Affaires élucidées.
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Mihaela l'inconnue du Jura/Frasnois
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Procès du crime du Frasnois aux assises de Besançon : « Ce n’est pas moi qui l’ai tuée »
Tels ont été les premiers mots prononcés au début de son procès par Alexandre Verdure, 33 ans, jugé pour le meurtre de la jeune prostituée roumaine de 18 ans, dont il a admis avoir transporté le corps depuis la Suisse pour le cacher en forêt, dans le Jura.
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ADN, plaie à la main (statistiquement présente chez une personne donnant 12 coups de couteaux ou + selon Corinne Herrmann) ont confondu le suspect.
Procès du crime du Frasnois aux assises de Besançon : « Ce n’est pas moi qui l’ai tuée »
Tels ont été les premiers mots prononcés au début de son procès par Alexandre Verdure, 33 ans, jugé pour le meurtre de la jeune prostituée roumaine de 18 ans, dont il a admis avoir transporté le corps depuis la Suisse pour le cacher en forêt, dans le Jura.
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ADN, plaie à la main (statistiquement présente chez une personne donnant 12 coups de couteaux ou + selon Corinne Herrmann) ont confondu le suspect.
Fiona
Procès de la mort de Fiona : l’hypothèse d’une ingestion de drogue battue en brèche
La mère de la fillette disparue en 2013 et son compagnon, toxicomanes à l’époque, ont longtemps avancé que Fiona aurait pu mourir en ingérant accidentellement une des multiples drogues présentes en permanence à leur domicile. Une éventualité écartée par les experts.
Par Catherine Lagrange, correspondante à Lyon (Rhône)
Le 9 décembre 2020 à 18h49
Pour lui, c'est une quasi-certitude. Fiona, 5 ans, n'a pas pu décéder d'une prise accidentelle de produits stupéfiants. L'expert en toxicologie Yvan Gaillard, entendu ce mercredi par la cour d'assises du Rhône qui juge Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf pour « coups mortels aggravés » sur la fillette disparue en 2013, a écarté avec force cette hypothèse. Mettant à mal la version présentée depuis des années par le couple de toxicomanes.
A la barre, l'expert a longuement détaillé les effets des différents toxiques absorbés au quotidien par Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf. Le cannabis, « qui apporte des modifications importantes de la personnalité », la cocaïne et ses effets « stimulants », l'héroïne comme « dépresseur », le Subutex, un substitutif qui permet aussi « de contrôler la douleur », le Xanax, « un psychotrope qui permet de décompresser », le Stilnox, un somnifère, les champignons psylo, « des hallucinogènes purs », et la Kétamine, « dangereuse et peu consommée »…
Le Subutex, « un coma tranquille, mais pas de surdose »
Cécile Bourgeon, qui a rencontré la drogue à l'âge de 15 ans, reconnaît consommer en quantité à l'époque de la mort de sa fille aînée « héroïne, cocaïne, cannabis, herbe, Subutex, et de l'alcool aussi ». « J'en prenais tous les jours, j'étais en plein dedans », reconnaît l'accusée.
« Et Fiona ? interroge le président de la cour, Eric Chalbos. Aurait-elle pu ingérer une substance ayant entraîné la mort ? ». L'expert toxicologue passe en revue tous les produits susceptibles d'être tombés sous la main de l'enfant. Le Subutex ? « Il peut provoquer un coma tranquille, mais pas de surdose », explique Yvan Gaillard, « et pour qu'il soit actif, il faut le laisser fondre dix minutes sous la langue ». « Il n'y a jamais eu de décès d'enfant dans le monde entier avec du Subutex » assure-t-il, « ça serait vraiment une première ».
Le Xanax ? « C'est pareil, très peu de décès avec ce produit, il faudrait qu'elle avale toute la boîte ». Idem pour le Stilnox. L'héroïne ? « Je ne crois pas non plus à une overdose d'héroïne » assure l'expert, « c'est un produit très amer, pas bon du tout ». Aucune chance pour que Fiona l'ait confondu avec des bonbons donc.
Le Cannabis ? « Ça ne peut pas tuer un enfant ». La cocaïne ? « Il y a peu de surdoses, il n'y a pas de morts déclarés chez l'enfant ». En bref, pour le toxicologue, « l'hypothèse d'une mort accidentelle par surdose est peu convaincante ». Il n'a jamais rencontré ce cas de figure en trente ans.
La dose du toxico plus importante que les enfants
La consommation de ces cocktails détonants avait en revanche des effets certains sur le comportement de Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf. « Le toxicomane se resserre sur sa sphère de consommation, il est tourné sur lui-même », décrit l'expert : « Pour le toxicomane, la première chose, ce n'est pas de s'occuper des enfants, la priorité, c'est de se procurer sa dose. »
Cette prise massive de toxiques peut-elle également expliquer le détachement émotionnel de Cécile Bourgeon face à l'état de sa fille puis à son décès ? « Oui, c'est évident, estime-t-il. Sa priorité principale n'était pas son enfant, mais la recherche de la dose. »
La cour s'interroge encore sur les effets des toxiques sur les actes de la vie courante. Un novice aurait peu de chance de s'en sortir, mais pour un habitué, « le corps peut s'adapter, il peut fonctionner par automatisme pour les gestes de la vie courante, comme cuire des pâtes ou conduire une voiture sur un trajet connu ». C'est d'ailleurs comme ça que le couple explique son amnésie partielle, son incapacité à retrouver, depuis sept ans, l'endroit où il aurait fait disparaître le corps de Fiona.
Difficile désormais pour les deux accusés de défendre l'hypothèse d'une mort accidentelle de l'enfant. Comment vont-ils expliquer ce qui s'est passé dans l'appartement familial ? Pourraient-ils enfin faire des révélations sur ce qui est arrivé à Fiona ? Cécile Bourgeon est interrogée ce jeudi sur ce sujet, Berkane Makhlouf vendredi.
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La mère de la fillette disparue en 2013 et son compagnon, toxicomanes à l’époque, ont longtemps avancé que Fiona aurait pu mourir en ingérant accidentellement une des multiples drogues présentes en permanence à leur domicile. Une éventualité écartée par les experts.
Par Catherine Lagrange, correspondante à Lyon (Rhône)
Le 9 décembre 2020 à 18h49
Pour lui, c'est une quasi-certitude. Fiona, 5 ans, n'a pas pu décéder d'une prise accidentelle de produits stupéfiants. L'expert en toxicologie Yvan Gaillard, entendu ce mercredi par la cour d'assises du Rhône qui juge Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf pour « coups mortels aggravés » sur la fillette disparue en 2013, a écarté avec force cette hypothèse. Mettant à mal la version présentée depuis des années par le couple de toxicomanes.
A la barre, l'expert a longuement détaillé les effets des différents toxiques absorbés au quotidien par Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf. Le cannabis, « qui apporte des modifications importantes de la personnalité », la cocaïne et ses effets « stimulants », l'héroïne comme « dépresseur », le Subutex, un substitutif qui permet aussi « de contrôler la douleur », le Xanax, « un psychotrope qui permet de décompresser », le Stilnox, un somnifère, les champignons psylo, « des hallucinogènes purs », et la Kétamine, « dangereuse et peu consommée »…
Le Subutex, « un coma tranquille, mais pas de surdose »
Cécile Bourgeon, qui a rencontré la drogue à l'âge de 15 ans, reconnaît consommer en quantité à l'époque de la mort de sa fille aînée « héroïne, cocaïne, cannabis, herbe, Subutex, et de l'alcool aussi ». « J'en prenais tous les jours, j'étais en plein dedans », reconnaît l'accusée.
