Affaires élucidées.
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Affaires élucidées.
Toto2024 a écrit:lily a écrit:Deux décennies et 500 kilomètres séparent l’endroit où Aurélie Vaquier a été retrouvée morte le 7 avril dernier, et celui où le corps de Magalie Part a été découvert en 2001.
Et si, derrière ces deux crimes, se cachait un seul coupable?
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On nage dans le potage :
« Un autre point a retenu son attention: "Sur la zone où le corps de Magalie Part a été retrouvé, des mégots de cigarette de marque marocaine, qu’on ne peut acheter qu’en Suisse, ont été relevés. Or, le suspect dans l’affaire Vaquier est d’origine marocaine et il a de la famille en Suisse", analyse cet ancien policier, membre de l’ARPD depuis trois ans. »
La marque «Marocaine » est une marque suisse.
Et ce n’est pas parce que le suspect est d’origine marocaine qu’il va fumer des cigarettes de marque « Marocaine ».
bonjour Toto
n'oublions pas qu'il a habité dans la même ville de Magalie Part
Samire L., son compagnon, vivait lui aussi dans un petit village du pays de Gex
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lily29
Mihaela l'inconnue du Jura/Frasnois
Affaire de «la défigurée du Jura» : en appel, son meurtrier condamné à 30 ans de prison.
Lors de son procès en appel, Alexandre Verdure a écopé de 30 ans de prison, soit dix ans de plus que lors de son premier procès.
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« En tuant Mihaela, il a voulu faire payer sa compagne pour son infidélité », a expliqué l’avocat général. « La tromperie a réactivé une faille narcissique, il a eu besoin de transférer sa violence et sa haine sur une autre femme », a-t-il ajouté, soulignant la « sauvagerie du meurtre ».
Lors de son procès en appel, Alexandre Verdure a écopé de 30 ans de prison, soit dix ans de plus que lors de son premier procès.
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« En tuant Mihaela, il a voulu faire payer sa compagne pour son infidélité », a expliqué l’avocat général. « La tromperie a réactivé une faille narcissique, il a eu besoin de transférer sa violence et sa haine sur une autre femme », a-t-il ajouté, soulignant la « sauvagerie du meurtre ».
Dernière édition par Kassandra88 le Sam 25 Sep - 11:31, édité 1 fois
Mihaela l'inconnue du Jura/Frasnois
Les enquêteurs avaient ensuite confondu Alexandre Verdure en vérifiant les entrées dans les hôpitaux du secteur. Le trentenaire s'était en effet rendu le 30 novembre 2016 à l'hôpital de Pontarlier (Doubs) pour faire soigner une blessure à une main.
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Je persiste à dire que c'est un gros indice quand plus de 10 coups de couteaux ont été donnés.
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Je persiste à dire que c'est un gros indice quand plus de 10 coups de couteaux ont été donnés.
Magali Blandin
Kassandra88 a écrit:Affaire Magali Blandin: les parents du mari meurtrier présumé restent en prison.
La justice a ordonné ce vendredi le maintien en détention de la mère de Jérôme Gaillard, auteur présumé du meurtre de son épouse Magali Blandin le 11 février dernier près de Rennes. La septuagénaire est notamment soupçonnée d’avoir fourni un alibi à son fils.
Par Zoé Lauwereys
Le 2 avril 2021 à 16h18
Les larmes de la frêle petite dame qui s’est présentée jeudi matin devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour demander sa remise en liberté n’ont pas convaincu. Mise en examen pour sa complicité dans la mort de Magali Blandin, sa belle-fille, Monique Gaillard, 72 ans, demeure en détention provisoire. Mis en cause pour les mêmes charges, Jean, son époux âgé de 75 ans, lui n’a pas fait appel de sa détention. Tous deux sont soupçonnés d’avoir connu les sombres desseins de Jérôme leur fils, qui a avoué avoir tué Magali, son épouse de 42 ans et mère de leurs quatre enfants.
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Re: Affaires élucidées.
Kassandra88 a écrit:Le grêlé il y est désormais dans cette rubrique.
Oui, c'est génial !
Du coup, il faudrait modifier le titre.
Par exemple :
"Comme le grêlé, ils sont identifiés."
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires élucidées.
2022
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Je ne sais pas si c'est le bon fil.
Merci par avance de déplacer le message, si besoin.
Cécile Bourgeon est placée sous le statut de témoin assisté pour les violences commises sur la petite sœur de Fiona.
Aucune nouvelle de son pourvoi en Cassation : a-t-il vraiment été déposé ?
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Je ne sais pas si c'est le bon fil.
Merci par avance de déplacer le message, si besoin.
Cécile Bourgeon est placée sous le statut de témoin assisté pour les violences commises sur la petite sœur de Fiona.
Aucune nouvelle de son pourvoi en Cassation : a-t-il vraiment été déposé ?
