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Re: Appel à témoins 2
Article paru ce jour.
Glisser assez bien vers le bas pour voir la photo du chien.
Il a été utilisé en Nouvelle Galle du Sud (NSW)et y a découvert un corps et il y a qlq jours a découvert le corps d'une ado de 14 ans en Tasmanie.
Nulle part on ne cite sa race.
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Glisser assez bien vers le bas pour voir la photo du chien.
Il a été utilisé en Nouvelle Galle du Sud (NSW)et y a découvert un corps et il y a qlq jours a découvert le corps d'une ado de 14 ans en Tasmanie.
Nulle part on ne cite sa race.
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bila44
Re: Appel à témoins 2
bila44 a écrit:Article paru ce jour.
Glisser assez bien vers le bas pour voir la photo du chien.
Il a été utilisé en Nouvelle Galle du Sud (NSW)et y a découvert un corps et il y a qlq jours a découvert le corps d'une ado de 14 ans en Tasmanie.
Nulle part on ne cite sa race.
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Il s'agit d'un Springer Spaniel (voir fil consacré à Emile).
Re: Appel à témoins 2
Bonjour et merci Kassandra.
Je ne me suis jamais intéressée aux chiens.
Je constate que mon msg fait double emploi avec le précédent.Vous pouvez donc le supprimer.
Je ne me suis jamais intéressée aux chiens.
Je constate que mon msg fait double emploi avec le précédent.Vous pouvez donc le supprimer.
bila44
Re: Appel à témoins 2
Bonjour bila,
Je ne connais pas grand chose non plus dans les races de chiens, ce sont des internautes qui s'expriment sur le fil "Emile" qui l'ont identifiés.
Je ne connais pas grand chose non plus dans les races de chiens, ce sont des internautes qui s'expriment sur le fil "Emile" qui l'ont identifiés.
Céline Cremer disparue en Tasmanie
Trois jours après la reprise des recherches pour la touriste belge Céline Cremer, disparue sur l’île australienne de Tasmanie, la police australienne annonce lundi que la voyageuse n’a toujours pas été localisée.
La police précise qu’en cas de disparition, “le dossier n’est jamais clôturé”.
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La police précise qu’en cas de disparition, “le dossier n’est jamais clôturé”.
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Re: Appel à témoins 2
A Lisieux, enquête ouverte après la mort suspecte d’un principal dans son collège
Le principal du collège Pierre-Simon de Laplace s’est rendu vendredi matin dans cet établissement du Calvados après le déclenchement de l’alarme intrusion. Sa famille l’a retrouvé mort et les secours n’ont pas pu le réanimer.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 00h29.
Sans bien sûr établir aucune corrélation, j'ai pensé à Clément Roussin [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le principal du collège Pierre-Simon de Laplace s’est rendu vendredi matin dans cet établissement du Calvados après le déclenchement de l’alarme intrusion. Sa famille l’a retrouvé mort et les secours n’ont pas pu le réanimer.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 00h29.
Sans bien sûr établir aucune corrélation, j'ai pensé à Clément Roussin [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Lisetoct
Re: Appel à témoins 2
Que s’est-il passé vendredi matin entre 6h10 et 6h40 au collège Pierre-Simon de Laplace à Lisieux ? Comment le principal de l’établissement, Stéphane Vitel, 48 ans, est-il mort, avant que sa fille et son épouse découvrent son corps inanimé dans le hall du collège ? Ces questions restent pour l’heure sans réponse, mais les premiers éléments de l’enquête sont pour le moins troublants.
Alors qu’il venait de prendre la route des vacances avec son épouse, leur fille et leurs fils, âgés respectivement de 17 et 14 ans, Stéphane Vitel, a été alerté peu avant 6 heures sur son portable que l’alarme intrusion de l’établissement s’était déclenchée. Deux autres membres de l’administration sont simultanément avertis, mais le principal décide de faire demi-tour pour aller voir lui-même ce qui se passe et régler la situation.
Arrivé sur place, il demande à sa famille de l’attendre dans la voiture, part et revient très vite pour prendre avec lui son portable, qu’il avait oublié. Il confie alors simplement à son épouse qu’il a « vu une porte grande ouverte », puis y retourne.
Mais les minutes passent et, ne le voyant cette fois pas revenir, sa fille s’impatiente et décide finalement d’aller le chercher. C’est là, selon Christophe Bogliolo, substitut du procureur de la République de Lisieux, que l’adolescente découvre soudain « son père, inconscient dans le hall d’entrée du bâtiment administratif du collège ».
La suite, c’est Jeanne Mailhos-Vitel, l’épouse de la victime, absolument bouleversée, qui la raconte : « Notre fille est sortie en hurlant : Il est par terre ! Je me suis alors précipitée auprès de mon mari. J’ai fait des massages cardiaques en donnant toutes mes forces pour le faire revenir. Et je n’ai pas réussi. Ce que je peux dire, c’est qu’il y a une intrusion dans le collège et je suis sûr que c’est une agression. Il m’a semblé qu’il avait un coup à la tête et ses lunettes étaient assez loin de lui. » Les secours, arrivés sur place quelques minutes plus tard, n’ont pu le sauver.
Une autopsie programmée lundi
Pour l’heure, ces éléments ne permettent d’écarter aucune piste. L’enquête a en tout cas été confiée à la police judiciaire de Caen. « Le médecin légiste, justifie le parquet, a émis un obstacle médico-légal qui implique qu’une autopsie soit réalisée pour connaître les circonstances exactes du décès. » Cette autopsie est programmée ce lundi 14 août.
En plus du drame, l’évocation d’une éventuelle hypothèse « criminelle » au sein de ce collège a en quelques heures plongé la ville dans un véritable état de sidération. Stéphane Vitel était en effet bien connu ici. Outre ses fonctions professionnelles, il a également été élu local, conseiller communautaire notamment, mais aussi adjoint au maire de Houlgate, avant d’être candidat aux élections régionales en 2021.
« C’était un homme bienveillant au sens plein du terme. Il a été un chef d’établissement remarquable mais aussi un véritable hussard de la République, consacré au bien-être et à la réussite de ses élèves, auxquels il vouait toute son énergie. Les rassemblements spontanés que l’on a vus devant le collège, immédiatement après la nouvelle de son décès, témoignent de la place particulière qu’il avait auprès des gens ici », explique le député Jérémie Patrier-Leitus, avec lequel il préparait une visite scolaire à l’Assemblée nationale dès la première semaine de la rentrée.
Des hommages à venir
« C’est une déflagration. On le voyait souvent dans la cour. Franchement, c’était un très bon proviseur. Et là, du jour au lendemain… plus rien, sans qu’on sache ce qui s’est passé. On ne réalise pas ce qui arrive », résume une élève de 4e. Bien au-delà de l’enceinte du collège, les discussions sur le marché du week-end portaient toutes sur le drame. « Les éléments qu’on a pour l’instant ne permettent pas d’en savoir plus ce qui s’est réellement passé. Les cambrioleurs ont-ils été surpris ? Ou a-t-il fait un choc cardiaque provoqué par cette situation ? On attend d’en savoir plus. Mais c’est, quoi qu’il en soit, une perte immense pour ceux qui le connaissaient », insiste Marie, 67 ans.