« Et Fiona ? interroge le président de la cour, Eric Chalbos. Aurait-elle pu ingérer une substance ayant entraîné la mort ? ». L'expert toxicologue passe en revue tous les produits susceptibles d'être tombés sous la main de l'enfant. Le Subutex ? « Il peut provoquer un coma tranquille, mais pas de surdose », explique Yvan Gaillard, « et pour qu'il soit actif, il faut le laisser fondre dix minutes sous la langue ». « Il n'y a jamais eu de décès d'enfant dans le monde entier avec du Subutex » assure-t-il, « ça serait vraiment une première ».
Le Xanax ? « C'est pareil, très peu de décès avec ce produit, il faudrait qu'elle avale toute la boîte ». Idem pour le Stilnox. L'héroïne ? « Je ne crois pas non plus à une overdose d'héroïne » assure l'expert, « c'est un produit très amer, pas bon du tout ». Aucune chance pour que Fiona l'ait confondu avec des bonbons donc.
Le Cannabis ? « Ça ne peut pas tuer un enfant ». La cocaïne ? « Il y a peu de surdoses, il n'y a pas de morts déclarés chez l'enfant ». En bref, pour le toxicologue, « l'hypothèse d'une mort accidentelle par surdose est peu convaincante ». Il n'a jamais rencontré ce cas de figure en trente ans.
La dose du toxico plus importante que les enfants
La consommation de ces cocktails détonants avait en revanche des effets certains sur le comportement de Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf. « Le toxicomane se resserre sur sa sphère de consommation, il est tourné sur lui-même », décrit l'expert : « Pour le toxicomane, la première chose, ce n'est pas de s'occuper des enfants, la priorité, c'est de se procurer sa dose. »
Cette prise massive de toxiques peut-elle également expliquer le détachement émotionnel de Cécile Bourgeon face à l'état de sa fille puis à son décès ? « Oui, c'est évident, estime-t-il. Sa priorité principale n'était pas son enfant, mais la recherche de la dose. »
La cour s'interroge encore sur les effets des toxiques sur les actes de la vie courante. Un novice aurait peu de chance de s'en sortir, mais pour un habitué, « le corps peut s'adapter, il peut fonctionner par automatisme pour les gestes de la vie courante, comme cuire des pâtes ou conduire une voiture sur un trajet connu ». C'est d'ailleurs comme ça que le couple explique son amnésie partielle, son incapacité à retrouver, depuis sept ans, l'endroit où il aurait fait disparaître le corps de Fiona.
Difficile désormais pour les deux accusés de défendre l'hypothèse d'une mort accidentelle de l'enfant. Comment vont-ils expliquer ce qui s'est passé dans l'appartement familial ? Pourraient-ils enfin faire des révélations sur ce qui est arrivé à Fiona ? Cécile Bourgeon est interrogée ce jeudi sur ce sujet, Berkane Makhlouf vendredi.
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Mihaela l'inconnue du Jura/Frasnois
Kassandra88 a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Procès du crime du Frasnois aux assises de Besançon : « Ce n’est pas moi qui l’ai tuée »
Tels ont été les premiers mots prononcés au début de son procès par Alexandre Verdure, 33 ans, jugé pour le meurtre de la jeune prostituée roumaine de 18 ans, dont il a admis avoir transporté le corps depuis la Suisse pour le cacher en forêt, dans le Jura.
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ADN, plaie à la main (statistiquement présente chez une personne donnant 12 coups de couteaux ou + selon Corinne Herrmann) ont confondu le suspect.
20 ans de réclusion pour Alexandre Verdure.
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Je trouve que c'est bien peu.
Pauvre fille.
Fiona
Procès de la mort Fiona : 30 ans de réclusion requis contre Cécile Bourgeon et son ex-compagnon
S’il estime que c’est Berkane Makhlouf qui a porté les coups mortels à l’enfant et que Cécile Bourgeon n’a été que sa complice, l’avocat général a réclamé ce mardi la même peine - à l’exception de la période de sûreté - contre les deux accusés.
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S’il estime que c’est Berkane Makhlouf qui a porté les coups mortels à l’enfant et que Cécile Bourgeon n’a été que sa complice, l’avocat général a réclamé ce mardi la même peine - à l’exception de la période de sûreté - contre les deux accusés.
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Fiona
Kassandra88 a écrit:Procès de la mort Fiona : 30 ans de réclusion requis contre Cécile Bourgeon et son ex-compagnon
S’il estime que c’est Berkane Makhlouf qui a porté les coups mortels à l’enfant et que Cécile Bourgeon n’a été que sa complice, l’avocat général a réclamé ce mardi la même peine - à l’exception de la période de sûreté - contre les deux accusés.
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Et bien ça me fait vraiment plaisir!
Procès Fiona : Cécile Bourgeon, la mère de la fillette, condamnée en appel à 20 ans de réclusion criminelle, son ex-compagnon à 18 ans
En première instance en 2016, Berkane Makhlouf, l'ancien compagnon de la mère de l'enfant, avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir porté les coups mortels à la fillette et Cécile Bourgeon avait écopé de cinq ans d'emprisonnement.
Ils disposent d'un délai de cinq jours pour interjeter un nouveau pourvoi en cassation.
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Maintenant, je crains que Me P. ne nous joue encore un tour de passe passe. J'espère qu'il ne manque ni virgule ni signature sur les PV.
Le coup du nouveau bébé, dont apparemment le géniteur n'a pas le droit de s'occuper, c'était vraiment d'une grande perversion, alors que le petit frère était déjà dans un foyer d'accueil. La petite soeur de Fiona, elle, a la chance d'avoir un papa qui s'occupe d'elle.
Re: Affaires élucidées.
Bonsoir Kass,
A mon avis le géniteur était en situation irrégulière en France. Le mariage avait sans doute pour but de régulariser sa situation avec une "naturalisation par mariage" ? j'ignore si c'est possible quand la situation du demandeur est irrégulière sur le territoire.
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Le retour en prison va changer les plans ?
J'espère que le bébé sera correctement protégé ... Pourvu qu'elle ne trouve pas le moyen de se faire de nouveau engrosser ...
A mon avis le géniteur était en situation irrégulière en France. Le mariage avait sans doute pour but de régulariser sa situation avec une "naturalisation par mariage" ? j'ignore si c'est possible quand la situation du demandeur est irrégulière sur le territoire.
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Le retour en prison va changer les plans ?
J'espère que le bébé sera correctement protégé ... Pourvu qu'elle ne trouve pas le moyen de se faire de nouveau engrosser ...
Sortcière
Fiona
Bardon, Bourgeon même combat!
Affaire Fiona : Cécile Bourgeon dans le coma après avoir avalé des médicaments
Elle a absorbé du Subutex après le verdict de la cour d’assises du Rhône qui l’a condamnée en appel à 20 ans de réclusion mercredi. Une tentative de suicide causée par le choc de cette décision, selon ses avocats.
Une fois de plus, Me P. me donne la nausée:
Cet événement intervient alors que les avocats de Cécile Bourgeon viennent de déposer un pourvoi en cassation dans la perspective d'obtenir un cinquième procès dans cette affaire. Ils ont également déposé dans le même temps, une demande de remise en liberté provisoire pour leur cliente.
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Affaire Fiona : Cécile Bourgeon dans le coma après avoir avalé des médicaments
Elle a absorbé du Subutex après le verdict de la cour d’assises du Rhône qui l’a condamnée en appel à 20 ans de réclusion mercredi. Une tentative de suicide causée par le choc de cette décision, selon ses avocats.