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Fiona
Affaire Fiona : sa mère Cécile Bourgeon définitivement condamnée après le rejet de son pourvoi en cassation
La décision de la plus haute juridiction judiciaire française, qui estime « qu’il n’existe en l’espèce aucun moyen de nature à permettre l’admission du pourvoi », met un terme définitif à la procédure judiciaire entamée après la disparition de la petite fille en 2013.
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Re: Affaires élucidées.
Merci Kassandra !
Je guettais des nouvelles de cette cassation depuis un moment et c'est un vrai soulagement qu'il n'y ait pas un énième procès qui ne servirait malheureusement à rien.
On a assez entendu les mensonges ignominieux de Cécile Bourgeon et B. Makhlouf.
Nous les reverrons probablement devant un tribunal :
B. Makhlouf est semble-t-il mis en examen pour des violences sur la petite sœur et C. Bourgeon est témoin assisté.
Ces deux-là sont là où ils doivent être.
Je guettais des nouvelles de cette cassation depuis un moment et c'est un vrai soulagement qu'il n'y ait pas un énième procès qui ne servirait malheureusement à rien.
On a assez entendu les mensonges ignominieux de Cécile Bourgeon et B. Makhlouf.
Nous les reverrons probablement devant un tribunal :
B. Makhlouf est semble-t-il mis en examen pour des violences sur la petite sœur et C. Bourgeon est témoin assisté.
Ces deux-là sont là où ils doivent être.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Aurélie Vaquier
2024
Le procès pour meurtre sur conjoint s'est ouvert en dévut de semaone.
En dépit de toutes ĺes évidences, son concubîn persiste à nier.
"Meurtre d'Aurélie Vaquier : le corps avait été retrouvé sous une dalle de béton, son compagnon jugé aux assises" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le procès pour meurtre sur conjoint s'est ouvert en dévut de semaone.
En dépit de toutes ĺes évidences, son concubîn persiste à nier.
"Meurtre d'Aurélie Vaquier : le corps avait été retrouvé sous une dalle de béton, son compagnon jugé aux assises" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires élucidées.
Peut-être faudrait-il modifier le titre de ce fil ?
Par exemple :
- Affaires élucidées,
- Comme pour le grêlé, ces affaires sont élucidées,
- Etc.
Par exemple :
- Affaires élucidées,
- Comme pour le grêlé, ces affaires sont élucidées,
- Etc.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires élucidées.
210017Ŧruth a écrit:Peut-être faudrait-il modifier le titre de ce fil ?
Par exemple :
- Affaires élucidées,
- Comme pour le grêlé, ces affaires sont élucidées,
- Etc.
Bonjour Ruth,
Tu as raison, je vais le modifier.
Re: Affaires élucidées.
Condamné pour avoir violé sa fille, le monstre Josef Fritzl pourrait être relâché
Condamné à perpétuité, Josef Fritzl pourrait sortir de prison après seulement 16 années derrière les barreaux, car « le monstre autrichien » n’est plus considéré comme « une menace » pour la population
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Papier du journal de référence en Autriche, Kronen Zeitung :
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Condamné à perpétuité, Josef Fritzl pourrait sortir de prison après seulement 16 années derrière les barreaux, car « le monstre autrichien » n’est plus considéré comme « une menace » pour la population
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Papier du journal de référence en Autriche, Kronen Zeitung :
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Invité- Invité
Re: Affaires élucidées.
19 janvier 2011 ~ 19 janvier 2024
13 ans jour pour jour, que Laëtitia Perrais a été sauvagement assassinée par Tony Meilhon, le multirécidiviste.
Paix à son âme.
13 ans jour pour jour, que Laëtitia Perrais a été sauvagement assassinée par Tony Meilhon, le multirécidiviste.
Paix à son âme.
Invité- Invité
Re: Affaires élucidées.
C'est une affaire qui a été rapidement élucidée mais je l'ai toujours trouvée intéressante. J'attendais le procès et il démarre mercredi.
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Accusé du meurtre de cette étudiante sans histoire de 23 ans, Shamran, 38 ans, est jugé à partir de ce mardi devant la cour d’assises du Val-de-Marne. Les faits remontent à mai 2019 à Quincy-sous-Sénart (Essonne). Des proches du meurtrier présumé comparaissent pour l’avoir aidé à dissimuler le crime.
Des secrets, il y en a dans toutes les familles. Mais un secret comme celui-ci, peut-on l’emporter dans sa tombe ? Quatre hommes de la même famille sont jugés à partir de ce mardi 23 janvier devant la cour d’assises du Val-de-Marne pour la mort de Sandra, une étudiante sans histoire de Créteil (Val-de-Marne). Cette jeune femme de 23 ans a été étranglée en mai 2019 dans le magasin Franprix de Quincy-sous-Sénart (Essonne). Un crime libidineux dont est accusé Shamran, le seul employé présent dans la supérette à ce moment-là.
Ce Pakistanais de 38 ans, en détention provisoire depuis le 4 juin 2019, n’a jamais avoué malgré les preuves accablantes. Ses proches, sous contrôle judiciaire, nient également depuis le début avoir participé à la dissimulation du cadavre de Sandra. Pourtant, d’après l’accusation, ils auraient basculé dans l’horreur pour protéger coûte que coûte ce secret de famille.
