Charazed Bendouiou et les disparus de l'Isère

https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/cold-case-france-disparus-de-l-isere-enleve-le-17-mars-1983-a-l-age-de-6-ans-ludovic-janvier-reste-introuvable-2251291.html?Echobox=1679078577#xtor=CS1-1-%5BEchobox%5D

Kassandra88 a écrit:[
Voilà une photo de Van Coppernolle, mais je ne sais pas de quand elle date

Bonsoir Kassandra,
Oui cette photo est disponible depuis longtemps, elle date de son procès de 1995. Je parlais de photos plus vieilles que ça mais je suppose qu'elles ont été transmises à Grégory depuis.

Et pour l'identification de la voiture par Grégory Dubrulle lors du Non-Elucidé j'y crois moyennement, ça fait plus mise en scène et souvenir recréé qu'autre chose.
De toute façon on en saura plus bientôt, je pense et espère qu'il a eu le droit de s'entretenir avec les juges depuis la réalisation de cet épisode.

Concernant le squelette, comme dit dans l'article posté par Tristan, il va y avoir une reconstitution faciale faite par rapport aux photos des ossements.

Pour Charazed Bendouiou je reste assez optimiste, il n'y a jamais eu d'enquête à proprement parler et les propos de Corinne Hermann et de la juge Khéris tendent vers de nouveaux éléments, de plus Charazed et ses frères et soeurs ont rencontré plusieurs fois la juge ces derniers mois.

Est-ce que quelqu'un sait si l'ADN de Van Coppernolle a été comparé avec l'ADN exploitable retrouvé sur la cordelette qui a servi à l'étranglement de Fabrice Ladoux ?

Le FNAEG a été crée en 1998, et Van Coppernolle a été arrêté en 1993, je doute qu'ils aient versé son ADN au FNAEG depuis....

AFFAIRES DÉCLASSÉES
Lu
Sur la piste des disparus de l’Isère
Le pôle « cold cases » sonde le parcours criminel du violeur et meurtrier d’enfants Willy van Coppernolle pour élucider d’anciennes affaires.
26 mars 2023
Épisode n° 9
Les épisodes
Texte
Thierry Lévêque
Illustration
Simon Lambert
Édité par
Lucile Sourdès-Cadiou

Dans l’univers cauchemardesque du pôle judiciaire de Nanterre, il y a évidemment tous ces dossiers de crimes impunis, qui tombent par centaines des placards des tribunaux de toute la France, où la négligence, l’incurie ou l’écume des jours pénale les ont déversés. Il y aussi une terrifiante galerie de croquemitaines, tueurs déjà emprisonnés et qu’on soupçonne – légitimement, mais sans preuves – d’avoir commis bien d’autres crimes. C’est l’une des missions du pôle « cold cases » justement : refaire le bilan de quelques-unes de ces figures de l’homicide et du viol.

Le texte de loi fondateur a imaginé à cet effet une nouvelle arme procédurale, le « parcours criminel ». Alors qu’il n’était légalement possible jusqu’ici que d’instruire à partir de faits, ce qui entravait sérieusement l’appréhension de meurtres en série, les trois juges d’instruction peuvent désormais enquêter à partir du profil d’un condamné et de son parcours de vie, puis essayer dans le sens inverse de découvrir la partie encore cachée de son « œuvre » criminelle. En mars 2023, huit instructions et une enquête préliminaire de ce genre nouveau étaient ouvertes à Nanterre. L’une d’entre elles porte sur Willy van Coppernolle.

Willy van Coppernolle a été condamné pour l’enlèvement et le meurtre d’Abdel, 11 ans, et l’enlèvement et les viols de deux adolescents

Ce Belge né à Gand le 9 août 1943 purge une peine de réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté incompressible de vingt-deux ans, déjà dépassée puisqu’il franchira en avril 2023 le cap des trente années en détention. Il peut donc demander une libération conditionnelle, ce qu’il a déjà fait sans succès et peut refaire. Il a été reconnu coupable de l’enlèvement et du meurtre d’un enfant de 11 ans, Abdel, le 27 mars 1994 à Remoulins, dans le Gard, ainsi que de l’enlèvement et des viols de deux adolescents une semaine plus tard à Gruissan, dans l’Aude.

