Accueil
Rechercher
S'enregistrer
Connexion"tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
+10
over
MIKE
Tristandu83
Dynaroo
Lisetoct
Hercule-Poirot
Casta
Sortcière
ruth
Kassandra88
14 participants
Page 1 sur 19
Page 1 sur 19 • 1, 2, 3 ... 10 ... 19 
"tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Mar 15 Mar 2022 - 16:15
Dernière édition par Kassandra88 le Ven 17 Juin 2022 - 22:58, édité 1 fois
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par ruth Mar 15 Mar 2022 - 16:50
Un exemple, parmi tant d'autres
En un clin d'oeil, les principaux désinformateurs de la crise Covid se sont transformés en soutiens de Poutine dans la guerre en Ukraine.
Hasard ou coïncidence ?
Rien n'est moins sûr...
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Sortcière Mar 15 Mar 2022 - 17:39
Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Sortcière Mar 15 Mar 2022 - 20:30
Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Casta Mer 16 Mar 2022 - 23:24
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par ruth Jeu 17 Mar 2022 - 8:25
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Sortcière Jeu 17 Mar 2022 - 21:46
Bonsoir Casta,
Nos narines sont donc bien faites et le mucus que sécrètent les muqueuses un excellent moyen de défense.
Si cela se confirme cela voudrait dire que les scientifiques de tous bords se sont bien plantés en commençant par nier la contamination par aérosols qui serait donc quasiment le mode de contamination favori du virus, pour privilégier des modes de contamination quasiment inexistant.
Et donc ce ne serait même pas en touchant leurs masques que les gens se contaminaient comme on nous l'assurait mais plus certainement en portant mal leurs masques ou des masques pas suffisamment ajustés et avec un fort taux de fuites.
Idem aussi pour les lieux confinés et mal aérés ou encore pourvus de systèmes de ventilation totalement inadaptés.
Heureusement le lavage des mains et une meilleure hygiène permet de lutter contre d'autres virus et bactéries pas très sympathiques non plus.
A suivre ...
Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Casta Jeu 17 Mar 2022 - 22:53
La nature est bien foutue, Sortciere.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Jeu 17 Mar 2022 - 23:35
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Jeu 17 Mar 2022 - 23:51
Pfizer et Moderna sont poursuivis en justice par la société biotechnologique américaine Alnylam Pharmaceuticals. Les deux sociétés pharmaceutiques sont accusées d’avoir violé un brevet de cette société avec leurs vaccins contre le Covid-19. Il s’agirait d’une technique qui permet à la partie active vulnérable du vaccin de faire son travail dans le corps. Alnylam réclame des dommages et intérêts mais le montant n’est pas encore connu.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Hercule-Poirot Sam 19 Mar 2022 - 20:45
Immédiatement après la vaccination :
Rien à dire, je me sens en forme
2 jours après la vaccination, le soir :
Soudain vertiges, maux de tête, fièvre 38,5 degrés, fatigue, courbatures. Je suis heureuse que la vaccination "fonctionne".
Depuis:
Je souffre constamment de vertiges, de maux de tête, de problèmes de concentration et de mémoire et de troubles de la recherche de mots, d'une fatigue extrême, d'essoufflement, de palpitations cardiaques, de douleurs musculaires et articulaires, de contractions, d'engourdissements.
...
Lors d'une visite chez le vétérinaire, j'ai transporté mon chat de quatre kilos dans la salle de traitement et j'ai eu l'essoufflement bien connu. Peu de temps après, je me suis évanouie.
...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le récit d'une jeune femme sportive de 28 ans après la vaccination ...
Rien à dire, je me sens en forme
2 jours après la vaccination, le soir :
Soudain vertiges, maux de tête, fièvre 38,5 degrés, fatigue, courbatures. Je suis heureuse que la vaccination "fonctionne".
Depuis:
Je souffre constamment de vertiges, de maux de tête, de problèmes de concentration et de mémoire et de troubles de la recherche de mots, d'une fatigue extrême, d'essoufflement, de palpitations cardiaques, de douleurs musculaires et articulaires, de contractions, d'engourdissements.
...
Lors d'une visite chez le vétérinaire, j'ai transporté mon chat de quatre kilos dans la salle de traitement et j'ai eu l'essoufflement bien connu. Peu de temps après, je me suis évanouie.
...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le récit d'une jeune femme sportive de 28 ans après la vaccination ...
