Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
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Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Bonjour Sortcière,
Bonjour à tous,
On peut encore un peu espérer:
Hôpital d’Argenteuil : l’agresseur sexuel présumé de vieilles dames écroué après deux nouvelles plaintes
Déjà mis en cause dans deux agressions sexuelles de nonagénaires, décédées depuis, Samir B. a été incarcéré jeudi pour deux autres faits survenus en septembre et octobre. Cela porte à quatre le nombre de victimes parmi les patientes du service de gériatrie de l’hôpital d’Argenteuil.
Par Frédéric Naizot
Le 27 octobre 2023 à 13h05
Samir B. a quitté le palais de justice de Pontoise tard jeudi soir pour rejoindre une cellule de la maison d’arrêt du Val-d’Oise. À l’issue d’une garde à vue de 48 heures, l’agresseur présumé de vieilles dames a été de nouveau interpellé mardi 24 octobre. Il a été mis en examen pour « agressions sexuelles sur personnes vulnérables » et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.
Cet homme de 44 ans, qui aurait agressé deux nonagénaires le 14 octobre dans le service de gériatrie de l’hôpital Victor-Dupouy d’Argenteuil, est suspecté d’avoir agressé sexuellement auparavant deux autres patientes de ce même service. Au stade actuel de l’enquête, menée par les policiers de la Sûreté départementale du Val-d’Oise et diligentée par le parquet de Pontoise, cela porte à quatre désormais le nombre de victimes probables.
« Nous avons recueilli les témoignages du personnel de l’hôpital, examiné les images de la vidéosurveillance. Nous avons pu établir que le mis en cause avait effectué d’autres visites dans les chambres des patients de l’hôpital d’Argenteuil et mis en évidence l’existence de deux autres victimes possibles », indique ce vendredi matin Pierre Sennès, le procureur de Pontoise. Il précise que ces faits se sont produits dans le courant des mois de septembre et d’octobre et ont fait l’objet de plaintes de patientes ou de leurs familles.
« Les deux patientes ont été identifiées et entendues. Elles dénoncent également des agressions sexuelles », ajoute Pierre Sennès, indiquant qu’il n’est pas question de viol dans l’état actuel de ce nouveau dossier. « Globalement, il reconnaît les faits », ajoute le procureur, qui confirme que l’homme était déjà connu de la justice. « Il a fait l’objet de plusieurs condamnations anciennes pour agressions sexuelles qui remontent à treize ans. »
Deux de ses victimes présumées sont décédées peu de temps après
Le service de sécurité de l’hôpital avait effectivement déjà évacué, en septembre, le suspect lors d’une précédente intrusion dans le service de gériatrie. Il avait été ainsi repéré sur les images de vidéosurveillance le jour des deux agressions du samedi 14 octobre. C’est dans ces circonstances que Samir B. avait été appréhendé par la sécurité de l’hôpital, alors qu’il sortait de la chambre d’une patiente âgée de 93 ans. Celle-ci décédera quelques heures plus tard à la suite d’un malaise cardiaque, sans qu’un lien puisse aujourd’hui être établi entre la visite et le décès.
Le même jour, une autre patiente de ce bâtiment des Amandiers avait déclaré avoir subi des attouchements sexuels par le suspect, qui s’était également introduit dans sa chambre. Entendue par les policiers en charge de l’enquête, la femme de 95 ans avait dénoncé une agression sexuelle. Elle était décédée quatre jours plus tard, à la suite d’un problème respiratoire, sans lien établi avec les faits survenus. L’autopsie des deux personnes âgées n’a pas permis d’avancer sur ce point.
Remis aux policiers, Samir B. avait alors échappé à la détention provisoire. Après sa première mise en examen pour agressions sexuelles sur personnes vulnérables, il avait été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention. Le parquet, qui avait requis son placement sous mandat de dépôt, avait fait appel de la décision. Un appel désormais obsolète depuis l’incarcération de l’agresseur présumé des vieilles dames de l’hôpital.
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Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Bonjour Kassandra,
Donc si j'ai bien compris on en est à 4 agressions et les deux plus récentes ont entrainé un déclin et une mort rapide des nonagénaires agressées ...