Cadet d’une famille de seize enfants, dont quatre sont entrés dans les ordres, Willy van Coppernolle a vu à l’âge de 6 ans son père être condamné à dix ans de prison pour avoir violé une de ses sœurs. Il assure avoir été lui-même abusé, enfant, par un religieux puis par un magistrat, mais l’enquête de personnalité ne l’a pas confirmé. Il a été successivement ouvrier agricole, boucher, boulanger, cuisinier, chauffeur de poids lourds et de bus pour touristes. Il s’est aussi engagé deux fois dans la Légion étrangère, ce qui a noué son lien avec la France. Il vivait surtout d’escroqueries permanentes au hasard d’une errance internationale, occupant sans payer des chambres d’hôtel dont il mystifiait les propriétaires en se présentant comme cadre de grandes entreprises, avant de partir en emportant la caisse.

Palais de justice de Nanterre
Le palais de justice de Nanterre, où se situe le parquet « cold cases », le 18 mai 2022 — Photo Simon Lambert/Les Jours.
L’homme a pétrifié les experts, les enquêteurs et les journalistes qui ont assisté à son procès en 1995 à Nîmes. Aux policiers, il a expliqué qu’Abdel, l’enfant de 11 ans qu’il a enlevé à Remoulins, était monté volontairement dans sa voiture, avait sollicité des rapports sexuels payants en se déshabillant spontanément puis a mégoté sur le tarif, avant de se blesser à la tête en tombant accidentellement. Les constatations et les témoins ont évidemment infirmé ce tissu de mensonges. Aux policiers, van Coppernolle a dit : « J’aime bien les jeunes Arabes, car dans leur culture, la sodomie est courante. » Au procès, il a cru utile de préciser : « C’est moi qui ai pris cette vie, mais à aucun moment ce petit garçon n’a été déshonoré, même par un petit doigt. Tout l’après-midi, c’est dur à dire, mais on a rigolé, on s’est amusés. » Il assure lui avoir payé une glace à La Grande-Motte (un autre mensonge, bien sûr).

Il a jeté le corps de l’enfant dans un bois et, quand on l’a retrouvé sur ses indications, son état ne permettait pas de confirmer qu’il y avait eu viol. Juste après s’être ainsi débarrassé de la dépouille, il est allé au commissariat de Nîmes déposer plainte pour le vol imaginaire de son argent et de ses papiers. Ceci lui a permis d’attendrir l’aubergiste chez lequel il logeait, qui lui a servi alors son repas qu’il a dégusté de bon appétit, s’est souvenu le témoin. L’hôtelier a aussi raconté avoir accédé à sa demande de lui prêter un peu d’argent. Coppernolle s’est, dans les jours suivants, fait embaucher comme cuisinier dans un restaurant, qui a accepté de le loger. Mal lui en a pris : le Belge est parti nuitamment en volant la caisse, des vêtements et un fusil à pompe.

L’instruction va tenter de replacer van Coppernolle sur la carte du crime en Isère, où dix enfants ont été violés, tués ou ont disparu entre 1983 et 1996

C’est avec cette arme qu’il a menacé dans les heures qui ont suivi deux adolescents croisés par hasard sur la route et pris en stop, le 4 avril 1993. Il les a violés et les a obligés à avoir des relations sexuelles entre eux. Dénoncés par les garçons qu’il avait cette fois laissés partir, il a tenté de faire croire ensuite aux enquêteurs qu’il avait une infirmité du pénis empêchant tout rapport sexuel (une allégation infirmée par l’expertise médicale) puis que ses deux jeunes victimes étaient homosexuelles et consentantes.

Le passé judiciaire de van Coppernolle est long comme le bras, d’abord en matière d’escroqueries, où ses condamnations se comptent par dizaines, mais surtout pour des affaires sexuelles. Quand il a tué Abdel, il venait tout juste de finir de purger une première peine de cinq ans de prison pour des abus sexuels sur mineurs en France. En Belgique, il avait déjà été condamné cinq fois pour ce même type de faits en 1966, 1974, 1979, 1982, 1984. La médiatisation du meurtre d’Abdel a permis de retrouver une autre victime française de 1981, un jeune homme de 20 ans pris en stop dans la Drôme et violé sous la menace d’un couteau. L’affaire était prescrite mais au procès de 1995, le témoin a formellement reconnu l’accusé.