Hercule-Poirot
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Dim 20 Mar 2022 - 8:50
Hercule Poirot a écrit:Immédiatement après la vaccination :
Rien à dire, je me sens en forme
2 jours après la vaccination, le soir :
Soudain vertiges, maux de tête, fièvre 38,5 degrés, fatigue, courbatures. Je suis heureuse que la vaccination "fonctionne".
Depuis:
Je souffre constamment de vertiges, de maux de tête, de problèmes de concentration et de mémoire et de troubles de la recherche de mots, d'une fatigue extrême, d'essoufflement, de palpitations cardiaques, de douleurs musculaires et articulaires, de contractions, d'engourdissements.
...
Lors d'une visite chez le vétérinaire, j'ai transporté mon chat de quatre kilos dans la salle de traitement et j'ai eu l'essoufflement bien connu. Peu de temps après, je me suis évanouie.
...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le récit d'une jeune femme sportive de 28 ans après la vaccination ...
Vertiges, maux de tête ... deux jours après la vaccination: oui, ça fait hélas partie des effets secondaires possible du vaccin.
Pour les problèmes à plus long terme, la cause peut être bien différente:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Hercule-Poirot Dim 20 Mar 2022 - 12:15
Kassandra88 a écrit:Pour les problèmes à plus long terme, la cause peut être bien différente:
C'est à peu prés la même probabilité qu'un accident de voiture n'a rien à faire avec l'infarctus du conducteur.
Hercule-Poirot
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Mar 22 Mar 2022 - 9:11
« Je réapprends tout » : à la Pitié-Salpêtrière, dans le service qui répare les rescapés du Covid-19
REPORTAGE. Après la réanimation commence une seconde phase pour les patients frappés par une forme grave du Covid-19 : la rééducation. À l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le service de Soins de suite et de Réadaptation respiratoires les aide à réapprivoiser leur corps marqué par le coma et à trouver un second souffle.
...........
Par rapport aux autres centres de réadaptation post-Covid, celui-ci est particulièrement destiné aux patients qui souffrent encore de défaillances respiratoires et ont besoin de ventilation ou d’oxygénation. Le couloir, au calme seulement troublé par le bruit des respirateurs, compte 22 lits, dont un quart est occupé par des patients Covid. « La plupart ont environ 50, 60 ans, explique Jesus Gonzalez, pour moitié des non-vaccinés, pour moitié des immunodéprimés. »
La spécificité de ces survivants du Sars-CoV-2, c’est le nombre et la diversité de leurs séquelles. La liste semble interminable. Il y a déjà ce que les dégâts causés par le Covid-19 en lui-même, c’est-à-dire des lésions pulmonaires mais parfois aussi cardiaques et digestives. S’ajoute une avalanche d’atteintes liées au passage en réanimation. L’immobilisme entraîne une perte de muscles, une rupture de certains nerfs, un blocage des articulations. Mais aussi des séquelles ORL, en cas de trachéotomie ; cutanées, comme les escarres ; ou encore cérébrales, liées au manque d’oxygène. Sans oublier les complications qui ont pu survenir en soins intensifs, comme des AVC.
La plupart des patients restent ici trois semaines, certains vont jusqu’à trois mois
Ce tableau clinique complexe oblige les soignants au sur-mesure. « Pour un même nombre de malades, nous avons calculé qu’il faut consacrer 40 % de temps en plus à la rééducation et 30 % en plus pour l’aspect médical », relève le professeur Gonzalez. Pour récupérer, les patients doivent s’armer de volonté et de patience. « La plupart restent ici trois semaines, certains vont jusqu’à trois mois », ajoute-t-il.
Renforcer le corps, apaiser l’esprit
Premier chantier : récupérer l’usage de ses bras et jambes. « L’objectif est qu’à la fin de la première semaine, les patients soient capables de remarcher, détaille Jesus Gonzalez. La deuxième semaine, on travaille sur l’autonomisation pour les fonctions de base, comme aller aux toilettes ou s’habiller. » Le reste du séjour est consacré à la remusculation, à la diminution des besoins en oxygène et/ou ventilation, et à la prise en charge des autres séquelles.
