disparition de Wissem A.
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: disparition de Wissem A.
Disparition d’enfants : «S’il faut aller à l’autre bout de la France pour retrouver ma fille, j’irai»
Ce samedi, ils auraient dû fêter les 18 ans de leur fille, volatilisée le 31 juillet 2019. Samira et Mahi Abdelaoui, les parents de Wissem, gardent toujours l’espoir de la retrouver. En Ile-de-France, 168 disparitions ont été traitées par les services spécialisés cette année-là.
Par Nicolas Goinard
Le 15 février 2021 à 06h19, modifié le 15 février 2021 à 06h40
Samira et Mahi Abdelaoui auraient été heureux de voir leur aînée, Wissem, souffler ses 18 bougies, manger une part de gâteau et ouvrir ses cadeaux. Mais cette année encore, c'est sans Wissem qu'ils ont dû passer ce 13 février.
Leur fille a disparu le 31 juillet 2019. Elle s'est volatilisée. Ce jour-là, elle devait se rendre au Body Minute du centre commercial de Villabé (Essonne) où elle effectuait un stage d'esthéticienne. Elle a quitté son domicile d'Evry-Courcouronnes le matin mais n'est jamais arrivée à son travail. Ses parents sauront juste qu'elle a déjeuné au McDo des Quatre-Temps à La Défense (Hauts-de-Seine) avec un garçon rencontré peu de temps avant sur les réseaux sociaux. Puis son portable borne pour la dernière fois à Bezons (Val-d'Oise) avant de s'éteindre et de ne plus jamais émettre.
Les parents vérifient toutes les pistes
L'enquête est d'abord ouverte pour fugue au commissariat d'Argenteuil (Val-d'Oise) avant d'être transférée plus d'un mois plus tard au commissariat d'Evry-Courcouronnes. En mars 2020 , une information judiciaire pour enlèvement et séquestration est ouverte par le parquet d'Evry-Courcouronnes.
Les investigations se déroulent désormais dans le secret. « L'enquête se déroule de façon minutieuse, explique Me Arash Derambarsh, l'avocat de Samira et de Mahi. La juge d'instruction est très impliquée et c'est un de ses dossiers prioritaires. » Théoriquement, sa majorité devrait la faire sortir du fichier des personnes recherchées. Mais ce ne sera pas le cas puisque cette disparition inquiétante est justement entre les mains d'une juge d'instruction.
Les parents, eux, achoppent toujours sur de fausses pistes. En novembre dernier, un appel nocturne reçu sur le téléphone portable de Samira donne une adresse où Wissem serait à Barbès, à Paris (18e). Mahi, le père, n'attend pas pour vérifier l'information. « J'ai tourné de minuit à trois heures du matin », relate-t-il. Le lendemain, il y retourne avec un ami. Mais aucune trace de Wissem.
Nouveau témoignage le 5 février. Ce jour-là, c'est l'anniversaire de Samira. Quand le téléphone sonne et qu'elle voit apparaître un numéro qu'elle ne connaît pas elle ne peut s'empêcher d'y penser, d'espérer. Peut-être est-ce Wissem qui l'appelle pour lui fêter son anniversaire. Mais personne ne parle au bout du fil et l'interlocuteur raccroche. Quelques secondes plus tard, le mystérieux numéro envoie un SMS. C'est un enfant de 11 ans qui dit connaître Wissem. Elle serait dans les Yvelines. Une piste comme une autre que les parents vont transmettre aux enquêteurs mais qui ne leur amène pas de réponse.
Malgré les déconvenues, ceux qui se jouent de leur malheur et tentent de leur soutirer de l'argent contre de soi-disant informations, Mahi et Samira ont l'espoir chevillé au corps. « On est obligés de tenir, insiste Samira. Pour nos deux autres enfants. Ça arrive dans certaines familles qu'à l'occasion d'une disparition, les gens se séparent. Ils se rejettent la faute. Nous, on garde l'espoir. Et je n'abandonnerai jamais Wissem. S'il faut aller à l'autre bout de la France pour la retrouver, j'irai. »
168 disparitions d'enfants et d'adolescents traitées en 2019
Elle s'appelle Meissa, elle a 4 ans et a disparu depuis le 27 décembre 2020 à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), victime d'un enlèvement parental. Il s'appelle Souleman, il a 2 ans et a disparu le 3 septembre 2020 à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Il serait avec sa mère en Allemagne mais sa disparition est jugée inquiétante. Il y a aussi Kadidjatou, 15 ans aujourd'hui, mais elle n'avait que 13 ans quand elle a fugué et disparu le 12 décembre 2019 à Corbeil-Essonnes (Essonne).
LIRE AUSSI > En France, un enfant disparaît toutes les 10 minutes
Comme Wissem, selon les derniers chiffres officiels donnés par le « 116 000 enfants disparus » (il s'agit du numéro européen d'urgence en cas de disparition d'enfant), en 2019, en Ile-de-France, 168 disparitions ont été traitées dont 107 pour des fugues. Neuf étaient des disparitions inquiétantes et 52 des enlèvements parentaux.
Pourtant, « ces chiffres restent peu représentatifs de la réalité, explique-t-on à Droit d'enfance, l'association qui gère le numéro d'urgence. Le 116 000 souffre d'une trop faible notoriété pour que ces chiffres soient exhaustifs. »
La prostitution des mineures en cause dans 1 cas sur 3
Dans les grandes agglomérations, comme en Ile-de-France, un enfant qui a fugué ou fait une mauvaise rencontre peut tomber dans des réseaux. « La prostitution des mineures est une grosse problématique dans la région, constate Samia Hamonic, chargée de dossiers au sein du 116 000. Et il y a un manque d'information chez les professionnels. Les jeunes filles sont soit repérées en amont sur les réseaux sociaux, soit abordées grâce au système du loverboy : elles vont être séduites par un garçon qui sert de rabatteur. Elles sont malmenées, menacées. »
S'il n'existe pas de chiffres officiels, la représentante du 116 000 estime à 1 disparition sur 3 qui passe par un réseau de prostitution. « Et ça touche toutes les classes sociales, reprend Samia Hamonic. L'enfant de M. et Mme Tout le monde peut tomber là-dedans. A ce moment de leur vie, il y a une fragilité qui est propre à chaque adolescent. »
Alain Boulay, qui a créé il y a 30 ans cette année l'Association d'aide aux parents d'enfants victimes (APEV), estime aussi qu'il faudrait réagir plus rapidement en cas de disparition. « Trop fréquemment, les services de police ne voient pas la gravité de ces situations, estime-t-il. Un fugueur, quel que soit son âge, est un enfant en danger. Il va essayer de se sociabiliser ailleurs avec des marginaux. Les fugueurs se coupent totalement de leurs familles et de leurs amis. Souvent, ils s'en vont sans leurs papiers et sans leur argent. » L'un des buts de l'association, qui s'est notamment fait connaître grâce aux affiches des enfants disparus visibles dans tous les commissariats et brigades de gendarmerie, est de faire prendre conscience aux pouvoirs publics que tous les enfants disparus doivent être recherchés.