Placé pendant trois jours dans la chambre froide du Franprix, le corps de l’étudiante, recouvert de ruban adhésif presque momifié, aurait été traîné jusqu’à un véhicule, transporté sur 12 km direction Valenton (Val-de-Marne), avant d’être placé dans le coffre de la Peugeot 206 de la victime. Le cadavre sera retrouvé grâce aux proches de Sandra qui se démenaient depuis le soir de sa disparition pour retrouver sa trace.
9 mai 2019, 12h19, dernier signe de vie
Ce jeudi 9 mai, Sandra se lève aux aurores dans l’appartement familial situé dans le quartier du Mont-Mesly à Créteil. L’étudiante est en stage depuis quelques mois chez un glacier. Sa mission : faire la tournée des Franprix de l’Essonne pour vérifier que les produits sont bien placés. Depuis ces trois dernières années, c’est difficile à la maison. Le papa est mort d’un cancer. La petite famille fait ce qu’elle peut pour joindre les deux bouts. En tant qu’aînée, Sandra veille sur sa petite sœur et aussi un peu sur sa mère.
Pendant sa tournée, l’étudiante leur envoie des messages. À 12h19, elle appelle sa maman pour lui dire qu’elle va bientôt rentrer. C’est son dernier signe de vie. À 12h39, le téléphone ne borne plus. À 12h54, portable coupé, plus rien. Dès le lendemain, une plainte pour disparition inquiétante est déposée.
Le Franprix de Quincy-sous-Sénart rapidement identifié comme le lieu du crime
Tous les proches de la jeune femme se lancent à sa recherche. Ils refont sa tournée. Leur chemin se termine dans ce Franprix de Quincy-sous-Sénart. Sans le savoir, ils entrent sur le lieu du crime et croisent celui qui sera accusé du crime. Pire, ils n’imaginent évidemment pas une seule seconde que le corps de la jeune femme est peut-être, à ce moment-là, dans la chambre froide.
Il faudra peu de temps aux enquêteurs de la brigade criminelle pour explorer cette piste. Car tout mène vers ce Franprix. Le problème, c’est que tout est fait, aussi, pour cacher la vérité. Quelques jours après la découverte du corps, un employé de cette supérette tenue par une famille pakistanaise est entendu. C’est lui, dit-il, qui était là le jour où Sandra est venue. Premier mensonge. Il n’était pas là ce jour-là. Il n’était même pas en France. Pourquoi mentir ? Ce serait parce que Shamran n’était pas déclaré. Ou pour dissimuler un secret bien plus inavouable ?
L’ADN de l’accusé retrouvé sur le ruban adhésif et sur la victime
Premier élément à charge : la vidéosurveillance. Elle fonctionnait dans tous les Franprix. Mais pas là. Un problème technique. L’un des employés dit que la panne datait d’il y a trois jours. Un autre il y a deux semaines. Mais l’argument massue de l’accusation, c’est l’ADN. Celui de Shamran, retrouvé sur le ruban adhésif qui entravait la victime. Surtout, on relève également son empreinte génétique sous un ongle de Sandra.
Les policiers tiennent leur meurtrier. Quant au mobile, il se dessine, d’après l’accusation, à travers des témoignages de clientes, gênées par les regards lubriques jetés par le jeune homme. Même la femme de son cousin qui l’hébergeait à Créteil avait été très gênée par l‘air « vicieux » de Shamran quand il regardait ses fesses. Une sexualité refoulée, résumera l’un des experts psychiatres.
Une preuve, un mobile, mais pas d’aveux. Shamran reste mutique en garde à vue et devant le juge d’instruction. Mais il finit par sortir de son chapeau sa version du drame. Celle d’un « Roumain », client habituel du Franprix, venu acheter un pinceau. C’est lui qui aurait tué Sandra. Le jeune employé aurait tenté de le poursuivre jusqu’à la gare.
Seulement voilà, si des clients se souviennent de Sandra, voire de Shamran, personne ne se souvient de ce mystérieux meurtrier. Rien non plus sur la vidéosurveillance dans Quincy au sujet de la course-poursuite. Et on ne vend même pas de pinceau dans la supérette… Tout juste l’employé reconnaît-il avoir recouvert de ruban adhésif le corps de Sandra après le crime du « Roumain ». « J’avais très peur de son visage », confiera le jeune Pakistanais à propos de la victime.
Les membres de la famille de Shamran l’ont aidé à « dissimuler le meurtre »
Toujours selon cette version, le jour même du meurtre, il aurait alors traîné seul le corps de Sandra jusqu’à sa voiture et l’aurait transporté jusqu’à Valenton. Là aussi, les enquêteurs n’y croient pas. D’abord, il y a la rigidité du cadavre. Incompatible avec un corps qui n’a pas été conservé dans le froid. Et puis, il y a tous ces messages échangés entre Shamran et les membres de sa famille.