Au programme : endurance le matin, avec du vélo en salle ou de la marche, et renforcement musculaire l’après-midi. « Ces patients présentent une fonte musculaire et un déconditionnement à l’effort majeurs, décode Jeanne Maisonobe, l’une des kinésithérapeutes du service. Pendant la réa, les nerfs ont été comme endormis, voire compressés : c’est un système endormi à stimuler. »
Vous vous réveillez deux mois après votre arrivée à l’hôpital, tétraplégique et en étouffant : c’est très stressant
Se reconstruire, c’est aussi apaiser l’esprit. La réanimation engendre un syndrome de stress post-traumatique. « Vous vous réveillez deux mois après votre arrivée à l’hôpital, tétraplégique et en étouffant : c’est très stressant », insiste Jesus Gonzalez. D’où la présence d’une psychologue au sein de l’équipe, en plus des kinésithérapeutes et du trio médecins/infirmiers/aides-soignants, d’une ergothérapeute, d’une diététicienne et d’une assistante sociale.
Préparer le retour chez soi
Pour Oruk, ce protocole a fonctionné. Au fil des semaines, il a repris du poids et gagné en aisance respiratoire et en motricité. Et le moral ? Le sexagénaire esquisse un va-et-vient de la main. Plusieurs fois, il ponctue ses phrases d’un « c’est comme ça ». Son épaule gauche est récalcitrante. Sur la table de nuit, une bouteille d’eau qu’il n’a pas encore la force d’ouvrir. Alors il sert dans son poing une petite balle, pour tonifier ses articulations et chasser les fourmis qui engourdissent ses doigts.
Lire aussi - Sixième vague du Covid-19 : pourquoi on ne l’avait pas vue venir
Pour pallier ces difficultés, il y a des astuces. C’est l’une des missions de Delphine Mastain, l’ergothérapeute du service. « Un ergothérapeute accompagne des personnes qui rencontrent des handicaps dans leur vie quotidienne, pour améliorer leur autonomie et leur confort », explicite-t-elle. Dans le cas d’Oruk, par exemple, cela passe par des conseils pour réussir à s’habiller sans avoir à lever les bras.
Dans le service, la spécialiste passe d’une chambre à l’autre pour délivrer ses exercices. Attraper un objet et le transmettre à l’autre main en passant derrière la nuque, se servir un verre d’eau, plier son linge et le déposer tout en haut de l’armoire, monter les escaliers… « On travaille toujours sur des mises en situation concrètes », appuie Delphine Mastain, le tout en gérant son effort pour éviter la dyspnée (l’essoufflement) et la désaturation. Le but est de gagner en indépendance, d’identifier les points de blocage et d’éviter que le retour au domicile se transforme en calvaire. « Une fois chez eux, il faut qu’ils puissent continuer à progresser », poursuit la jeune femme.
Les poumons continuent de cicatriser, même deux ans après
Après l’hôpital, la rééducation continue, en médecine de ville ou grâce au programme à distance « TéléSSR ». Certains garderont des séquelles à très long terme mais, avec le recul, le professeur Jesus Gonzalez peut apporter une note d’espoir : « Au bout de neuf mois, la plupart des patients ont pu reprendre le travail, rassure-t-il. Concernant les séquelles respiratoires, on s’aperçoit qu’elles évoluent favorablement. Les poumons continuent de cicatriser, même deux ans après. »
De l’écran noir au bout du tunnel
Pour Laurent aussi, l’horizon s’éclaircit. Depuis son arrivée début mars, cet homme de 67 ans, recommence à marcher – « dix minutes chaque jour avec un déambulateur » – et s’est remis aux mots fléchés malgré sa concentration vacillante. Il n’a plus besoin d’oxygène mais n’a pas retrouvé l’appétit. Mâcher est encore difficile. « Ce sont mes amis et les médecins qui me disent que je fais des progrès, précise-t-il. J’ai un peu de mal à réaliser. Je réapprends tout. » Pas de trace de la trachéotomie dans sa voix, claire et posée. Son visage, lui, porte encore les stigmates des longues semaines allongé sur le ventre : un pansement lui barre une pommette tandis qu’une paralysie inhibe une partie de ses traits. Pendant ses trois semaines en réanimation, Laurent a perdu 16 kilos. Il sourit : « J’avais un peu d’avance. »
Dans un sens, j’ai beaucoup de chance
« Je dois avoir un ange protecteur », confie Laurent qui, par le passé, s’était déjà remis deux fois d’accidents graves. Immunodéprimé, il est triplement vacciné contre le Covid-19. Laurent conserve un souvenir flou des brancards qui l’ont emmené aux urgences fin décembre. Ensuite, plus rien. « Un écran noir. » Mais comme Oruk, il préfère regarder de l’avant. « Je garde le moral grâce au personnel soignant et aux visites de mon compagnon et de mes proches. » Il ajoute : « Dans un sens, j’ai beaucoup de chance. »
De son lit d’hôpital, Laurent a vue sur un tableau blanc, comme on aperçoit le bout du tunnel. Celui-ci affiche trois chiffres clés : l’objectif fixé par les médecins pour son taux de saturation en oxygène (90 %, le seuil en-dessous duquel une personne est en insuffisance respiratoire), sa date d’arrivée (le 8 mars) et sa date de sortie espérée (le 29). « J’ai du mal à croire le médecin, mais je lui fais confiance, commente Laurent. C’est son diagnostic : je vais l’aider à le réaliser. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
REPORTAGE. Après la réanimation commence une seconde phase pour les patients frappés par une forme grave du Covid-19 : la rééducation. À l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le service de Soins de suite et de Réadaptation respiratoires les aide à réapprivoiser leur corps marqué par le coma et à trouver un second souffle.