Une fois de plus, Me P. me donne la nausée:
Cet événement intervient alors que les avocats de Cécile Bourgeon viennent de déposer un pourvoi en cassation dans la perspective d'obtenir un cinquième procès dans cette affaire. Ils ont également déposé dans le même temps, une demande de remise en liberté provisoire pour leur cliente.
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Re: Affaires élucidées.
Bonjour Kassandra,
20 ans pour de tels faits c'est magnanime!
La justice Belge elle, détestable p. . . . . passe l'éponge sur l'assassinat d'enfants:
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2 mois de préventive et puis basta!
Les gens ne valent guère mieux, puisque ces individus continuent d'évoluer dans leur communauté sans craintes aucunes. . .Jacques Maire est bien mort tranquille dans son lit!
Cordialement,
20 ans pour de tels faits c'est magnanime!
La justice Belge elle, détestable p. . . . . passe l'éponge sur l'assassinat d'enfants:
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2 mois de préventive et puis basta!
Les gens ne valent guère mieux, puisque ces individus continuent d'évoluer dans leur communauté sans craintes aucunes. . .Jacques Maire est bien mort tranquille dans son lit!
Cordialement,
JM
Re: Affaires élucidées.
2021
Pfffffff
Lyon : Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, a demandé sa remise en liberté.
Elle sera examinée jeudi prochain par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon.
Une demande qui intervient avant un possible cinquième procès dans cette "affaire Fiona". Le dossier devrait très prochainement être de nouveau examiné par la justice. Ses avocats s’étaient directement pourvus en cassation après le procès.
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Pfffffff
Lyon : Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, a demandé sa remise en liberté.
Elle sera examinée jeudi prochain par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon.
Une demande qui intervient avant un possible cinquième procès dans cette "affaire Fiona". Le dossier devrait très prochainement être de nouveau examiné par la justice. Ses avocats s’étaient directement pourvus en cassation après le procès.
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Magali Blandin
Affaire Magali Blandin: les parents du mari meurtrier présumé restent en prison.
La justice a ordonné ce vendredi le maintien en détention de la mère de Jérôme Gaillard, auteur présumé du meurtre de son épouse Magali Blandin le 11 février dernier près de Rennes. La septuagénaire est notamment soupçonnée d’avoir fourni un alibi à son fils.
Par Zoé Lauwereys
Le 2 avril 2021 à 16h18
Les larmes de la frêle petite dame qui s’est présentée jeudi matin devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour demander sa remise en liberté n’ont pas convaincu. Mise en examen pour sa complicité dans la mort de Magali Blandin, sa belle-fille, Monique Gaillard, 72 ans, demeure en détention provisoire. Mis en cause pour les mêmes charges, Jean, son époux âgé de 75 ans, lui n’a pas fait appel de sa détention. Tous deux sont soupçonnés d’avoir connu les sombres desseins de Jérôme leur fils, qui a avoué avoir tué Magali, son épouse de 42 ans et mère de leurs quatre enfants.
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La justice a ordonné ce vendredi le maintien en détention de la mère de Jérôme Gaillard, auteur présumé du meurtre de son épouse Magali Blandin le 11 février dernier près de Rennes. La septuagénaire est notamment soupçonnée d’avoir fourni un alibi à son fils.
Par Zoé Lauwereys
Le 2 avril 2021 à 16h18
Les larmes de la frêle petite dame qui s’est présentée jeudi matin devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour demander sa remise en liberté n’ont pas convaincu. Mise en examen pour sa complicité dans la mort de Magali Blandin, sa belle-fille, Monique Gaillard, 72 ans, demeure en détention provisoire. Mis en cause pour les mêmes charges, Jean, son époux âgé de 75 ans, lui n’a pas fait appel de sa détention. Tous deux sont soupçonnés d’avoir connu les sombres desseins de Jérôme leur fils, qui a avoué avoir tué Magali, son épouse de 42 ans et mère de leurs quatre enfants.
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meurtre d'Aurélie Vaquier
Son conjoint mis en examen pour meurtre aggravé, annonce le procureur
Le corps de cette femme de 38 ans a été retrouvé mercredi sous une dalle de béton dans l’Hérault, au domicile conjugal que son compagnon occupait toujours depuis sa disparition en janvier.
Samire, nie toute implication.
« Tout au long de sa garde à vue, il a déclaré n’être pour rien dans le décès et la dissimulation du corps » présumé de sa compagne, a rappelé le procureur. Samire, qui était engagé dans une procédure de divorce avec une autre femme, s’était installé avec Aurélie Vaquier « fin novembre 2020, après l’avoir rencontrée l’été précédent ». Aucune plainte pour des faits de violence n’avait été portée à la connaissance des forces de l’ordre. L’homme de 39 ans avait été condamné par le passé pour des « infractions militaires, routières et des vols ».
Les causes de la mort pas encore déterminées
Le corps retrouvé mercredi a été découvert dans « une sorte de sarcophage bétonné », placé sous une estrade en bois, elle-même située dans la deuxième partie du logement du couple, qui était en travaux. L’autopsie réalisée jeudi « a permis de confirmer qu’il s’agissait de manière quasi certaine du corps d’Aurélie Vaquier », a indiqué le procureur.
Plusieurs éléments vont dans ce sens, a-t-il expliqué, notamment des tatouages très spécifiques, comme le « nom d’un ancien chat » de la femme, ou encore des « piercings et des bijoux ». L’examen dentaire est également « parfaitement concordant avec le dossier médical » du dentiste d’Aurélie Vaquier, a encore précisé Raphaël Balland. « Une expertise génétique sera ordonnée pour confirmer définitivement cette identité. »
Les deux médecins légistes n’ont en revanche pas pu déterminer avec certitude les causes de la mort. « Mais ils ont émis des hypothèses, qu’il convient de garder secrètes pour préserver les suites des investigations », a ajouté le procureur.
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Le corps de cette femme de 38 ans a été retrouvé mercredi sous une dalle de béton dans l’Hérault, au domicile conjugal que son compagnon occupait toujours depuis sa disparition en janvier.
Samire, nie toute implication.
« Tout au long de sa garde à vue, il a déclaré n’être pour rien dans le décès et la dissimulation du corps » présumé de sa compagne, a rappelé le procureur. Samire, qui était engagé dans une procédure de divorce avec une autre femme, s’était installé avec Aurélie Vaquier « fin novembre 2020, après l’avoir rencontrée l’été précédent ». Aucune plainte pour des faits de violence n’avait été portée à la connaissance des forces de l’ordre. L’homme de 39 ans avait été condamné par le passé pour des « infractions militaires, routières et des vols ».
Les causes de la mort pas encore déterminées
Le corps retrouvé mercredi a été découvert dans « une sorte de sarcophage bétonné », placé sous une estrade en bois, elle-même située dans la deuxième partie du logement du couple, qui était en travaux. L’autopsie réalisée jeudi « a permis de confirmer qu’il s’agissait de manière quasi certaine du corps d’Aurélie Vaquier », a indiqué le procureur.
Plusieurs éléments vont dans ce sens, a-t-il expliqué, notamment des tatouages très spécifiques, comme le « nom d’un ancien chat » de la femme, ou encore des « piercings et des bijoux ». L’examen dentaire est également « parfaitement concordant avec le dossier médical » du dentiste d’Aurélie Vaquier, a encore précisé Raphaël Balland. « Une expertise génétique sera ordonnée pour confirmer définitivement cette identité. »
Les deux médecins légistes n’ont en revanche pas pu déterminer avec certitude les causes de la mort. « Mais ils ont émis des hypothèses, qu’il convient de garder secrètes pour préserver les suites des investigations », a ajouté le procureur.
