Affaires non élucidées I
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: NON ÉLUCIDÉ
Cellule Cold cases, É. Foray, M.Boisseranc, S.Alloard, C.Giboire, K.Leroy, J.Heusèle, S. Viguier...
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Le double meurtre de montigny les metz
Re: Affaires non élucidées I
Honteux cette affaire.
innocent en prison et coupable dehors.
Quand une affaire est mal gérée au départ voila le résultat.
innocent en prison et coupable dehors.
Quand une affaire est mal gérée au départ voila le résultat.
meurtre de Wendy (ST Martin Antilles)
Quand les vacances tournent au cauchemar
L'auteur du meurtre de la jeune Hutoise est peut-être un délinquant qui s'est évadé de prison il y a quelques mois.
La population de l'île ne peut s'empêcher de faire le lien avec le meurtre Angélique Chauviré, violée et tuée à coups de pierre en 2006.
Cette femme de 30 ans, originaire de Gesté (Maine-et-Loire), avait disparu le 31 mai 2006, après avoir déjeuné avec ses parents qui étaient venues la rejoindre pour les vacances. Son cadavre sera retrouvé le 2 juin 2006 par des promeneurs dans des taillis à proximité de Dawn Beach.
Son assassin présumé, Kathron Fortune, dit "Cuchi", s’est évadé de la prison de Saint-Martin il y a cinq mois seulement.
Cet homme, âgé de 38 ans, est un Antillais de l’île de Grenade. Ses condamnations pour meurtre sont plutôt liées à des histoires de vengeance dans le milieu de la drogue mais il est tout de même suspecté du meurtre d’Angélique Chauviré.
"Ce n’est pas une piste privilégiée, mais c’est une piste parmi d’autres" a indiqué le procureur de la république.
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L'auteur du meurtre de la jeune Hutoise est peut-être un délinquant qui s'est évadé de prison il y a quelques mois.
La population de l'île ne peut s'empêcher de faire le lien avec le meurtre Angélique Chauviré, violée et tuée à coups de pierre en 2006.
Cette femme de 30 ans, originaire de Gesté (Maine-et-Loire), avait disparu le 31 mai 2006, après avoir déjeuné avec ses parents qui étaient venues la rejoindre pour les vacances. Son cadavre sera retrouvé le 2 juin 2006 par des promeneurs dans des taillis à proximité de Dawn Beach.
Son assassin présumé, Kathron Fortune, dit "Cuchi", s’est évadé de la prison de Saint-Martin il y a cinq mois seulement.
Cet homme, âgé de 38 ans, est un Antillais de l’île de Grenade. Ses condamnations pour meurtre sont plutôt liées à des histoires de vengeance dans le milieu de la drogue mais il est tout de même suspecté du meurtre d’Angélique Chauviré.
"Ce n’est pas une piste privilégiée, mais c’est une piste parmi d’autres" a indiqué le procureur de la république.
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affaire D.B Cooper
Une affaire qui restera à jamais non élucidée:
Après 45 ans de recherches, le FBI abandonne l'incroyable affaire D.B Cooper
ETATS-UNIS – L'une des affaires les plus mystérieuses et rocambolesques des Etats-Unis, le détournement d'un Boeing 727 par un pirate de l'air qui avait sauté en parachute avec son butin, en novembre 1971, restera inexpliquée. Le FBI vient de classer le dossier "D.B Cooper".
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Après 45 ans de recherches, le FBI abandonne l'incroyable affaire D.B Cooper
ETATS-UNIS – L'une des affaires les plus mystérieuses et rocambolesques des Etats-Unis, le détournement d'un Boeing 727 par un pirate de l'air qui avait sauté en parachute avec son butin, en novembre 1971, restera inexpliquée. Le FBI vient de classer le dossier "D.B Cooper".
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Re: Affaires non élucidées I
Kassandra88 a écrit:Une affaire qui restera à jamais non élucidée:
Après 45 ans de recherches, le FBI abandonne l'incroyable affaire D.B Cooper
ETATS-UNIS – L'une des affaires les plus mystérieuses et rocambolesques des Etats-Unis, le détournement d'un Boeing 727 par un pirate de l'air qui avait sauté en parachute avec son butin, en novembre 1971, restera inexpliquée. Le FBI vient de classer le dossier "D.B Cooper".
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Génial je trouve cette histoire.
Alisson et Marie Josée les disparues de Perpignan
Trois ans exactement après la disparition de la mère et de la fille à Perpignan, la famille d'Allison et Marie-Josée Benitez lance un appel pour faire progresser l'enquête.