L’autopsie devrait évidemment apporter une partie des réponses à ces premières questions et déterminer la forme que prendront les hommages à Stéphane Vitel dans les semaines à venir. « Compte tenu de l’émotion que suscite cette perte immense notamment au sein de la communauté scolaire, on prévoira en tout cas, en fonction des volontés de l’épouse de Stéphane Vitel, un moment de recueillement commun avec les professeurs et les élèves, dès les premiers jours de la rentrée », a assuré le maire, Sébastien Leclerc.
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Alors qu’il venait de prendre la route des vacances avec son épouse, leur fille et leurs fils, âgés respectivement de 17 et 14 ans, Stéphane Vitel, a été alerté peu avant 6 heures sur son portable que l’alarme intrusion de l’établissement s’était déclenchée. Deux autres membres de l’administration sont simultanément avertis, mais le principal décide de faire demi-tour pour aller voir lui-même ce qui se passe et régler la situation.
Arrivé sur place, il demande à sa famille de l’attendre dans la voiture, part et revient très vite pour prendre avec lui son portable, qu’il avait oublié. Il confie alors simplement à son épouse qu’il a « vu une porte grande ouverte », puis y retourne.
Mais les minutes passent et, ne le voyant cette fois pas revenir, sa fille s’impatiente et décide finalement d’aller le chercher. C’est là, selon Christophe Bogliolo, substitut du procureur de la République de Lisieux, que l’adolescente découvre soudain « son père, inconscient dans le hall d’entrée du bâtiment administratif du collège ».
La suite, c’est Jeanne Mailhos-Vitel, l’épouse de la victime, absolument bouleversée, qui la raconte : « Notre fille est sortie en hurlant : Il est par terre ! Je me suis alors précipitée auprès de mon mari. J’ai fait des massages cardiaques en donnant toutes mes forces pour le faire revenir. Et je n’ai pas réussi. Ce que je peux dire, c’est qu’il y a une intrusion dans le collège et je suis sûr que c’est une agression. Il m’a semblé qu’il avait un coup à la tête et ses lunettes étaient assez loin de lui. » Les secours, arrivés sur place quelques minutes plus tard, n’ont pu le sauver.
Une autopsie programmée lundi
Pour l’heure, ces éléments ne permettent d’écarter aucune piste. L’enquête a en tout cas été confiée à la police judiciaire de Caen. « Le médecin légiste, justifie le parquet, a émis un obstacle médico-légal qui implique qu’une autopsie soit réalisée pour connaître les circonstances exactes du décès. » Cette autopsie est programmée ce lundi 14 août.
En plus du drame, l’évocation d’une éventuelle hypothèse « criminelle » au sein de ce collège a en quelques heures plongé la ville dans un véritable état de sidération. Stéphane Vitel était en effet bien connu ici. Outre ses fonctions professionnelles, il a également été élu local, conseiller communautaire notamment, mais aussi adjoint au maire de Houlgate, avant d’être candidat aux élections régionales en 2021.
« C’était un homme bienveillant au sens plein du terme. Il a été un chef d’établissement remarquable mais aussi un véritable hussard de la République, consacré au bien-être et à la réussite de ses élèves, auxquels il vouait toute son énergie. Les rassemblements spontanés que l’on a vus devant le collège, immédiatement après la nouvelle de son décès, témoignent de la place particulière qu’il avait auprès des gens ici », explique le député Jérémie Patrier-Leitus, avec lequel il préparait une visite scolaire à l’Assemblée nationale dès la première semaine de la rentrée.
Des hommages à venir
« C’est une déflagration. On le voyait souvent dans la cour. Franchement, c’était un très bon proviseur. Et là, du jour au lendemain… plus rien, sans qu’on sache ce qui s’est passé. On ne réalise pas ce qui arrive », résume une élève de 4e. Bien au-delà de l’enceinte du collège, les discussions sur le marché du week-end portaient toutes sur le drame. « Les éléments qu’on a pour l’instant ne permettent pas d’en savoir plus ce qui s’est réellement passé. Les cambrioleurs ont-ils été surpris ? Ou a-t-il fait un choc cardiaque provoqué par cette situation ? On attend d’en savoir plus. Mais c’est, quoi qu’il en soit, une perte immense pour ceux qui le connaissaient », insiste Marie, 67 ans.
L’autopsie devrait évidemment apporter une partie des réponses à ces premières questions et déterminer la forme que prendront les hommages à Stéphane Vitel dans les semaines à venir. « Compte tenu de l’émotion que suscite cette perte immense notamment au sein de la communauté scolaire, on prévoira en tout cas, en fonction des volontés de l’épouse de Stéphane Vitel, un moment de recueillement commun avec les professeurs et les élèves, dès les premiers jours de la rentrée », a assuré le maire, Sébastien Leclerc.
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Invité- Invité
mort suspecte d’un principal dans son collège
Malgré l’autopsie du corps, le flou persiste.
À Lisieux (Calvados), le principal du collège Pierre-Simon de Laplace, Stéphane Vitel, 48 ans, a été retrouvé mort dans l’établissement, vendredi matin. Les résultats de l’autopsie ont été dévoilés ce lundi sans dissiper le mystère qui plane sur son décès.
Les circonstances de sa mort restent inconnues. Stéphane Vitel, 48 ans, le principal du collège Pierre-Simon de Laplace à Lisieux (Calvados), avait été retrouvé mort vendredi matin dans son établissement. L’autopsie réalisée « n’a pu ni exclure l’intervention d’un tiers ni établir avec certitude une cause naturelle du décès », a annoncé lundi le parquet de Lisieux.
« Des analyses toxicologiques et anatomopathologiques complémentaires ont été requises » pour déterminer les causes de la mort de Stéphane Vitel, ajoute le parquet.
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À Lisieux (Calvados), le principal du collège Pierre-Simon de Laplace, Stéphane Vitel, 48 ans, a été retrouvé mort dans l’établissement, vendredi matin. Les résultats de l’autopsie ont été dévoilés ce lundi sans dissiper le mystère qui plane sur son décès.
Les circonstances de sa mort restent inconnues. Stéphane Vitel, 48 ans, le principal du collège Pierre-Simon de Laplace à Lisieux (Calvados), avait été retrouvé mort vendredi matin dans son établissement. L’autopsie réalisée « n’a pu ni exclure l’intervention d’un tiers ni établir avec certitude une cause naturelle du décès », a annoncé lundi le parquet de Lisieux.
« Des analyses toxicologiques et anatomopathologiques complémentaires ont été requises » pour déterminer les causes de la mort de Stéphane Vitel, ajoute le parquet.
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mort suspecte d’un principal dans son collège
Mort d’un principal à Lisieux : deux jeunes, dont un mineur, ont reconnu s’être « introduits dans le collège »
Les deux individus, un mineur de 17 ans et un majeur de 19 ans, « ont reconnu s’être introduits dans le collège en fracturant une porte », indique le procureur de la République de Caen.
Les deux individus sont un mineur de 17 ans et un majeur de 19 ans, qui « ont reconnu s’être introduits dans le collège en fracturant une porte », indique le procureur Joël Garrigue dans un communiqué. Mais ils disent « avoir quitté les lieux avant l’arrivée de Stéphane Vitel », le principal, « ce qui semble confirmé par l’exploitation du téléphone de l’un d’entre eux ».