Le samedi soir, ils sont plusieurs à éteindre leur portable. Pour l’accusation, c’est seulement à ce moment-là que le corps de la victime a été transporté de Quincy à Valenton. Du reste sur les images de vidéosurveillance, de très mauvaise qualité, on voit quelqu’un garer la 206 à Valenton jeudi soir. Deux jours après, en pleine nuit, une autre voiture vient se garer juste devant le coffre.
« Le dossier révèle que les autres accusés, membres de la famille de Shamran, ont dissimulé le meurtre en l’aidant à prendre la fuite, en modifiant la scène de crime et en déplaçant le corps de Sandra », sont persuadées Clara Lalanne et Julie Granier, les avocates de la mère et de la petite sœur. Ces dernières « attendent des explications sur les circonstances du meurtre, explications dont elles sont privées depuis plus de quatre ans face aux dénégations et mensonges des accusés ».
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Accusé du meurtre de cette étudiante sans histoire de 23 ans, Shamran, 38 ans, est jugé à partir de ce mardi devant la cour d’assises du Val-de-Marne. Les faits remontent à mai 2019 à Quincy-sous-Sénart (Essonne). Des proches du meurtrier présumé comparaissent pour l’avoir aidé à dissimuler le crime.
Des secrets, il y en a dans toutes les familles. Mais un secret comme celui-ci, peut-on l’emporter dans sa tombe ? Quatre hommes de la même famille sont jugés à partir de ce mardi 23 janvier devant la cour d’assises du Val-de-Marne pour la mort de Sandra, une étudiante sans histoire de Créteil (Val-de-Marne). Cette jeune femme de 23 ans a été étranglée en mai 2019 dans le magasin Franprix de Quincy-sous-Sénart (Essonne). Un crime libidineux dont est accusé Shamran, le seul employé présent dans la supérette à ce moment-là.
Ce Pakistanais de 38 ans, en détention provisoire depuis le 4 juin 2019, n’a jamais avoué malgré les preuves accablantes. Ses proches, sous contrôle judiciaire, nient également depuis le début avoir participé à la dissimulation du cadavre de Sandra. Pourtant, d’après l’accusation, ils auraient basculé dans l’horreur pour protéger coûte que coûte ce secret de famille.
Placé pendant trois jours dans la chambre froide du Franprix, le corps de l’étudiante, recouvert de ruban adhésif presque momifié, aurait été traîné jusqu’à un véhicule, transporté sur 12 km direction Valenton (Val-de-Marne), avant d’être placé dans le coffre de la Peugeot 206 de la victime. Le cadavre sera retrouvé grâce aux proches de Sandra qui se démenaient depuis le soir de sa disparition pour retrouver sa trace.
9 mai 2019, 12h19, dernier signe de vie
Ce jeudi 9 mai, Sandra se lève aux aurores dans l’appartement familial situé dans le quartier du Mont-Mesly à Créteil. L’étudiante est en stage depuis quelques mois chez un glacier. Sa mission : faire la tournée des Franprix de l’Essonne pour vérifier que les produits sont bien placés. Depuis ces trois dernières années, c’est difficile à la maison. Le papa est mort d’un cancer. La petite famille fait ce qu’elle peut pour joindre les deux bouts. En tant qu’aînée, Sandra veille sur sa petite sœur et aussi un peu sur sa mère.
Pendant sa tournée, l’étudiante leur envoie des messages. À 12h19, elle appelle sa maman pour lui dire qu’elle va bientôt rentrer. C’est son dernier signe de vie. À 12h39, le téléphone ne borne plus. À 12h54, portable coupé, plus rien. Dès le lendemain, une plainte pour disparition inquiétante est déposée.
Le Franprix de Quincy-sous-Sénart rapidement identifié comme le lieu du crime
Tous les proches de la jeune femme se lancent à sa recherche. Ils refont sa tournée. Leur chemin se termine dans ce Franprix de Quincy-sous-Sénart. Sans le savoir, ils entrent sur le lieu du crime et croisent celui qui sera accusé du crime. Pire, ils n’imaginent évidemment pas une seule seconde que le corps de la jeune femme est peut-être, à ce moment-là, dans la chambre froide.
Il faudra peu de temps aux enquêteurs de la brigade criminelle pour explorer cette piste. Car tout mène vers ce Franprix. Le problème, c’est que tout est fait, aussi, pour cacher la vérité. Quelques jours après la découverte du corps, un employé de cette supérette tenue par une famille pakistanaise est entendu. C’est lui, dit-il, qui était là le jour où Sandra est venue. Premier mensonge. Il n’était pas là ce jour-là. Il n’était même pas en France. Pourquoi mentir ? Ce serait parce que Shamran n’était pas déclaré. Ou pour dissimuler un secret bien plus inavouable ?