« Nous avons demandé un certain nombre d'actes de procédure depuis plus d'un an et nous n'avons toujours pas de retour. A l'instruction, on nous assure que c'est en cours. Nous avions demandé à ce que le dossier de la disparition de Simone de Oliveira, maîtresse de Benitez, à Nîmes le 29 novembre 2004 soit joint à celui de Perpignan. Mais pour l'instant ce n'est pas le cas », ajoute Me Philippe Capsié, leur avocat.
Le reste de l'article ici:
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De nombreux échanges à ce propos sur le fil NE fermé à partir de
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01-08-2013 à 12:25:14
« Nous avons demandé un certain nombre d'actes de procédure depuis plus d'un an et nous n'avons toujours pas de retour. A l'instruction, on nous assure que c'est en cours. Nous avions demandé à ce que le dossier de la disparition de Simone de Oliveira, maîtresse de Benitez, à Nîmes le 29 novembre 2004 soit joint à celui de Perpignan. Mais pour l'instant ce n'est pas le cas », ajoute Me Philippe Capsié, leur avocat.
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01-08-2013 à 12:25:14
meurtre de Wendy (ST Martin Antilles)
Kassandra88 a écrit:Quand les vacances tournent au cauchemar
L'auteur du meurtre de la jeune Hutoise est peut-être un délinquant qui s'est évadé de prison il y a quelques mois.
La population de l'île ne peut s'empêcher de faire le lien avec le meurtre Angélique Chauviré, violée et tuée à coups de pierre en 2006.
Cette femme de 30 ans, originaire de Gesté (Maine-et-Loire), avait disparu le 31 mai 2006, après avoir déjeuné avec ses parents qui étaient venues la rejoindre pour les vacances. Son cadavre sera retrouvé le 2 juin 2006 par des promeneurs dans des taillis à proximité de Dawn Beach.
Son assassin présumé, Kathron Fortune, dit "Cuchi", s’est évadé de la prison de Saint-Martin il y a cinq mois seulement.
Cet homme, âgé de 38 ans, est un Antillais de l’île de Grenade. Ses condamnations pour meurtre sont plutôt liées à des histoires de vengeance dans le milieu de la drogue mais il est tout de même suspecté du meurtre d’Angélique Chauviré.
"Ce n’est pas une piste privilégiée, mais c’est une piste parmi d’autres" a indiqué le procureur de la république.
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L'auteur présumé a été arrêté. Il a avoué. Il a 21 ans et n'avait pas d'antécédents judiciaires (autrement dit, si un ADN avait été mis en évidence, cela n'aurait pas permis d'arriver jusqu'au propriétaire).
Rien à voir avec l'évadé donc.
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Re: Affaires non élucidées I
Kassandra88 a écrit:Trois ans exactement après la disparition de la mère et de la fille à Perpignan, la famille d'Allison et Marie-Josée Benitez lance un appel pour faire progresser l'enquête.
« Nous avons demandé un certain nombre d'actes de procédure depuis plus d'un an et nous n'avons toujours pas de retour. A l'instruction, on nous assure que c'est en cours. Nous avions demandé à ce que le dossier de la disparition de Simone de Oliveira, maîtresse de Benitez, à Nîmes le 29 novembre 2004 soit joint à celui de Perpignan. Mais pour l'instant ce n'est pas le cas », ajoute Me Philippe Capsié, leur avocat.
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01-08-2013 à 12:25:14
Désespérant !
george-white
meurtre de Wendy (ST Martin Antilles)
L'homme suspecté d'avoir tué Wendy Montulet retrouvé mort dans sa cellule
Les circonstances de sa mort ne sont pas encore clairement établies, d'après le site du Soualiga Post. Selon Radio Caraïbes International (RCI), la piste criminelle est toutefois privilégiée car de nombreuses traces de violences ont été relevées sur le corps du jeune homme incarcéré jeudi soir.
Les gendarmes ont ouvert une enquête criminelle pour déterminer les circonstances de la mort. "Le corps du meurtrier présumé a été retrouvé inanimé dans la cellule qu'il occupait avec sept autres personnes. Des traces de violences ont été relevées sur son corps. La victime aurait été étouffée avec un oreiller dans la nuit entre 2 et 4 heures", explique le site RCI.
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meurtre de Wendy (ST Martin Antilles)
Re: Affaires non élucidées I
Pike county, il y a quelques mois, 7 personnes d'une même famille, les Rhoden, sont exécutées par balle dans leur sommeil, dans 4 maisons différentes, seuls les plus jeunes sont épargnés.
dsl, rien trouvé en français.
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Il faut tout de même préciser qu'à la grande stupeur des habitants, des plantations de marijuana ont été trouvées sur 3 des 4 scènes de crime.
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Une récompense vient d'être offerte pour qui apportera des éléments décisifs.
dsl, rien trouvé en français.
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Il faut tout de même préciser qu'à la grande stupeur des habitants, des plantations de marijuana ont été trouvées sur 3 des 4 scènes de crime.