«Les parents pardonnent tout»
A l'étage de l'appartement de Samira et Mahi Abdelaoui, dans la chambre que Wissem partageait avec sa sœur cadette, ses affaires sont encore à leur place. Des bijoux, des produits de beauté, sa coiffeuse. Au-dessus de son lit deux affiches de mangas produits par le studio japonais Ghibli. « Elle est partout, décrit Samira en montrant une photo de Wissem bébé. On ne peut pas bouger ses affaires. On voulait déménager mais ce n'est plus possible au cas où elle reviendrait. Même partir quelques jours on ne peut pas. On veut être là pour l'accueillir. »
Pour pouvoir dormir, Samira qui travaille dans le secteur médical enchaîne les gardes « pour tomber KO ». « Tant que je ne suis pas fatiguée, je n'arrive pas à dormir », explique-t-elle. Si elle a un message à passer à Wissem ? « On veut savoir si tu vas bien, on veut avoir un signe de vie. Peu importe pourquoi tu es partie, les parents pardonnent tout. »
Les réseaux sociaux à la rescousse
C'est l'action d'une maman émue par ce que vivent les parents de Wissem. « Je suis une mère célibataire et juste le fait de ne pas voir ma fille pendant deux jours, je suis mal. Je n'imagine pas ce qu'ils doivent vivre. Personne ne mérite ça », lance Justine, 27 ans. Ancienne membre d'une association qui a pour but de retrouver les enfants disparus, elle a aujourd'hui décidé de consacrer tout son temps libre et ses réseaux sociaux à la recherche de Wissem. « Cette affaire, c'est un mystère, on ne peut pas disparaître comme ça du jour au lendemain », poursuit la jeune femme.
Son compte Instagram fort de 1300 abonnés, elle l'a rebaptisé Ouestwissem en novembre dernier et y diffuse des montages de photos, de vidéos et de sons. Des extraits d'interviews que Samira, la maman de Wissem, a donné sur des radios pour parler de sa fille. Chez Jean-Jacques Bourdin ou Jean-Marc Morandini. Et pour parler à sa fille. Sur Facebook aussi, elle a créé une page nommée Retrouvons Wissem Abdelaoui sur laquelle elle relaie des infos, des articles, des photos.
Tout comme sur TikTok, le réseau social qui s'est fait connaître pour les chorégraphies de danseurs en herbe. « C'est très important d'être actif sur les réseaux sociaux pour que les gens n'oublient pas », poursuit Justine. Elle y passe des heures, voire des nuits, à faire des montages.
Elle a aussi mobilisé des « people » pour qu'ils relaient l'avis de recherche. C'est le cas de la journaliste Valérie Bénaïm ou de Mokhtar, de l'émission « Touche pas à mon poste ». En juillet dernier, de nombreux participants à de la téléréalité avaient participé à une vidéo pour le premier anniversaire de la disparition de Wissem. « On ne veut pas que les gens l'oublient, tant qu'on en parle sur les réseaux sociaux, des personnes peuvent la reconnaître », estime Samira. Justine, qui n'a jamais rencontré Wissem, confie aujourd'hui : « J'ai maintenant l'impression qu'elle fait partie de ma famille. »
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Ce samedi, ils auraient dû fêter les 18 ans de leur fille, volatilisée le 31 juillet 2019. Samira et Mahi Abdelaoui, les parents de Wissem, gardent toujours l’espoir de la retrouver. En Ile-de-France, 168 disparitions ont été traitées par les services spécialisés cette année-là.
Par Nicolas Goinard
Le 15 février 2021 à 06h19, modifié le 15 février 2021 à 06h40
Samira et Mahi Abdelaoui auraient été heureux de voir leur aînée, Wissem, souffler ses 18 bougies, manger une part de gâteau et ouvrir ses cadeaux. Mais cette année encore, c'est sans Wissem qu'ils ont dû passer ce 13 février.
Leur fille a disparu le 31 juillet 2019. Elle s'est volatilisée. Ce jour-là, elle devait se rendre au Body Minute du centre commercial de Villabé (Essonne) où elle effectuait un stage d'esthéticienne. Elle a quitté son domicile d'Evry-Courcouronnes le matin mais n'est jamais arrivée à son travail. Ses parents sauront juste qu'elle a déjeuné au McDo des Quatre-Temps à La Défense (Hauts-de-Seine) avec un garçon rencontré peu de temps avant sur les réseaux sociaux. Puis son portable borne pour la dernière fois à Bezons (Val-d'Oise) avant de s'éteindre et de ne plus jamais émettre.
Les parents vérifient toutes les pistes
L'enquête est d'abord ouverte pour fugue au commissariat d'Argenteuil (Val-d'Oise) avant d'être transférée plus d'un mois plus tard au commissariat d'Evry-Courcouronnes. En mars 2020 , une information judiciaire pour enlèvement et séquestration est ouverte par le parquet d'Evry-Courcouronnes.
Les investigations se déroulent désormais dans le secret. « L'enquête se déroule de façon minutieuse, explique Me Arash Derambarsh, l'avocat de Samira et de Mahi. La juge d'instruction est très impliquée et c'est un de ses dossiers prioritaires. » Théoriquement, sa majorité devrait la faire sortir du fichier des personnes recherchées. Mais ce ne sera pas le cas puisque cette disparition inquiétante est justement entre les mains d'une juge d'instruction.