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Aurélie Vaquier
Meurtre d’Aurélie Vaquier : «Samire était en panique, une crise assez sérieuse», confie une amie de la victime
Une proche d’Aurélie Vaquier, dont le corps a été découvert sous une dalle de béton à Bédarieux (Hérault), révèle qu’une certaine tension régnait dans son couple avec Samire L. Ce dernier nie avoir tué sa compagne.
Par Christian Goutorbe, notre correspondant à Montpellier (Hérault)
Le 11 avril 2021 à 20h36
Il clame son innocence, mais Samire L., le compagnon d’Aurélie Vaquier mis en examen pour meurtre aggravé, se trouve désormais au pied du mur. Ce mercredi, une perquisition avec de conséquents moyens d’investigations, dont un géoradar et des chiens dressés à retrouver des cadavres, avait abouti assez rapidement à la découverte au domicile du couple, à Bédarieux (Hérault), du corps de cette femme de 38 ans portée disparue depuis le 28 janvier. Tuée sur place, la victime a été inhumée dans ce que Raphaël Balland, procureur de Béziers (Hérault), décrit comme « un sarcophage en béton ». Ce rebondissement n’a visiblement pas ébranlé l’assurance de Samire L., 39 ans, qui vivait avec Aurélie depuis la fin de l’été après l’avoir rencontrée en juillet en colocation à Villeveyrac.
Lors des auditions en garde à vue puis lors de sa comparution vendredi matin dans le cabinet de la juge d’instruction de Béziers, Samire L. a tenu tête aux enquêteurs. Malgré les évidences, il a indiqué n’être pour rien dans la mort d’Aurélie. Il a soutenu la version — pour le moins étonnante — qu’un homme avait pu s’introduire dans leur domicile pour la tuer et cacher le corps sous une dalle de béton. Dans les échanges avec les enquêteurs de la gendarmerie, il a été assisté par Me Mathieu Montfort du cabinet de Jean-Robert Phung, ténor du barreau de Montpellier, et par Me Lisa Valiente du barreau de Béziers. Ils ont estimé qu’il leur fallait prendre connaissance du dossier avant de prendre la parole et de commenter la situation de leur client. La position du suspect, placé en détention provisoire, n’a en tout cas pas surpris le frère de la victime.
La marche blanche prévue a été ajournée
« Cela ne m’étonne guère de lui. Pendant toute la période des recherches pour retrouver Aurélie, il n’a cessé de mentir et de fuir les questions qui dérangeaient son scénario », explique Jérémy Vaquier. Dès jeudi, le frère d’Aurélie a même mis un mot sur ce meurtre : féminicide. « Dans tout le pays il y a énormément de personnes qui se retrouvent dans mon cas. Ces individus qui font du mal aux femmes et détruisent les familles doivent être exclus de notre société. Qu’ils soient très durement punis. Que lui ne ressorte jamais », insiste Jérémy Vaquier.
Vendredi, le procureur de la République Raphaël Balland a de son côté caractérisé le meurtre de Bédarieux. « Ces faits tragiques ont provoqué un nouveau débat sur les violences faites aux femmes. La lutte contre cette violence est devenue la priorité de nos priorités. Il faut que justice passe mais c’est aussi l’affaire de notre société tout entière », a indiqué le procureur alors que les antiféminicides commencent à se mobiliser sur les réseaux et qu’une première marche blanche avait été programmée pour ce dimanche à Bédarieux avant d’être finalement ajournée par les proches d’Aurélie.
Une ligne de défense acrobatique
Face à la ligne de défense acrobatique de l’énigmatique ancien cuisinier, se dresse le dossier accumulé par les enquêteurs de la section de recherche de Montpellier. Une compilation très complète de preuves matérielles et des propres bricolages du suspect pour accréditer la thèse d’un départ volontaire d’Aurélie pour une sorte de retraite chez un ami inconnu. « Vu que c’était vraiment le bazar à la maison avec les travaux, je lui avais conseillé d’aller prendre du recul chez sa grand-mère à Poussan (Hérault), cette grand-mère qu’elle aime tant, plutôt que chez un inconnu », nous avait expliqué Samire L., le samedi 27 février lors du premier rassemblement des proches d’Aurélie à Bédarieux.
Ce jour-là, le compagnon se gargarisait de son audition chez les gendarmes et de la très longue perquisition qui n’avait rien donné. Au contraire, il disait avoir fourni « en transparence » toutes les précieuses informations aux enquêteurs : notamment sur son départ en voiture pour le pays de Gex (Ain), le 28 au matin. Le même jour où Samuel L. assure avoir reçu à 1h37 un message d’Aurélie accréditant la thèse de son prétendu départ volontaire, avec fautes d’orthographe en prime. Un texte qu’il est désormais soupçonné d’avoir lui-même écrit. « Ce message m’a été présenté par Samire le 15 février comme ayant été émis deux jours plus tôt, le 13. Mais c’était un copier-coller sans indication de date. Et la copie d’écran a révélé que le message datait en fait du 28 janvier », résume Jérémy Vaquier.
« En décembre, Aurélie m’a appelée. Elle était en pleurs, elle ne savait plus quoi faire »
Le lendemain du premier rassemblement à Bédarieux, le groupe d’amis s’est invité dans le local-logement du couple. Samire L. les exhorte alors à faire des recherches « au cas où on pourrait découvrir un indice pour savoir où elle est partie ». Les filles s’intéressent au dressing d’Aurélie. Et elles découvrent qu’elle serait partie sans ses vêtements préférés, ses chaussures, la veste qu’elle venait de s’acheter et qu’elle adorait, ses bijoux et des affaires de toilettes qu’elle n’aurait pas oublié. « Dans le dressing, on a découvert qu’une pile entière de vêtements avait été retirée mais une femme qui part quelque jour, ne vide pas une étagère complète. C’était pareil dans la penderie », témoigne une amie d’Aurélie. Une autre proche de la victime rapporte un épisode évoquant une certaine tension dans le couple.
« En décembre, un soir, Aurélie m’a appelée. Elle était en pleurs, elle ne savait plus quoi faire. Samire était totalement en panique, une crise assez sérieuse. Visiblement, le projet qu’ils avaient de monter un restaurant vegan et une boutique pour les produits qu’Aurélie fabriquait devenait compliqué, surtout avec les travaux à conduire. Je lui ai dit qu’elle n’était pas obligée d’aller au bout, qu’elle pouvait encore faire machine arrière », confie cette amie. En janvier, dans un contexte complexe de couvre-feu et de crise sanitaire, les ventes de ses produits bio sur les marchés étaient décevantes.
Le 23 janvier, Aurélie, par message, a annulé la visite à Bédarieux qu’elle avait elle-même proposée à ses deux frères Dorian et Kévin programmée pour le 24. Puis plus rien.
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Une proche d’Aurélie Vaquier, dont le corps a été découvert sous une dalle de béton à Bédarieux (Hérault), révèle qu’une certaine tension régnait dans son couple avec Samire L. Ce dernier nie avoir tué sa compagne.