Les psychiatres ont souligné l’absence de maladie mentale chez le Belge, mais décrit une personnalité perverse incurable, totalement dénuée d’empathie, de culpabilité ou d’affects. L’homme justifie constamment ses crimes par l’attitude supposée de ses victimes, ont-ils noté. Après sa condamnation en 1995 (il n’y avait pas d’appel possible à l’époque aux assises), personne dans le système pénal français ne s’est apparemment demandé si, par hasard, entre 1981 et le meurtre d’Abdel, il n’aurait pas commis d’autres crimes.

Enfants disparus dans l’Isère
Affiche représentant plusieurs enfants disparus dans le département de l’Isère entre 1983 et 1996 — Photo Le Dauphiné/MaxPPP.
C’est ce personnage que l’instruction de Nanterre va tenter de replacer sur la carte du crime français des années 1980, et en particulier en Isère, là où dix enfants ont été agressés, assassinés ou ont disparu entre 1983 et 1996. Cette série est emblématique de ce sujet des « cold cases », car elle en a connu toutes les péripéties désormais documentées : enquêtes trop courtes et tombées dans l’oubli, fragmentées, scellés disparus et pièces perdues (lire l’épisode précédent, « “Il n’est plus acceptable d’envoyer à la poubelle des pièces à conviction” »), non-lieux en l’absence d’élucidation au risque de la prescription. L’indifférence institutionnelle a été combattue notamment par le duo d’avocats Seban-Herrmann, à coups de recours en procédure, de demande d’investigations et de conférences de presse. D’abord les deux pieds sur le frein, l’institution judiciaire a fini par céder et a relancé l’affaire en 2008, sous l’impulsion du parquet général de Grenoble qui a créé une cellule d’enquête en gendarmerie, « Mineurs 38 ». Deux affaires des années 1990 ont été résolues par l’ADN en 2013 et leur même auteur condamné. Au moment des faits, van Coppernolle était détenu à cette période mais il reste les affaires des années 1980, transférées au pôle de Nanterre.

C’est quelqu’un qui a un parcours criminel dont on ne peut nier l’importance, il a un profil. Ça ne veut pas dire que c’est lui, mais c’est un bon candidat.

Me Corinne Herrmann
On s’y penche donc sur le parcours du Belge, déjà questionné en 2017 par la gendarmerie iséroise, selon l’ancienne méthode qui part des faits. « On ne peut pas dire qu’il a été interrogé. Les gendarmes n’avaient pas envie et y sont allés la fleur au fusil, il n’a rien dit », dit Me Herrmann, qui a ouvert cette piste du temps où les dossiers étaient à Grenoble. Elle souligne qu’il est évidemment indispensable d’arriver au préalable avec des éléments d’enquête pour les opposer à un tel homme. La logique du parcours criminel est de rechercher les éléments de la vie d’un suspect dans les fichiers administratifs, les témoignages ou toute autre source et de les rapporter à des dossiers. Dans les affaires des années 1980, plusieurs caractéristiques rappellent les crimes de van Coppernolle. Comme Abdel, Ludovic Janvier, Grégory Dubrulle (1983) et Fabrice Ladoux (1989) ont été enlevés près de chez eux, en moto pour le premier, en voiture pour le second, de manière inconnue pour le troisième. Le corps de Fabrice Ladoux a été abandonné dans la nature et Grégory Dubrulle a été aussi laissé pour mort dans une zone boisée, comme Abdel (le corps de Ludovic n’a jamais été retrouvé). Il y a aussi coïncidence du mode opératoire dans ces trois cas : de violents coups à la tête.