Il aura donc fallu un deuxième dossier pour envoyer ce taré au trou (genre là le compte est bon) vu les délais pour statuer sur l'Appel du Parquet pour le dossier précédent.
Mais c'est qui ce JDL ? D'autant que le mec avait déjà des antécédents d'agressions sexuelles.
Pauvres femmes dont j'imagine la peur et l'intensité du choc traumatique alors qu'elles sont en état de grande vulnérabilité et sans aucune capacités de se défendre et parfois de s'exprimer ... De quoi mettre en panne les défenses immunitaires et provoquer un glissement vers la mort à cet âge. Mais bien sûr on niera toute relation de cause à effet, comme si à partir d'un certain âge la vie d'un humain ne valait plus rien, juste en attente de libérer un lit.
Je suis profondément choquée. Les derniers outrages en gériatrie ... Combien d'agressions encore inconnues sont le fait de cet individu ?
Donc si j'ai bien compris on en est à 4 agressions et les deux plus récentes ont entrainé un déclin et une mort rapide des nonagénaires agressées ...
Il aura donc fallu un deuxième dossier pour envoyer ce taré au trou (genre là le compte est bon) vu les délais pour statuer sur l'Appel du Parquet pour le dossier précédent.
Mais c'est qui ce JDL ? D'autant que le mec avait déjà des antécédents d'agressions sexuelles.
Pauvres femmes dont j'imagine la peur et l'intensité du choc traumatique alors qu'elles sont en état de grande vulnérabilité et sans aucune capacités de se défendre et parfois de s'exprimer ... De quoi mettre en panne les défenses immunitaires et provoquer un glissement vers la mort à cet âge. Mais bien sûr on niera toute relation de cause à effet, comme si à partir d'un certain âge la vie d'un humain ne valait plus rien, juste en attente de libérer un lit.
Je suis profondément choquée. Les derniers outrages en gériatrie ... Combien d'agressions encore inconnues sont le fait de cet individu ?
Sortcière
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Limay : Une femme de 65 ans séquestrée et violée à son domicile, un suspect interpellé
Selon nos informations, cet homme en situation irrégulière, de nationalité ivoirienne, fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui lui a été notifiée en mai 2016. Il a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte. Le commissariat de Mantes-la-Jolie est en charge des investigations. La victime, qui présentait de nombreuses traces de violences, a été évacuée à l'hôpital. Elle est hospitalisée.
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Donc cet individu fait l'objet d'une (OQTF) depuis mai 2016, mais il est toujours sur notre territoire, encore une preuve de l'incompétence de notre gouvernement.
Notre gouvernement a une grande part de responsabilité avec ce laxisme. Des fichés S remis en liberté, des OQTF qui sont toujours sur notre territoire bien des années après.
Ça va être quoi dans 10, 20 ans ?
Selon nos informations, cet homme en situation irrégulière, de nationalité ivoirienne, fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui lui a été notifiée en mai 2016. Il a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte. Le commissariat de Mantes-la-Jolie est en charge des investigations. La victime, qui présentait de nombreuses traces de violences, a été évacuée à l'hôpital. Elle est hospitalisée.
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Donc cet individu fait l'objet d'une (OQTF) depuis mai 2016, mais il est toujours sur notre territoire, encore une preuve de l'incompétence de notre gouvernement.
Notre gouvernement a une grande part de responsabilité avec ce laxisme. Des fichés S remis en liberté, des OQTF qui sont toujours sur notre territoire bien des années après.
Ça va être quoi dans 10, 20 ans ?
Tristanduvar
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Mais quel est le rapport avec la précédente intervention ?
Je cherche mais je ne vois pas
Je cherche mais je ne vois pas
Manu1972
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
207844ŦManu1972 a écrit:Mais quel est le rapport avec la précédente intervention ?
Je cherche mais je ne vois pas
Tristan aurait-il relayé cette agression si l'auteur n'avait pas été en situation irrégulière?
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
207852ŦKassandra88 a écrit:207844ŦManu1972 a écrit:Mais quel est le rapport avec la précédente intervention ?
Je cherche mais je ne vois pas
Tristan aurait-il relayé cette agression si l'auteur n'avait pas été en situation irrégulière?