...........
Par rapport aux autres centres de réadaptation post-Covid, celui-ci est particulièrement destiné aux patients qui souffrent encore de défaillances respiratoires et ont besoin de ventilation ou d’oxygénation. Le couloir, au calme seulement troublé par le bruit des respirateurs, compte 22 lits, dont un quart est occupé par des patients Covid. « La plupart ont environ 50, 60 ans, explique Jesus Gonzalez, pour moitié des non-vaccinés, pour moitié des immunodéprimés. »
La spécificité de ces survivants du Sars-CoV-2, c’est le nombre et la diversité de leurs séquelles. La liste semble interminable. Il y a déjà ce que les dégâts causés par le Covid-19 en lui-même, c’est-à-dire des lésions pulmonaires mais parfois aussi cardiaques et digestives. S’ajoute une avalanche d’atteintes liées au passage en réanimation. L’immobilisme entraîne une perte de muscles, une rupture de certains nerfs, un blocage des articulations. Mais aussi des séquelles ORL, en cas de trachéotomie ; cutanées, comme les escarres ; ou encore cérébrales, liées au manque d’oxygène. Sans oublier les complications qui ont pu survenir en soins intensifs, comme des AVC.
La plupart des patients restent ici trois semaines, certains vont jusqu’à trois mois
Ce tableau clinique complexe oblige les soignants au sur-mesure. « Pour un même nombre de malades, nous avons calculé qu’il faut consacrer 40 % de temps en plus à la rééducation et 30 % en plus pour l’aspect médical », relève le professeur Gonzalez. Pour récupérer, les patients doivent s’armer de volonté et de patience. « La plupart restent ici trois semaines, certains vont jusqu’à trois mois », ajoute-t-il.
Renforcer le corps, apaiser l’esprit
Premier chantier : récupérer l’usage de ses bras et jambes. « L’objectif est qu’à la fin de la première semaine, les patients soient capables de remarcher, détaille Jesus Gonzalez. La deuxième semaine, on travaille sur l’autonomisation pour les fonctions de base, comme aller aux toilettes ou s’habiller. » Le reste du séjour est consacré à la remusculation, à la diminution des besoins en oxygène et/ou ventilation, et à la prise en charge des autres séquelles.
Au programme : endurance le matin, avec du vélo en salle ou de la marche, et renforcement musculaire l’après-midi. « Ces patients présentent une fonte musculaire et un déconditionnement à l’effort majeurs, décode Jeanne Maisonobe, l’une des kinésithérapeutes du service. Pendant la réa, les nerfs ont été comme endormis, voire compressés : c’est un système endormi à stimuler. »
Vous vous réveillez deux mois après votre arrivée à l’hôpital, tétraplégique et en étouffant : c’est très stressant
Se reconstruire, c’est aussi apaiser l’esprit. La réanimation engendre un syndrome de stress post-traumatique. « Vous vous réveillez deux mois après votre arrivée à l’hôpital, tétraplégique et en étouffant : c’est très stressant », insiste Jesus Gonzalez. D’où la présence d’une psychologue au sein de l’équipe, en plus des kinésithérapeutes et du trio médecins/infirmiers/aides-soignants, d’une ergothérapeute, d’une diététicienne et d’une assistante sociale.
Préparer le retour chez soi
Pour Oruk, ce protocole a fonctionné. Au fil des semaines, il a repris du poids et gagné en aisance respiratoire et en motricité. Et le moral ? Le sexagénaire esquisse un va-et-vient de la main. Plusieurs fois, il ponctue ses phrases d’un « c’est comme ça ». Son épaule gauche est récalcitrante. Sur la table de nuit, une bouteille d’eau qu’il n’a pas encore la force d’ouvrir. Alors il sert dans son poing une petite balle, pour tonifier ses articulations et chasser les fourmis qui engourdissent ses doigts.