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Une récompense vient d'être offerte pour qui apportera des éléments décisifs.
george-white
Alisson et Marie Josée les disparues de Perpignan
george white a écrit:Kassandra88 a écrit:Trois ans exactement après la disparition de la mère et de la fille à Perpignan, la famille d'Allison et Marie-Josée Benitez lance un appel pour faire progresser l'enquête.
« Nous avons demandé un certain nombre d'actes de procédure depuis plus d'un an et nous n'avons toujours pas de retour. A l'instruction, on nous assure que c'est en cours. Nous avions demandé à ce que le dossier de la disparition de Simone de Oliveira, maîtresse de Benitez, à Nîmes le 29 novembre 2004 soit joint à celui de Perpignan. Mais pour l'instant ce n'est pas le cas », ajoute Me Philippe Capsié, leur avocat.
Le reste de l'article ici:
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De nombreux échanges à ce propos sur le fil NE fermé à partir de
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01-08-2013 à 12:25:14
Désespérant !
Exclusif. Une requête va être déposée dans les prochains jours au tribunal administratif de Nîmes pour faire reconnaître la responsabilité de l’Etat qui n’aurait pas enquêté sérieusement sur la disparition Simone de Oliveira Alves. Cette hôtesse de bar entretenait une relation avec Francisco Benitez dit « Paco » lorsqu’elle a disparu en 2004. Ce légionnaire a fait la une de l’actualité en 2013 après la disparition mystérieuse de sa femme et de sa fille à Perpignan.
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Re: Affaires non élucidées I
Kassandra88 a écrit:
Plusieurs adn non identifiés si j'ai bien compris, mais déjà comparés aux 158 prélèvements qui ont failli être détruits, puisqu'ils ont été exploités.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] "il s’agit de prélèvements ADN effectués sur 158 personnes gravitant autour de l’enquête. La conservation de ces scellés biologiques qui ont été exploités ....".
Le meurtrier ne figurerait à priori pas parmi les 158 personnes prélevées à l'époque. Sauf s'il est passé à travers les mailles ... ce que la science ne lui permettra probablement pas aujourd'hui. S'il ne figure pas dans les 158, espérons qu'il soit fiché ailleurs.
george-white
Re: Affaires non élucidées I
Kassandra88 a écrit: L'inconnue retrouvée calcinée à Grasse en 2012 a désormais un visage
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]hébergeur d image gratuit
La PJ cherche à identifier une inconnue découverte, il y a 4 ans, assassinée brûlée dans une cave à Grasse. La gendarmerie vient de reconstituer son visage.
C'est un corps démembré, martyrisé qui a été découvert le matin du jeudi 22 mars 2012 dans un immeuble au 22, rue de la Fontette dans le Vieux-Grasse.
Intervenant à la suite d'un incendie, les sapeurs-pompiers avaient alors découvert un cadavre et quelques vêtements épars.
Le meurtrier, en voulant effacer son crime, avait provoqué un incendie dans cette bâtisse du Vieux-Grasse exploitée par des marchands de sommeil.
Depuis, le mystère sur l'identité de la victime reste entier.
A partir du crâne calciné de la victime, le laboratoire vient de reconstituer un visage que le juge d'instruction chargée de l'enquête a décidé de diffuser.
D'après les constatations, cette femme aurait été transportée dans la cave après avoir été tuée.
Elle aurait pu y être déposée dès le 19 mars.
Mince, mesurant entre 1,60 m et 1,70 m, elle avait des cheveux châtains mi-longs, des dents abîmées.
Depuis la macabre découverte, ce sont des centaines d'actes d'investigations qui ont été effectués par les policiers de la brigade criminelle.
Les enquêtes de voisinage et les auditions de tous les habitants de l'immeuble n'ont rien donné.
"Aucun membre de la famille ne s'est manifesté, confie un enquêteur. On travaille sur le fichier des personnes recherchées sur six années".
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Je trouve quelle ressemble à l'actrice Victoria Abril?
Des origines Espagnoles cette inconnue?
Re: Affaires non élucidées I
george white a écrit:Kassandra88 a écrit:
Plusieurs adn non identifiés si j'ai bien compris, mais déjà comparés aux 158 prélèvements qui ont failli être détruits, puisqu'ils ont été exploités.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] "il s’agit de prélèvements ADN effectués sur 158 personnes gravitant autour de l’enquête. La conservation de ces scellés biologiques qui ont été exploités ....".
Le meurtrier ne figurerait à priori pas parmi les 158 personnes prélevées à l'époque. Sauf s'il est passé à travers les mailles ... ce que la science ne lui permettra probablement pas aujourd'hui. S'il ne figure pas dans les 158, espérons qu'il soit fiché ailleurs.