Les parents, eux, achoppent toujours sur de fausses pistes. En novembre dernier, un appel nocturne reçu sur le téléphone portable de Samira donne une adresse où Wissem serait à Barbès, à Paris (18e). Mahi, le père, n'attend pas pour vérifier l'information. « J'ai tourné de minuit à trois heures du matin », relate-t-il. Le lendemain, il y retourne avec un ami. Mais aucune trace de Wissem.
Nouveau témoignage le 5 février. Ce jour-là, c'est l'anniversaire de Samira. Quand le téléphone sonne et qu'elle voit apparaître un numéro qu'elle ne connaît pas elle ne peut s'empêcher d'y penser, d'espérer. Peut-être est-ce Wissem qui l'appelle pour lui fêter son anniversaire. Mais personne ne parle au bout du fil et l'interlocuteur raccroche. Quelques secondes plus tard, le mystérieux numéro envoie un SMS. C'est un enfant de 11 ans qui dit connaître Wissem. Elle serait dans les Yvelines. Une piste comme une autre que les parents vont transmettre aux enquêteurs mais qui ne leur amène pas de réponse.
Malgré les déconvenues, ceux qui se jouent de leur malheur et tentent de leur soutirer de l'argent contre de soi-disant informations, Mahi et Samira ont l'espoir chevillé au corps. « On est obligés de tenir, insiste Samira. Pour nos deux autres enfants. Ça arrive dans certaines familles qu'à l'occasion d'une disparition, les gens se séparent. Ils se rejettent la faute. Nous, on garde l'espoir. Et je n'abandonnerai jamais Wissem. S'il faut aller à l'autre bout de la France pour la retrouver, j'irai. »
168 disparitions d'enfants et d'adolescents traitées en 2019
Elle s'appelle Meissa, elle a 4 ans et a disparu depuis le 27 décembre 2020 à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), victime d'un enlèvement parental. Il s'appelle Souleman, il a 2 ans et a disparu le 3 septembre 2020 à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Il serait avec sa mère en Allemagne mais sa disparition est jugée inquiétante. Il y a aussi Kadidjatou, 15 ans aujourd'hui, mais elle n'avait que 13 ans quand elle a fugué et disparu le 12 décembre 2019 à Corbeil-Essonnes (Essonne).
LIRE AUSSI > En France, un enfant disparaît toutes les 10 minutes
Comme Wissem, selon les derniers chiffres officiels donnés par le « 116 000 enfants disparus » (il s'agit du numéro européen d'urgence en cas de disparition d'enfant), en 2019, en Ile-de-France, 168 disparitions ont été traitées dont 107 pour des fugues. Neuf étaient des disparitions inquiétantes et 52 des enlèvements parentaux.
Pourtant, « ces chiffres restent peu représentatifs de la réalité, explique-t-on à Droit d'enfance, l'association qui gère le numéro d'urgence. Le 116 000 souffre d'une trop faible notoriété pour que ces chiffres soient exhaustifs. »
La prostitution des mineures en cause dans 1 cas sur 3
Dans les grandes agglomérations, comme en Ile-de-France, un enfant qui a fugué ou fait une mauvaise rencontre peut tomber dans des réseaux. « La prostitution des mineures est une grosse problématique dans la région, constate Samia Hamonic, chargée de dossiers au sein du 116 000. Et il y a un manque d'information chez les professionnels. Les jeunes filles sont soit repérées en amont sur les réseaux sociaux, soit abordées grâce au système du loverboy : elles vont être séduites par un garçon qui sert de rabatteur. Elles sont malmenées, menacées. »
S'il n'existe pas de chiffres officiels, la représentante du 116 000 estime à 1 disparition sur 3 qui passe par un réseau de prostitution. « Et ça touche toutes les classes sociales, reprend Samia Hamonic. L'enfant de M. et Mme Tout le monde peut tomber là-dedans. A ce moment de leur vie, il y a une fragilité qui est propre à chaque adolescent. »
Alain Boulay, qui a créé il y a 30 ans cette année l'Association d'aide aux parents d'enfants victimes (APEV), estime aussi qu'il faudrait réagir plus rapidement en cas de disparition. « Trop fréquemment, les services de police ne voient pas la gravité de ces situations, estime-t-il. Un fugueur, quel que soit son âge, est un enfant en danger. Il va essayer de se sociabiliser ailleurs avec des marginaux. Les fugueurs se coupent totalement de leurs familles et de leurs amis. Souvent, ils s'en vont sans leurs papiers et sans leur argent. » L'un des buts de l'association, qui s'est notamment fait connaître grâce aux affiches des enfants disparus visibles dans tous les commissariats et brigades de gendarmerie, est de faire prendre conscience aux pouvoirs publics que tous les enfants disparus doivent être recherchés.
«Les parents pardonnent tout»
A l'étage de l'appartement de Samira et Mahi Abdelaoui, dans la chambre que Wissem partageait avec sa sœur cadette, ses affaires sont encore à leur place. Des bijoux, des produits de beauté, sa coiffeuse. Au-dessus de son lit deux affiches de mangas produits par le studio japonais Ghibli. « Elle est partout, décrit Samira en montrant une photo de Wissem bébé. On ne peut pas bouger ses affaires. On voulait déménager mais ce n'est plus possible au cas où elle reviendrait. Même partir quelques jours on ne peut pas. On veut être là pour l'accueillir. »
Pour pouvoir dormir, Samira qui travaille dans le secteur médical enchaîne les gardes « pour tomber KO ». « Tant que je ne suis pas fatiguée, je n'arrive pas à dormir », explique-t-elle. Si elle a un message à passer à Wissem ? « On veut savoir si tu vas bien, on veut avoir un signe de vie. Peu importe pourquoi tu es partie, les parents pardonnent tout. »
Les réseaux sociaux à la rescousse
C'est l'action d'une maman émue par ce que vivent les parents de Wissem. « Je suis une mère célibataire et juste le fait de ne pas voir ma fille pendant deux jours, je suis mal. Je n'imagine pas ce qu'ils doivent vivre. Personne ne mérite ça », lance Justine, 27 ans. Ancienne membre d'une association qui a pour but de retrouver les enfants disparus, elle a aujourd'hui décidé de consacrer tout son temps libre et ses réseaux sociaux à la recherche de Wissem. « Cette affaire, c'est un mystère, on ne peut pas disparaître comme ça du jour au lendemain », poursuit la jeune femme.