Par Christian Goutorbe, notre correspondant à Montpellier (Hérault)
Le 11 avril 2021 à 20h36
Il clame son innocence, mais Samire L., le compagnon d’Aurélie Vaquier mis en examen pour meurtre aggravé, se trouve désormais au pied du mur. Ce mercredi, une perquisition avec de conséquents moyens d’investigations, dont un géoradar et des chiens dressés à retrouver des cadavres, avait abouti assez rapidement à la découverte au domicile du couple, à Bédarieux (Hérault), du corps de cette femme de 38 ans portée disparue depuis le 28 janvier. Tuée sur place, la victime a été inhumée dans ce que Raphaël Balland, procureur de Béziers (Hérault), décrit comme « un sarcophage en béton ». Ce rebondissement n’a visiblement pas ébranlé l’assurance de Samire L., 39 ans, qui vivait avec Aurélie depuis la fin de l’été après l’avoir rencontrée en juillet en colocation à Villeveyrac.
Lors des auditions en garde à vue puis lors de sa comparution vendredi matin dans le cabinet de la juge d’instruction de Béziers, Samire L. a tenu tête aux enquêteurs. Malgré les évidences, il a indiqué n’être pour rien dans la mort d’Aurélie. Il a soutenu la version — pour le moins étonnante — qu’un homme avait pu s’introduire dans leur domicile pour la tuer et cacher le corps sous une dalle de béton. Dans les échanges avec les enquêteurs de la gendarmerie, il a été assisté par Me Mathieu Montfort du cabinet de Jean-Robert Phung, ténor du barreau de Montpellier, et par Me Lisa Valiente du barreau de Béziers. Ils ont estimé qu’il leur fallait prendre connaissance du dossier avant de prendre la parole et de commenter la situation de leur client. La position du suspect, placé en détention provisoire, n’a en tout cas pas surpris le frère de la victime.
La marche blanche prévue a été ajournée
« Cela ne m’étonne guère de lui. Pendant toute la période des recherches pour retrouver Aurélie, il n’a cessé de mentir et de fuir les questions qui dérangeaient son scénario », explique Jérémy Vaquier. Dès jeudi, le frère d’Aurélie a même mis un mot sur ce meurtre : féminicide. « Dans tout le pays il y a énormément de personnes qui se retrouvent dans mon cas. Ces individus qui font du mal aux femmes et détruisent les familles doivent être exclus de notre société. Qu’ils soient très durement punis. Que lui ne ressorte jamais », insiste Jérémy Vaquier.
Vendredi, le procureur de la République Raphaël Balland a de son côté caractérisé le meurtre de Bédarieux. « Ces faits tragiques ont provoqué un nouveau débat sur les violences faites aux femmes. La lutte contre cette violence est devenue la priorité de nos priorités. Il faut que justice passe mais c’est aussi l’affaire de notre société tout entière », a indiqué le procureur alors que les antiféminicides commencent à se mobiliser sur les réseaux et qu’une première marche blanche avait été programmée pour ce dimanche à Bédarieux avant d’être finalement ajournée par les proches d’Aurélie.
Une ligne de défense acrobatique
Face à la ligne de défense acrobatique de l’énigmatique ancien cuisinier, se dresse le dossier accumulé par les enquêteurs de la section de recherche de Montpellier. Une compilation très complète de preuves matérielles et des propres bricolages du suspect pour accréditer la thèse d’un départ volontaire d’Aurélie pour une sorte de retraite chez un ami inconnu. « Vu que c’était vraiment le bazar à la maison avec les travaux, je lui avais conseillé d’aller prendre du recul chez sa grand-mère à Poussan (Hérault), cette grand-mère qu’elle aime tant, plutôt que chez un inconnu », nous avait expliqué Samire L., le samedi 27 février lors du premier rassemblement des proches d’Aurélie à Bédarieux.
Ce jour-là, le compagnon se gargarisait de son audition chez les gendarmes et de la très longue perquisition qui n’avait rien donné. Au contraire, il disait avoir fourni « en transparence » toutes les précieuses informations aux enquêteurs : notamment sur son départ en voiture pour le pays de Gex (Ain), le 28 au matin. Le même jour où Samuel L. assure avoir reçu à 1h37 un message d’Aurélie accréditant la thèse de son prétendu départ volontaire, avec fautes d’orthographe en prime. Un texte qu’il est désormais soupçonné d’avoir lui-même écrit. « Ce message m’a été présenté par Samire le 15 février comme ayant été émis deux jours plus tôt, le 13. Mais c’était un copier-coller sans indication de date. Et la copie d’écran a révélé que le message datait en fait du 28 janvier », résume Jérémy Vaquier.
« En décembre, Aurélie m’a appelée. Elle était en pleurs, elle ne savait plus quoi faire »
Le lendemain du premier rassemblement à Bédarieux, le groupe d’amis s’est invité dans le local-logement du couple. Samire L. les exhorte alors à faire des recherches « au cas où on pourrait découvrir un indice pour savoir où elle est partie ». Les filles s’intéressent au dressing d’Aurélie. Et elles découvrent qu’elle serait partie sans ses vêtements préférés, ses chaussures, la veste qu’elle venait de s’acheter et qu’elle adorait, ses bijoux et des affaires de toilettes qu’elle n’aurait pas oublié. « Dans le dressing, on a découvert qu’une pile entière de vêtements avait été retirée mais une femme qui part quelque jour, ne vide pas une étagère complète. C’était pareil dans la penderie », témoigne une amie d’Aurélie. Une autre proche de la victime rapporte un épisode évoquant une certaine tension dans le couple.
« En décembre, un soir, Aurélie m’a appelée. Elle était en pleurs, elle ne savait plus quoi faire. Samire était totalement en panique, une crise assez sérieuse. Visiblement, le projet qu’ils avaient de monter un restaurant vegan et une boutique pour les produits qu’Aurélie fabriquait devenait compliqué, surtout avec les travaux à conduire. Je lui ai dit qu’elle n’était pas obligée d’aller au bout, qu’elle pouvait encore faire machine arrière », confie cette amie. En janvier, dans un contexte complexe de couvre-feu et de crise sanitaire, les ventes de ses produits bio sur les marchés étaient décevantes.
Le 23 janvier, Aurélie, par message, a annulé la visite à Bédarieux qu’elle avait elle-même proposée à ses deux frères Dorian et Kévin programmée pour le 24. Puis plus rien.
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Re: Affaires élucidées.
Kassandra88 a écrit:Meurtre d’Aurélie Vaquier : «Samire était en panique, une crise assez sérieuse», confie une amie de la victime
Une proche d’Aurélie Vaquier, dont le corps a été découvert sous une dalle de béton à Bédarieux (Hérault), révèle qu’une certaine tension régnait dans son couple avec Samire L. Ce dernier nie avoir tué sa compagne.
Par Christian Goutorbe, notre correspondant à Montpellier (Hérault)
Le 11 avril 2021 à 20h36
Il clame son innocence, mais Samire L., le compagnon d’Aurélie Vaquier mis en examen pour meurtre aggravé, se trouve désormais au pied du mur. Ce mercredi, une perquisition avec de conséquents moyens d’investigations, dont un géoradar et des chiens dressés à retrouver des cadavres, avait abouti assez rapidement à la découverte au domicile du couple, à Bédarieux (Hérault), du corps de cette femme de 38 ans portée disparue depuis le 28 janvier. Tuée sur place, la victime a été inhumée dans ce que Raphaël Balland, procureur de Béziers (Hérault), décrit comme « un sarcophage en béton ». Ce rebondissement n’a visiblement pas ébranlé l’assurance de Samire L., 39 ans, qui vivait avec Aurélie depuis la fin de l’été après l’avoir rencontrée en juillet en colocation à Villeveyrac.