L’ADN de l’accusé retrouvé sur le ruban adhésif et sur la victime
Premier élément à charge : la vidéosurveillance. Elle fonctionnait dans tous les Franprix. Mais pas là. Un problème technique. L’un des employés dit que la panne datait d’il y a trois jours. Un autre il y a deux semaines. Mais l’argument massue de l’accusation, c’est l’ADN. Celui de Shamran, retrouvé sur le ruban adhésif qui entravait la victime. Surtout, on relève également son empreinte génétique sous un ongle de Sandra.
Les policiers tiennent leur meurtrier. Quant au mobile, il se dessine, d’après l’accusation, à travers des témoignages de clientes, gênées par les regards lubriques jetés par le jeune homme. Même la femme de son cousin qui l’hébergeait à Créteil avait été très gênée par l‘air « vicieux » de Shamran quand il regardait ses fesses. Une sexualité refoulée, résumera l’un des experts psychiatres.
Une preuve, un mobile, mais pas d’aveux. Shamran reste mutique en garde à vue et devant le juge d’instruction. Mais il finit par sortir de son chapeau sa version du drame. Celle d’un « Roumain », client habituel du Franprix, venu acheter un pinceau. C’est lui qui aurait tué Sandra. Le jeune employé aurait tenté de le poursuivre jusqu’à la gare.
Seulement voilà, si des clients se souviennent de Sandra, voire de Shamran, personne ne se souvient de ce mystérieux meurtrier. Rien non plus sur la vidéosurveillance dans Quincy au sujet de la course-poursuite. Et on ne vend même pas de pinceau dans la supérette… Tout juste l’employé reconnaît-il avoir recouvert de ruban adhésif le corps de Sandra après le crime du « Roumain ». « J’avais très peur de son visage », confiera le jeune Pakistanais à propos de la victime.
Les membres de la famille de Shamran l’ont aidé à « dissimuler le meurtre »
Toujours selon cette version, le jour même du meurtre, il aurait alors traîné seul le corps de Sandra jusqu’à sa voiture et l’aurait transporté jusqu’à Valenton. Là aussi, les enquêteurs n’y croient pas. D’abord, il y a la rigidité du cadavre. Incompatible avec un corps qui n’a pas été conservé dans le froid. Et puis, il y a tous ces messages échangés entre Shamran et les membres de sa famille.
Le samedi soir, ils sont plusieurs à éteindre leur portable. Pour l’accusation, c’est seulement à ce moment-là que le corps de la victime a été transporté de Quincy à Valenton. Du reste sur les images de vidéosurveillance, de très mauvaise qualité, on voit quelqu’un garer la 206 à Valenton jeudi soir. Deux jours après, en pleine nuit, une autre voiture vient se garer juste devant le coffre.
« Le dossier révèle que les autres accusés, membres de la famille de Shamran, ont dissimulé le meurtre en l’aidant à prendre la fuite, en modifiant la scène de crime et en déplaçant le corps de Sandra », sont persuadées Clara Lalanne et Julie Granier, les avocates de la mère et de la petite sœur. Ces dernières « attendent des explications sur les circonstances du meurtre, explications dont elles sont privées depuis plus de quatre ans face aux dénégations et mensonges des accusés ».
Association d'Aide aux Victimes des Affaires Non Élucidées
Carte des affaires non élucidées francophones
Manor
Sandra
Meurtre de Sandra : 30 ans de réclusion requis pour Shamran, accusé de l’avoir étranglée
Lors des réquisitions, ce jeudi, l’avocat général et la partie civile ont pointé du doigt « l’omerta » qui a régné pendant ce procès, qui se termine ce vendredi. Un an ferme a également été requis à l’encontre des proches du principal accusé.
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Lors des réquisitions, ce jeudi, l’avocat général et la partie civile ont pointé du doigt « l’omerta » qui a régné pendant ce procès, qui se termine ce vendredi. Un an ferme a également été requis à l’encontre des proches du principal accusé.
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Re: Affaires élucidées.
211704ŦKassandra88 a écrit:Meurtre de Sandra : 30 ans de réclusion requis pour Shamran, accusé de l’avoir étranglée
Lors des réquisitions, ce jeudi, l’avocat général et la partie civile ont pointé du doigt « l’omerta » qui a régné pendant ce procès, qui se termine ce vendredi. Un an ferme a également été requis à l’encontre des proches du principal accusé.
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Créteil : le meurtrier de Sandra, étranglée dans une supérette, condamné à 20 ans de réclusion
Shamran, ancien employé du Franprix de Quincy-sous-Sénart (Essonne), a écopé ce vendredi soir de 20 ans de réclusion. Ses trois proches accusés d’avoir maquillé le crime s’en tirent avec du sursis.
Une peine nettement inférieure à celle qui avait été requise par l’avocat général. Ce dernier avait demandé 30 ans.
« Quand il n’y a pas de majorité absolue entre les jurés pour la peine maximale de 30 ans, on doit descendre directement à 20 ans, commente un expert en droit. C’est la loi. Impossible, par exemple, d’infliger 25 ans. »
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Re: Affaires élucidées.