Son compte Instagram fort de 1300 abonnés, elle l'a rebaptisé Ouestwissem en novembre dernier et y diffuse des montages de photos, de vidéos et de sons. Des extraits d'interviews que Samira, la maman de Wissem, a donné sur des radios pour parler de sa fille. Chez Jean-Jacques Bourdin ou Jean-Marc Morandini. Et pour parler à sa fille. Sur Facebook aussi, elle a créé une page nommée Retrouvons Wissem Abdelaoui sur laquelle elle relaie des infos, des articles, des photos.
Tout comme sur TikTok, le réseau social qui s'est fait connaître pour les chorégraphies de danseurs en herbe. « C'est très important d'être actif sur les réseaux sociaux pour que les gens n'oublient pas », poursuit Justine. Elle y passe des heures, voire des nuits, à faire des montages.
Elle a aussi mobilisé des « people » pour qu'ils relaient l'avis de recherche. C'est le cas de la journaliste Valérie Bénaïm ou de Mokhtar, de l'émission « Touche pas à mon poste ». En juillet dernier, de nombreux participants à de la téléréalité avaient participé à une vidéo pour le premier anniversaire de la disparition de Wissem. « On ne veut pas que les gens l'oublient, tant qu'on en parle sur les réseaux sociaux, des personnes peuvent la reconnaître », estime Samira. Justine, qui n'a jamais rencontré Wissem, confie aujourd'hui : « J'ai maintenant l'impression qu'elle fait partie de ma famille. »
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Re: disparition de Wissem A.
Bonjour Toto,
Cela veut juste dire que les parents reviennent sans cesse à l'endroit où le tél a borné une dernière fois et donc ont fini par bien connaitre le lieu.
Cela veut juste dire que les parents reviennent sans cesse à l'endroit où le tél a borné une dernière fois et donc ont fini par bien connaitre le lieu.
Sortcière
Re: disparition de Wissem A.
La piste du djihad semble ne pas avoir retenu l'atention des enquêteurs.
Les "recruteurs" pour le djihad sont des experts en lavage de cerveau.
Les "recruteurs" pour le djihad sont des experts en lavage de cerveau.
Invité- Invité
Re: disparition de Wissem A.
Toto2024 a écrit:
Si cela se trouve, elle a été kidnappée près de chez elle? Et c’est son téléphone qui a borné mais pas elle.
La dernière fois que Wissem a été aperçue, c'est au McDonald's des 4-Temps à la Défense (Hauts-de-Seine). Le garçon avait qui elle avait RV le confirme.
Ce garçon, que les parents ont rencontré si je ne me trompe, habite Bezons... et la dernière fois que le tel a borné, c'est à Bezons.
Re: disparition de Wissem A.
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UNISSONS NOS FORCE pour retrouvée WISSEM !
LIKE ET ECRIT DE QUEL VILLE TU VIENS SI TU SERA PRÉSENT
Nous allons avoir besoin de vous plus que jamais
#retrouvonswissem #ouestwissem #tpmptv #tpmp #france #solidarité #mobilisation #mobilisationcitoyenne #citoyen #citoyenneté #mobilisationnationale #francais #francaise #uni #covid
UNISSONS NOS FORCE pour retrouvée WISSEM !
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Nous allons avoir besoin de vous plus que jamais
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Re: disparition de Wissem A.
Ile-de-France : près de deux ans d’enquête après la disparition de Wissem et aucune piste sérieuse
Cette semaine, une opération lancée sur les réseaux sociaux demande aux internautes d’imprimer et de placarder des avis de recherche de Wissem Abdelaoui qui s’est évanouie dans la nature le 31 juillet 2019. L’enquête en cours n’a toujours pas permis de savoir ce qu’est devenue l’adolescente qui aurait dû fêter ses 18 ans le 13 février. Nous faisons le point.
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Ne pas l’oublier. Pour que Wissem continue à être recherchée, les proches de l’adolescente originaire d’Evry-Courcouronnes (Essonne) disparue depuis le 31 juillet 2019 se démènent sur les réseaux sociaux. Leur but : que le visage de Wissem circule et qu’elle puisse être reconnue si des passants venaient à la croiser. Samira et Mahi, ses parents, ne désespèrent pas et attendent des réponses que l’enquête pourrait leur apporter. « Nous relançons toujours nos appels, explique Samira. Parce qu’il y a toujours l’espoir d’avoir un témoignage. Les recherches ont été étendues aux pays limitrophes. On n’abandonne pas. »
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Mauvaise rencontre ? Rapt ? Fugue ? « Peu importe s’il s’agit d’une fugue, une gamine de cet âge qui se retrouve dans la nature est forcément en danger », note une source policière. Depuis mars 2020, c’est pour enlèvement et séquestration qu’une information judiciaire a été ouverte par le parquet d’Evry-Courcouronnes et c’est la brigade des mineurs de la Sûreté départementale de l’Essonne qui est en charge du dossier.
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L’enquête a d’abord démarré à 60 km de chez elle, au commissariat d’Argenteuil (Val-d’Oise), avant d’être transmise à Evry-Courcouronnes un mois plus tard. Car c’est à Bezons, ville voisine d’Argenteuil, que le portable de l’adolescente a émis pour la dernière fois. Selon les réquisitions faites auprès de son opérateur, la carte SIM est restée dans le téléphone, un iPhone, jusqu’au 5 août 2019. Aucune autre carte n’aurait été introduite dans ce mobile.
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Wissem disparaît alors qu’elle se rend à son travail en apprentissage comme esthéticienne au Body Minute du centre commercial de Villabé (Essonne). Pour y aller, elle doit emprunter le bus à la gare d’Evry-Courcouronnes. Mais finalement, elle prend la direction du nord de l’Ile-de-France.
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Elle stressait avant de passer un test en lien avec ses études
Dès le 31 juillet 2019, les parents de Wissem signalent cette disparition qui est catégorisée comme « fugue » par les policiers. Ses parents la décrivent comme « très fragile, en proie à du harcèlement scolaire ». C’est d’ailleurs ce qui l’avait poussée à disparaître quelques heures en février 2019 de l’internat de Saint-Mammès en Seine-et-Marne où elle séjournait. Elle était revenue d’elle-même.