Beaucoup de flou dans cette affaire. Pour NE: 0 ADN, dans l'émission de Pradel de 2015, 2 ADN .....enfin espérons qu'on finisse par coincer l'auteur.
meurtre de Jacques Heusèle
Sa famille estime que la justice a bâclé les investigations et a décidé de porte plainte.
Au terme d'une instruction, jugée lacunaire par la famille, menée à Béthune (Pas-de-Calais), la justice a définitivement mis fin au dossier en février. Une non-conclusion pour les deux fils et la veuve de Jacques Heusèle, lesquels viennent de déposer une nouvelle plainte, cette fois devant le doyen des juges d'instruction de Lille (Nord), le juge Jean-Michel Gentil. Quatre policiers, un de Béthune et trois de la PJ de Lille, sont notamment mis en cause par la famille Heusèle, qui les accuse de « faux et usage de faux en écriture publique », ainsi que d'« obstacles à la manifestation de la vérité ».
Nicole Heusèle et ses enfants ont ouvert la boîte de Pandore et ont mis au jour l'inquiétante double vie de leur mari et père......
L'homme dispose d'une ligne téléphonique secrète. Surtout, ses carnets personnels laissent apparaître de multiples numéros de téléphone et noms de jeunes filles, parfois mineures, auxquels sont accolées des mentions comme « bracelets, chaînes, haltères », « casting » ou « escortes ».
« La police n'en a rien fait », dénonce Nicole Heusèle. Courant 2013, l'un des carnets, trouvé sur le corps de la victime, est pourtant saisi par les enquêteurs. Elément troublant, la page du 17 novembre est arrachée. Un élément crucial qui n'est pourtant pas mentionné sur procès-verbal.
Plusieurs éléments attestent que Christian, le frère de Jacques, connu pour des faits d'escroquerie, a été entendu deux fois dans ce dossier. « Personne n'a jamais pu voir ses PV », s'étonne Mme Heusèle. Des témoignages essentiels, notamment celui de la secrétaire ainsi que de la prédécesseur d'Heusèle à son agence, ont été selon la famille Heusèle complètement « caviardés ». « Sa secrétaire évoque une discussion récente, et violente, avec la femme politique dont il était mandataire, rapporte Nicole Heusèle. Cela ne figure nulle part. »
A deux reprises au moins, ces témoins clés ont par ailleurs attesté que leurs signatures apparaissant sur leurs auditions falsifiées avaient été imitées. « Certaines pistes, notamment sur le plan financier, n'ont pas été exploitées, fustige encore Nicole Heusèle. Depuis le départ, nous sommes face à un mur. Je sais que tout cela n'est pas du fait des policiers eux-mêmes, qui ont des instructions. Mais il faut qu'enfin les choses bougent. »
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Au terme d'une instruction, jugée lacunaire par la famille, menée à Béthune (Pas-de-Calais), la justice a définitivement mis fin au dossier en février. Une non-conclusion pour les deux fils et la veuve de Jacques Heusèle, lesquels viennent de déposer une nouvelle plainte, cette fois devant le doyen des juges d'instruction de Lille (Nord), le juge Jean-Michel Gentil. Quatre policiers, un de Béthune et trois de la PJ de Lille, sont notamment mis en cause par la famille Heusèle, qui les accuse de « faux et usage de faux en écriture publique », ainsi que d'« obstacles à la manifestation de la vérité ».
Nicole Heusèle et ses enfants ont ouvert la boîte de Pandore et ont mis au jour l'inquiétante double vie de leur mari et père......
L'homme dispose d'une ligne téléphonique secrète. Surtout, ses carnets personnels laissent apparaître de multiples numéros de téléphone et noms de jeunes filles, parfois mineures, auxquels sont accolées des mentions comme « bracelets, chaînes, haltères », « casting » ou « escortes ».
« La police n'en a rien fait », dénonce Nicole Heusèle. Courant 2013, l'un des carnets, trouvé sur le corps de la victime, est pourtant saisi par les enquêteurs. Elément troublant, la page du 17 novembre est arrachée. Un élément crucial qui n'est pourtant pas mentionné sur procès-verbal.