Tentative d’enlèvement d’une enfant de 11 ans près de Perpignan, une femme met le ravisseur en fuite
L’individu a fait l’objet d’importantes recherches des gendarmes, tandis que des « rapprochements » sont établis avec des faits similaires. L’homme de 40 ans a été notamment mis en examen pour tentative d’agression sexuelle.
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L’individu a fait l’objet d’importantes recherches des gendarmes, tandis que des « rapprochements » sont établis avec des faits similaires. L’homme de 40 ans a été notamment mis en examen pour tentative d’agression sexuelle.
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les époux Muller
par Tristanduvar Aujourd'hui à 20:37
Pendant près de quatre ans, le tueur est passé sous les radars des enquêteurs. Il était pourtant là, sous leur nez, juste de l’autre côté de la route départementale, à une vingtaine de mètres à vol d’oiseau de la maison des époux Muller. Homme marié, père de deux enfants, discret, voire effacé, et surtout inconnu de la justice, David Daouphars, 53 ans, offrait un profil tellement lisse qu’il avait fini par se fondre dans le décor de ce lotissement bien rangé d’Izon (Gironde), à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux. La justice n’a d’ailleurs jugé utile de comparer son échantillon de salive, prélevé en septembre 2020, avec la trace génétique inconnue repérée sous les ongles de Sylviane Muller qu’après trois ans d’attente. Enfin trahi par son ADN en juillet dernier, ce voisin « au-dessus de tout soupçon » a été mis en examen pour « assassinats » et « viol » puis écroué. C’était le 15 novembre dernier.
Deux semaines plus tard, le 28 novembre, David Daouphars est à nouveau entendu par le juge d’instruction. L’homme, employé dans une plate-forme de logistique, se montre à peine plus loquace qu’en garde à vue. Mais cette fois, il développe, selon des sources concordantes, une défense audacieuse, hasardeuse même, par le biais d’un scénario vaudevillesque s’il n’était pas aussi effroyable. Certes, il reconnaît avoir tué les époux Muller mais seulement, assure-t-il, en voulant se défendre.
Tueur malgré lui
Pour tenter de justifier sa présence à leur domicile, il prétend avoir eu un rendez-vous ce soir-là avec Sylviane. Cette jolie voisine de 50 ans qu’il pouvait apercevoir depuis son jardin lui aurait tapé dans l’œil, puis un flirt aurait débuté à la fin de l’été 2019, ponctué de quelques baisers. « On venait juste de se connaître un peu donc… On n’était pas obligé d’avoir des rapports sexuels », précise-t-il. Face au scepticisme du magistrat, David Daouphars se révèle incapable d’apporter la moindre preuve susceptible de matérialiser cette relation sentimentale. Aucun message, aucun appel téléphonique, aucun témoignage. « C’était notre petit jardin secret », ose-t-il encore.
Ce samedi 14 décembre 2019, il aurait donc quitté son domicile, où dormaient son épouse et son fils âgé d’une vingtaine d’années. Puis, ouvert sans difficulté la porte non verrouillée de la maison des Muller. Il est alors « entre 23h30 et minuit ». Il se serait alors dirigé sans un bruit vers la chambre du couple où la lumière et la télévision étaient allumées. Miss, le petit bouledogue des époux Muller, rescapé de la tuerie, se met-il à aboyer ? David Daouphars n’a pas été interrogé sur ce point.
En rentrant dans la pièce, il aurait été surpris de voir Jean-Claude Muller, 58 ans, allongé dans le lit aux côtés de son épouse. « Il n’aurait pas dû être là ce soir-là », glisse Daouphars sans étayer son propos. Jean-Claude se serait alors levé et une bagarre entre les deux hommes aurait éclaté. « Je l’ai poussé, il m’a poussé, je suis tombé et c’est là qu’en me relevant j’ai sorti le couteau et je lui ai entaillé la gorge », déroule-t-il avant d’avouer plusieurs autres coups de couteau au niveau de la poitrine. Ce couteau n’a jamais été retrouvé. Tueur malgré lui, à l’entendre, il l’aurait simplement saisi dans une poche du pantalon de chantier qu’il portait ce soir-là.
Poussé par un fantasme sexuel irrépressible ?
Toujours selon le scénario proposé par David Daouphars, Sylviane aurait tenté de s’interposer avant de recevoir à son tour un premier coup à la poitrine. Celui qui tente de se présenter comme un visiteur du soir en quête de tendresse se serait mué à cet instant en tueur sanguinaire et ultraviolent. Daouphars avoue avoir égorgé Sylviane puis avoir planté sa lame à de multiples reprises dans le ventre et la région du cœur. Un acharnement qui correspondrait, selon lui, à une « perte de contrôle ». Soudaine et sans limites.
À un moment indéterminé, avant ou après la mort de Sylviane, il aurait même introduit et laissé un objet dans son vagin. S’agissait-il d’assouvir un fantasme sexuel irrépressible, obsessionnel, enfoui en lui depuis plusieurs années ? Sur ce point qui recouvre peut-être le mobile de ses actes, David Daouphars ne répond pas et ne se souvient de rien. Comme si un voile sombre enveloppait son esprit torturé. Ou comme s’il n’assumait pas.