Probablement pas.
Mais il va devenir urgemment nécessaire de s'interroger sur la récurrence (et le mot est faible) quasi quotidienne de ce type de faits plus ou moins sordides les uns que les autres, autrement que par des comparaisons qui n'ont que très peu de pertinence objective.
Manu1972
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Bonjour,
Je ne savais où mettre cet article. Etant donné que j'estime que priver une maman de son bébé pour ensuite le mettre en vente est un acte de violence, je le relaie ici:
Des dizaines de milliers d’enfants ont été vendus par l’Église à l’insu de leurs mères
Environ 30.000 enfants ont été vendus par l’Église catholique à l’insu de leurs mères, ressort-il du podcast “Kinderen van de Kerk” de Het Laatste Nieuws, dans lequel des mères et des enfants adoptés témoignent pour la première fois de ces faits. Durant des décennies, des jeunes femmes célibataires et enceintes ont été contraintes de confier leur enfant à des parents adoptifs. Ces derniers ont souvent payé pour les avoir.
Les faits se sont déroulés juste après la Deuxième Guerre mondiale jusqu’aux années 80.
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Je ne savais où mettre cet article. Etant donné que j'estime que priver une maman de son bébé pour ensuite le mettre en vente est un acte de violence, je le relaie ici:
Des dizaines de milliers d’enfants ont été vendus par l’Église à l’insu de leurs mères
Environ 30.000 enfants ont été vendus par l’Église catholique à l’insu de leurs mères, ressort-il du podcast “Kinderen van de Kerk” de Het Laatste Nieuws, dans lequel des mères et des enfants adoptés témoignent pour la première fois de ces faits. Durant des décennies, des jeunes femmes célibataires et enceintes ont été contraintes de confier leur enfant à des parents adoptifs. Ces derniers ont souvent payé pour les avoir.
Les faits se sont déroulés juste après la Deuxième Guerre mondiale jusqu’aux années 80.
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Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Bonjour à tou(te)s, bonjour Kassandra,
Hier j’ai déposé un article à ce sujet à 1h12
Je ne savais pas non plus très bien où le placer
L’affaire étant encore à l’état d’enquête non résolue, c’est dans enquêtes non élucidées que je l’avais déposé.
Depuis ce matin il semble que des modifications dans le code source de forum actif ont eu lieu
Impossible depuis un téléphone de copier ou de répondre en citant, pour l’instant du moins!
Svp Kassandra déplacer ou copier mon message d’hier ci dessous svp? Merci par avance
Bonne journée
Hier j’ai déposé un article à ce sujet à 1h12
Je ne savais pas non plus très bien où le placer
L’affaire étant encore à l’état d’enquête non résolue, c’est dans enquêtes non élucidées que je l’avais déposé.
Depuis ce matin il semble que des modifications dans le code source de forum actif ont eu lieu
Impossible depuis un téléphone de copier ou de répondre en citant, pour l’instant du moins!
Svp Kassandra déplacer ou copier mon message d’hier ci dessous svp? Merci par avance
Bonne journée
Sourisverte
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Bonjour Sourisverte,
Je ne vais pas déplacer ton message (que je n'avais pas vu) mais mettre un lien vers ta publication:
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par Sourisverte 13:12
Effectivement, si la justice est bien décidée à retrouver ces enfants, on peut voir les choses comme une affaire non élucidée.
Je ne vais pas déplacer ton message (que je n'avais pas vu) mais mettre un lien vers ta publication:
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par Sourisverte 13:12
Effectivement, si la justice est bien décidée à retrouver ces enfants, on peut voir les choses comme une affaire non élucidée.
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Merci Kassandra
De toute façon cette affaire est non seulement une teinte aux femmes mais aussi à leurs enfants
De plus que pour eux, encore très peu de cas ont été résolus.
De toute façon cette affaire est non seulement une teinte aux femmes mais aussi à leurs enfants
De plus que pour eux, encore très peu de cas ont été résolus.
Comme ce serait beau un forum où personne n’est dénigré…
Sourisverte
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Patrick Poivre d’Arvor MEE
Le journaliste a été mis en examen ce lundi pour un viol qu’il aurait commis en 2009 sur Florence Porcel et placé sous le statut de témoin assisté pour un viol en 2004. L’ex-présentateur du 20 heures a toujours nié avec force ces accusations, comme toutes celles de nombreuses autres femmes.
