenu des avancées de la science, le dossier Cécile Bloch est donc rouvert en 1996. Et là, coup de théâtre : la police scientifique confirme que Sarah, Cécile, Marianne et Ingrid ont bien été agressées par le même individu. Mais ce n’est pas tout. Car en tirant les fils de certaines vieilles histoires, les enquêteurs découvrent aussi que le Grêlé n’a pas seulement attaqué des enfants.
En 1987, dans le quartier parisien du Marais, une jeune fille au pair allemande et son employeur ont été tués de manière atroce. Elle, crucifiée aux barreaux d’un lit superposé, étranglée et égorgée. Lui, en position dite « de gondole », c’est-à-dire couché sur le ventre avec un lien reliant ses chevilles à sa gorge. L’ADN prélevé sur place ne laisse aucun doute : c’est celui du Grêlé. Sans cette technique, les policiers n’auraient sans doute jamais relié ces morts aux crimes commis sur des fillettes et une adolescente suivant des modes opératoires totalement différents.
Mais l’ADN ne peut pas tout. S’il ne renvoie pas à une personne précise, dans le cadre d’un fichier d’empreintes génétiques, il reste une simple suite de chiffres. Or, de ce criminel, on connaît beaucoup de choses, mais pas son nom. Qui est-il ? A-t-il commis d’autres forfaits ? Et où ? Nul ne le sait. En attendant, le Grêlé court toujours. A moins qu’il ait définitivement arrêté de courir, mort ou interné : les policiers sont sans nouvelles de lui depuis 1994.
kersauson
Re: qui est il? XI
merci Kersauson.
Quelques mois passent, puis un manutentionnaire de 36 ans est interpellé dans l’enceinte de la ferme. Type de véhicule, forme de visage, son signalement pourrait correspondre à celui de l’agresseur d’Ingrid, et d’ailleurs il finit par avouer le crime. Tout de même, les forces de l’ordre ont des doutes : sa version des événements ne coïncide pas vraiment avec celle de la victime. Après cinq mois de détention, il sera finalement disculpé par une comparaison entre ses empreintes génétiques et celles du violeur. C’est la première apparition de l’ADN dans l’affaire du Grêlé.
Ils confondent deux affaires:
Celui qui finit par avouer et fera 5 mois de détention, dont la version ne coïncide pas, c'est Claude P. Il n'avait pas de Volvo mais une V.W.
La machinisme/matutentionnaire travesti surpris dans la ferme n'a pas fait de prison. Il a eu la chance qu'un test ADN soit réalisé tout de suite. Il a rapidement été mis hors de cause.
Quelques mois passent, puis un manutentionnaire de 36 ans est interpellé dans l’enceinte de la ferme. Type de véhicule, forme de visage, son signalement pourrait correspondre à celui de l’agresseur d’Ingrid, et d’ailleurs il finit par avouer le crime. Tout de même, les forces de l’ordre ont des doutes : sa version des événements ne coïncide pas vraiment avec celle de la victime. Après cinq mois de détention, il sera finalement disculpé par une comparaison entre ses empreintes génétiques et celles du violeur. C’est la première apparition de l’ADN dans l’affaire du Grêlé.
Ils confondent deux affaires:
Celui qui finit par avouer et fera 5 mois de détention, dont la version ne coïncide pas, c'est Claude P. Il n'avait pas de Volvo mais une V.W.
La machinisme/matutentionnaire travesti surpris dans la ferme n'a pas fait de prison. Il a eu la chance qu'un test ADN soit réalisé tout de suite. Il a rapidement été mis hors de cause.
Re: qui est il? XI
Kassandra88 a écrit:Que penser de cet article?
Une façon de faire en sorte qu'on n'oublie pas cette affaire? Une façon de déclarer que les enquêteurs n'ont toujours pas de suspect intéressant?
Je dirais plutôt une façon de faire des vues facilement. Le fait que ce soit réservé aux abonnés en est la preuve. N’importe qui peut compiler des informations reprises dans beaucoup de reportages TV ou d’émissions radio librement accessible. Aucune nouveauté dans cet article et des approximations qui plus est. J’aurais aimé que le but soit de faire vivre l’affaire, en rendant libre cet article par exemple, mais pour le coup très déçu par Le Monde.