Le flou persiste aussi autour de l’incendie qu’il a déclenché par la suite dans la cuisine de la maison. Cherchait-il à brûler les torchons et les serviettes utilisés pour se laver les mains et le visage après le carnage ? A-t-il également pris soin de brûler un soutien-gorge de Sylviane pour effacer d’éventuelles traces de sperme qui auraient pu le trahir ? Là encore, le voisin d’à côté s’abrite derrière une amnésie très opportune.
Il dit s’être assoupi sur les lieux du crime
Il se revoit seulement en train de passer la serpillière dans la chambre à coucher de ses victimes pour tenter de faire disparaître les traces de son passage et d’éponger les deux mares de sang qui avaient fini par se confondre. C’est probablement au cours de cette opération de nettoyage, réalisée avec les mains gantées, qu’il laisse derrière lui l’empreinte de sa chaussure, marque Redskins, pointure 44. Arrivé selon lui un peu avant minuit chez les Muller, David Daouphars serait rentré à son domicile vers 5 heures du matin, sans croiser ni son fils ni son épouse, cette dernière faisant chambre à part.
Difficile toutefois de comprendre pourquoi le tueur serait resté aussi longtemps chez ses voisins, au risque d’éveiller les soupçons de ses proches. David Daouphars a réponse à cette question. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il indique s’être assoupi dans le salon après avoir donné la mort à Jean-Claude et Sylviane. Et c’est à la suite de ce temps de repos qu’il se serait lancé dans le nettoyage presque parfait de la scène de crime.
Contactée, l’avocate de David Daouphars, Me Anne-Charlotte Moulins, n’a pas souhaité s’exprimer sur le fond du dossier. « L’expertise psychiatrique devrait permettre de mieux comprendre les ressorts du passage à l’acte, nous fait seulement savoir la pénaliste bordelaise. Elle pourrait aussi renseigner sur le niveau de dangerosité de M. Daouphars, sur d’éventuels troubles de la personnalité et une possible altération du discernement au moment des faits. »
Aux yeux des parties civiles, le discours développé par David Daouphars ne fait que rajouter à l’horreur de ses crimes. « Les déclarations de cet homme sont totalement délirantes et laissent apparaître un profil de psychopathe », souffle Me Benoît Ducos-Ader, l’avocat des filles des époux Muller.
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Pendant près de quatre ans, le tueur est passé sous les radars des enquêteurs. Il était pourtant là, sous leur nez, juste de l’autre côté de la route départementale, à une vingtaine de mètres à vol d’oiseau de la maison des époux Muller. Homme marié, père de deux enfants, discret, voire effacé, et surtout inconnu de la justice, David Daouphars, 53 ans, offrait un profil tellement lisse qu’il avait fini par se fondre dans le décor de ce lotissement bien rangé d’Izon (Gironde), à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux. La justice n’a d’ailleurs jugé utile de comparer son échantillon de salive, prélevé en septembre 2020, avec la trace génétique inconnue repérée sous les ongles de Sylviane Muller qu’après trois ans d’attente. Enfin trahi par son ADN en juillet dernier, ce voisin « au-dessus de tout soupçon » a été mis en examen pour « assassinats » et « viol » puis écroué. C’était le 15 novembre dernier.
Deux semaines plus tard, le 28 novembre, David Daouphars est à nouveau entendu par le juge d’instruction. L’homme, employé dans une plate-forme de logistique, se montre à peine plus loquace qu’en garde à vue. Mais cette fois, il développe, selon des sources concordantes, une défense audacieuse, hasardeuse même, par le biais d’un scénario vaudevillesque s’il n’était pas aussi effroyable. Certes, il reconnaît avoir tué les époux Muller mais seulement, assure-t-il, en voulant se défendre.
Tueur malgré lui
Pour tenter de justifier sa présence à leur domicile, il prétend avoir eu un rendez-vous ce soir-là avec Sylviane. Cette jolie voisine de 50 ans qu’il pouvait apercevoir depuis son jardin lui aurait tapé dans l’œil, puis un flirt aurait débuté à la fin de l’été 2019, ponctué de quelques baisers. « On venait juste de se connaître un peu donc… On n’était pas obligé d’avoir des rapports sexuels », précise-t-il. Face au scepticisme du magistrat, David Daouphars se révèle incapable d’apporter la moindre preuve susceptible de matérialiser cette relation sentimentale. Aucun message, aucun appel téléphonique, aucun témoignage. « C’était notre petit jardin secret », ose-t-il encore.
Ce samedi 14 décembre 2019, il aurait donc quitté son domicile, où dormaient son épouse et son fils âgé d’une vingtaine d’années. Puis, ouvert sans difficulté la porte non verrouillée de la maison des Muller. Il est alors « entre 23h30 et minuit ». Il se serait alors dirigé sans un bruit vers la chambre du couple où la lumière et la télévision étaient allumées. Miss, le petit bouledogue des époux Muller, rescapé de la tuerie, se met-il à aboyer ? David Daouphars n’a pas été interrogé sur ce point.