Plusieurs éléments attestent que Christian, le frère de Jacques, connu pour des faits d'escroquerie, a été entendu deux fois dans ce dossier. « Personne n'a jamais pu voir ses PV », s'étonne Mme Heusèle. Des témoignages essentiels, notamment celui de la secrétaire ainsi que de la prédécesseur d'Heusèle à son agence, ont été selon la famille Heusèle complètement « caviardés ». « Sa secrétaire évoque une discussion récente, et violente, avec la femme politique dont il était mandataire, rapporte Nicole Heusèle. Cela ne figure nulle part. »
A deux reprises au moins, ces témoins clés ont par ailleurs attesté que leurs signatures apparaissant sur leurs auditions falsifiées avaient été imitées. « Certaines pistes, notamment sur le plan financier, n'ont pas été exploitées, fustige encore Nicole Heusèle. Depuis le départ, nous sommes face à un mur. Je sais que tout cela n'est pas du fait des policiers eux-mêmes, qui ont des instructions. Mais il faut qu'enfin les choses bougent. »
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Re: Affaires non élucidées I
Il ne s'est peut être pas suicidé, mais de là à imaginer un complot politico judiciaire, impliquant le juge, les policiers et aussi le légiste .... Mme Heusèle me fait penser à la soeur de Dupont de Ligonnès, elles sont restées bloquées au stade du déni les pauvres.
"la page du 17 novembre est arrachée. Un élément crucial qui n'est pourtant pas mentionné sur procès-verbal."
Une page a été arrachée, ce n'est pas inscrit lors des constatations : il reste donc la possibilité très simple qu'à ce moment là, elle y était encore cette fameuse page.
"la page du 17 novembre est arrachée. Un élément crucial qui n'est pourtant pas mentionné sur procès-verbal."
Une page a été arrachée, ce n'est pas inscrit lors des constatations : il reste donc la possibilité très simple qu'à ce moment là, elle y était encore cette fameuse page.
george-white
meurtre de Jacques Heusèle
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Jacques Heusèle, un notable coulé par le poids de ses secrets
L'agent d'assurances d'Arras s'est-il suicidé ? Il avait disparu fin 2008, laissant derrière lui sa famille, une montagne de dettes, et une double vie inavouable…
Par Marc Leplongeon (sans jeu de mots)
La justice n'a jamais réussi à trancher entre l'une ou l'autre des thèses. Jacques Heusèle, un agent d'assurances d'Arras, dans le nord de la France, s'est-il suicidé ? Ou l'a-t-on poussé vers la mort ? Lui dont le corps avait été retrouvé dans la Sambre, une rivière de Belgique, à trente kilomètres du pont où il avait abandonné sa Mercedes deux mois et demi plus tôt. Ce 27 janvier 2009, Jacques Heusèle refait enfin surface, enfin plutôt sa jambe, coincée entre la coque et le gouvernail d'une péniche. La dépouille est en état de putréfaction avancée. Le visage est gonflé. Sont retrouvés dans son sac à dos une bouteille de Coca-Cola, un portefeuille et un agenda. La semaine du 17 novembre 2008, date de sa disparition, a été arrachée… Les enquêteurs tombent également, au fond du sac, sur un haltère de 5 kilos probablement destiné à entraîner l'assureur vers le fond. Jacques Heusèle ne savait pas nager. Il a coulé avec ses secrets.
Sept ans après sa mort, sa famille réclame toujours justice, persuadée que Jacques Heusèle ne s'est pas suicidé, mais qu'on l'y a bel et bien contraint. L'assureur, à qui l'on prêtait des revenus confortables et un train de vie normal, était criblé de dettes. Des centaines de milliers d'euros dont on n'a jamais connu la destination finale. Petit à petit, les pistes émergent. Jacques Heusèle a-t-il été victime d'un règlement de comptes, pris dans une histoire de détournement de fonds dont il n'arrivait plus à sortir ? À 59 ans, le notable est un mystère. Une jolie maison, une épouse et des enfants, trois ou quatre amis, quelques menus loisirs. De 2006 à 2007, Jacques a été président du Rotary Club Arras Vauban. C'était sa fierté, à l'austère Jacques, de pouvoir se montrer un peu dans la presse. Lui dont la carrière politique n'avait jamais réellement démarré, et qui avait commencé à militer dans les années 80 au CNPF, le mouvement de Philippe de Villiers.
« À 16 ou 17 ans, il fallait qu'on l'appelle Monsieur »
C'est au sein de la section locale du parti qu'il avait rencontré Denise Bocquillet, aujourd'hui première adjointe à la mairie d'Arras sous la bannière UDI. À plusieurs reprises, il lui sert de mandataire financier. L'assureur est compétent et professionnel. Peut-être aurait-il aimé, pour services rendus, grimper un peu dans la hiérarchie politique… Mais Jacques n'a pas vraiment ça dans la peau : le bonhomme n'a pas le contact facile. Jacques est fier et coincé. « Il était un peu spécial, raconte son frère aux policiers. À 16 ou 17 ans, il fallait qu'on l'appelle Monsieur. Il n'a jamais porté un jean. » « Il était froid avec moi et je lui rendais bien », confie sa collaboratrice. Un euphémisme pour dire qu'ils ne s'adressaient presque pas la parole.