Sabine Khéris
Sabine Khéris, juge d’instruction du pôle judiciaire « cold cases », lors d’une reconstitution dans le cadre de l’affaire Fourniret à Auxerres, le 25 septembre 2018 — Photo Jérémie Fulleringer/La Montagne/MaxPPP.
En revanche, le témoignage du rescapé Grégory Dubrulle ne cadre pas, a priori, avec van Coppernolle. L’enfant a eu le temps d’observer son agresseur lors d’un trajet en voiture, il parle d’un homme jeune (alors que Coppernolle a 40 ans à ce moment), avec un tatouage au bras droit figurant un cœur avec une flèche et des lettres, que le Belge ne semble pas avoir porté. Ce témoignage est-il valide compte tenu du choc ? Un tatouage éphémère était-il alors courant ? Enfin, l’agresseur l’a enlevé dans une Mercedes de couleur marron : c’est un point qui pourra aussi être vérifié dans le parcours de vie de van Coppernolle. « C’est quelqu’un qui a un parcours criminel dont on ne peut nier l’importance, il a un profil. Ça ne veut pas dire que c’est lui, mais c’est un bon candidat », dit Me Corinne Herrmann. De source proche du dossier, on dit que d’autres victimes supposées se sont manifestées. La juge Sabine Kheris a fait exhumer mi-mars 2022 le corps de Fabrice Ladoux pour de nouvelles expertises génétiques. Une nouvelle modélisation de la scène de crime a également été réalisée par drône.

Longtemps, les autorités judiciaires se sont montrées réfractaires à un tel examen complet du « cursus » de récidivistes déjà condamnés à la peine maximale, considérant sans le dire que c’était une perte de temps pour l’institution. L’évidence d’un travail indispensable s’est désormais imposée au pôle de Nanterre. Si Willy van Coppernolle est confondu, l’appareil judiciaire sera allégé du traitement de ces dossiers et son placement en détention fera obstacle à une éventuelle libération, toujours possible légalement aujourd’hui. S’il est innocenté, la quête doit se poursuivre, puisqu’un criminel toujours susceptible de récidiver est peut-être encore en vie et en liberté. Il y a aussi les victimes de ces dossiers, longtemps abandonnées, pour ne pas dire méprisées, et auprès desquelles l’autorité judiciaire a une lourde dette. Grégory Dubrulle a ainsi connu l’épreuve du non-lieu pour défaut d’élucidation, avant que son dossier ne soit rouvert. Il a vu un juge pour la première fois en 2017 et s’est alors rasé les cheveux pour lui montrer les cicatrices sur son crâne. La prochaine fois qu’il sera convoqué par un magistrat, ce sera peut-être pour être confronté à l’homme au tatouage de 1983.

LES ENQUÊTES « PARCOURS CRIMINELS »
Outre van Coppernolle, elles visent Nordahl Lelandais (condamné à perpétuité pour le meurtre de Maëlys de Araujo et à vingt ans de réclusion pour celui d’Arthur Noyer, en 2017), Patrice Alègre (condamné à perpétuité pour cinq meurtres de femmes dans les années 1990), Jacques Rançon (condamné à perpétuité pour trois meurtres en 1986, 1997 et 1998), Pascal Jardin (condamné à perpétuité pour un meurtre en 1996), Patrick Trémeau (condamné deux fois pour deux séries de viols et libéré en 2021) et Pascal Lafolie (condamné pour abus sexuels, mis en examen pour un meurtre de 1994 et détenu depuis 2021 dans l’attente du procès). L’enquête se poursuit aussi sur le parcours du couple Michel Fourniret/Monique Olivier et sur celui de François Vérove, « le Grêlé », malgré son décès.


APPEL AUX ASSISES
Du fait du principe de souveraineté populaire, les verdicts d’assises – où siègent depuis la Révolution, aux côtés de trois magistrats, des jurés populaires tirés au sort sur les listes électorales – n’étaient pas susceptibles d’appel jusqu’en 2000. Sous Jospin, la loi « présomption d’innocence » a introduit cette possibilité, d’abord limitée aux condamnés, puis étendue en 2002, sous Fillon, à l’accusation. Les parties civiles ne peuvent faire appel que sur les dommages et intérêts. Les cours d’assises comportent aujourd’hui six jurés populaires en première instance et neuf en appel.