En rentrant dans la pièce, il aurait été surpris de voir Jean-Claude Muller, 58 ans, allongé dans le lit aux côtés de son épouse. « Il n’aurait pas dû être là ce soir-là », glisse Daouphars sans étayer son propos. Jean-Claude se serait alors levé et une bagarre entre les deux hommes aurait éclaté. « Je l’ai poussé, il m’a poussé, je suis tombé et c’est là qu’en me relevant j’ai sorti le couteau et je lui ai entaillé la gorge », déroule-t-il avant d’avouer plusieurs autres coups de couteau au niveau de la poitrine. Ce couteau n’a jamais été retrouvé. Tueur malgré lui, à l’entendre, il l’aurait simplement saisi dans une poche du pantalon de chantier qu’il portait ce soir-là.
Poussé par un fantasme sexuel irrépressible ?
Toujours selon le scénario proposé par David Daouphars, Sylviane aurait tenté de s’interposer avant de recevoir à son tour un premier coup à la poitrine. Celui qui tente de se présenter comme un visiteur du soir en quête de tendresse se serait mué à cet instant en tueur sanguinaire et ultraviolent. Daouphars avoue avoir égorgé Sylviane puis avoir planté sa lame à de multiples reprises dans le ventre et la région du cœur. Un acharnement qui correspondrait, selon lui, à une « perte de contrôle ». Soudaine et sans limites.
À un moment indéterminé, avant ou après la mort de Sylviane, il aurait même introduit et laissé un objet dans son vagin. S’agissait-il d’assouvir un fantasme sexuel irrépressible, obsessionnel, enfoui en lui depuis plusieurs années ? Sur ce point qui recouvre peut-être le mobile de ses actes, David Daouphars ne répond pas et ne se souvient de rien. Comme si un voile sombre enveloppait son esprit torturé. Ou comme s’il n’assumait pas.
Le flou persiste aussi autour de l’incendie qu’il a déclenché par la suite dans la cuisine de la maison. Cherchait-il à brûler les torchons et les serviettes utilisés pour se laver les mains et le visage après le carnage ? A-t-il également pris soin de brûler un soutien-gorge de Sylviane pour effacer d’éventuelles traces de sperme qui auraient pu le trahir ? Là encore, le voisin d’à côté s’abrite derrière une amnésie très opportune.
Il dit s’être assoupi sur les lieux du crime
Il se revoit seulement en train de passer la serpillière dans la chambre à coucher de ses victimes pour tenter de faire disparaître les traces de son passage et d’éponger les deux mares de sang qui avaient fini par se confondre. C’est probablement au cours de cette opération de nettoyage, réalisée avec les mains gantées, qu’il laisse derrière lui l’empreinte de sa chaussure, marque Redskins, pointure 44. Arrivé selon lui un peu avant minuit chez les Muller, David Daouphars serait rentré à son domicile vers 5 heures du matin, sans croiser ni son fils ni son épouse, cette dernière faisant chambre à part.
Difficile toutefois de comprendre pourquoi le tueur serait resté aussi longtemps chez ses voisins, au risque d’éveiller les soupçons de ses proches. David Daouphars a réponse à cette question. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il indique s’être assoupi dans le salon après avoir donné la mort à Jean-Claude et Sylviane. Et c’est à la suite de ce temps de repos qu’il se serait lancé dans le nettoyage presque parfait de la scène de crime.
Contactée, l’avocate de David Daouphars, Me Anne-Charlotte Moulins, n’a pas souhaité s’exprimer sur le fond du dossier. « L’expertise psychiatrique devrait permettre de mieux comprendre les ressorts du passage à l’acte, nous fait seulement savoir la pénaliste bordelaise. Elle pourrait aussi renseigner sur le niveau de dangerosité de M. Daouphars, sur d’éventuels troubles de la personnalité et une possible altération du discernement au moment des faits. »
Aux yeux des parties civiles, le discours développé par David Daouphars ne fait que rajouter à l’horreur de ses crimes. « Les déclarations de cet homme sont totalement délirantes et laissent apparaître un profil de psychopathe », souffle Me Benoît Ducos-Ader, l’avocat des filles des époux Muller.
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Re: Affaires élucidées.
Une élève de la Garde, dans le Var, a échappé à un enlèvement, devant son école, lundi matin. Plus tard dans la journée, le suspect a été arrêté par les forces de l’ordre
Selon des informations du média, le suspect a « un vrai profil de prédateur », connu pour des agressions sexuelles « un peu partout en France ».
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Et que fait ce Dutroux dans la nature? On attend qu'un enfant disparaisse à nouveau???
Selon des informations du média, le suspect a « un vrai profil de prédateur », connu pour des agressions sexuelles « un peu partout en France ».
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Et que fait ce Dutroux dans la nature? On attend qu'un enfant disparaisse à nouveau???
Re: Affaires élucidées.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
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