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Le journaliste a été mis en examen ce lundi pour un viol qu’il aurait commis en 2009 sur Florence Porcel et placé sous le statut de témoin assisté pour un viol en 2004. L’ex-présentateur du 20 heures a toujours nié avec force ces accusations, comme toutes celles de nombreuses autres femmes.
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Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Mais comment est-ce possible de relâcher dans la nature des dangers pareils ? Une pensée pour cette jeune fille de 13 ans qui devra désormais vivre toute sa vie avec ce traumatisme. La perpétuité réelle pour ce récidiviste aura permis d'éviter ce nouveau drame. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Un récidiviste du viol incarcéré après une nouvelle agression
Déjà condamné à deux reprises pour des crimes sexuels, Fabrice G. a été placé en détention provisoire la semaine dernière. Il est suspecté d’avoir enlevé, séquestré et abusé sexuellement d’une adolescente de 13 ans dans la Saône-et-Loire.
Mis en examen, Fabrice G. a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a été écroué et risque la réclusion criminelle à perpétuité.
Le 7 juin 2014, Fabrice G. a les yeux fatigués mais semble heureux sous l’objectif du photographe de la presse locale. La femme qu’il a épousée un an plus tôt vient de donner naissance à un fils à la maternité du Creusot (Saône-et-Loire). Ses longs passages en prison sont derrière lui, espère-t-il sans doute à ce moment-là. Près de dix ans après ce cliché, Fabrice G., 51 ans, dort à nouveau derrière les barreaux. Il a été interpellé le 19 décembre au Creusot, suspecté d’avoir violé une adolescente quelques jours plus tôt.
Ce 11 décembre, la jeune fille aurait été abordée par Fabrice G. dans les parties communes de son immeuble à Blanzy. Le suspect l’aurait alors contrainte à monter dans sa voiture, puis l’aurait ramenée chez lui au Creusot. Durant plusieurs heures, la jeune fille, âgée de 13 ans selon nos confrères du Journal de Saône-et-Loire, aurait été séquestrée par le quinquagénaire et abusée sexuellement. Fabrice G. l’aurait ensuite reconduite chez elle à Blanzy.
Un seul indice : le prénom de son agresseur
Immédiatement, la jeune fille alerte ses parents et signale son agression au commissariat de Montceau-les-Mines. Elle glisse alors un indice précieux : un prénom que lui a donné son agresseur. Fabrice… Les policiers épluchent alors le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais) et tombent sur une vieille connaissance répondant au signalement donné par l’adolescente : Fabrice G..
À deux reprises déjà, ce tourneur a été condamné par une Cour d’assises pour des viols. La première fois, c’était dans les années 1990. Après son premier séjour en détention, Fabrice G. avait quitté la Bourgogne pour s’installer avec une femme à Saint-Tropez (Var). Durant plusieurs années, ils travaillaient tous les deux dans le sud de la France comme saisonniers. En 2000, quelques mois seulement après son retour en Bourgogne, Fabrice G. se rend coupable d’une nouvelle agression.