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Elle est rapidement inscrite au fichier des personnes recherchées (FPR). Les collègues de Wissem sont entendus et parlent d’une jeune fille pas vraiment ponctuelle qui prenait parfois de longues pauses méridiennes. Une collègue parle d’un garçon qui serait venue la chercher.
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R., son petit ami connu, est interrogé. Il dit qu’il n’a plus eu de nouvelles de Wissem depuis le 31 juillet 2019. Le 1er août 2019, dans le cadre de son alternance, elle devait passer un test pour vérifier ses acquis et stressait beaucoup selon ce qu’a expliqué une de ses amies.
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En étudiant les fadettes, factures détaillées de sa fille, Samira relève plusieurs numéros. Elle en appelle plusieurs et tombe sur un adolescent de 17 ans qui lui explique que Wissem lui avait demandé s’il pouvait l’héberger. Mais il a refusé. La maman découvre aussi que Wissem a été en contact avec M., un garçon de 16 ans vivant à Bezons. Elle avait même rendez-vous avec lui le 31 juillet 2019 à 9 heures au centre commercial des 4-Temps à La Défense (Hauts-de-Seine). Il est donc le dernier à avoir vu Wissem. Les services de police débarquent chez lui le 7 novembre 2019. Ils cherchent l’adolescente et frappent à d’autres portes dans l’immeuble, appellent « Wissem » dans la cage d’escalier.
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Ce que l’ado qui avait rendez-vous avec elle a dit aux policiers
M. est entendu. Devant le policier qui l’auditionne, il explique qu’il n’a vu Wissem qu’une seule fois dans sa vie. Ils ne s’étaient parlé qu’une seule fois aussi, sur Snapchat. « Elle voulait me voir […] c’était une sorte de flirt », confie-t-il à l’enquêteur. Au cours de cette matinée du 31 juillet, il raconte qu’ils ont fait les magasins et qu’ils ont mangé ensemble au McDonald’s. Ce jour-là, elle se serait confiée sur ses projets. Du moins, c’est ce qu’il rapporte au policier : « Elle m’a dit qu’elle avait des copines à Lyon […] Elle m’a dit qu’elle voulait partir de chez elle pour vivre seule. »
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« Ensuite, dit-il, je suis allé acheter un short à Décathlon. Je lui ai demandé d’attendre en dehors du magasin. Quand je suis ressorti, elle n’était plus là. » Il relate qu’il a essayé de l’appeler mais qu’il a été directement envoyé sur la messagerie.
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Qu’a fait Wissem après ? Plusieurs témoignages parviennent aux parents après la diffusion des premiers avis de recherche. Le 19 août 2019, Mahi, le père de Wissem est contacté par un restaurateur de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) qui dit qu’un de ses clients aurait vu Wissem gare du Nord à Paris (Xe). L’exploitation des caméras ne donne rien.
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Revenue à Evry-Courcouronnes pour recharger son passe Navigo
En octobre 2019, une employée de la société de transports Tice apporte un témoignage sérieux : Wissem est réapparue à la gare d’Evry-Courcouronnes début octobre 2019, soit un peu plus de deux mois après sa disparition, pour recharger son passe Navigo. Mais impossible sans pièce d’identité, l’opération échoue. « Elle avait l’air en bonne santé, était bien habillée, pas stressée », confie l’employée aux enquêteurs. Dans ce même mois d’octobre 2019, un interlocuteur anonyme contacte les parents de Wissem pour leur dire que leur fille serait à Garges-les-Gonesse (Val-d’Oise) avec trois hommes adultes. Les policiers n’arriveront jamais à recontacter ce mystérieux interlocuteur.
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Il y aura de nombreuses impasses. Les témoignages affluent fin 2019. Les partages sur les réseaux sociaux n’y sont pas étrangers. Wissem est vue à Bruxelles dans un réseau de prostitution. Puis, les policiers pensent tenir une piste dans l’agglomération de Lyon. Elle aurait été vue à l’accueil d’un hôtel. Là encore, les vidéos permettent d’écarter ces pistes. Elle aurait aussi été aperçue dans un kebab de Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Une caméra sera dissimulée pendant plusieurs jours pour filmer le groupe de jeunes auquel appartiendrait Wissem et qui vient régulièrement. Sur les images, Samira est formelle, ce n’est pas sa fille.
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L’étude des réseaux sociaux montre qu’elle a été en contact peu avant sa disparition avec de nombreuses personnes qu’elle ne connaissait pas dans la vraie vie. Aujourd’hui, Samira et Mahi espèrent que ces mêmes réseaux sociaux qui semblent avoir joué un rôle dans la disparition de leur fille les aideront à la retrouver. Ceux qui suivent le compte « Ouestwissem » sur Instagram, soit 3200 personnes, sont appelés à mettre l’avis de recherche en photo de profil et à l’imprimer pour le coller dans les gares. Et ailleurs.
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Arash Derambarsh, l’avocat de Samira et Mahi, livre que ses clients « font confiance à la juge d’instruction pour mener à bon terme cette enquête. Ils sont impatients de retrouver leur fille et souhaitent que chaque piste puisse être le plus profondément étudiée. Ils sont désespérés mais… ils ont encore espoir. »
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Cette semaine, une opération lancée sur les réseaux sociaux demande aux internautes d’imprimer et de placarder des avis de recherche de Wissem Abdelaoui qui s’est évanouie dans la nature le 31 juillet 2019. L’enquête en cours n’a toujours pas permis de savoir ce qu’est devenue l’adolescente qui aurait dû fêter ses 18 ans le 13 février. Nous faisons le point.