Jacques Heusèle est d'une discrétion maladive. Il parle le moins possible de lui et encore moins de sa vie privée. Au cabinet, son armoire est fermée à clé. Pas un document ne traîne sur son bureau. Quand il part, souvent en plein milieu de l'après-midi, il tire derrière lui une petite valise remplie de ses agendas qu'il ne quitte jamais. Sans le dire à quiconque, Jacques a installé une ligne téléphonique privée dans son bureau. Sa collaboratrice, qui l'assiste depuis 30 ans, n'était même pas au courant. Et s'étonnait qu'aucun de ses appels ne passe par le standard… Le jour de sa disparition, Jacques est très stressé : « Il avait une attitude méconnaissable, raconte une ancienne employée, qui nuancera ensuite ses propos. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Il était inquiet, mais je ne savais pas pourquoi. » L'assureur prétexte un rendez-vous à Valenciennes. Heusèle aura gardé ses secrets jusqu'à sa mort.
Des vices inavouables…
En effet, très vite, à la fin de l'année 2008, la vérité éclate. L'assureur doit beaucoup d'argent. Sa compagnie l'accuse d'avoir détourné 126 000 euros. Quelques jours avant sa disparition, le 13 novembre, il avait rencontré un collègue syndiqué : Jacques était « très affecté par la situation, raconte-t-il. Il était livide et ne mangeait pas. Il semblait particulièrement inquiet de ce que son entourage allait penser de lui… Il avait conscience qu'il ne pourrait plus rien cacher ». Et Jacques ne s'est pas arrêté là. En cachette, il a déjà prélevé 41 000 euros sur l'assurance vie de la mère de son épouse et 47 000 sur celle de sa femme. Il a contracté treize crédits à la consommation, soustrait de l'argent sur un autre compte de sa compagne et vendu plusieurs bijoux de famille. Cinq cent mille euros environ, estime Nicole Heusèle, sa femme, tout bonnement dilapidés.
L'assureur a une dizaine de comptes, mais prend soin de ne jamais faire de virements. Seulement des chèques que les policiers ne sont pas parvenus à tracer. Et puis, le pire arrive : ses carnets. De véritables agendas du vice. De petites pattes de mouches parfois illisibles et qui semblaient traduire des pensées ou des rendez-vous inavouables. Jacques Heusèle menait-il une double vie ? « Équipe, chaîne, manga, jeu face à face, vérifier », peut-on lire. « Challenge, bit avant filles, photos, halt », distingue-t-on sur une autre page. À une autre date, des mentions plus précises : « photos, mesures bit et glands ». Ou encore : « caleçons, jambes, douche, embrasse bras, suce, sortir gland, 10 filles, jolie piscine + bagatelle ». Des suites de mots incompréhensibles. Souvent, Jacques Heusèle note également des noms de femmes : Astrid, Emma, Alice, Estelle, parfois suivis de leur âge : 16 ans, 14 ans, etc.
Un fiasco judiciaire ?
Assez d'éléments pour faire naître les thèses les plus folles : Heusèle faisait-il partie d'un réseau libertin ou de pédophiles, dans lequel nul ne voulait apparaître ? A-t-on tenté de le faire chanter ? De quoi expliquer les lenteurs de la justice, qui ne se presse pas, mais alors vraiment pas, depuis le début de l'affaire, pour instruire le dossier. Les bourdes s'enchaînent : les Belges, qui avaient récupéré le corps, ont classé l'affaire en suicide et n'ont fait aucune autopsie. La voiture a été déplacée par le garagiste avant même d'être expertisée. Les demandes d'actes de la famille, défendues par Me Bernard Méry, sont balayées par les juges de Béthune. Et il leur faut aller devant la chambre de l'instruction ne serait-ce que pour obtenir l'analyse des factures détaillées (fadettes), des disques durs et des comptes bancaires de Jacques Heusèle. Des actes pourtant basiques dans une enquête criminelle…
Après des années d'investigations, les juges décident finalement de clore leur dossier. Le parquet vient de rendre, le 30 mars 2016, un réquisitoire de non-lieu. Sans pouvoir le prouver avec certitude, le parquet considère que la thèse la plus probable est celle d'un suicide par noyade. « Au regard des déclarations des différents témoins, qu'ils soient professionnels ou proches, aucun élément n'établit l'existence d'un chantage, de vol ou d'abus de confiance subi par la victime », écrit-il. Il y a de fortes chances pour que les juges d'instruction suivent. Mais Me Joseph Breham, qui a repris le dossier en main pour le compte de la famille Heusèle, ne compte pas en rester là. Fin juin, l'avocat a annoncé avoir déposé auprès du doyen des juges d'instruction de Lille une plainte avec constitution de partie civile des chefs de faux et usage de faux en écriture publique et obstacles à la manifestation de la vérité.