Lors des auditions en garde à vue puis lors de sa comparution vendredi matin dans le cabinet de la juge d’instruction de Béziers, Samire L. a tenu tête aux enquêteurs. Malgré les évidences, il a indiqué n’être pour rien dans la mort d’Aurélie. Il a soutenu la version — pour le moins étonnante — qu’un homme avait pu s’introduire dans leur domicile pour la tuer et cacher le corps sous une dalle de béton. Dans les échanges avec les enquêteurs de la gendarmerie, il a été assisté par Me Mathieu Montfort du cabinet de Jean-Robert Phung, ténor du barreau de Montpellier, et par Me Lisa Valiente du barreau de Béziers. Ils ont estimé qu’il leur fallait prendre connaissance du dossier avant de prendre la parole et de commenter la situation de leur client. La position du suspect, placé en détention provisoire, n’a en tout cas pas surpris le frère de la victime.
La marche blanche prévue a été ajournée
« Cela ne m’étonne guère de lui. Pendant toute la période des recherches pour retrouver Aurélie, il n’a cessé de mentir et de fuir les questions qui dérangeaient son scénario », explique Jérémy Vaquier. Dès jeudi, le frère d’Aurélie a même mis un mot sur ce meurtre : féminicide. « Dans tout le pays il y a énormément de personnes qui se retrouvent dans mon cas. Ces individus qui font du mal aux femmes et détruisent les familles doivent être exclus de notre société. Qu’ils soient très durement punis. Que lui ne ressorte jamais », insiste Jérémy Vaquier.
Vendredi, le procureur de la République Raphaël Balland a de son côté caractérisé le meurtre de Bédarieux. « Ces faits tragiques ont provoqué un nouveau débat sur les violences faites aux femmes. La lutte contre cette violence est devenue la priorité de nos priorités. Il faut que justice passe mais c’est aussi l’affaire de notre société tout entière », a indiqué le procureur alors que les antiféminicides commencent à se mobiliser sur les réseaux et qu’une première marche blanche avait été programmée pour ce dimanche à Bédarieux avant d’être finalement ajournée par les proches d’Aurélie.
Une ligne de défense acrobatique
Face à la ligne de défense acrobatique de l’énigmatique ancien cuisinier, se dresse le dossier accumulé par les enquêteurs de la section de recherche de Montpellier. Une compilation très complète de preuves matérielles et des propres bricolages du suspect pour accréditer la thèse d’un départ volontaire d’Aurélie pour une sorte de retraite chez un ami inconnu. « Vu que c’était vraiment le bazar à la maison avec les travaux, je lui avais conseillé d’aller prendre du recul chez sa grand-mère à Poussan (Hérault), cette grand-mère qu’elle aime tant, plutôt que chez un inconnu », nous avait expliqué Samire L., le samedi 27 février lors du premier rassemblement des proches d’Aurélie à Bédarieux.
Ce jour-là, le compagnon se gargarisait de son audition chez les gendarmes et de la très longue perquisition qui n’avait rien donné. Au contraire, il disait avoir fourni « en transparence » toutes les précieuses informations aux enquêteurs : notamment sur son départ en voiture pour le pays de Gex (Ain), le 28 au matin. Le même jour où Samuel L. assure avoir reçu à 1h37 un message d’Aurélie accréditant la thèse de son prétendu départ volontaire, avec fautes d’orthographe en prime. Un texte qu’il est désormais soupçonné d’avoir lui-même écrit. « Ce message m’a été présenté par Samire le 15 février comme ayant été émis deux jours plus tôt, le 13. Mais c’était un copier-coller sans indication de date. Et la copie d’écran a révélé que le message datait en fait du 28 janvier », résume Jérémy Vaquier.
« En décembre, Aurélie m’a appelée. Elle était en pleurs, elle ne savait plus quoi faire »
Le lendemain du premier rassemblement à Bédarieux, le groupe d’amis s’est invité dans le local-logement du couple. Samire L. les exhorte alors à faire des recherches « au cas où on pourrait découvrir un indice pour savoir où elle est partie ». Les filles s’intéressent au dressing d’Aurélie. Et elles découvrent qu’elle serait partie sans ses vêtements préférés, ses chaussures, la veste qu’elle venait de s’acheter et qu’elle adorait, ses bijoux et des affaires de toilettes qu’elle n’aurait pas oublié. « Dans le dressing, on a découvert qu’une pile entière de vêtements avait été retirée mais une femme qui part quelque jour, ne vide pas une étagère complète. C’était pareil dans la penderie », témoigne une amie d’Aurélie. Une autre proche de la victime rapporte un épisode évoquant une certaine tension dans le couple.
« En décembre, un soir, Aurélie m’a appelée. Elle était en pleurs, elle ne savait plus quoi faire. Samire était totalement en panique, une crise assez sérieuse. Visiblement, le projet qu’ils avaient de monter un restaurant vegan et une boutique pour les produits qu’Aurélie fabriquait devenait compliqué, surtout avec les travaux à conduire. Je lui ai dit qu’elle n’était pas obligée d’aller au bout, qu’elle pouvait encore faire machine arrière », confie cette amie. En janvier, dans un contexte complexe de couvre-feu et de crise sanitaire, les ventes de ses produits bio sur les marchés étaient décevantes.
Le 23 janvier, Aurélie, par message, a annulé la visite à Bédarieux qu’elle avait elle-même proposée à ses deux frères Dorian et Kévin programmée pour le 24. Puis plus rien.
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Découvert hier la video [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ... Que faisait-elle avec ce type ? Elle était aveuglée par "l'amour" ?
Lisetoct
Aurélie Vaquier
Un papa de presque 40 ans , de deux enfants dont un de 4 ans autiste ( quand on sait qu’elle est la difficulté de s’occuper de ces enfants au quotidien)
- qui prend un contrat de 2 mois de commis de cuisine dans un petit camping
-qui cherche une caravane ou une colloc ( rien à son nom )
- qui s’installe en très peu de temps dans une petite ville avec une jeune femme
- qui s’en prend à une pauvre caissière de supermarché qui après toutes ces heures de boulot semble bien inquiète de cet individu ( cf vidéo carrefour) dans une séance de toute puissance mémorable.
- qui fait réaliser une plaque pour mettre sur la boîte aux lettres ´ Samire ´ sans son nom de famille en grosse lettre au dessus du nom d’Aurélie Vaquier
On verra la suite mais encore un ado attardé , qui fuit ses responsabilités.
Je ne serai pas étonnée que tout cela était parce qu’il cherchait à se cacher de quelqu’un ( ça sent un peu la dette non remboursée ? ) ou qu’il n’en soit pas à un coup d’essai ?( dans ce cas son but n’est pas vraiment atteint vu que la France entière sait où il se trouve dorénavant)
Aurelie Vaquier aurait elle découvert quelque chose et l’aurait il fait taire ?
Il avait besoin d’une voiture, d’un ordinateur, d’un logement pas à son nom .
- qui prend un contrat de 2 mois de commis de cuisine dans un petit camping
-qui cherche une caravane ou une colloc ( rien à son nom )
- qui s’installe en très peu de temps dans une petite ville avec une jeune femme
- qui s’en prend à une pauvre caissière de supermarché qui après toutes ces heures de boulot semble bien inquiète de cet individu ( cf vidéo carrefour) dans une séance de toute puissance mémorable.
- qui fait réaliser une plaque pour mettre sur la boîte aux lettres ´ Samire ´ sans son nom de famille en grosse lettre au dessus du nom d’Aurélie Vaquier
On verra la suite mais encore un ado attardé , qui fuit ses responsabilités.
Je ne serai pas étonnée que tout cela était parce qu’il cherchait à se cacher de quelqu’un ( ça sent un peu la dette non remboursée ? ) ou qu’il n’en soit pas à un coup d’essai ?( dans ce cas son but n’est pas vraiment atteint vu que la France entière sait où il se trouve dorénavant)
Aurelie Vaquier aurait elle découvert quelque chose et l’aurait il fait taire ?