LES DISPARUS DE L’ISÈRE
Il s’agit de Ludovic Janvier, disparu en 1983, Grégory Dubrulle, agressé et laissé pour mort en 1983, Anissa Ouadi, tuée en 1985, Charazed Bendouiou, disparue en 1987, Nathalie Boyer, tuée en 1988, Fabrice Ladoux, tué en 1989, Rachid Bouzian, tué en 1990, Sarah Syad tuée en 1991, Saïda Berch tuée en 1996, Léo Balley, disparu en 1996 dans une randonnée en montagne. Georges Pouille, mineur au moment des faits, a été condamné en 2016 à deux peines de trente ans et treize ans de réclusion pour les dossiers Berch et Syad. Le dossier Bouzian a été considéré comme résolu en 1990 et un voisin, Karim Katefi, condamné à perpétuité.

https://www.rtl.fr/programmes/l-heure-du-crime/7900249534-l-integrale-georges-pouille-le-tueur-sans-visage-de-voreppe
Enfin! Depuis le temps que cette émission est demandée. C'est une affaire très peu médiatisée hormis en Isère, sûrement car il y a eu un procès au tribunal pour enfants.

Même s'il ne peut pas être coupable j'aurais aimé qu'ils fassent mention d'Anissa Ouadi car il n'y a vraiment aucune nouvelle de cette affaire.

Manor a écrit:https://www.rtl.fr/programmes/l-heure-du-crime/7900249534-l-integrale-georges-pouille-le-tueur-sans-visage-de-voreppe
Enfin! Depuis le temps que cette émission est demandée. C'est une affaire très peu médiatisée hormis en Isère, sûrement car il y a eu un procès au tribunal pour enfants.

Même s'il ne peut pas être coupable j'aurais aimé qu'ils fassent mention d'Anissa Ouadi car il n'y a vraiment aucune nouvelle de cette affaire.

Georges Pouille a été identifié parce que son ADN a été prélevé suite à une infraction routière (conduite sous l'emprise de stupéfiants).
Né à la suite d'un viol. Maltraité par sa mère.
Porteur d'une maladie neuro dégénérative.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-d-une-fillette-en-isere-georges-pouille-condamne-a-trente-ans-de-reclusion-11-03-2016-5618689.php

Bonjour,

Aujourd'hui l'heure du crime parle de l'affaire Charazed Bendouiou, avec l'intervention de sa sœur Férouze.
https://www.rtl.fr/programmes/l-heure-du-crime/7900263443-l-integrale-charazed-bendouiou-la-disparue-a-la-petite-robe-jaune
Ça change des sujets à la con des derniers jours.....!

Bonjour,
Dans les années 90, Willy Van Coppernolle est arrêté à de nombreuses reprises pour des escroqueries, des kidnappings, des viols et un meurtre. Combien de crimes a-t-il réellement commis ? A 14h30 sur RTL.

Replay dispo ici :
https://www.rtl.fr/programmes/l-heure-du-crime/7900294066-l-integrale-willy-van-coppernolle-quand-le-passe-refait-surface

Enquête chrono à 20h15, ce soir sur AB3 (TV Belge.)
https://www.lalibre.be/culture/medias-tele/2023/09/03/arnaud-poivre-darvor-la-limite-se-trouve-dans-le-voyeurisme-Q6B4A2CEPZC4LOBLFLSKD2WURE/?outputType=amp
Un rendez-vous dédié à des faits divers qui, pour la plupart, n'ont pas fait autant de bruit dans la sphère médiatique que les plus grands dossiers mais n'en sont pas moins interpellants. Diffusé en primeur en Belgique, le premier numéro de ce programme est consacré à un criminel belge : Willy Van Coppernolle.

Le replay sera t'il disponible après la 2ème diffusion?
https://tv-programme.com/enquete-chrono_documentaire/s01e04-affaire-willy-van-coppernolle-la-traque-du-predateur_e927036

193810ŦTristanduvar a écrit:Enquête chrono à 20h15, ce soir sur AB3 (TV Belge.)  
https://www.lalibre.be/culture/medias-tele/2023/09/03/arnaud-poivre-darvor-la-limite-se-trouve-dans-le-voyeurisme-Q6B4A2CEPZC4LOBLFLSKD2WURE/?outputType=amp
Un rendez-vous dédié à des faits divers qui, pour la plupart, n'ont pas fait autant de bruit dans la sphère médiatique que les plus grands dossiers mais n'en sont pas moins interpellants. Diffusé en primeur en Belgique, le premier numéro de ce programme est consacré à un criminel belge : Willy Van Coppernolle.