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Rusty
Re: qui est il? XI
Ness a écrit:@ninja
Ta nouvelle piste ? Vazy raconte leur ...
Piste c est un grand mot , mais je continue mes investigations dans le domaine du polaroid nu
Je n en parle pas en public sait on jamais , vous n etes que 2 a savoir , en tout cas entre lui et ML ca prouve qu on peut vite trouver des liens entre pleins de gens en cherchant un peu , c est etonant que les flics n ont pas decouvert ces pistes la
Bon en gros ca parle d un artiste du polaroid , contemporain avec la periode qui nous interesse ET VOICI LE DEBUT DE SA SIGNATURE
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Aurait il inspiré celle du gréllé ?
Ninja_mobylette
Re: qui est il? XI
Bonjour à tous,
Comme je le pressentais, l'arrestation de Michel L. n'a pas eu de répercussion sur l'affaire qui nous occupe.
D'autre part, l'affaire Epstein monopolise actuellement l'actualité et qui sait si son volet Français ne nous réservera pas des surprises. J'espère que la recherche en parentelle continue à fonctionner et que chaque nouvel arrivant dans le FNAEG a droit à une cherche en similitude avec l'ADN du G.
Cette personne (qui aurait la 70taine actuellement) soupçonnée d'avoir livré des jeunes filles à Epstein, a disparu des radars depuis quelques temps.
Je ne peux m'empêcher de lui trouver un petit air de famille (le regard) avec le G:
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J-L Br..l dans une enquête du magazine américain «60 Minutes» diffusée en décembre 1988 sur CBS. - CBS
Comme je le pressentais, l'arrestation de Michel L. n'a pas eu de répercussion sur l'affaire qui nous occupe.
D'autre part, l'affaire Epstein monopolise actuellement l'actualité et qui sait si son volet Français ne nous réservera pas des surprises. J'espère que la recherche en parentelle continue à fonctionner et que chaque nouvel arrivant dans le FNAEG a droit à une cherche en similitude avec l'ADN du G.
Cette personne (qui aurait la 70taine actuellement) soupçonnée d'avoir livré des jeunes filles à Epstein, a disparu des radars depuis quelques temps.
Je ne peux m'empêcher de lui trouver un petit air de famille (le regard) avec le G:
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J-L Br..l dans une enquête du magazine américain «60 Minutes» diffusée en décembre 1988 sur CBS. - CBS
Re: qui est il? XI
Kassandra88 a écrit:Bonjour à tous,
Comme je le pressentais, l'arrestation de Michel L. n'a pas eu de répercussion sur l'affaire qui nous occupe.
D'autre part, l'affaire Epstein monopolise actuellement l'actualité et qui sait si son volet Français ne nous réservera pas des surprises. J'espère que la recherche en parentelle continue à fonctionner et que chaque nouvel arrivant dans le FNAEG a droit à une cherche en similitude avec l'ADN du G.
Cette personne (qui aurait la 70taine actuellement) soupçonnée d'avoir livré des jeunes filles à Epstein, a disparu des radars depuis quelques temps.
Je ne peux m'empêcher de lui trouver un petit air de famille (le regard) avec le G:
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J-L Br..l dans une enquête du magazine américain «60 Minutes» diffusée en décembre 1988 sur CBS. - CBS
Bonjour kassandra.
comme tu me avais dit il y a un bon moment beaucoup de sosie du g on étés soupçonner.
Invité- Invité
Re: qui est il? XI
IDENTIFIER a écrit:
Bonjour kassandra.
comme tu me avais dit il y a un bon moment beaucoup de sosie du g on étés soupçonner.
Bonjour Identifier,
Je n'irais pas jusqu'à dire que celui-là est un sosie. De plus, il est trop âgé et sa façon de procéder ne correspond pas du tout à ce qu'on sait du G. Mais ce regard m'interpelle.
A suivre...
Re: qui est il? XI
Kassandra88 a écrit:IDENTIFIER a écrit:
Bonjour kassandra.
comme tu me avais dit il y a un bon moment beaucoup de sosie du g on étés soupçonner.
Bonjour Identifier,
Je n'irais pas jusqu'à dire que celui-là est un sosie. De plus, il est trop âgé et sa façon de procéder ne correspond pas du tout à ce qu'on sait du G. Mais ce regard m'interpelle.
A suivre...
Un regard de prédateur.
Invité- Invité
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