Contacté par Le Point.fr, il explique : « On ne peut pas refermer un dossier tel que celui-ci quand il y a autant de flou, autant de vague. » Et l'avocat d'asséner : « Chaque étape de cette enquête a été bâclée. Il y a des anomalies patentes. » Selon Me Breham, certaines auditions ont disparu du dossier pénal et toutes les investigations bancaires n'ont pas été menées – loin de là – pour comprendre à quoi Jacques Heusèle dépensait ses milliers d'euros. D'après des attestations fournies à la justice, d'anciennes collaboratrices de Jacques Heusèle affirment ainsi ne pas avoir tenu certains propos que la police leur prête ou ne pas avoir signé leurs déclarations, alors que leur paraphe figure bien en bas de la page...
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Jacques Heusèle, un notable coulé par le poids de ses secrets
L'agent d'assurances d'Arras s'est-il suicidé ? Il avait disparu fin 2008, laissant derrière lui sa famille, une montagne de dettes, et une double vie inavouable…
Par Marc Leplongeon (sans jeu de mots)
La justice n'a jamais réussi à trancher entre l'une ou l'autre des thèses. Jacques Heusèle, un agent d'assurances d'Arras, dans le nord de la France, s'est-il suicidé ? Ou l'a-t-on poussé vers la mort ? Lui dont le corps avait été retrouvé dans la Sambre, une rivière de Belgique, à trente kilomètres du pont où il avait abandonné sa Mercedes deux mois et demi plus tôt. Ce 27 janvier 2009, Jacques Heusèle refait enfin surface, enfin plutôt sa jambe, coincée entre la coque et le gouvernail d'une péniche. La dépouille est en état de putréfaction avancée. Le visage est gonflé. Sont retrouvés dans son sac à dos une bouteille de Coca-Cola, un portefeuille et un agenda. La semaine du 17 novembre 2008, date de sa disparition, a été arrachée… Les enquêteurs tombent également, au fond du sac, sur un haltère de 5 kilos probablement destiné à entraîner l'assureur vers le fond. Jacques Heusèle ne savait pas nager. Il a coulé avec ses secrets.
Sept ans après sa mort, sa famille réclame toujours justice, persuadée que Jacques Heusèle ne s'est pas suicidé, mais qu'on l'y a bel et bien contraint. L'assureur, à qui l'on prêtait des revenus confortables et un train de vie normal, était criblé de dettes. Des centaines de milliers d'euros dont on n'a jamais connu la destination finale. Petit à petit, les pistes émergent. Jacques Heusèle a-t-il été victime d'un règlement de comptes, pris dans une histoire de détournement de fonds dont il n'arrivait plus à sortir ? À 59 ans, le notable est un mystère. Une jolie maison, une épouse et des enfants, trois ou quatre amis, quelques menus loisirs. De 2006 à 2007, Jacques a été président du Rotary Club Arras Vauban. C'était sa fierté, à l'austère Jacques, de pouvoir se montrer un peu dans la presse. Lui dont la carrière politique n'avait jamais réellement démarré, et qui avait commencé à militer dans les années 80 au CNPF, le mouvement de Philippe de Villiers.
« À 16 ou 17 ans, il fallait qu'on l'appelle Monsieur »
C'est au sein de la section locale du parti qu'il avait rencontré Denise Bocquillet, aujourd'hui première adjointe à la mairie d'Arras sous la bannière UDI. À plusieurs reprises, il lui sert de mandataire financier. L'assureur est compétent et professionnel. Peut-être aurait-il aimé, pour services rendus, grimper un peu dans la hiérarchie politique… Mais Jacques n'a pas vraiment ça dans la peau : le bonhomme n'a pas le contact facile. Jacques est fier et coincé. « Il était un peu spécial, raconte son frère aux policiers. À 16 ou 17 ans, il fallait qu'on l'appelle Monsieur. Il n'a jamais porté un jean. » « Il était froid avec moi et je lui rendais bien », confie sa collaboratrice. Un euphémisme pour dire qu'ils ne s'adressaient presque pas la parole.
Jacques Heusèle est d'une discrétion maladive. Il parle le moins possible de lui et encore moins de sa vie privée. Au cabinet, son armoire est fermée à clé. Pas un document ne traîne sur son bureau. Quand il part, souvent en plein milieu de l'après-midi, il tire derrière lui une petite valise remplie de ses agendas qu'il ne quitte jamais. Sans le dire à quiconque, Jacques a installé une ligne téléphonique privée dans son bureau. Sa collaboratrice, qui l'assiste depuis 30 ans, n'était même pas au courant. Et s'étonnait qu'aucun de ses appels ne passe par le standard… Le jour de sa disparition, Jacques est très stressé : « Il avait une attitude méconnaissable, raconte une ancienne employée, qui nuancera ensuite ses propos. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Il était inquiet, mais je ne savais pas pourquoi. » L'assureur prétexte un rendez-vous à Valenciennes. Heusèle aura gardé ses secrets jusqu'à sa mort.