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Ne pas l’oublier. Pour que Wissem continue à être recherchée, les proches de l’adolescente originaire d’Evry-Courcouronnes (Essonne) disparue depuis le 31 juillet 2019 se démènent sur les réseaux sociaux. Leur but : que le visage de Wissem circule et qu’elle puisse être reconnue si des passants venaient à la croiser. Samira et Mahi, ses parents, ne désespèrent pas et attendent des réponses que l’enquête pourrait leur apporter. « Nous relançons toujours nos appels, explique Samira. Parce qu’il y a toujours l’espoir d’avoir un témoignage. Les recherches ont été étendues aux pays limitrophes. On n’abandonne pas. »
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Mauvaise rencontre ? Rapt ? Fugue ? « Peu importe s’il s’agit d’une fugue, une gamine de cet âge qui se retrouve dans la nature est forcément en danger », note une source policière. Depuis mars 2020, c’est pour enlèvement et séquestration qu’une information judiciaire a été ouverte par le parquet d’Evry-Courcouronnes et c’est la brigade des mineurs de la Sûreté départementale de l’Essonne qui est en charge du dossier.
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L’enquête a d’abord démarré à 60 km de chez elle, au commissariat d’Argenteuil (Val-d’Oise), avant d’être transmise à Evry-Courcouronnes un mois plus tard. Car c’est à Bezons, ville voisine d’Argenteuil, que le portable de l’adolescente a émis pour la dernière fois. Selon les réquisitions faites auprès de son opérateur, la carte SIM est restée dans le téléphone, un iPhone, jusqu’au 5 août 2019. Aucune autre carte n’aurait été introduite dans ce mobile.
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Wissem disparaît alors qu’elle se rend à son travail en apprentissage comme esthéticienne au Body Minute du centre commercial de Villabé (Essonne). Pour y aller, elle doit emprunter le bus à la gare d’Evry-Courcouronnes. Mais finalement, elle prend la direction du nord de l’Ile-de-France.
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Elle stressait avant de passer un test en lien avec ses études
Dès le 31 juillet 2019, les parents de Wissem signalent cette disparition qui est catégorisée comme « fugue » par les policiers. Ses parents la décrivent comme « très fragile, en proie à du harcèlement scolaire ». C’est d’ailleurs ce qui l’avait poussée à disparaître quelques heures en février 2019 de l’internat de Saint-Mammès en Seine-et-Marne où elle séjournait. Elle était revenue d’elle-même.
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Elle est rapidement inscrite au fichier des personnes recherchées (FPR). Les collègues de Wissem sont entendus et parlent d’une jeune fille pas vraiment ponctuelle qui prenait parfois de longues pauses méridiennes. Une collègue parle d’un garçon qui serait venue la chercher.
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R., son petit ami connu, est interrogé. Il dit qu’il n’a plus eu de nouvelles de Wissem depuis le 31 juillet 2019. Le 1er août 2019, dans le cadre de son alternance, elle devait passer un test pour vérifier ses acquis et stressait beaucoup selon ce qu’a expliqué une de ses amies.
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En étudiant les fadettes, factures détaillées de sa fille, Samira relève plusieurs numéros. Elle en appelle plusieurs et tombe sur un adolescent de 17 ans qui lui explique que Wissem lui avait demandé s’il pouvait l’héberger. Mais il a refusé. La maman découvre aussi que Wissem a été en contact avec M., un garçon de 16 ans vivant à Bezons. Elle avait même rendez-vous avec lui le 31 juillet 2019 à 9 heures au centre commercial des 4-Temps à La Défense (Hauts-de-Seine). Il est donc le dernier à avoir vu Wissem. Les services de police débarquent chez lui le 7 novembre 2019. Ils cherchent l’adolescente et frappent à d’autres portes dans l’immeuble, appellent « Wissem » dans la cage d’escalier.
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Ce que l’ado qui avait rendez-vous avec elle a dit aux policiers
M. est entendu. Devant le policier qui l’auditionne, il explique qu’il n’a vu Wissem qu’une seule fois dans sa vie. Ils ne s’étaient parlé qu’une seule fois aussi, sur Snapchat. « Elle voulait me voir […] c’était une sorte de flirt », confie-t-il à l’enquêteur. Au cours de cette matinée du 31 juillet, il raconte qu’ils ont fait les magasins et qu’ils ont mangé ensemble au McDonald’s. Ce jour-là, elle se serait confiée sur ses projets. Du moins, c’est ce qu’il rapporte au policier : « Elle m’a dit qu’elle avait des copines à Lyon […] Elle m’a dit qu’elle voulait partir de chez elle pour vivre seule. »
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« Ensuite, dit-il, je suis allé acheter un short à Décathlon. Je lui ai demandé d’attendre en dehors du magasin. Quand je suis ressorti, elle n’était plus là. » Il relate qu’il a essayé de l’appeler mais qu’il a été directement envoyé sur la messagerie.
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Qu’a fait Wissem après ? Plusieurs témoignages parviennent aux parents après la diffusion des premiers avis de recherche. Le 19 août 2019, Mahi, le père de Wissem est contacté par un restaurateur de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) qui dit qu’un de ses clients aurait vu Wissem gare du Nord à Paris (Xe). L’exploitation des caméras ne donne rien.
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Revenue à Evry-Courcouronnes pour recharger son passe Navigo
En octobre 2019, une employée de la société de transports Tice apporte un témoignage sérieux : Wissem est réapparue à la gare d’Evry-Courcouronnes début octobre 2019, soit un peu plus de deux mois après sa disparition, pour recharger son passe Navigo. Mais impossible sans pièce d’identité, l’opération échoue. « Elle avait l’air en bonne santé, était bien habillée, pas stressée », confie l’employée aux enquêteurs. Dans ce même mois d’octobre 2019, un interlocuteur anonyme contacte les parents de Wissem pour leur dire que leur fille serait à Garges-les-Gonesse (Val-d’Oise) avec trois hommes adultes. Les policiers n’arriveront jamais à recontacter ce mystérieux interlocuteur.
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Il y aura de nombreuses impasses. Les témoignages affluent fin 2019. Les partages sur les réseaux sociaux n’y sont pas étrangers. Wissem est vue à Bruxelles dans un réseau de prostitution. Puis, les policiers pensent tenir une piste dans l’agglomération de Lyon. Elle aurait été vue à l’accueil d’un hôtel. Là encore, les vidéos permettent d’écarter ces pistes. Elle aurait aussi été aperçue dans un kebab de Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Une caméra sera dissimulée pendant plusieurs jours pour filmer le groupe de jeunes auquel appartiendrait Wissem et qui vient régulièrement. Sur les images, Samira est formelle, ce n’est pas sa fille.