Une information judiciaire sera ouverte ce mercredi après-midi, précise par ailleurs Joël Garrigue, qui prévoit une conférence de presse à 18h30.
Les circonstances du décès de Stéphane Vitel, 48 ans, principal du collège Pierre-Simon de Laplace, à Lisieux, restent mystérieuses. Son autopsie « n’a pu ni exclure l’intervention d’un tiers ni établir avec certitude une cause naturelle du décès » et des analyses complémentaires ont été requises, avait annoncé lundi le parquet.
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Les deux individus, un mineur de 17 ans et un majeur de 19 ans, « ont reconnu s’être introduits dans le collège en fracturant une porte », indique le procureur de la République de Caen.
Les deux individus sont un mineur de 17 ans et un majeur de 19 ans, qui « ont reconnu s’être introduits dans le collège en fracturant une porte », indique le procureur Joël Garrigue dans un communiqué. Mais ils disent « avoir quitté les lieux avant l’arrivée de Stéphane Vitel », le principal, « ce qui semble confirmé par l’exploitation du téléphone de l’un d’entre eux ».
Une information judiciaire sera ouverte ce mercredi après-midi, précise par ailleurs Joël Garrigue, qui prévoit une conférence de presse à 18h30.
Les circonstances du décès de Stéphane Vitel, 48 ans, principal du collège Pierre-Simon de Laplace, à Lisieux, restent mystérieuses. Son autopsie « n’a pu ni exclure l’intervention d’un tiers ni établir avec certitude une cause naturelle du décès » et des analyses complémentaires ont été requises, avait annoncé lundi le parquet.
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Re: Appel à témoins 2
Le 11 août, deux jeunes de 17 et 19 ans sont bien rentrés par effraction, avant 6 heures du matin, dans le collège Pierre-Simon Laplace à Lisieux (Calvados). C’est là que le corps du principal de l’établissement, Stéphane Vitel, a été retrouvé une heure plus tard environ, inanimé, sur le sol du bâtiment administratif. Pourtant, tout porte à croire aujourd’hui qu’ils ne sont pas à l’origine de sa mort.
En effet, les deux jeunes, très alcoolisés cette nuit-là, multiplient les enregistrements vidéo sur leurs portables. « Et l’analyse minutieuse de ces vidéos permet aujourd’hui d’affirmer qu’ils n’étaient plus sur le site à 6 heures », a dévoilé ce mercredi le Procureur de la République de Caen, Joël Garrigue. Autrement dit, les éléments d’enquête sont suffisamment solides pour les disculper de toute action criminelle à l’encontre de Stéphane Vitel.
« Mais rien ne nous dicte de les retenir davantage »
Ce jour-là, quand le principal, qui vient de prendre la route des vacances avec sa famille, reçoit, via son portable, une notification d’alerte intrusion, il est déjà 5h59. Le temps qu’il arrive sur place, on a, selon le parquet, la certitude que les deux jeunes sont déjà repartis, probablement apeurés par l’alarme. Reste que quelques minutes plus tard, la fille de Stéphane Vitel, s’impatiente de ne pas le voir revenir. Elle entre alors dans l’enceinte du collège et découvre donc son père mort, les lunettes projetées à distance.
« L’autopsie a relevé des lésions cutanées minimes et un traumatisme crânien à gauche, mais qui ne peuvent en aucun cas être à l’origine du décès. Ils ne permettent d’ailleurs même pas de déterminer s’il s’agit d’un meurtre ou d’une mort naturelle. Le médecin légiste a par ailleurs constaté un œdème pulmonaire, dû à une pathologie antérieure », ajoute le procureur.
Que faisaient les deux jeunes, mis hors de cause, ce matin-là ? Ils assurent qu’ils sont entrés alcoolisés dans l’établissement après avoir entendu des voix provenant de l’intérieur. Ils n’y ont en tout cas rien dégradé, si ce n’est la porte par laquelle ils sont entrés, et n’y ont rien volé. C’est le plus jeune des deux qui, voyant la tournure dramatique qu’a prise l’affaire, a confié à sa mère la tenue de leur soirée, avant de se présenter spontanément au commissariat de Lisieux.
Ils ont été placés en garde à vue et mis en examen « simplement » pour intrusion dans un établissement scolaire et dégradations d’un bien public. Des faits pour lesquels ils encourent jusqu’à 7 ans de prison. « Mais rien ne nous dicte de les retenir davantage », confirme le procureur.
Des examens médico-légaux plus approfondis
Reste que l’affaire est loin d’être résolue. Deux hypothèses restent en effet plausibles, que ni l’autopsie ni l’enquête ne permettent pour l’heure de privilégier. Celle du meurtre qui suppose une ou plusieurs autres personnes non identifiées jusque-là. Ou celle d’une mort naturelle, notamment un arrêt cardiaque survenu pendant le laps de temps précis où Stéphane Vitel s’est retrouvé seul dans l’établissement.
Plusieurs éléments devraient dans les jours qui viennent au moins permettre de privilégier l’une de ces hypothèses. Des examens médico-légaux plus approfondis pratiqués sur le corps du défunt devraient déterminer la cause précise de son décès. Par ailleurs, « des relevés extrêmement fins d’ADN sont actuellement analysés qui pourraient préciser le cheminement de Stéphane Vitel ce matin-là », explique Fabien Lang, directeur territorial de la police de Rouen. Ou encore d’identifier l’éventuel passage d’une autre personne sur les lieux.
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En effet, les deux jeunes, très alcoolisés cette nuit-là, multiplient les enregistrements vidéo sur leurs portables. « Et l’analyse minutieuse de ces vidéos permet aujourd’hui d’affirmer qu’ils n’étaient plus sur le site à 6 heures », a dévoilé ce mercredi le Procureur de la République de Caen, Joël Garrigue. Autrement dit, les éléments d’enquête sont suffisamment solides pour les disculper de toute action criminelle à l’encontre de Stéphane Vitel.
« Mais rien ne nous dicte de les retenir davantage »
Ce jour-là, quand le principal, qui vient de prendre la route des vacances avec sa famille, reçoit, via son portable, une notification d’alerte intrusion, il est déjà 5h59. Le temps qu’il arrive sur place, on a, selon le parquet, la certitude que les deux jeunes sont déjà repartis, probablement apeurés par l’alarme. Reste que quelques minutes plus tard, la fille de Stéphane Vitel, s’impatiente de ne pas le voir revenir. Elle entre alors dans l’enceinte du collège et découvre donc son père mort, les lunettes projetées à distance.
« L’autopsie a relevé des lésions cutanées minimes et un traumatisme crânien à gauche, mais qui ne peuvent en aucun cas être à l’origine du décès. Ils ne permettent d’ailleurs même pas de déterminer s’il s’agit d’un meurtre ou d’une mort naturelle. Le médecin légiste a par ailleurs constaté un œdème pulmonaire, dû à une pathologie antérieure », ajoute le procureur.
Que faisaient les deux jeunes, mis hors de cause, ce matin-là ? Ils assurent qu’ils sont entrés alcoolisés dans l’établissement après avoir entendu des voix provenant de l’intérieur. Ils n’y ont en tout cas rien dégradé, si ce n’est la porte par laquelle ils sont entrés, et n’y ont rien volé. C’est le plus jeune des deux qui, voyant la tournure dramatique qu’a prise l’affaire, a confié à sa mère la tenue de leur soirée, avant de se présenter spontanément au commissariat de Lisieux.