Lire aussi - Sixième vague du Covid-19 : pourquoi on ne l’avait pas vue venir
Pour pallier ces difficultés, il y a des astuces. C’est l’une des missions de Delphine Mastain, l’ergothérapeute du service. « Un ergothérapeute accompagne des personnes qui rencontrent des handicaps dans leur vie quotidienne, pour améliorer leur autonomie et leur confort », explicite-t-elle. Dans le cas d’Oruk, par exemple, cela passe par des conseils pour réussir à s’habiller sans avoir à lever les bras.
Dans le service, la spécialiste passe d’une chambre à l’autre pour délivrer ses exercices. Attraper un objet et le transmettre à l’autre main en passant derrière la nuque, se servir un verre d’eau, plier son linge et le déposer tout en haut de l’armoire, monter les escaliers… « On travaille toujours sur des mises en situation concrètes », appuie Delphine Mastain, le tout en gérant son effort pour éviter la dyspnée (l’essoufflement) et la désaturation. Le but est de gagner en indépendance, d’identifier les points de blocage et d’éviter que le retour au domicile se transforme en calvaire. « Une fois chez eux, il faut qu’ils puissent continuer à progresser », poursuit la jeune femme.
Les poumons continuent de cicatriser, même deux ans après
Après l’hôpital, la rééducation continue, en médecine de ville ou grâce au programme à distance « TéléSSR ». Certains garderont des séquelles à très long terme mais, avec le recul, le professeur Jesus Gonzalez peut apporter une note d’espoir : « Au bout de neuf mois, la plupart des patients ont pu reprendre le travail, rassure-t-il. Concernant les séquelles respiratoires, on s’aperçoit qu’elles évoluent favorablement. Les poumons continuent de cicatriser, même deux ans après. »
De l’écran noir au bout du tunnel
Pour Laurent aussi, l’horizon s’éclaircit. Depuis son arrivée début mars, cet homme de 67 ans, recommence à marcher – « dix minutes chaque jour avec un déambulateur » – et s’est remis aux mots fléchés malgré sa concentration vacillante. Il n’a plus besoin d’oxygène mais n’a pas retrouvé l’appétit. Mâcher est encore difficile. « Ce sont mes amis et les médecins qui me disent que je fais des progrès, précise-t-il. J’ai un peu de mal à réaliser. Je réapprends tout. » Pas de trace de la trachéotomie dans sa voix, claire et posée. Son visage, lui, porte encore les stigmates des longues semaines allongé sur le ventre : un pansement lui barre une pommette tandis qu’une paralysie inhibe une partie de ses traits. Pendant ses trois semaines en réanimation, Laurent a perdu 16 kilos. Il sourit : « J’avais un peu d’avance. »
Dans un sens, j’ai beaucoup de chance
« Je dois avoir un ange protecteur », confie Laurent qui, par le passé, s’était déjà remis deux fois d’accidents graves. Immunodéprimé, il est triplement vacciné contre le Covid-19. Laurent conserve un souvenir flou des brancards qui l’ont emmené aux urgences fin décembre. Ensuite, plus rien. « Un écran noir. » Mais comme Oruk, il préfère regarder de l’avant. « Je garde le moral grâce au personnel soignant et aux visites de mon compagnon et de mes proches. » Il ajoute : « Dans un sens, j’ai beaucoup de chance. »
De son lit d’hôpital, Laurent a vue sur un tableau blanc, comme on aperçoit le bout du tunnel. Celui-ci affiche trois chiffres clés : l’objectif fixé par les médecins pour son taux de saturation en oxygène (90 %, le seuil en-dessous duquel une personne est en insuffisance respiratoire), sa date d’arrivée (le 8 mars) et sa date de sortie espérée (le 29). « J’ai du mal à croire le médecin, mais je lui fais confiance, commente Laurent. C’est son diagnostic : je vais l’aider à le réaliser. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Mer 23 Mar 2022 - 8:28
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Lisetoct Mer 23 Mar 2022 - 20:26
En tout cas , après tout sur le COVID , on a droit à tout sur l'Ukraine . Comme une manière de maintenir toute réflexion dans le champ de la peur. Ce serait pas une manœuvre politique ? Et ça marche si l'on en croit les sondages.