À la maternité, il avait violé une jeune femme qui venait d’accoucher
En pleine journée, sans prendre aucune précaution, il pénètre dans la chambre d’une maternité de Dijon (Côte-d’Or) et viole une jeune femme qui vient à peine d’accoucher. Quelques jours plus tard, il est interpellé grâce à la découverte de ses empreintes digitales, qu’il n’a même pas cherché à dissimuler. « Il avait immédiatement reconnu les faits », se souvient Me Emmanuel Touraille, l’avocat dijonnais qui l’a défendu en juin 2002 devant la Cour d’assises de Côte-d’Or, où Fabrice G. avait été condamné à quinze ans de prison. « Il avait un côté suicidaire et n’avait pas du tout cherché à dissimuler son acte. Lors du procès, il avait évoqué une pulsion incontrôlable. Il disait avoir le sentiment d’être comme son père, d’avoir les gênes du mal… »
À l’âge de 16 ans, Fabrice G. avait ainsi vu son paternel tuer sa mère d’un coup de fusil de chasse. « Son père avait ensuite tenté de le tuer en lui tirant dessus, relate Emmanuel Touraille. Il s’était enfui dans les champs pour échapper à la mort. Il est évidemment resté traumatisé par cet évènement. Quand je l’ai défendu en 2002, c’était un homme fracassé. »
Après avoir ciblé Fabrice G. à la suite de la plainte de sa dernière victime, les services de l’identité judiciaire de la PJ de Dijon ont travaillé discrètement pour confirmer leurs soupçons. Son ADN, répertorié dans la base de données des criminels sexuels, a permis de confirmer son implication ces derniers jours. Interpellé à son domicile et placé en garde à vue, Fabrice G. a reconnu les faits, selon une source proche du dossier. En récidive, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Un récidiviste du viol incarcéré après une nouvelle agression
Déjà condamné à deux reprises pour des crimes sexuels, Fabrice G. a été placé en détention provisoire la semaine dernière. Il est suspecté d’avoir enlevé, séquestré et abusé sexuellement d’une adolescente de 13 ans dans la Saône-et-Loire.
Mis en examen, Fabrice G. a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a été écroué et risque la réclusion criminelle à perpétuité.
Le 7 juin 2014, Fabrice G. a les yeux fatigués mais semble heureux sous l’objectif du photographe de la presse locale. La femme qu’il a épousée un an plus tôt vient de donner naissance à un fils à la maternité du Creusot (Saône-et-Loire). Ses longs passages en prison sont derrière lui, espère-t-il sans doute à ce moment-là. Près de dix ans après ce cliché, Fabrice G., 51 ans, dort à nouveau derrière les barreaux. Il a été interpellé le 19 décembre au Creusot, suspecté d’avoir violé une adolescente quelques jours plus tôt.
Ce 11 décembre, la jeune fille aurait été abordée par Fabrice G. dans les parties communes de son immeuble à Blanzy. Le suspect l’aurait alors contrainte à monter dans sa voiture, puis l’aurait ramenée chez lui au Creusot. Durant plusieurs heures, la jeune fille, âgée de 13 ans selon nos confrères du Journal de Saône-et-Loire, aurait été séquestrée par le quinquagénaire et abusée sexuellement. Fabrice G. l’aurait ensuite reconduite chez elle à Blanzy.
Un seul indice : le prénom de son agresseur
Immédiatement, la jeune fille alerte ses parents et signale son agression au commissariat de Montceau-les-Mines. Elle glisse alors un indice précieux : un prénom que lui a donné son agresseur. Fabrice… Les policiers épluchent alors le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais) et tombent sur une vieille connaissance répondant au signalement donné par l’adolescente : Fabrice G..
À deux reprises déjà, ce tourneur a été condamné par une Cour d’assises pour des viols. La première fois, c’était dans les années 1990. Après son premier séjour en détention, Fabrice G. avait quitté la Bourgogne pour s’installer avec une femme à Saint-Tropez (Var). Durant plusieurs années, ils travaillaient tous les deux dans le sud de la France comme saisonniers. En 2000, quelques mois seulement après son retour en Bourgogne, Fabrice G. se rend coupable d’une nouvelle agression.