Ils ont été placés en garde à vue et mis en examen « simplement » pour intrusion dans un établissement scolaire et dégradations d’un bien public. Des faits pour lesquels ils encourent jusqu’à 7 ans de prison. « Mais rien ne nous dicte de les retenir davantage », confirme le procureur.
Des examens médico-légaux plus approfondis
Reste que l’affaire est loin d’être résolue. Deux hypothèses restent en effet plausibles, que ni l’autopsie ni l’enquête ne permettent pour l’heure de privilégier. Celle du meurtre qui suppose une ou plusieurs autres personnes non identifiées jusque-là. Ou celle d’une mort naturelle, notamment un arrêt cardiaque survenu pendant le laps de temps précis où Stéphane Vitel s’est retrouvé seul dans l’établissement.
Plusieurs éléments devraient dans les jours qui viennent au moins permettre de privilégier l’une de ces hypothèses. Des examens médico-légaux plus approfondis pratiqués sur le corps du défunt devraient déterminer la cause précise de son décès. Par ailleurs, « des relevés extrêmement fins d’ADN sont actuellement analysés qui pourraient préciser le cheminement de Stéphane Vitel ce matin-là », explique Fabien Lang, directeur territorial de la police de Rouen. Ou encore d’identifier l’éventuel passage d’une autre personne sur les lieux.
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Invité- Invité
Re: Appel à témoins 2
Merci Tristan pour l'article . Cela reste une affaire à suivre.Tristanduvar a écrit:Le 11 août, deux jeunes de 17 et 19 ans sont bien rentrés par effraction, avant 6 heures du matin, dans le collège Pierre-Simon Laplace à Lisieux (Calvados). C’est là que le corps du principal de l’établissement, Stéphane Vitel, a été retrouvé une heure plus tard environ, inanimé, sur le sol du bâtiment administratif. Pourtant, tout porte à croire aujourd’hui qu’ils ne sont pas à l’origine de sa mort.
En effet, les deux jeunes, très alcoolisés cette nuit-là, multiplient les enregistrements vidéo sur leurs portables. « Et l’analyse minutieuse de ces vidéos permet aujourd’hui d’affirmer qu’ils n’étaient plus sur le site à 6 heures », a dévoilé ce mercredi le Procureur de la République de Caen, Joël Garrigue. Autrement dit, les éléments d’enquête sont suffisamment solides pour les disculper de toute action criminelle à l’encontre de Stéphane Vitel.
« Mais rien ne nous dicte de les retenir davantage »
Ce jour-là, quand le principal, qui vient de prendre la route des vacances avec sa famille, reçoit, via son portable, une notification d’alerte intrusion, il est déjà 5h59. Le temps qu’il arrive sur place, on a, selon le parquet, la certitude que les deux jeunes sont déjà repartis, probablement apeurés par l’alarme. Reste que quelques minutes plus tard, la fille de Stéphane Vitel, s’impatiente de ne pas le voir revenir. Elle entre alors dans l’enceinte du collège et découvre donc son père mort, les lunettes projetées à distance.
« L’autopsie a relevé des lésions cutanées minimes et un traumatisme crânien à gauche, mais qui ne peuvent en aucun cas être à l’origine du décès. Ils ne permettent d’ailleurs même pas de déterminer s’il s’agit d’un meurtre ou d’une mort naturelle. Le médecin légiste a par ailleurs constaté un œdème pulmonaire, dû à une pathologie antérieure », ajoute le procureur.
Que faisaient les deux jeunes, mis hors de cause, ce matin-là ? Ils assurent qu’ils sont entrés alcoolisés dans l’établissement après avoir entendu des voix provenant de l’intérieur. Ils n’y ont en tout cas rien dégradé, si ce n’est la porte par laquelle ils sont entrés, et n’y ont rien volé. C’est le plus jeune des deux qui, voyant la tournure dramatique qu’a prise l’affaire, a confié à sa mère la tenue de leur soirée, avant de se présenter spontanément au commissariat de Lisieux.
Ils ont été placés en garde à vue et mis en examen « simplement » pour intrusion dans un établissement scolaire et dégradations d’un bien public. Des faits pour lesquels ils encourent jusqu’à 7 ans de prison. « Mais rien ne nous dicte de les retenir davantage », confirme le procureur.
Des examens médico-légaux plus approfondis
Reste que l’affaire est loin d’être résolue. Deux hypothèses restent en effet plausibles, que ni l’autopsie ni l’enquête ne permettent pour l’heure de privilégier. Celle du meurtre qui suppose une ou plusieurs autres personnes non identifiées jusque-là. Ou celle d’une mort naturelle, notamment un arrêt cardiaque survenu pendant le laps de temps précis où Stéphane Vitel s’est retrouvé seul dans l’établissement.
Plusieurs éléments devraient dans les jours qui viennent au moins permettre de privilégier l’une de ces hypothèses. Des examens médico-légaux plus approfondis pratiqués sur le corps du défunt devraient déterminer la cause précise de son décès. Par ailleurs, « des relevés extrêmement fins d’ADN sont actuellement analysés qui pourraient préciser le cheminement de Stéphane Vitel ce matin-là », explique Fabien Lang, directeur territorial de la police de Rouen. Ou encore d’identifier l’éventuel passage d’une autre personne sur les lieux.
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Lisetoct
Re: Appel à témoins 2
Je me demande si ce principal n'aurait pas eu une crise cardiaque suite à la contrariété du déclenchement de l'alarme et le fait qu'il a rebroussé chemin en famille pour aller voir ça alors qu'ils partaient en vacances. Si en plus de ça il avait possiblement des ennuis de santé alors j'ai tendance à privilégier cette hypothèse plutôt que celle du crime.
Hagnesta-Hill
Re: Appel à témoins 2
Dans l’Aube, la gendarmerie lance un appel à témoins pour une femme disparue… Il y a 11 ans
Marie-Louise Rance a disparu le 28 janvier 2012 en fin de matinée après avoir quitté sa maison. La Division des affaires non élucidées a décidé de rouvrir le dossier, douze ans après.
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Un vieux cold-case refait surface. La gendarmerie a publié, ce vendredi, un appel à témoins pour tenter de retrouver Marie-Louise Rance, une femme disparue… il y a plus de onze ans.
Marie-Louise Rance, qui serait âgée de 56 ans aujourd’hui, a disparu le 28 janvier 2012, dans son village de Vallant-Saint-Georges (Aube). Alors qu’elle épluchait des pommes de terre dans sa cuisine, cette mère de famille a quitté son domicile, à pied. Dernière trace laissée par la femme : un bout de papier, avec écrit dessus « Je vais chez Hélène », sa sœur. Sans nouvelle, son mari avait donné l’alerte.
Dans les jours qui ont suivi sa disparition, tous les scénarios avaient été étudiés rappelle le journal local L’Est-Éclair : départ volontaire, enlèvement, homicide et même suicide. Mais les battues et autres recherches n’ont jamais rien donné.
« Chaque élément même anodin est susceptible de faire avancer l’enquête »
En avril dernier, soit onze ans et demi après la disparition de Marie-Louise Rance, la Division des affaires non élucidées (DiANE) a rouvert le dossier, ce qui a abouti à une ouverture d’information auprès d’un cabinet d’instruction du tribunal de Troyes.