Le problème avec le COVID c'est qu'il peut tuer des personnes fragiles ( obèses, diabétiques, cancéreux, greffés, dialysés etc)et que beaucoup s'en moquent complètement . Moi pas et c'est pourquoi j'ai dit oui au vaccin sans état d'âme . 72 ans , je savoure le printemps.
Le problème avec le COVID c'est qu'il peut tuer des personnes fragiles ( obèses, diabétiques, cancéreux, greffés, dialysés etc)et que beaucoup s'en moquent complètement . Moi pas et c'est pourquoi j'ai dit oui au vaccin sans état d'âme . 72 ans , je savoure le printemps.
Lisetoct
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Jeu 24 Mar 2022 - 18:01
Lisetoct a écrit:En tout cas , après tout sur le COVID , on a droit à tout sur l'Ukraine . Comme une manière de maintenir toute réflexion dans le champ de la peur. Ce serait pas une manœuvre politique ? Et ça marche si l'on en croit les sondages.
Le problème avec le COVID c'est qu'il peut tuer des personnes fragiles ( obèses, diabétiques, cancéreux, greffés, dialysés etc)et que beaucoup s'en moquent complètement . Moi pas et c'est pourquoi j'ai dit oui au vaccin sans état d'âme . 72 ans , je savoure le printemps.
Si le Covid ne fait plus la une, c'est parce que la virulence de la souche dominante actuelle s'est fortement amoindrie.
On devrait s'en réjouir et espérer qu'une nouvelle souche ne viendra pas tout bousculer.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il faut quand même rappeler que ce variant BA.2 peut être très méchant envers les personnes qui n'ont pas d'anticorps ou qui sont immuno déprimées et qu'il pourrait jouer un rôle dans le conflit en Ukraine. On peut toujours rêver.
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Jeu 24 Mar 2022 - 18:02
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Ven 25 Mar 2022 - 9:09
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Sortcière Lun 28 Mar 2022 - 22:55
Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Sortcière Mar 29 Mar 2022 - 12:27
Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Sortcière Mar 29 Mar 2022 - 18:57
Pour ceux que ça peut intéresser, un article de l'excellent Marc Gozlan sur son blog "réalités biomédicales"
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
J'en déduis (peut-être à tort) qu'il n'y a pas de réel intérêt à produire un vaccin dirigé contre l'Omicron. Ca ne ferait pas mieux que celui déjà existant contre le sars cov 2 d'origine comme protection croisée contre d'autres variants.
Mais bon ... je n'ai sans doute pas tout compris.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
J'en déduis (peut-être à tort) qu'il n'y a pas de réel intérêt à produire un vaccin dirigé contre l'Omicron. Ca ne ferait pas mieux que celui déjà existant contre le sars cov 2 d'origine comme protection croisée contre d'autres variants.
Mais bon ... je n'ai sans doute pas tout compris.
Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Kassandra88 Mer 30 Mar 2022 - 9:49
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
par Casta Mer 30 Mar 2022 - 16:30
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Un autre tueur : les pizzas Fresh'up de Buitoni
par ruth Mer 30 Mar 2022 - 19:14
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hors sujet, mais ]
TRÈS IMPORTANT
Le lien entre des intoxications très graves chez l'enfant et des pizzas Fresh'up de Buitoni (groupe Nestlé) est confirmé.
Il y a eu 2 décès et environ 75 cas, sur tout le territoire.
Ces pizzas étaient contaminées par des bactéries Escherichia coli.
Conduite à tenir :
- Ne pas consommer et détruire ces pizzas Fresh'up de Buitoni,
- Ne pas consommer et détruire toute pizza sans emballage en votre possession.
Faites circuler l'information autour de vous.
Hors sujet, mais ]
TRÈS IMPORTANT
Le lien entre des intoxications très graves chez l'enfant et des pizzas Fresh'up de Buitoni (groupe Nestlé) est confirmé.
Il y a eu 2 décès et environ 75 cas, sur tout le territoire.
Ces pizzas étaient contaminées par des bactéries Escherichia coli.
Conduite à tenir :
- Ne pas consommer et détruire ces pizzas Fresh'up de Buitoni,
- Ne pas consommer et détruire toute pizza sans emballage en votre possession.
Faites circuler l'information autour de vous.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 19 • 1, 2, 3 ... 10 ... 19
Sujets similaires» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 6
» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 7
» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 11
» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 1
» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 8
» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 7
» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 11
» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 1
» "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 8
Page 1 sur 19
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum