Féminicides

Selon le Collectif "Féminicides par compagnons ou ex" décompte, depuis début 2024, "au moins" 60 féminicides. Le collectif "Nous Toutes" avance quant à lui le chiffre de 78. Cette différence s'explique par une méthodologie de comptage et des définitions prises en compte différentes.

Et un de plus !
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Paris : une femme retrouvée morte après avoir assisté à la cérémonie de clôture des JO, un suspect interpellé.

INFO LE PARISIEN. Une jeune femme de 21 ans qui travaillait auprès du stade de France a été tuée dans un logement de la rue Émile Blémont (XVIIIe). Elle n’avait plus donné signe de vie après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques à laquelle elle avait assisté. Un homme qu’elle fréquentait depuis environ deux ans est en garde à vue. La police judiciaire est chargée de l’enquête.

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Pontault-Combault : une mère de famille éventrée sur le parking d’un supermarché, l’auteur en fuite
Le suspect, ex-compagnon de la victime, est activement recherché. La mère de famille, âgée de 39 ans, a été héliportée et est toujours hospitalisée dans un état grave.
...
Les faits se sont produits en début de matinée, tout près de la station de lavage adjacente au supermarché. D’après nos informations et les images de vidéosurveillance consultées par les enquêteurs, le suspect et la victime sont arrivés ensemble en voiture sur le parking, vers 8h25, et se sont rendus dans un box fermé appartenant à la station de lavage du supermarché. Ce n’est qu’une heure et demie plus tard, vers 9h55, que l’homme sort «tranquillement» de la station de lavage, «suivi quelques minutes après par la victime qui se tenait le bas du ventre avec la main droite», nous indique-t-on.
...
Appelés en urgence, sapeurs-pompiers et policiers découvrent la victime quelques minutes plus tard, au sol, avec une importante plaie au ventre, «laissant apparaître les viscères». Dans le box de la station de lavage sont aussi retrouvés des traces de sang et un couteau, ainsi qu’un lit d'appoint, une couverture et des coussins.

Deux témoins ayant assisté à la fuite du suspect le signalent dans le même temps aux autorités, et indiquent qu’il est parti à bord d’un véhicule, leur communiquant sa plaque d’immatriculation. Dans un état grave, la victime déclare de son côté aux agents que l’assaillant n’était autre que son ex-mari. Elle dit également craindre pour la sécurité de ses enfants, qui habitent avec elle à Juvisy-sur-Orge, dans l’Essonne.
Contacté, le centre d’information et de commandement de la police nationale du département informe les autorités sur place avoir reçu un appel d’un des enfants de la victime. «Il expliquait que son père venait de tuer sa mère, et qu’il se rendait à Juvisy pour s’occuper d’eux», précise notre source policière. Les forces de l’ordre mettent alors immédiatement en place un dispositif de protection et surveillance au domicile de la victime.

Les cinq enfants du couple ont été «mis hors de danger» et emmenés au commissariat de Juvisy-sur-Orge, ajoute une seconde source policière. Le suspect, lui, reste néanmoins toujours introuvable ce mardi 20 août.

Tarn-et-Garonne : une septuagénaire tuée, son mari interpellé.

L’auteur présumé est connu de la justice pour une condamnation, datant d’août 2022, de « 12 mois de prison avec sursis probatoire » pour « notamment des violences habituelles par conjoint sur la même victime ».

Un homme de 74 ans connu de la justice « pour violences habituelles sur conjoint » a été interpellé, soupçonné du meurtre de son épouse, mardi, à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, a indiqué le parquet dans un communiqué. (...)

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« Je veux répondre » : au procès des viols de Mazan, la victime va prendre la parole pour la première fois
Depuis lundi, 51 hommes, recrutés par Dominique Pélicot pour venir abuser de son épouse qu’il avait droguée, sont jugés devant la cour criminelle du Vaucluse. Au quatrième jour du procès, la victime, Gisèle Pélicot, va s’exprimer pour la première fois.https://www.leparisien.fr/faits-divers/je-veux-repondre-au-proces-des-viols-de-mazan-la-victime-va-prendre-la-parole-pour-la-premiere-fois-05-09-2024-A6APPMAIKZCZNNZYDZE2EGKATI.php?ts=1725524543392

Brûlée par son compagnon, Rebecca Cheptegei, la marathonienne ougandaise des JO de Paris 2024, est décédée
La marathonienne, qui s’était classée 44e de l’épreuve aux Jeux de Paris 2024, a succombé à ses blessures dans la nuit de mercredi à jeudi. Son compagnon avait tenté de la brûler vive le dimanche 1er septembre.
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07/09/2024 19:21
Féminicide : une femme et ses deux filles tuées par son compagnon à Mormant en Seine-et-Marne, ce que l’on sait

L’individu a été interpellé dans la matinée par un policier hors service, alors qu’il prenait à partie d’autres personnes.
Par Le HuffPost

L’article complet ici:
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Un homme est soupçonné d'avoir tué sa compagne à l'arme blanche et grièvement blessé la sœur de cette dernière à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne).  

Cette dernière est entre la vie et la mort. Le suspect a été retrouvé pendu au domicile familial et transporté à l'hôpital dans un état grave.

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Une affaire qui fait grand bruit en Suisse: une ancienne finaliste de Miss Suisse sauvagement assassinée par son mari.

En ce début de mois de septembre, le meurtrier présumé avait ... effectué une demande de libération conditionnelle.
Pour justifier son refus, le tribunal a rendu public le rapport d’autopsie. Et les détails sont choquants.

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Et un de plus !
Trois bambins orphelins ... c'est horrible !

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Et encore un!

Rosny-sous-Bois : le conjoint étrangle sa femme puis se mutile le sexe

L’auteur présumé d’un féminicide à Rosny-sous-Bois, un homme de 29 ans, n’a pas semblé en possession de toutes ses facultés mentales, quand il a été interpellé dans la nuit de dimanche à lundi. Il s’est dit possédé par le diable.
Par Le Parisien avec AFP Le 16 septembre 2024 à 17h28
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Je voudrais comprendre...
Pourquoi les femmes se mettent-elles toujours avec un mec violent et pervers narcissique ???
Si en plus, il y'a de la drogue et/ou alcool, dans bcp de cas...
J'ai l'impression qu'elles croient encore trop au prince charmant.

Comme je dis toujours, pas de mec, pas d'emm*rdes !

Féminicide de Mérignac .
Accusé d’avoir assassiné son épouse, Chahinez Daoud, brûlée vive en pleine rue à Mérignac, en mai 2021, Mounir Boutaa sera jugé du 24 au 28 mars 2025 devant la cour d’assises de la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je ne savais pas trop où poster ce magnifique discours de Meryl Streep, 75 ans, aux Nations Unies aujourd'hui.

Le sujet "feminicides" n'est pas bien éloigné de l'Afghanistan des Talibans....

"Aujourd’hui, à Kaboul, une chatte a plus de libertés qu’une femme. Une chatte peut s’asseoir sur le perron de sa maison et sentir le soleil sur son visage. Elle peut chasser un écureuil dans un parc. Aujourd’hui, en Afghanistan, un écureuil a plus de droits qu’une fille, car les parcs publics sont fermés aux femmes et aux filles", a déclaré Meryl Streep dans son discours.
"Un oiseau peut chanter à Kaboul, mais pas une fille, ni une femme en public. C’est extraordinaire", a ajouté l'actrice.

Bonsoir Casta,

L'Afghanistan est l'enfer sur terre pour la gent féminine, j'ai vu un documentaire sur Arte où la femme doit être dans le coffre du véhicule pendant que son mari tortionnaire conduit.

La chosification de la gent féminine est courante en Iran, Pakistan, Inde, Bangladesh, Somalie, Arabie Saoudite, Yémen, Nigeria.. Beaucoup de pays à majorité musulmane, c'est un constat.

Je ne peux pas poster le lien de l'article, tant pis.

Allyssia, survivante d’une tentative de féminicide : « Il m’a tiré dessus avec une arme de guerre ! »
Survivante « miraculée » d’une tentative de féminicide en octobre 2020, Allyssia se confie avant de retrouver ce jeudi 3 octobre aux assises son ex, qui l’a touchée avec un pistolet-mitrailleur et tenté de l’égorger à l’aide d’un couteau de cuisine.

Par Ronan Folgoas
Le 3 octobre 2024 à 06h30

Allyssia Davaine ne fait pas partie des 102 femmes tuées en France en 2020 (selon un décompte du ministère de l’Intérieur) par leurs compagnons. Elle a survécu par « chance », par « miracle » ou par la grâce d’une vitalité hors du commun. Un peu des trois probablement. Johnny Verslype, l’homme qu’elle venait de quitter deux mois plus tôt après quatre années de vie commune, a pourtant employé les grands moyens.

Accusé de « tentative de meurtre sur personne ayant été sa conjointe », il aurait tiré deux coups de pistolet-mitrailleur en direction d’Allyssia, la touchant à l’abdomen, avant de l’égorger à l’aide d’un couteau de cuisine. Son procès débute ce jeudi 3 octobre devant la Cour d’assises de Douai (Nord), soit quatre ans presque jour pour jour après la soirée du drame. Johnny Verslype, 30 ans, inconnu jusqu’alors de la justice, encourt une peine de prison pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité.