Il avait besoin d’une voiture, d’un ordinateur, d’un logement pas à son nom .
Ness
Aurélie Vaquier
LE GARAGE DE L'HORREUR
CRIME MYSTÈRE
Le 14/04/2021
Samire le sait. Il est le suspect numéro un. Ce mercredi 7 avril, voilà deux mois que sa compagne, Aurélie Vaquier, 38 ans, reste introuvable (voir notre numéro précédent), et les gendarmes fouillent à nouveau sa maison de Bédarieux dans l’Hérault. Cette fois, ils sont venus avec des chiens spécialisés dans la recherche des corps et un géoradar dernier cri pour sonder les murs et les fondations. Les enquêteurs se concentrent sur le grand garage du rez-de-chaussée, une ancienne galerie d’art retapée par Aurélie. Son rêve d’y ouvrir un restaurant vegan, doublé d’une boutique de produits cosmétiques bio, semble désormais si loin… La pièce est toujours en travaux, encombrée d’outils en tout genre. Les chiens reniflent partout, tandis qu’un gendarme promène le géoradar au sol. Soudain, au-dessus d’une petite estrade de bois et de béton, une cavité suspecte est repérée. L’appareil bipe. Tel un détecteur de mensonges, il vient de confondre Samire. Un homme qui balade son monde depuis le début.
LE RÉCIT DU SUSPECT EST INCOHÉRENT
Les gendarmes ne sont pas vraiment surpris. Ils ont flairé l’embrouille dès l’instant où il est venu leur signaler la disparition de sa compagne. Ce jour-là, le récit du jeune homme est incohérent. Il prétend être parti le 28 janvier dans l’Ain, seul, pour voir ses deux enfants, nés d’un premier mariage. Or le frère d’Aurélie raconte tout autre chose. Selon lui, ce départ dans l’Ain était prévu quatre jours plus tôt. Samire n’était pas censé partir seul, mais avec Aurélie, pour qu’elle rencontre sa belle-famille. Une autre incohérence se dessine à son retour. Samire, tout juste rentré de l’Ain, affirme avoir trouvé la maison conjugale vide. Il aurait alors reçu un texto d’Aurélie : « Ne dis rien à mon frère ni à mes proches, je pars me ressourcer et écrire un livre… » Ce SMS existe bel et bien. Le problème, c’est qu’il date… du 28 janvier, justement. Trois semaines plus tôt ! Et il est truffé de fautes d’orthographe grossières. Or Aurélie n’en fait jamais. Dans tous les cas, cette histoire de « fugue littéraire » ne tient pas. Certes, Aurélie a déjà publié un premier livre sur Internet et en prépare un autre. Mais son ordinateur est toujours dans la maison, tout comme son chat adoré, Laticka. D’après ses amies, elle ne serait jamais partie sans emmener l’animal.
Les gendarmes notent également l’attitude étrange de Samire durant les recherches. Alors que des dizaines de proches et de bénévoles multiplient les battues, il ne participe qu’à la première. Et encore, on sent qu’il se force. Une amie d’Aurélie le décrit « sur les dents, sur la défensive ». Hormis cette unique apparition publique, il passe son temps cloîtré dans la maison de Bédarieux, où il rembarre obstinément les journalistes.
— Je suis fatigué et dépité, se justifie-t-il.
Mais dépité par quoi ? Par les regards soupçonneux qu’il sent peser sur lui ? Les enquêteurs, de leur côté, listent patiemment toutes ses incohérences, approximations et ses mensonges. Leur accumulation justifie cette nouvelle perquisition du mercredi 7 avril, dans la maison du couple. C’est alors que le bip du géoradar, dans le garage, sonne la fin d’une trop longue comédie.
UN PIERCING ET UN TATOUAGE AU NOM DE SON ANCIEN CHAT
L’appareil désigne la petite estrade faite de pierre et de bois. Les enquêteurs commencent par enlever tout ce qui est entassé dessus, notamment de nombreux cartons, contenant les produits cosmétiques bio qu’Aurélie vendait sur les marchés. Puis ils dégagent un matelas et morceau de moquette, qui laissent apparaître un parquet flottant double épaisseur. Sous les lattes, un coffrage de béton. Perceuse en main, l’un d’entre eux attaque le ciment. La mèche s’enfonce à peine que les chiens commencent à aboyer. Ils reniflent l’odeur de la mort. Le béton, pas très épais, cède facilement. Tel un sarcophage, il révèle le cadavre d’une femme brune. Elle a un piercing et sur un poignet, un tatouage « Narayan ». Le nom de l’ancien petit chat d’Aurélie… Il n’y a plus aucun doute. C’est elle. Extraite avec précaution, la dépouille est transportée à l’institut médico-légal de Montpellier. Les deux légistes qui l’examinent ne peuvent déterminer avec certitude les causes du décès, ce qui exclut l’utilisation d’une arme à feu ou d’un couteau. Ils soumettent au juge d’instruction deux hypothèses (tenues secrètes pour le moment).
UN SUSPECT QUI NIE L’ÉVIDENCE ?
À ce stade, a priori, Samire ne peut plus mentir : le corps était dans son garage ! Mais l’homme, déjà connu de la justice (voir encadré), ne doute visiblement de rien. Placé en garde à vue, il décide de jouer l’étonné :
— Je ne comprends pas ce qui s’est passé, ni pourquoi on a retrouvé son corps dans ma maison, affirme-t-il sans ciller. Je ne suis pas impliqué dans ce décès.
Les gendarmes n’en tireront rien d’autre. Bien que présumé innocent, Samire a été mis en examen pour « meurtre aggravé sur conjoint » et écroué. Son système de défense sera difficile à tenir, et on comprend l’embarras de son avocat, Me Mathieu Montfort, qui n’a pas souhaité faire de commentaires. Depuis l’annonce de son arrestation, une voisine du couple s’est manifestée. Fin février, alors que tout le monde recherchait Aurélie, elle était venue rendre visite à Samire. Elle raconte avoir marché avec lui sur la fameuse estrade, qui n’était pas encore couverte de cartons.
— On sentait une odeur bizarre, se rappelle-t-elle.
Les proches la jeune femme sont effondrés.
— Quand je pense que Samire est venu pleurnicher dans mes bras ! enrage Jérémy, un des frères d’Aurélie. Depuis le début, il n’a pas cessé de nous mentir.
Des mensonges qui pourraient peser lourd devant une cour d’assises. C’est désormais lui qui risque de finir entre quatre parois de béton. Pour très longtemps.
Une enquête de Mathieu Fourquet
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CRIME MYSTÈRE
Le 14/04/2021
Samire le sait. Il est le suspect numéro un. Ce mercredi 7 avril, voilà deux mois que sa compagne, Aurélie Vaquier, 38 ans, reste introuvable (voir notre numéro précédent), et les gendarmes fouillent à nouveau sa maison de Bédarieux dans l’Hérault. Cette fois, ils sont venus avec des chiens spécialisés dans la recherche des corps et un géoradar dernier cri pour sonder les murs et les fondations. Les enquêteurs se concentrent sur le grand garage du rez-de-chaussée, une ancienne galerie d’art retapée par Aurélie. Son rêve d’y ouvrir un restaurant vegan, doublé d’une boutique de produits cosmétiques bio, semble désormais si loin… La pièce est toujours en travaux, encombrée d’outils en tout genre. Les chiens reniflent partout, tandis qu’un gendarme promène le géoradar au sol. Soudain, au-dessus d’une petite estrade de bois et de béton, une cavité suspecte est repérée. L’appareil bipe. Tel un détecteur de mensonges, il vient de confondre Samire. Un homme qui balade son monde depuis le début.