À la maternité, il avait violé une jeune femme qui venait d’accoucher
En pleine journée, sans prendre aucune précaution, il pénètre dans la chambre d’une maternité de Dijon (Côte-d’Or) et viole une jeune femme qui vient à peine d’accoucher. Quelques jours plus tard, il est interpellé grâce à la découverte de ses empreintes digitales, qu’il n’a même pas cherché à dissimuler. « Il avait immédiatement reconnu les faits », se souvient Me Emmanuel Touraille, l’avocat dijonnais qui l’a défendu en juin 2002 devant la Cour d’assises de Côte-d’Or, où Fabrice G. avait été condamné à quinze ans de prison. « Il avait un côté suicidaire et n’avait pas du tout cherché à dissimuler son acte. Lors du procès, il avait évoqué une pulsion incontrôlable. Il disait avoir le sentiment d’être comme son père, d’avoir les gênes du mal… »
À l’âge de 16 ans, Fabrice G. avait ainsi vu son paternel tuer sa mère d’un coup de fusil de chasse. « Son père avait ensuite tenté de le tuer en lui tirant dessus, relate Emmanuel Touraille. Il s’était enfui dans les champs pour échapper à la mort. Il est évidemment resté traumatisé par cet évènement. Quand je l’ai défendu en 2002, c’était un homme fracassé. »
Après avoir ciblé Fabrice G. à la suite de la plainte de sa dernière victime, les services de l’identité judiciaire de la PJ de Dijon ont travaillé discrètement pour confirmer leurs soupçons. Son ADN, répertorié dans la base de données des criminels sexuels, a permis de confirmer son implication ces derniers jours. Interpellé à son domicile et placé en garde à vue, Fabrice G. a reconnu les faits, selon une source proche du dossier. En récidive, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Raph_
Patrick Trémeau
"Amiens : Patrick Trémeau, le "violeur des parkings", de retour devant la justice - France Bleu" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le violeur en série est jugé aujourd'hui en Pucardie pour harcèlement moral sur une jeune fille.
Il est déjà retourné en prison pour 20 mois n'ayant pas respecté son contrôle judiciaire.
Le violeur en série est jugé aujourd'hui en Pucardie pour harcèlement moral sur une jeune fille.
Il est déjà retourné en prison pour 20 mois n'ayant pas respecté son contrôle judiciaire.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
À 60 ans, le « violeur des parkings » harcelait une jeune femme de 27 ans
Trois fois condamné pour viols, Patrick Trémeau l’a cette fois été pour « harcèlement moral ». Placé en foyer à sa sortie de prison, il avait envoyé de nombreux messages à une jeune femme rencontrée dans un fast-food.
Veste en jean délavée, cheveux davantage sel que poivre et regard perçant, c’est un vieux routier de la justice pénale qui fait son entrée dans le box. Lors de sa première prise de parole, il s’adresse à « la cour » avant de se reprendre. Question d’habitude. À son passif, Patrick Trémeau a trois condamnations pour viols prononcées par des cours d’assises en 1987, 1996 et 2009 et 18 victimes.
Surnommé « le violeur des parkings », ce Francilien de 60 ans en a passé trente derrière les barreaux. En ce lundi 15 janvier après-midi, le voilà devant le tribunal correctionnel d’Amiens (Somme), qui a alourdi son casier d’une nouvelle condamnation à un an de prison ferme pour harcèlement moral, une infraction qu’il a contestée des trémolos dans la voix.
« C’était purement de l’amitié »
En novembre dernier, Patrick Trémeau s’entiche d’une serveuse du fast-food située non loin du foyer amiénois où il est hébergé sous bracelet électronique et avec une nouvelle identité. Il a atterri en Picardie après avoir dû précipitamment quitter Saint-Denis où son installation médiatisée à l’été 2021, à sa sortie de prison, s’était soldée par une violente agression
La commerçante a 27 ans. Il lui demande son numéro qu’elle finit par lui donner. Il lui envoie plusieurs messages dans lesquels il dit être amoureux. Elle n’est manifestement pas intéressée mais l’échange se poursuit pendant environ trois semaines. « Manifestement, vous avez de vous une image biaisée dans votre rapport aux femmes. Vous partez du principe qu’elles doivent s’intéresser à vous dans une relation amoureuse », grince le président en évoquant un comportement constaté lors de ses précédentes condamnations.
« Quand je parle d’amour, je parle d’amour fraternel ou paternel, objecte le prévenu. Je n’ai jamais rien envisagé du tout. Je la voyais comme une petite sœur. À aucun moment je n’ai été irrespectueux. C’était purement de l’amitié. »
Mais la machine se grippe courant novembre. Après avoir reçu la visite de ce client insistant venu lui offrir 32 roses pour sa fête au pied de chez elle, la jeune serveuse, qui a découvert que son interlocuteur prenait des photos d’elle à son insu, se tait. Les messages prennent une autre tournure. « Qu’est-ce que j’ai fait de mal pour que tu me tortures comme tu le fais ? » interroge Patrick Trémeau, qui parle aussi de suicide – du « chantage », soutient le président.