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L’étude des réseaux sociaux montre qu’elle a été en contact peu avant sa disparition avec de nombreuses personnes qu’elle ne connaissait pas dans la vraie vie. Aujourd’hui, Samira et Mahi espèrent que ces mêmes réseaux sociaux qui semblent avoir joué un rôle dans la disparition de leur fille les aideront à la retrouver. Ceux qui suivent le compte « Ouestwissem » sur Instagram, soit 3200 personnes, sont appelés à mettre l’avis de recherche en photo de profil et à l’imprimer pour le coller dans les gares. Et ailleurs.
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Arash Derambarsh, l’avocat de Samira et Mahi, livre que ses clients « font confiance à la juge d’instruction pour mener à bon terme cette enquête. Ils sont impatients de retrouver leur fille et souhaitent que chaque piste puisse être le plus profondément étudiée. Ils sont désespérés mais… ils ont encore espoir. »
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Invité- Invité
Re: disparition de Wissem A.
Merci Tristaaan,
Je retiens ceci:
Elle disparait le 31 juillet 2019.
Selon les réquisitions faites auprès de son opérateur, la carte SIM est restée dans le téléphone, un iPhone, jusqu’au 5 août 2019. Aucune autre carte n’aurait été introduite dans ce mobile.
Ses parents la décrivent comme « très fragile, en proie à du harcèlement scolaire ». C’est d’ailleurs ce qui l’avait poussée à disparaître quelques heures en février 2019 de l’internat de Saint-Mammès en Seine-et-Marne où elle séjournait. Elle était revenue d’elle-même.
Je ne peux m'empêcher de penser à Lucas T.
Le 1er août 2019, dans le cadre de son alternance, elle devait passer un test pour vérifier ses acquis et stressait beaucoup selon ce qu’a expliqué une de ses amies.
En étudiant les fadettes, factures détaillées de sa fille, Samira relève plusieurs numéros. Elle en appelle plusieurs et tombe sur un adolescent de 17 ans qui lui explique que Wissem lui avait demandé s’il pouvait l’héberger. Mais il a refusé.
Manifestement, au départ, il s'agit bien d'une fugue. Espérons qu'elle est toujours en vie.
Je retiens ceci:
Elle disparait le 31 juillet 2019.
Selon les réquisitions faites auprès de son opérateur, la carte SIM est restée dans le téléphone, un iPhone, jusqu’au 5 août 2019. Aucune autre carte n’aurait été introduite dans ce mobile.
Ses parents la décrivent comme « très fragile, en proie à du harcèlement scolaire ». C’est d’ailleurs ce qui l’avait poussée à disparaître quelques heures en février 2019 de l’internat de Saint-Mammès en Seine-et-Marne où elle séjournait. Elle était revenue d’elle-même.
Je ne peux m'empêcher de penser à Lucas T.
Le 1er août 2019, dans le cadre de son alternance, elle devait passer un test pour vérifier ses acquis et stressait beaucoup selon ce qu’a expliqué une de ses amies.
En étudiant les fadettes, factures détaillées de sa fille, Samira relève plusieurs numéros. Elle en appelle plusieurs et tombe sur un adolescent de 17 ans qui lui explique que Wissem lui avait demandé s’il pouvait l’héberger. Mais il a refusé.
Manifestement, au départ, il s'agit bien d'une fugue. Espérons qu'elle est toujours en vie.
Re: disparition de Wissem A.
«Ça stagne, on n'a aucune nouvelle», déplore la mère de Wissem, qui garde malgré tout espoir. Elle ne croit pas du tout à une disparition volontaire. «On allait partir en vacances, on avait fait des achats le samedi précédent. Wissem avait acheté un maillot de bain, des claquettes... Elle avait préparé sa valise. Elle était dans une période de construction et de projets pour la rentrée», se remémore-t-elle. «On se dit qu'elle est toujours en vie mais dans quelles circonstances on ne sait pas. On pense qu'elle est sûrement quelque part, détenue ou sous l'emprise de quelqu'un, estime Samira. On envisage toutes les possibilités, même qu'elle puisse revenir à la maison».
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Re: disparition de Wissem A.
Kassandra88 a écrit:«Ça stagne, on n'a aucune nouvelle», déplore la mère de Wissem, qui garde malgré tout espoir. Elle ne croit pas du tout à une disparition volontaire. «On allait partir en vacances, on avait fait des achats le samedi précédent. Wissem avait acheté un maillot de bain, des claquettes... Elle avait préparé sa valise. Elle était dans une période de construction et de projets pour la rentrée», se remémore-t-elle. «On se dit qu'elle est toujours en vie mais dans quelles circonstances on ne sait pas. On pense qu'elle est sûrement quelque part, détenue ou sous l'emprise de quelqu'un, estime Samira. On envisage toutes les possibilités, même qu'elle puisse revenir à la maison».
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Bonjour Kass,
Dans cette affaire le jeune avec qui la gamine a déjeuné au au McDonald's de la Défense n'est pas clair du tout.
Il n'explique pas du tout de manière cohérente et crédible pourquoi il serait allé faire son soit disant achat de short ou autre chose seul ... d'autant que le tél de Wissem se balade ensuite ... à Bezon où vit ce jeune comme par hasard.
Sortcière
Re: disparition de Wissem A.
Sortcière a écrit:Kassandra88 a écrit:«Ça stagne, on n'a aucune nouvelle», déplore la mère de Wissem, qui garde malgré tout espoir. Elle ne croit pas du tout à une disparition volontaire. «On allait partir en vacances, on avait fait des achats le samedi précédent. Wissem avait acheté un maillot de bain, des claquettes... Elle avait préparé sa valise. Elle était dans une période de construction et de projets pour la rentrée», se remémore-t-elle. «On se dit qu'elle est toujours en vie mais dans quelles circonstances on ne sait pas. On pense qu'elle est sûrement quelque part, détenue ou sous l'emprise de quelqu'un, estime Samira. On envisage toutes les possibilités, même qu'elle puisse revenir à la maison».
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Bonjour Kass,
Dans cette affaire le jeune avec qui la gamine a déjeuné au au McDonald's de la Défense n'est pas clair du tout.
Il n'explique pas du tout de manière cohérente et crédible pourquoi il serait allé faire son soit disant achat de short ou autre chose seul ... d'autant que le tél de Wissem se balade ensuite ... à Bezon où vit ce jeune comme par hasard.