C’est dans ce contexte qu’un appel à témoins a été lancé ce vendredi. La femme portée disparue mesure 1m55, pesait 55 kg à sa disparition, a les cheveux châtains et les yeux marron. Le jour de sa disparition, elle aurait porté un jean et un manteau marron.
« Chaque élément même anodin est susceptible de faire avancer l’enquête. Les enquêteurs seront en mesure de vérifier vos informations si celles-ci vous paraissent incertaines », précisent les enquêteurs. En cas d’informations, vous pouvez contacter le 07 88 27 91 83.
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Marie-Louise Rance a disparu le 28 janvier 2012 en fin de matinée après avoir quitté sa maison. La Division des affaires non élucidées a décidé de rouvrir le dossier, douze ans après.
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Un vieux cold-case refait surface. La gendarmerie a publié, ce vendredi, un appel à témoins pour tenter de retrouver Marie-Louise Rance, une femme disparue… il y a plus de onze ans.
Marie-Louise Rance, qui serait âgée de 56 ans aujourd’hui, a disparu le 28 janvier 2012, dans son village de Vallant-Saint-Georges (Aube). Alors qu’elle épluchait des pommes de terre dans sa cuisine, cette mère de famille a quitté son domicile, à pied. Dernière trace laissée par la femme : un bout de papier, avec écrit dessus « Je vais chez Hélène », sa sœur. Sans nouvelle, son mari avait donné l’alerte.
Dans les jours qui ont suivi sa disparition, tous les scénarios avaient été étudiés rappelle le journal local L’Est-Éclair : départ volontaire, enlèvement, homicide et même suicide. Mais les battues et autres recherches n’ont jamais rien donné.
« Chaque élément même anodin est susceptible de faire avancer l’enquête »
En avril dernier, soit onze ans et demi après la disparition de Marie-Louise Rance, la Division des affaires non élucidées (DiANE) a rouvert le dossier, ce qui a abouti à une ouverture d’information auprès d’un cabinet d’instruction du tribunal de Troyes.
C’est dans ce contexte qu’un appel à témoins a été lancé ce vendredi. La femme portée disparue mesure 1m55, pesait 55 kg à sa disparition, a les cheveux châtains et les yeux marron. Le jour de sa disparition, elle aurait porté un jean et un manteau marron.
« Chaque élément même anodin est susceptible de faire avancer l’enquête. Les enquêteurs seront en mesure de vérifier vos informations si celles-ci vous paraissent incertaines », précisent les enquêteurs. En cas d’informations, vous pouvez contacter le 07 88 27 91 83.
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Re: Appel à témoins 2
La femme disparue près de Neufchâtel-en-Bray est toujours recherchée mais son vélo a été retrouvé
Les gendarmes ont retrouvé le vélo, le casque, le coupe-vent et le téléphone de Chantal Morisset à Bures-en-Bray, près de Neufchâtel-en-Bray, mais cette femme de 63 ans est toujours recherchée, dans le cadre d’une enquête pour disparition inquiétante.
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Re: Appel à témoins 2
Qui est cet enfant retrouvé mort dans le Danube lesté d'une pierre il y a un an ?
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Le corps sans vie d'un enfant avait été repêché dans le Danube près de Grossmehring, en Bavière, en Allemagne.
La macabre découverte avait été faite le 19 mai 2022.
Le cadavre, enveloppé dans du papier d'aluminium, était lesté d'une dalle de pierre. On ignore combien de temps la victime est restée sous l'eau.
Plus d'un après, l'enfant n'a toujours pas été identifié.
Interpol a alors décidé de diffuser une notice noire dans 195 pays.
Ce petit garçon avait entre 5 et 6 ans. Il mesurait environ 1m10 pour 15kg. Il avait les cheveux bruns et était de groupe sanguin O.
L'enquête a permis de conclure que la victime avait probablement passé du temps en dehors de l'Allemagne.
"Quelqu'un, quelque part, sait quelque chose sur ce garçon, il est donc tout aussi important de divulguer certains détails publiquement." a déclaré Interpol.
"Qu'il ait été victime de traite, d'enlèvement ou de violence, nous nous engageons à mobiliser toutes les capacités policières d'Interpol pour l'identifier et aider les enquêteurs à faire la lumière sur sa mort" a ajouté l'organisation internationale.
"Par cette notice noire, Interpol appelle la communauté mondiale chargée de l'application des lois à recouper les bases de données et à consulter les affaires ouvertes ou non résolues" a conclu le secrétaire général d'Interpol.
La police allemande peut également travailler avec Interpol pour réaliser des comparaisons ADN avec les personnes qui pensent être un parent biologique de l'enfant.
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Le petit garçon retrouvé mort dans le Danube ne manque à personne
La police judiciaire recherche fébrilement les assassins de l'enfant retrouvé dans le Danube il y a plus d'un an. La reconstitution de son visage devrait permettre d'apporter de nouveaux éléments.
Pas le temps ? blue News résume pour toi
Il y a plus d'un an, le corps d'un enfant a été retrouvé dans le Danube près d'Ingolstadt, à quelques kilomètres de Munich.
Son identité est toujours inconnue, car personne n'a signalé sa disparition.
Malgré la reconstitution de son visage, personne n'a porté plainte auprès de la police.
Dans la plupart des autres cas de disparition d'enfants, les parents sont au début des recherches, explique le chef du poste de police responsable.
Il y a plus d'un an, un canoéiste a trouvé le corps d'un enfant dans le Danube. À ce jour, l'équipe chargée de l'enquête n'a pratiquement aucun indice pour aider à la recherche du coupable.
Même après que les experts médico-légaux ont reconstitué le visage du garçon, personne ne s'est manifesté auprès de la police.
La particularité de cette affaire est que la disparition du jeune garçon n'a été signalée par personne depuis un an et que personne ne s'est encore manifesté pour dire : «Mon fils a disparu», a déclaré à Der Spiegel Silke Poller, chef du poste de police 1 de la police criminelle d'Ingolstadt, une ville de Haute-Bavière située non loin de Munich.
L'enfant devait avoir entre trois et sept ans
Dans la plupart des autres cas de disparition d'enfants, ce sont les parents désespérés qui commencent les recherches. La recherche du coupable est difficile si l'identité de la victime n'est pas connue. Le nombre de corps d'enfants et de bébés inconnus en Allemagne est à deux chiffres.
L'enfant, âgé de trois à sept ans, a été retrouvé dans un paquet lesté par une pierre.
Le cadavre reposait probablement au fond du Danube depuis plusieurs semaines, car la production de gaz due à la putréfaction du cadavre rendait inutile l'utilisation de la pierre pour maintenir le contenu macabre sous l'eau.
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Le corps sans vie d'un enfant avait été repêché dans le Danube près de Grossmehring, en Bavière, en Allemagne.
La macabre découverte avait été faite le 19 mai 2022.
Le cadavre, enveloppé dans du papier d'aluminium, était lesté d'une dalle de pierre. On ignore combien de temps la victime est restée sous l'eau.
Plus d'un après, l'enfant n'a toujours pas été identifié.
Interpol a alors décidé de diffuser une notice noire dans 195 pays.
Ce petit garçon avait entre 5 et 6 ans. Il mesurait environ 1m10 pour 15kg. Il avait les cheveux bruns et était de groupe sanguin O.
L'enquête a permis de conclure que la victime avait probablement passé du temps en dehors de l'Allemagne.
"Quelqu'un, quelque part, sait quelque chose sur ce garçon, il est donc tout aussi important de divulguer certains détails publiquement." a déclaré Interpol.
"Qu'il ait été victime de traite, d'enlèvement ou de violence, nous nous engageons à mobiliser toutes les capacités policières d'Interpol pour l'identifier et aider les enquêteurs à faire la lumière sur sa mort" a ajouté l'organisation internationale.
"Par cette notice noire, Interpol appelle la communauté mondiale chargée de l'application des lois à recouper les bases de données et à consulter les affaires ouvertes ou non résolues" a conclu le secrétaire général d'Interpol.
La police allemande peut également travailler avec Interpol pour réaliser des comparaisons ADN avec les personnes qui pensent être un parent biologique de l'enfant.
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Le petit garçon retrouvé mort dans le Danube ne manque à personne
La police judiciaire recherche fébrilement les assassins de l'enfant retrouvé dans le Danube il y a plus d'un an. La reconstitution de son visage devrait permettre d'apporter de nouveaux éléments.
Pas le temps ? blue News résume pour toi
Il y a plus d'un an, le corps d'un enfant a été retrouvé dans le Danube près d'Ingolstadt, à quelques kilomètres de Munich.
Son identité est toujours inconnue, car personne n'a signalé sa disparition.
Malgré la reconstitution de son visage, personne n'a porté plainte auprès de la police.
Dans la plupart des autres cas de disparition d'enfants, les parents sont au début des recherches, explique le chef du poste de police responsable.
Il y a plus d'un an, un canoéiste a trouvé le corps d'un enfant dans le Danube. À ce jour, l'équipe chargée de l'enquête n'a pratiquement aucun indice pour aider à la recherche du coupable.
Même après que les experts médico-légaux ont reconstitué le visage du garçon, personne ne s'est manifesté auprès de la police.
La particularité de cette affaire est que la disparition du jeune garçon n'a été signalée par personne depuis un an et que personne ne s'est encore manifesté pour dire : «Mon fils a disparu», a déclaré à Der Spiegel Silke Poller, chef du poste de police 1 de la police criminelle d'Ingolstadt, une ville de Haute-Bavière située non loin de Munich.
L'enfant devait avoir entre trois et sept ans
Dans la plupart des autres cas de disparition d'enfants, ce sont les parents désespérés qui commencent les recherches. La recherche du coupable est difficile si l'identité de la victime n'est pas connue. Le nombre de corps d'enfants et de bébés inconnus en Allemagne est à deux chiffres.
L'enfant, âgé de trois à sept ans, a été retrouvé dans un paquet lesté par une pierre.
Le cadavre reposait probablement au fond du Danube depuis plusieurs semaines, car la production de gaz due à la putréfaction du cadavre rendait inutile l'utilisation de la pierre pour maintenir le contenu macabre sous l'eau.
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L'enfant du Danube
Cette affaire me rappelle fortement l'histoire d'Inass qu'on avait surnommée la petite inconnue de L'A10.
Cependant, je ne suis pas certaine que ses parents ne l'ont pas cherché mais que ceux-ci habitent loin de l'Allemagne. Pays de l'Est?
110 cms me semble correspondre à un enfant d'environ 5 ans (et non de 3 ans):
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15 kgs ne me semble pas représentatif dans la mesure où le corps a été décomposé par l'eau. 15 kgs, ça peut déjà être le poids d'un enfant de 2 ans en bonne santé.
Cependant, je ne suis pas certaine que ses parents ne l'ont pas cherché mais que ceux-ci habitent loin de l'Allemagne. Pays de l'Est?
110 cms me semble correspondre à un enfant d'environ 5 ans (et non de 3 ans):
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15 kgs ne me semble pas représentatif dans la mesure où le corps a été décomposé par l'eau. 15 kgs, ça peut déjà être le poids d'un enfant de 2 ans en bonne santé.
Re: Appel à témoins 2
Le nombre de corps d'enfants et de bébés inconnus en Allemagne est à deux chiffres.
L'enfant du Danube
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"Les notices noires sont des alertes internationales utilisées pour recueillir des informations et des renseignements sur des corps non identifiés", précise le communiqué.
Ainsi, les informations visant à identifier l'enfant sont partagées à travers le monde. "Par cette notice noire, Interpol appelle la communauté mondiale chargée de l'application des lois à recouper les bases de données et à consulter les affaires ouvertes ou non résolues", indique le secrétaire général d'Interpol.
"Les notices noires sont des alertes internationales utilisées pour recueillir des informations et des renseignements sur des corps non identifiés", précise le communiqué.
Ainsi, les informations visant à identifier l'enfant sont partagées à travers le monde. "Par cette notice noire, Interpol appelle la communauté mondiale chargée de l'application des lois à recouper les bases de données et à consulter les affaires ouvertes ou non résolues", indique le secrétaire général d'Interpol.
Le mystère « Toutankhamon » ou l'inconnue de Montfrin
Bonjour,
Objectif Gard avait fait un bel article sur cette personne dont on ne connait toujours pas l'identité
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Le Parisien relance la recherche.
Dans le Gard, une jeune femme tuée et non identifiée depuis vingt-deux ans : le mystère « Toutankhamon »
Depuis 2001, une jeune femme, surnommée du nom du pharaon égyptien par les enquêteurs car elle était momifiée lors de sa découverte, est enterrée dans le petit cimetière de Montfrin. Son meurtrier, qui l’a lardé de 19 coups de couteau, n’a jamais été retrouvé. Et pourtant de l’ADN existe, celui de la victime et celui du tueur.
Par Boris de la Cruz, correspondant à Nîmes (Gard)
Le 11 septembre 2023 à 06h00
« Depuis vingt-deux ans, je n’ai jamais vu personne se recueillir ici. L’inconnue est enterrée là », désigne l’employé communal qui travaille sous une chaleur caniculaire dans le petit cimetière de Montfrin (Gard). « D’habitude au bout de cinq ans, on met les restes d’un corps inconnu dans un ossuaire, mais là on se dit qu’un jour peut-être quelqu’un voudra venir. »
Une jeune femme méconnaissable qui est restée à cet endroit plusieurs semaines durant l’été, dira le légiste sans pouvoir précisément dater la mort et déterminer si elle a été victime d’abus sexuels. Elle a reçu 19 coups de couteau, surtout au torse, des traces visibles notamment sur les vêtements qu’elle porte. Des prélèvements sont effectués, son ADN est isolé et exploité. De l’autre côté du sentier se trouve une grille de protection des voies SNCF, car le TGV file sur un petit monticule à 15 m au-dessus du corps. Un ADN masculin est également retrouvé, les enquêteurs pensent depuis tenir le meurtrier présumé.
Les cheveux auburn et un médicament rare
Sur la jeune femme aux cheveux auburn, il n’y a pas de papiers, aucun bijou, pas de montre et aucun élément permettant son identification ou d’imaginer sa nationalité. La victime mesurait entre 1,55 m et 1,60 m, elle portait un pantalon de type corsaire fendu sur les tibias, et de marque Celia, ainsi que des collants en mousse.