« À partir du moment où elle vous éconduit, en trois jours, tous les intervenants s’alarment de votre comportement », observe la procureure. Le sexagénaire grimpe par exemple sur le mur d’enceinte du foyer pour observer le fast-food. Puis il hèle un groupe de passants à qui il demande de remettre un mot à la serveuse pour lui demander de la retrouver le soir même à 23 heures, lui qui n’a pas le droit de sortir du foyer après 17 heures.
« Tout le monde n’a pas votre passé. Les nombreux experts qui vous ont rencontré ont tous relevé un risque important de récidive et une dangerosité criminologique majeure. Au lieu de rester dans votre chambre, vous avez entrepris une jeune femme que vous ne connaissez pas », sermonne le président en évoquant la peur que cette dernière finit par ressentir et le sentiment de harcèlement qu’elle manifeste. « Je me suis mal exprimé, je le reconnais, mais je n’éprouvais ni pulsion, ni rancœur, ni colère », se défend une fois encore Patrick Trémeau.
« La limite, c’est le consentement de la victime »
« Où se situe la limite entre drague insistante et harcèlement ? La limite, c’est le consentement de la victime », pose la procureure en entamant son réquisitoire. Mais la représentante du ministère public va plus loin en suggérant que l’engagement des poursuites est intervenu à temps.
« Quand Patrick Trémeau écrit qu’il est tombé amoureux, il dit que c’est comme si la foudre lui était tombée dessus. Or, c’est la même explication qu’il a fournie pour ses précédents passages à l’acte. On ne peut pas mettre de côté le passé judiciaire car il éclaire le présent », argumente-t-elle.
Mais pour Me Marc Blondet, l’avocat du prévenu, les accusations de harcèlement n’ont aucune consistance. « Il n’a pas les codes, c’est de la drague lourde mais ce n’est pas en prison qu’on apprend la séduction », avance le pénaliste en rappelant que la serveuse, absente à l’audience, n’a jamais porté plainte. « En fait, on veut se débarrasser du monstre, dénonce l’avocat en reprenant le terme à l’époque employée par Nicolas Sarkozy pour qualifier son client. Je veux bien, mais pas à n’importe quel prix. Pas en lui faisant porter le poids d’une infraction qu’il n’a pas commise. »
Lesté d’une nouvelle condamnation, Patrick Trémeau n’en a pas fini avec la justice. En décembre, le tribunal de l’application des peines lui avait retiré vingt mois de crédit de réduction de peine au motif du non-respect des obligations de sa surveillance judiciaire. Il a fait appel et comparaîtra le 12 février. Mais il demeure en prison, là où il a passé plus de la moitié de sa vie.
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Trois fois condamné pour viols, Patrick Trémeau l’a cette fois été pour « harcèlement moral ». Placé en foyer à sa sortie de prison, il avait envoyé de nombreux messages à une jeune femme rencontrée dans un fast-food.
Veste en jean délavée, cheveux davantage sel que poivre et regard perçant, c’est un vieux routier de la justice pénale qui fait son entrée dans le box. Lors de sa première prise de parole, il s’adresse à « la cour » avant de se reprendre. Question d’habitude. À son passif, Patrick Trémeau a trois condamnations pour viols prononcées par des cours d’assises en 1987, 1996 et 2009 et 18 victimes.
Surnommé « le violeur des parkings », ce Francilien de 60 ans en a passé trente derrière les barreaux. En ce lundi 15 janvier après-midi, le voilà devant le tribunal correctionnel d’Amiens (Somme), qui a alourdi son casier d’une nouvelle condamnation à un an de prison ferme pour harcèlement moral, une infraction qu’il a contestée des trémolos dans la voix.
« C’était purement de l’amitié »
En novembre dernier, Patrick Trémeau s’entiche d’une serveuse du fast-food située non loin du foyer amiénois où il est hébergé sous bracelet électronique et avec une nouvelle identité. Il a atterri en Picardie après avoir dû précipitamment quitter Saint-Denis où son installation médiatisée à l’été 2021, à sa sortie de prison, s’était soldée par une violente agression
La commerçante a 27 ans. Il lui demande son numéro qu’elle finit par lui donner. Il lui envoie plusieurs messages dans lesquels il dit être amoureux. Elle n’est manifestement pas intéressée mais l’échange se poursuit pendant environ trois semaines. « Manifestement, vous avez de vous une image biaisée dans votre rapport aux femmes. Vous partez du principe qu’elles doivent s’intéresser à vous dans une relation amoureuse », grince le président en évoquant un comportement constaté lors de ses précédentes condamnations.