Bonjour Sortcière,
Je suis sur la même longueur d'onde que toi.
Je me demande s'il n'a pas livré Wissem à des gens qu'il connait. Au moment de la laisser seule, il avait peut être monté un stratagème pour que, mise en confiance, elle suive d'autres personnes.
J'espère qu'on a étudié sa téléphonie.
Re: disparition de Wissem A.
Merci Sola.
Wissem disparue à Évry, retrouvée à Ivry presque trois ans après… et à nouveau dans la nature
Elle s’était subitement volatilisée le 31 juillet 2019 alors qu’elle se rendait à l’institut de beauté qui l’employait. Wissem était alors âgée de 16 ans. L’adolescente a été retrouvée par sa famille dans la nuit de vendredi à samedi dans le Val-de-Marne, entendue puis relâchée, au grand dam de ses parents.
Par Nicolas Goinard
Le 15 mai 2022 à 21h33
Il était environ 4 heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, quand son audition s’est terminée. Quelques minutes plus tard, Wissem, 19 ans, a été déposée à un endroit qu’elle avait indiqué aux policiers d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Si cette jeune fille était mineure au moment de sa disparition, les policiers ont considéré — comme elle le leur a fait remarquer — que rien ne permettait aujourd’hui de la retenir contre son gré, d’autant qu’elle a dit ne pas vouloir retrouver ses parents, qui se morfondent depuis près de deux ans et dix mois.
Elle aurait reconnu se prostituer
Selon nos informations, elle aurait néanmoins consenti à les appeler pour discuter. Elle aurait aussi accepté d’être entendue très prochainement par la juge d’instruction du tribunal d’Évry-Courcouronnes en charge de l’information judiciaire ouverte contre X en mars 2020 pour enlèvement et séquestration. Devant les policiers, Wissem aurait reconnu se prostituer depuis qu’elle s’est évanouie dans la nature mais aurait expliqué ne pas être sous la coupe d’un réseau. Une autre enquête pour proxénétisme a néanmoins été ouverte.
Tout s’est accéléré sous l’impulsion des parents qui ont recherché leur fille sur les réseaux sociaux et les sites spécialisés dans les rencontres de prostituées. Un oncle que Wissem ne connaît pas les a aidés en se faisant passer pour un client. Au bout de plusieurs semaines, un contact est établi et un rendez-vous est pris dans un hôtel d’Ivry-sur-Seine. Lorsqu’elle arrive, Wissem trouve cet oncle et son père qui la conduisent directement au commissariat d’Ivry-sur-Seine. Elle y est entendue de longues heures. « La prostitution n’étant pas interdite, elle ne pouvait pas être retenue », rapporte une source proche de l’enquête. Elle aurait ainsi relaté sa disparition volontaire et réfuterait la thèse de l’enlèvement. Wissem consommerait également des produits stupéfiants.
Avec cette réapparition de Wissem, ses parents ont confirmation de ce qu’ils craignaient : elle s’est prostituée. Mais ils n’en savent pas beaucoup plus et ne comprennent pas qu’elle soit toujours dans la nature. Samira, sa maman, qui a souhaité ne s’exprimer que par le biais de son avocat, Me Arash Derambarsh, considère que sa fille « est toujours en danger », estimant que ce qui se passe « est un scandale ». Me Derambarsh déclare : « Mes clients ont décidé de mener des enquêtes parallèles et sont parvenus à retrouver sa piste jusqu’à ce samedi 14 mai. Wissem semble être sous emprise, sous contrainte, a perdu ses facultés de discernement et il est regrettable que la police ait pu laisser partir cette jeune fille sans donner aucune explication à sa famille. Les parents n’ont toujours aucune réponse sur les conditions de sa disparition, aucune réponse sur le fiasco de cette enquête — classée comme fugue au départ. La gestion de l’affaire Wissem est un fiasco judiciaire. Mes clients attendent des explications. »
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Re: disparition de Wissem A.
«Les parents n'ont toujours aucune réponse sur les conditions de sa disparition, aucune réponse sur le fiasco de cette enquête et aucune réponse sur le silence de la justice. La gestion de cette affaire est un fiasco judiciaire. Mes clients attendent des explications», poursuit l'avocat.
Contacté, le parquet d'Évry nous indique qu'il prendra connaissance de l'audition de la jeune femme quand celle-ci sera versée à l'information judiciaire avant d'envisager les suites à donner.
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Contacté, le parquet d'Évry nous indique qu'il prendra connaissance de l'audition de la jeune femme quand celle-ci sera versée à l'information judiciaire avant d'envisager les suites à donner.
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Re: disparition de Wissem A.
La maman de Wissem donne des nouvelles de sa fille
Elle a ainsi écrit : « Bonjour à tous. Merci pour vos messages de soutien. Beaucoup de fake news dans les journaux ce matin, c’est horrible de voir que le malheur des uns profite aux autres pour vendre leur torchon. Wissem a bien été retrouvée, pas dans de bonnes conditions malheureusement car elle a été sous emprise pendant 3 ans dans un réseau. Détruite psychologiquement et perdue mais elle est vivante, le principal pour sa famille. La reconstruction sera longue mais on ne lâchera pas Wissem. Depuis hier, j’ai de nombreux témoignages de jeunes filles qui ont traversé la même épreuve et qui me rassurent et me donnent de la force. Merci à ces jeunes filles. Merci à ceux qui ne sont pas dans le jugement. »
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Elle a ainsi écrit : « Bonjour à tous. Merci pour vos messages de soutien. Beaucoup de fake news dans les journaux ce matin, c’est horrible de voir que le malheur des uns profite aux autres pour vendre leur torchon. Wissem a bien été retrouvée, pas dans de bonnes conditions malheureusement car elle a été sous emprise pendant 3 ans dans un réseau. Détruite psychologiquement et perdue mais elle est vivante, le principal pour sa famille. La reconstruction sera longue mais on ne lâchera pas Wissem. Depuis hier, j’ai de nombreux témoignages de jeunes filles qui ont traversé la même épreuve et qui me rassurent et me donnent de la force. Merci à ces jeunes filles. Merci à ceux qui ne sont pas dans le jugement. »
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