« Je veux qu’il prenne la peine la plus lourde possible »
« Il ne prendra peut-être pas perpétuité parce que, comme on me l’a répété, je ne suis pas morte et je ne suis pas tétraplégique, même si je reste lourdement handicapée, soupèse Allyssia, jointe par téléphone. Mais je veux qu’il prenne la peine la plus lourde possible : il m’a tiré dessus avec une arme de guerre ! En sachant que cela ne compensera jamais la dignité, les instants de vie, l’argent et les amis que j’ai perdus. Pour moi, tout a été remis à zéro le 7 octobre 2020 ».

Ce soir-là, vers 23 heures, Allyssia, 22 ans, circule en voiture avec Valentin, son nouveau petit ami, à Wattrelos (Nord), entre Roubaix et la frontière belge. Le lendemain, la jeune femme doit récupérer ses affaires dans la maison qu’elle occupait avec Johnny Verslype. Celui-ci vit très mal la séparation. Cariste intérimaire, il a cessé d’aller travailler et tourne en boucle. Alors qu’il ne s’était jamais montré violent à son égard, il la harcèle de messages, fait du chantage au suicide, espionne ses déplacements et commence à se montrer agressif, au moins verbalement.

Allyssia, elle, souhaite seulement vérifier que Johnny n’a pas déjà mis ses valises sur le trottoir. Mais en s’approchant du domicile de son ex, son téléphone « accroche » le réseau Wi-Fi de la maison et déclenche, à son insu, la diffusion d’une vidéo sur le téléviseur. Johnny s’en rend compte et sort de chez lui. Une première discussion, très vive, oppose les deux ex-conjoints.

L’homme donne un coup de poing sur la vitre. « Si je veux te niquer, je te nique là, maintenant (…) Je suis bien plus dangereux que ton père », hurle-t-il. À la fin de son adolescence, Allyssia a déjà été victime de violences physiques et psychologiques commises par son père. Elle a ensuite été placée en foyer d’accueil. « Si tu as des couilles, attends cinq minutes, j’arrive ! » conclut Johnny avant de tourner les talons.

« C’est là, peut-être, que mon ego a pris le dessus, envisage aujourd’hui Allyssia. J’ai décidé de rester pour savoir ce qu’il avait encore à me dire, sans me douter qu’il pouvait revenir avec une arme. » Par précaution tout de même, la jeune femme, toujours accompagnée à cet instant de son petit ami, déplace sa voiture pour être prête à démarrer si la situation s’envenime.

L’égorger pour « abréger ses souffrances »
Un quart d’heure plus tard, Johnny Verslype ressort. « Je t’aime encore comme un fou », souffle-t-il une dernière fois. Il a dissimulé dans son dos un pistolet-mitrailleur Skorpion, d’origine tchèque, acheté 1 700 euros deux semaines plus tôt dans une cité de Roubaix. « Je suis dans la voiture, côté conducteur, portière fermée, la vitre baissée de quelques centimètres, rembobine Allyssia. Il braque l’arme sur moi et tire une première fois. J’entends la détonation puis je regarde mon ventre, mais je n’ai pas mal sur l’instant. Puis, il tire une deuxième fois. Et là, je me rends compte que mes jambes ne répondent plus du tout. Je ne peux pas démarrer la voiture. Je hurle en pensant que je vais mourir. » L’une des deux balles vient de toucher sa colonne vertébrale.

Johnny met en joue Valentin, mais celui-ci réussit à s’enfuir et à prévenir les secours. Visiblement, le pistolet-mitrailleur s’est enrayé. Johnny Verslype rentre chez lui et revient quelques instants plus tard avec un couteau de cuisine. Il entaille la gorge d’Allyssia sur deux centimètres et coupe la veine jugulaire sans atteindre la carotide.

Il expliquera avoir voulu abréger les souffrances de la « femme de sa vie » et prétendra avoir tenté ensuite de se suicider en ne s’infligeant toutefois que des blessures superficielles au cou. Le pronostic vital de la jeune femme est engagé, mais elle survit grâce aux tout premiers soins apportés par un voisin et à l’arrivée rapide des secours.

Porter plainte en cas de harcèlement ou chantage
Sa convalescence s’étire ensuite sur de longs mois avant qu’elle ne retrouve progressivement l’usage imparfait de ses jambes. Encore aujourd’hui, la position debout et même assise lui est douloureuse sur une longue durée. En sus des souffrances physiques, son équilibre psychologique reste très instable. Désormais attentive au moindre bruit extérieur, elle a développé une hypervigilance qui la poursuit jusque dans son sommeil.

« L’histoire d’Allyssia démontre qu’une femme ne doit jamais laisser un homme exercer le moindre harcèlement ou le moindre chantage au suicide sans déposer plainte, souligne son avocate, Me Blandine Lejeune. Allyssia ne l’a pas fait parce qu’elle ne mesurait pas la dangerosité extrême de son ex-compagnon. » Jusqu’à présent, celui-ci s’est abrité derrière une amnésie partielle des faits et conteste toute intention homicide. Contactée, son avocate n’a pas souhaité faire de commentaires.

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