Bonjour,
Le reportage est très intéressant. Il retrace en fait l'enquête sur le meurtre du petit Abdel.
https://www.liberation.fr/france-archive/1995/03/29/les-begaiements-pervers-de-willy-proces-dans-le-gard-d-un-belge-accuse-de-meurtre-et-de-viols_125541/

La disparition d'Abdel remonte au 26 mars 1993.

Une semaine plus tard, à Armissan (Aude), Van Coppernolle prend deux auto-stoppeurs, 16 et 15 ans. Les deux garçons affirment qu'il les a violés (sodomies, fellations) sous la menace d'un fusil à pompe. Ils ont fui, ont dressé un portrait-robot. Le voici:



Van Coppernolle a été arrêté, il a reconnu les viols, puis nié. Il a été condamné.

Une autre photo où il est plus jeune apparait aussi dans le reportage, le problème, c'est qu'elle n'est pas datée:


Difficile donc d'interpréter quoi que ce soit par rapport à l'auteur de l'enlèvement de Grégory Dubrulle en juillet 1983.

NB: Ne pas tenir compte de "Marie Vernerot".

Dans les différents reportages, G Dubrulle évoque un homme relativement jeune , à l'origine de son rapt. (25/30 ans).
Il est certes difficile pour un enfant de son âge, d'apprécier l'âge du ravisseur dans de telles circonstances .
WVC était âgé de 40 ans en 1983.
Contrairement à l'affaire Janvier, dont la description du ravisseur se rapprocherait davantage de l'intéressé, il me semble peu probable que WVC soit le ravisseur de G DUBRULLE et qu'il y aurait sans doute au final plusieurs auteurs .

Bonjour,
J'ajoute quelques infos entre les lignes

194939ŦManu1972 a écrit:Dans les différents reportages, G Dubrulle évoque un homme relativement jeune , à l'origine de son rapt. (25/30 ans).
Quelqu'un qui ressemblait à Joachim Löw ex entraineur de l'équipe nationale allemande.
Il est certes difficile pour un enfant de son âge, d'apprécier l'âge du ravisseur dans de telles circonstances .
WVC était âgé de 40 ans en 1983.
Contrairement à l'affaire Janvier, dont la description du ravisseur se rapprocherait davantage de l'intéressé, il me semble peu probable que WVC soit le ravisseur de G DUBRULLE et qu'il y aurait sans doute au final plusieurs auteurs .
En tout cas, je trouve que Löw et VC ne se ressemblent pas.

J'ignorais le détail relatif à la ressemblance avec J LOW .
Effectivement, il y a très peu de ressemblance entre ces deux personnages.
Les enquêteurs ont établi ( tardivement) un lien entre les affaires DUBRULLE et LADOUX ,avec le cas du petit garçon assassiné par WVC en 1993, par un mode opératoire similaire. ( ce qui n'est pas négligeable).
Très peu de certitudes au final concernant le belge , tout comme le suisse PEIRY , après toutes ces décennies.
Pour ma part, je reste persuadé qu'il y aurait plusieurs auteurs , ( ce qui est encore plus inquiétant), et que le ravisseur de G DUBRULLE, serait issue d'une piste locale.

Affaire suivante inédit :
https://www.rmcbfmplay.com/video/bfm-tv/affaire-suivante-cold-case/disparus-de-lisere-la-fin-du-mystere?contentId=Product::NEUF_BFMTV_BFM966007902527&universe=PROVIDER

2024

Merci à Lisetoct pour ces articles

Épisode inédit. Je suis surpris du manque du documentation audiovisuelle sur ce tueur au profil atypique.

Le 17 avril 1991, à Voreppe, dans l'Isère, le corps de Sarah S., 6 ans, est retrouvé à quelques centaines de mètres de son domicile. Celui de Saïda B., dix ans, est découvert le 26 novembre 1996 à moins d'un kilomètre de chez elle. Retour sur l'affaire Georges Pouille.
https://www.france.tv/france-2/au-bout-de-l-enquete-la-fin-du-crime-parfait/5818848-affaire-georges-pouilles.html