Les gendarmes font le tour des lieux de prostitution, il y en a quelques kilomètres plus loin, mais aucune femme n’a disparu cet été-là. Reste aux enquêteurs deux éléments intéressants. Le premier est la dentition et, là aussi, les enquêteurs vont se donner les moyens en publiant dans des journaux de dentistes et de prothésistes les particularités de Toutankhamon. Là encore, la piste mène à une impasse.
Les gendarmes ont également en leur possession un détail, un médicament délivré à l’époque en France uniquement à l’hôpital : la Ritaline. Les hôpitaux de l’Hexagone sont appelés à la rescousse, tout comme la la Sécurité sociale, mais si des vérifications sont effectuées, elles n’aboutissent à rien malgré une vingtaine de pistes exploitées.
Des vérifications ADN
Récemment, la section de recherches a repris le dossier et a demandé des vérifications notamment sur l’ADN et l’ADN de parentèle. Mais là encore le retour a été un échec. Les ADN de la victime et celui de son meurtrier présumé n’ont pas été révélés. Vingt-deux après sa découverte, Toutankhamon garde son terrible mystère…
Le gardien du cimetière, lui, désigne deux bouquets de fleurs en plastique, « pour montrer qu’il y a une tombe et éviter que quelqu’un marche dessus ». La tombe de « l’inconnue » a changé de place il y a moins d’un an, elle se trouvait un peu plus loin, avec comme inscription « X » et « septembre 2001 », date de la découverte de son corps.
Âgée d’une vingtaine d’années
Depuis cette date, c’est le mystère qui enveloppe cette jeune femme dont les analyses ont prouvé qu’elle avait une vingtaine d’années. Autour de 25 ans « avec plus ou moins quatre ans », selon les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), un âge ensuite validé par une expertise dentaire.
« À cet âge, on manque obligatoirement à quelqu’un ; à un père, une mère, un frère, une amie. Elle n’était pas seule au monde, cette victime. Elle est peut-être étrangère car on a vérifié toutes les disparitions inquiétantes en France et rien n’a matché. Au début, on pensait rapidement avoir une identité, mais malgré nos recherches rien n’y a fait et les mois et les années ont passé sans parvenir à découvrir son identité », se souvient un ancien enquêteur aujourd’hui retraité, marqué par ce dossier criminel.
Retrouvée momifiée dans un champ
C’était le 15 septembre 2001, et depuis quatre jours le monde avait les yeux rivés sur les ruines des tours jumelles de New York. Depuis vingt-deux ans donc, l’énigme de celle que les enquêteurs de la section de recherches de Nîmes ont surnommée « Toutankhamon » perdure. Malgré le travail colossal des militaires, aucun nom n’a pu être donné à ce corps momifié retrouvé dans un champ.
Ce jour-là, un coup de fil à la gendarmerie indique qu’une personne en état de décomposition a été retrouvée dans un fossé qui longe un vignoble. Des traces de pneus font penser qu’elle a été déposée là, au milieu de la végétation. La veille, un viticulteur a trouvé une chaussure au milieu de la route. Une chaussure blanche particulière, une B-Two de taille 37, que les enquêteurs vont essayer de « faire parler », avec un talon haut à l’arrière, mais surélevée aussi à l’avant. Un modèle fabriqué à l’étranger et revendu par un grossiste du sud de la France à 5 000 exemplaires cette saison-là. Mais il s’avère impossible de remonter les traces de cette chaussure vendue sur les marchés.
Un agriculteur découvre le corps
Ce chemin en pierre près du corps, à l’extérieur du village de Montfrin, sur la route d’Avignon, est très rarement emprunté, il ne mène à rien, sauf aux vignes, et longe les voies SNCF. L’agriculteur y est passé quelques semaines auparavant sans rien remarquer, et il revient surveiller son raisin le 14 septembre 2001 quand il remarque cette chaussure au milieu du sentier. Il jette sa trouvaille un peu plus loin dans la garrigue sans penser que, le lendemain, il va découvrir la jeune femme morte au pied de ses vignes, en bordure de son terrain, et faire le lien.
Une jeune femme méconnaissable qui est restée à cet endroit plusieurs semaines durant l’été, dira le légiste sans pouvoir précisément dater la mort et déterminer si elle a été victime d’abus sexuels. Elle a reçu 19 coups de couteau, surtout au torse, des traces visibles notamment sur les vêtements qu’elle porte. Des prélèvements sont effectués, son ADN est isolé et exploité. De l’autre côté du sentier se trouve une grille de protection des voies SNCF, car le TGV file sur un petit monticule à 15 m au-dessus du corps. Un ADN masculin est également retrouvé, les enquêteurs pensent depuis tenir le meurtrier présumé.
Les cheveux auburn et un médicament rare
Sur la jeune femme aux cheveux auburn, il n’y a pas de papiers, aucun bijou, pas de montre et aucun élément permettant son identification ou d’imaginer sa nationalité. La victime mesurait entre 1,55 m et 1,60 m, elle portait un pantalon de type corsaire fendu sur les tibias, et de marque Celia, ainsi que des collants en mousse.
Les gendarmes font le tour des lieux de prostitution, il y en a quelques kilomètres plus loin, mais aucune femme n’a disparu cet été-là. Reste aux enquêteurs deux éléments intéressants. Le premier est la dentition et, là aussi, les enquêteurs vont se donner les moyens en publiant dans des journaux de dentistes et de prothésistes les particularités de Toutankhamon. Là encore, la piste mène à une impasse.
Les gendarmes ont également en leur possession un détail, un médicament délivré à l’époque en France uniquement à l’hôpital : la Ritaline. Les hôpitaux de l’Hexagone sont appelés à la rescousse, tout comme la la Sécurité sociale, mais si des vérifications sont effectuées, elles n’aboutissent à rien malgré une vingtaine de pistes exploitées.
Des vérifications ADN
Récemment, la section de recherches a repris le dossier et a demandé des vérifications notamment sur l’ADN et l’ADN de parentèle. Mais là encore le retour a été un échec. Les ADN de la victime et celui de son meurtrier présumé n’ont pas été révélés. Vingt-deux après sa découverte, Toutankhamon garde son terrible mystère…
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Dans le Gard, une jeune femme tuée et non identifiée depuis vingt-deux ans : le mystère « Toutankhamon »
Depuis 2001, une jeune femme, surnommée du nom du pharaon égyptien par les enquêteurs car elle était momifiée lors de sa découverte, est enterrée dans le petit cimetière de Montfrin. Son meurtrier, qui l’a lardé de 19 coups de couteau, n’a jamais été retrouvé. Et pourtant de l’ADN existe, celui de la victime et celui du tueur.