Des vices inavouables…
En effet, très vite, à la fin de l'année 2008, la vérité éclate. L'assureur doit beaucoup d'argent. Sa compagnie l'accuse d'avoir détourné 126 000 euros. Quelques jours avant sa disparition, le 13 novembre, il avait rencontré un collègue syndiqué : Jacques était « très affecté par la situation, raconte-t-il. Il était livide et ne mangeait pas. Il semblait particulièrement inquiet de ce que son entourage allait penser de lui… Il avait conscience qu'il ne pourrait plus rien cacher ». Et Jacques ne s'est pas arrêté là. En cachette, il a déjà prélevé 41 000 euros sur l'assurance vie de la mère de son épouse et 47 000 sur celle de sa femme. Il a contracté treize crédits à la consommation, soustrait de l'argent sur un autre compte de sa compagne et vendu plusieurs bijoux de famille. Cinq cent mille euros environ, estime Nicole Heusèle, sa femme, tout bonnement dilapidés.
L'assureur a une dizaine de comptes, mais prend soin de ne jamais faire de virements. Seulement des chèques que les policiers ne sont pas parvenus à tracer. Et puis, le pire arrive : ses carnets. De véritables agendas du vice. De petites pattes de mouches parfois illisibles et qui semblaient traduire des pensées ou des rendez-vous inavouables. Jacques Heusèle menait-il une double vie ? « Équipe, chaîne, manga, jeu face à face, vérifier », peut-on lire. « Challenge, bit avant filles, photos, halt », distingue-t-on sur une autre page. À une autre date, des mentions plus précises : « photos, mesures bit et glands ». Ou encore : « caleçons, jambes, douche, embrasse bras, suce, sortir gland, 10 filles, jolie piscine + bagatelle ». Des suites de mots incompréhensibles. Souvent, Jacques Heusèle note également des noms de femmes : Astrid, Emma, Alice, Estelle, parfois suivis de leur âge : 16 ans, 14 ans, etc.
Un fiasco judiciaire ?
Assez d'éléments pour faire naître les thèses les plus folles : Heusèle faisait-il partie d'un réseau libertin ou de pédophiles, dans lequel nul ne voulait apparaître ? A-t-on tenté de le faire chanter ? De quoi expliquer les lenteurs de la justice, qui ne se presse pas, mais alors vraiment pas, depuis le début de l'affaire, pour instruire le dossier. Les bourdes s'enchaînent : les Belges, qui avaient récupéré le corps, ont classé l'affaire en suicide et n'ont fait aucune autopsie. La voiture a été déplacée par le garagiste avant même d'être expertisée. Les demandes d'actes de la famille, défendues par Me Bernard Méry, sont balayées par les juges de Béthune. Et il leur faut aller devant la chambre de l'instruction ne serait-ce que pour obtenir l'analyse des factures détaillées (fadettes), des disques durs et des comptes bancaires de Jacques Heusèle. Des actes pourtant basiques dans une enquête criminelle…
Après des années d'investigations, les juges décident finalement de clore leur dossier. Le parquet vient de rendre, le 30 mars 2016, un réquisitoire de non-lieu. Sans pouvoir le prouver avec certitude, le parquet considère que la thèse la plus probable est celle d'un suicide par noyade. « Au regard des déclarations des différents témoins, qu'ils soient professionnels ou proches, aucun élément n'établit l'existence d'un chantage, de vol ou d'abus de confiance subi par la victime », écrit-il. Il y a de fortes chances pour que les juges d'instruction suivent. Mais Me Joseph Breham, qui a repris le dossier en main pour le compte de la famille Heusèle, ne compte pas en rester là. Fin juin, l'avocat a annoncé avoir déposé auprès du doyen des juges d'instruction de Lille une plainte avec constitution de partie civile des chefs de faux et usage de faux en écriture publique et obstacles à la manifestation de la vérité.
Contacté par Le Point.fr, il explique : « On ne peut pas refermer un dossier tel que celui-ci quand il y a autant de flou, autant de vague. » Et l'avocat d'asséner : « Chaque étape de cette enquête a été bâclée. Il y a des anomalies patentes. » Selon Me Breham, certaines auditions ont disparu du dossier pénal et toutes les investigations bancaires n'ont pas été menées – loin de là – pour comprendre à quoi Jacques Heusèle dépensait ses milliers d'euros. D'après des attestations fournies à la justice, d'anciennes collaboratrices de Jacques Heusèle affirment ainsi ne pas avoir tenu certains propos que la police leur prête ou ne pas avoir signé leurs déclarations, alors que leur paraphe figure bien en bas de la page...
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