LE RÉCIT DU SUSPECT EST INCOHÉRENT
Les gendarmes ne sont pas vraiment surpris. Ils ont flairé l’embrouille dès l’instant où il est venu leur signaler la disparition de sa compagne. Ce jour-là, le récit du jeune homme est incohérent. Il prétend être parti le 28 janvier dans l’Ain, seul, pour voir ses deux enfants, nés d’un premier mariage. Or le frère d’Aurélie raconte tout autre chose. Selon lui, ce départ dans l’Ain était prévu quatre jours plus tôt. Samire n’était pas censé partir seul, mais avec Aurélie, pour qu’elle rencontre sa belle-famille. Une autre incohérence se dessine à son retour. Samire, tout juste rentré de l’Ain, affirme avoir trouvé la maison conjugale vide. Il aurait alors reçu un texto d’Aurélie : « Ne dis rien à mon frère ni à mes proches, je pars me ressourcer et écrire un livre… » Ce SMS existe bel et bien. Le problème, c’est qu’il date… du 28 janvier, justement. Trois semaines plus tôt ! Et il est truffé de fautes d’orthographe grossières. Or Aurélie n’en fait jamais. Dans tous les cas, cette histoire de « fugue littéraire » ne tient pas. Certes, Aurélie a déjà publié un premier livre sur Internet et en prépare un autre. Mais son ordinateur est toujours dans la maison, tout comme son chat adoré, Laticka. D’après ses amies, elle ne serait jamais partie sans emmener l’animal.
Les gendarmes notent également l’attitude étrange de Samire durant les recherches. Alors que des dizaines de proches et de bénévoles multiplient les battues, il ne participe qu’à la première. Et encore, on sent qu’il se force. Une amie d’Aurélie le décrit « sur les dents, sur la défensive ». Hormis cette unique apparition publique, il passe son temps cloîtré dans la maison de Bédarieux, où il rembarre obstinément les journalistes.
— Je suis fatigué et dépité, se justifie-t-il.
Mais dépité par quoi ? Par les regards soupçonneux qu’il sent peser sur lui ? Les enquêteurs, de leur côté, listent patiemment toutes ses incohérences, approximations et ses mensonges. Leur accumulation justifie cette nouvelle perquisition du mercredi 7 avril, dans la maison du couple. C’est alors que le bip du géoradar, dans le garage, sonne la fin d’une trop longue comédie.
UN PIERCING ET UN TATOUAGE AU NOM DE SON ANCIEN CHAT
L’appareil désigne la petite estrade faite de pierre et de bois. Les enquêteurs commencent par enlever tout ce qui est entassé dessus, notamment de nombreux cartons, contenant les produits cosmétiques bio qu’Aurélie vendait sur les marchés. Puis ils dégagent un matelas et morceau de moquette, qui laissent apparaître un parquet flottant double épaisseur. Sous les lattes, un coffrage de béton. Perceuse en main, l’un d’entre eux attaque le ciment. La mèche s’enfonce à peine que les chiens commencent à aboyer. Ils reniflent l’odeur de la mort. Le béton, pas très épais, cède facilement. Tel un sarcophage, il révèle le cadavre d’une femme brune. Elle a un piercing et sur un poignet, un tatouage « Narayan ». Le nom de l’ancien petit chat d’Aurélie… Il n’y a plus aucun doute. C’est elle. Extraite avec précaution, la dépouille est transportée à l’institut médico-légal de Montpellier. Les deux légistes qui l’examinent ne peuvent déterminer avec certitude les causes du décès, ce qui exclut l’utilisation d’une arme à feu ou d’un couteau. Ils soumettent au juge d’instruction deux hypothèses (tenues secrètes pour le moment).
UN SUSPECT QUI NIE L’ÉVIDENCE ?
À ce stade, a priori, Samire ne peut plus mentir : le corps était dans son garage ! Mais l’homme, déjà connu de la justice (voir encadré), ne doute visiblement de rien. Placé en garde à vue, il décide de jouer l’étonné :
— Je ne comprends pas ce qui s’est passé, ni pourquoi on a retrouvé son corps dans ma maison, affirme-t-il sans ciller. Je ne suis pas impliqué dans ce décès.
Les gendarmes n’en tireront rien d’autre. Bien que présumé innocent, Samire a été mis en examen pour « meurtre aggravé sur conjoint » et écroué. Son système de défense sera difficile à tenir, et on comprend l’embarras de son avocat, Me Mathieu Montfort, qui n’a pas souhaité faire de commentaires. Depuis l’annonce de son arrestation, une voisine du couple s’est manifestée. Fin février, alors que tout le monde recherchait Aurélie, elle était venue rendre visite à Samire. Elle raconte avoir marché avec lui sur la fameuse estrade, qui n’était pas encore couverte de cartons.
— On sentait une odeur bizarre, se rappelle-t-elle.
Les proches la jeune femme sont effondrés.
— Quand je pense que Samire est venu pleurnicher dans mes bras ! enrage Jérémy, un des frères d’Aurélie. Depuis le début, il n’a pas cessé de nous mentir.
Des mensonges qui pourraient peser lourd devant une cour d’assises. C’est désormais lui qui risque de finir entre quatre parois de béton. Pour très longtemps.
Une enquête de Mathieu Fourquet
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Aurélie Vaquier
En accédant au compte Facebook de leur sœur, ils se sont aperçus que son compagnon Samire L. avait menti sur la date de sa disparition.
C'est un élément essentiel qui permettra peut-être d'éclaircir certaines zones d'ombre dans la mort d'Aurélie Vaquier : un carnet appartenant à la trentenaire sur lequel étaient inscrits ses mots de passe, notamment celui donnant accès à son compte Facebook.
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C'est un élément essentiel qui permettra peut-être d'éclaircir certaines zones d'ombre dans la mort d'Aurélie Vaquier : un carnet appartenant à la trentenaire sur lequel étaient inscrits ses mots de passe, notamment celui donnant accès à son compte Facebook.
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Fiona
Affaire Fiona : Cécile Bourgeon reste en prison, sa nouvelle demande de remise en liberté rejetée
La cour d’appel du Rhône a rejeté ce jeudi matin la demande de mise en liberté de la mère de Fiona, tuée à l’âge de 5 ans en 2013 et dont le corps n’a jamais été retrouvé.
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La cour d’appel du Rhône a rejeté ce jeudi matin la demande de mise en liberté de la mère de Fiona, tuée à l’âge de 5 ans en 2013 et dont le corps n’a jamais été retrouvé.
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Re: Affaires élucidées.
[quote="Kassandra88"][color=#000000]Affaire Fiona : Cécile Bourgeon reste en prison, sa nouvelle demande de remise en liberté rejetée
adiad
Re: Affaires élucidées.
Kassandra88 a écrit:En accédant au compte Facebook de leur sœur, ils se sont aperçus que son compagnon Samire L. avait menti sur la date de sa disparition.
C'est un élément essentiel qui permettra peut-être d'éclaircir certaines zones d'ombre dans la mort d'Aurélie Vaquier : un carnet appartenant à la trentenaire sur lequel étaient inscrits ses mots de passe, notamment celui donnant accès à son compte Facebook.
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C'est un menteur de A à Z
s'il était innocent,au retour çà ne lui a pas paru choqué le sarcophage, ce dernier a été bâti tout seul ? pfff
lily29
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