Par Boris de la Cruz, correspondant à Nîmes (Gard)
Le 11 septembre 2023 à 06h00
« Depuis vingt-deux ans, je n’ai jamais vu personne se recueillir ici. L’inconnue est enterrée là », désigne l’employé communal qui travaille sous une chaleur caniculaire dans le petit cimetière de Montfrin (Gard). « D’habitude au bout de cinq ans, on met les restes d’un corps inconnu dans un ossuaire, mais là on se dit qu’un jour peut-être quelqu’un voudra venir. »
Une jeune femme méconnaissable qui est restée à cet endroit plusieurs semaines durant l’été, dira le légiste sans pouvoir précisément dater la mort et déterminer si elle a été victime d’abus sexuels. Elle a reçu 19 coups de couteau, surtout au torse, des traces visibles notamment sur les vêtements qu’elle porte. Des prélèvements sont effectués, son ADN est isolé et exploité. De l’autre côté du sentier se trouve une grille de protection des voies SNCF, car le TGV file sur un petit monticule à 15 m au-dessus du corps. Un ADN masculin est également retrouvé, les enquêteurs pensent depuis tenir le meurtrier présumé.
Les cheveux auburn et un médicament rare
Sur la jeune femme aux cheveux auburn, il n’y a pas de papiers, aucun bijou, pas de montre et aucun élément permettant son identification ou d’imaginer sa nationalité. La victime mesurait entre 1,55 m et 1,60 m, elle portait un pantalon de type corsaire fendu sur les tibias, et de marque Celia, ainsi que des collants en mousse.
Les gendarmes font le tour des lieux de prostitution, il y en a quelques kilomètres plus loin, mais aucune femme n’a disparu cet été-là. Reste aux enquêteurs deux éléments intéressants. Le premier est la dentition et, là aussi, les enquêteurs vont se donner les moyens en publiant dans des journaux de dentistes et de prothésistes les particularités de Toutankhamon. Là encore, la piste mène à une impasse.
Les gendarmes ont également en leur possession un détail, un médicament délivré à l’époque en France uniquement à l’hôpital : la Ritaline. Les hôpitaux de l’Hexagone sont appelés à la rescousse, tout comme la la Sécurité sociale, mais si des vérifications sont effectuées, elles n’aboutissent à rien malgré une vingtaine de pistes exploitées.
Des vérifications ADN
Récemment, la section de recherches a repris le dossier et a demandé des vérifications notamment sur l’ADN et l’ADN de parentèle. Mais là encore le retour a été un échec. Les ADN de la victime et celui de son meurtrier présumé n’ont pas été révélés. Vingt-deux après sa découverte, Toutankhamon garde son terrible mystère…
Le gardien du cimetière, lui, désigne deux bouquets de fleurs en plastique, « pour montrer qu’il y a une tombe et éviter que quelqu’un marche dessus ». La tombe de « l’inconnue » a changé de place il y a moins d’un an, elle se trouvait un peu plus loin, avec comme inscription « X » et « septembre 2001 », date de la découverte de son corps.
Âgée d’une vingtaine d’années
Depuis cette date, c’est le mystère qui enveloppe cette jeune femme dont les analyses ont prouvé qu’elle avait une vingtaine d’années. Autour de 25 ans « avec plus ou moins quatre ans », selon les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), un âge ensuite validé par une expertise dentaire.
« À cet âge, on manque obligatoirement à quelqu’un ; à un père, une mère, un frère, une amie. Elle n’était pas seule au monde, cette victime. Elle est peut-être étrangère car on a vérifié toutes les disparitions inquiétantes en France et rien n’a matché. Au début, on pensait rapidement avoir une identité, mais malgré nos recherches rien n’y a fait et les mois et les années ont passé sans parvenir à découvrir son identité », se souvient un ancien enquêteur aujourd’hui retraité, marqué par ce dossier criminel.
Retrouvée momifiée dans un champ
C’était le 15 septembre 2001, et depuis quatre jours le monde avait les yeux rivés sur les ruines des tours jumelles de New York. Depuis vingt-deux ans donc, l’énigme de celle que les enquêteurs de la section de recherches de Nîmes ont surnommée « Toutankhamon » perdure. Malgré le travail colossal des militaires, aucun nom n’a pu être donné à ce corps momifié retrouvé dans un champ.
Ce jour-là, un coup de fil à la gendarmerie indique qu’une personne en état de décomposition a été retrouvée dans un fossé qui longe un vignoble. Des traces de pneus font penser qu’elle a été déposée là, au milieu de la végétation. La veille, un viticulteur a trouvé une chaussure au milieu de la route. Une chaussure blanche particulière, une B-Two de taille 37, que les enquêteurs vont essayer de « faire parler », avec un talon haut à l’arrière, mais surélevée aussi à l’avant. Un modèle fabriqué à l’étranger et revendu par un grossiste du sud de la France à 5 000 exemplaires cette saison-là. Mais il s’avère impossible de remonter les traces de cette chaussure vendue sur les marchés.
Un agriculteur découvre le corps
Ce chemin en pierre près du corps, à l’extérieur du village de Montfrin, sur la route d’Avignon, est très rarement emprunté, il ne mène à rien, sauf aux vignes, et longe les voies SNCF. L’agriculteur y est passé quelques semaines auparavant sans rien remarquer, et il revient surveiller son raisin le 14 septembre 2001 quand il remarque cette chaussure au milieu du sentier. Il jette sa trouvaille un peu plus loin dans la garrigue sans penser que, le lendemain, il va découvrir la jeune femme morte au pied de ses vignes, en bordure de son terrain, et faire le lien.
Une jeune femme méconnaissable qui est restée à cet endroit plusieurs semaines durant l’été, dira le légiste sans pouvoir précisément dater la mort et déterminer si elle a été victime d’abus sexuels. Elle a reçu 19 coups de couteau, surtout au torse, des traces visibles notamment sur les vêtements qu’elle porte. Des prélèvements sont effectués, son ADN est isolé et exploité. De l’autre côté du sentier se trouve une grille de protection des voies SNCF, car le TGV file sur un petit monticule à 15 m au-dessus du corps. Un ADN masculin est également retrouvé, les enquêteurs pensent depuis tenir le meurtrier présumé.
Les cheveux auburn et un médicament rare
Sur la jeune femme aux cheveux auburn, il n’y a pas de papiers, aucun bijou, pas de montre et aucun élément permettant son identification ou d’imaginer sa nationalité. La victime mesurait entre 1,55 m et 1,60 m, elle portait un pantalon de type corsaire fendu sur les tibias, et de marque Celia, ainsi que des collants en mousse.
Les gendarmes font le tour des lieux de prostitution, il y en a quelques kilomètres plus loin, mais aucune femme n’a disparu cet été-là. Reste aux enquêteurs deux éléments intéressants. Le premier est la dentition et, là aussi, les enquêteurs vont se donner les moyens en publiant dans des journaux de dentistes et de prothésistes les particularités de Toutankhamon. Là encore, la piste mène à une impasse.
Les gendarmes ont également en leur possession un détail, un médicament délivré à l’époque en France uniquement à l’hôpital : la Ritaline. Les hôpitaux de l’Hexagone sont appelés à la rescousse, tout comme la la Sécurité sociale, mais si des vérifications sont effectuées, elles n’aboutissent à rien malgré une vingtaine de pistes exploitées.
Des vérifications ADN
Récemment, la section de recherches a repris le dossier et a demandé des vérifications notamment sur l’ADN et l’ADN de parentèle. Mais là encore le retour a été un échec. Les ADN de la victime et celui de son meurtrier présumé n’ont pas été révélés. Vingt-deux après sa découverte, Toutankhamon garde son terrible mystère…
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Dernière édition par Kassandra88 le Lun 11 Sep 2023 - 11:05, édité 1 fois
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