« Quand je parle d’amour, je parle d’amour fraternel ou paternel, objecte le prévenu. Je n’ai jamais rien envisagé du tout. Je la voyais comme une petite sœur. À aucun moment je n’ai été irrespectueux. C’était purement de l’amitié. »
Mais la machine se grippe courant novembre. Après avoir reçu la visite de ce client insistant venu lui offrir 32 roses pour sa fête au pied de chez elle, la jeune serveuse, qui a découvert que son interlocuteur prenait des photos d’elle à son insu, se tait. Les messages prennent une autre tournure. « Qu’est-ce que j’ai fait de mal pour que tu me tortures comme tu le fais ? » interroge Patrick Trémeau, qui parle aussi de suicide – du « chantage », soutient le président.
« À partir du moment où elle vous éconduit, en trois jours, tous les intervenants s’alarment de votre comportement », observe la procureure. Le sexagénaire grimpe par exemple sur le mur d’enceinte du foyer pour observer le fast-food. Puis il hèle un groupe de passants à qui il demande de remettre un mot à la serveuse pour lui demander de la retrouver le soir même à 23 heures, lui qui n’a pas le droit de sortir du foyer après 17 heures.
« Tout le monde n’a pas votre passé. Les nombreux experts qui vous ont rencontré ont tous relevé un risque important de récidive et une dangerosité criminologique majeure. Au lieu de rester dans votre chambre, vous avez entrepris une jeune femme que vous ne connaissez pas », sermonne le président en évoquant la peur que cette dernière finit par ressentir et le sentiment de harcèlement qu’elle manifeste. « Je me suis mal exprimé, je le reconnais, mais je n’éprouvais ni pulsion, ni rancœur, ni colère », se défend une fois encore Patrick Trémeau.
« La limite, c’est le consentement de la victime »
« Où se situe la limite entre drague insistante et harcèlement ? La limite, c’est le consentement de la victime », pose la procureure en entamant son réquisitoire. Mais la représentante du ministère public va plus loin en suggérant que l’engagement des poursuites est intervenu à temps.
« Quand Patrick Trémeau écrit qu’il est tombé amoureux, il dit que c’est comme si la foudre lui était tombée dessus. Or, c’est la même explication qu’il a fournie pour ses précédents passages à l’acte. On ne peut pas mettre de côté le passé judiciaire car il éclaire le présent », argumente-t-elle.
Mais pour Me Marc Blondet, l’avocat du prévenu, les accusations de harcèlement n’ont aucune consistance. « Il n’a pas les codes, c’est de la drague lourde mais ce n’est pas en prison qu’on apprend la séduction », avance le pénaliste en rappelant que la serveuse, absente à l’audience, n’a jamais porté plainte. « En fait, on veut se débarrasser du monstre, dénonce l’avocat en reprenant le terme à l’époque employée par Nicolas Sarkozy pour qualifier son client. Je veux bien, mais pas à n’importe quel prix. Pas en lui faisant porter le poids d’une infraction qu’il n’a pas commise. »
Lesté d’une nouvelle condamnation, Patrick Trémeau n’en a pas fini avec la justice. En décembre, le tribunal de l’application des peines lui avait retiré vingt mois de crédit de réduction de peine au motif du non-respect des obligations de sa surveillance judiciaire. Il a fait appel et comparaîtra le 12 février. Mais il demeure en prison, là où il a passé plus de la moitié de sa vie.
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Tristanduvar
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Viols, agressions sexuels, harcèlement et tous faits sexuels commis sur des adultes
Députée droguée par un sénateur : Sandrine Josso appelle à créer une mission gouvernementale sur la soumission chimique
Deux mois après une soirée traumatisante où elle a échappé à une agression sexuelle, Sandrine Josso se prépare à reprendre son activité à l'Assemblée nationale, où elle va porter un nouveau combat.
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