qui est il? VII

Je me suis intéroggé la-dessus mais rien ne me permet de le penser. Voici une liste de cas non-résolus au Québec: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonjour Baron,

En effet c'est une possibilité. De mon côté j'étais resté sur un policier, un gendarme ou un militaire (ou ex), ce qui finalement n'est pas incompatible avec agent de sécurité. Les gendarmes ont  le statut de militaire. Si le type était militaire en France, ça fonctionne je crois avec des contrats de 5 ans, donc il a très bien pu l'être pendant une période et revenir à la vie civile comme agent de sécurité. Et il a très bien pu débuter comme agent de sécurité pour gagner un peu d'argent pendant ses études en écoles de police ou sa formation de militaire ou de gendarme.

Le gros trousseau de clé fait en effet penser à un agent de sécurité qui aurait accès à un ou plusieurs bâtiments. Pour la voiture, aucune certitude que c'est bien celle de notre homme. Mais pourquoi pas une voiture de fonction ? Je ne sais pas, elle n'a jamais été retrouvée... Vu les horaires des crimes du type, on pense aussi qu'il pourrait travailler la nuit. Ce qui encore une fois est compatible avec un agent de sécurité. On peut même dire que quand on voit les horaires des agressions de Sarah dans le 13ème (8h15) ou bien Cécile (8h50) on pourrait même envisager qu'il ait commis ces crimes juste après sa nuit de boulot, avant de rentrer chez lui...

J'ai de mon côté une autre hypothèse concernant le G, qui a je pense déjà été abordée ici, et que j'aimerai soumettre. En étudiant ses effets à court et long terme ainsi que les effets secondaires, je verrais bien le G être un consommateur d'amphétamines. Il aurait de mon point de vue pu débuter sa consommation de manière occasionnelle dans le but de tenir le coup la nuit au boulot.
Mais la dépendance physique et psychologique à cette drogue est rapide. Et les personnes dépendantes doivent augmenter les doses au fur et à mesure du temps pour que l'effet se fasse encore ressentir.
Je résume ici quelques uns des effets qui m'ont mis sur cette piste :
--> on ne sent plus la fatigue (capable d'agir après une nuit de boulot)
--> effet qui peut se prolonger de 15 à 24h après la prise
--> sentiment de toute puissance
--> augmentation de libido
--> levée des inhibitions (peut pousser à passer à l'acte)
--> éruptions cutanées et/ou poussée importante d'acné
--> Suée abondante, tremblements, bouche sèche et risque de déshydrations (achat de vittelloise dans un hôtel en 1994)

Je pense qu'il aurait pu débuter comme un consommateur occasionnel au début des années 80 et on atteindrait un pic de consommation vers 1986/1987, année où sa frénésie criminelle est au plus haut.

Cela pourrait aussi expliquer les périodes sans crimes (à supposer qu'il y en ait réellement eu). A t-il réussi à arrêter cette drogue en 1988 ? A t-il été aidé pour cela ? A t-il pu entrer en cure de désintox  ?
Et aurait-il rechuté en 1994 ?

Cela pourrait aussi expliquer certains des vols qui jonchent son parcours. Notamment les vols de CB et les retraits. Même si je pense que notre homme a de quoi s'acheter sa drogue, il a pu saisir l'opportunité de réaliser quelques économies en l'achetant avec de l'argent volé à ses victimes.
Pour ce qui est des objets qu'il a volé, je ne crois pas qu'il les ai revendus... Beaucoup étaient pour moi une façon de brouiller les pistes.

On pourrait donc être sur la piste d'un agent de sécurité (ex militaire ou flic ?) qui a un passé de toxicomane.
Et qui depuis 1994 aurait réussi (avec peut-être de l'aide) à arrêter de prendre des amphétamines. Ou serait décédé des suites des effets à long terme de cette drogue sur l'organisme... Qui, si on ne décède pas de mort naturelle, a tendance à mener à la dépression et parfois au suicide...
Il serait donc un homme qui est potentiellement intégré dans la société, mais qui a pu au fur et à mesure de ses prises de drogue lentement se désocialiser. En 1994, la description qu'en fera Ingrid laisse à penser à quelqu'un qui se marginalise.
Pour acheter ses amphétamines il a donc pu être amené à avoir des contacts avec des dealers vivant dans divers squats de la capitale (13 rue rubens ? par exemple).

Cela n'est bien sur qu'une hypothèse, je n'ai aucune certitude sur le sujet. Je ne sais pas ce que vous en pensez ?

Bonne journée à tous.

Oui tout à fait, il est extrêmement possible qu’il ait été toxicomane voir accros à quelques stimulants. Je me souviens d’avoir vu un reportage dans lequel on pouvait voir la ferme de Villeras avant que celle-ci soit détruite. Ça m’avait frappé de voir le nombre de capsules qui jonchaient le sol. Il n’est peut-être pas sdf mais semi-vagabonds et il connait bien les squatts des environs. Souvenez-vous des témoins l’ont vu sortir de la ferme de sac’ay avec une bouteille d’eau à la main. Symptômes de la bouche sèche dû à la prise d’anthéphamines ?

Baron693 a écrit:Je me suis intéroggé la-dessus mais rien ne me permet de le penser. Voici une liste de cas non-résolus au Québec: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonjour,
C'est une bonne idée Kass.
Par ex, ce cold-case:
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...
Les boutons du grêlé sont peut-être simplement dus à l'excès de charcuterie ou de plats sous vide
Ca donne soif aussi !

A+

Bonjour,

Depuis que j'ai commencé à m'intéresser à cette affaire, je suis moi aussi convaincu que le G. agit sous l'influence de drogues. Quand il a arrêté d'en prendre ou qu'il a pu gérer leur prise, il a pu maîtriser ses pulsions sexuelles.

Mais un autre élément me paraît important. Lors de sa première agression prouvée par l'ADN, celle de Sarah place de la Vénétie dans le 13e, il utilise un chiffon jaune qu'il enfonce dans la bouche de la fillette pour l'empêcher de crier.

Vu l'heure de cette agression, entre 8h12 et 8h35, soit il se rend à son travail, soit il en revient. Donc il y a de fortes chances que ce chiffon fasse partie de ses fournitures professionnelles.

A partir de quoi il faudrait savoir quelles professions utilisent de tels chiffons.

Cdt

@Kassandra,

Moi aussi je pense qu'il s'agit de ce genre de chiffon. Le nombre de personne qui les utilisent ne doivent pas être si nombreux sur Paris.

Un chiffon jaune de nettoyage. Peut-être le g. l’a récupérer dans un utilité d’entretien ménager de l’immeuble.

Sur les deux agressions de 1986 le créneau horaire est compatible à celui d'un travail.Cependant comme l'individu est conscient qu'un aléa peut survenir comme ce fut le cas dans l'ascenseur rue Petit, le contexte conviendrait plutôt à une fin de poste.Les agressions ayant eut lieu lundi matin cela inclurais que l 'individu à travaillé dans la nuit du dimanche. Conclusion il exercerait dans un milieu qui nécessite une activité permanente 7 jours sur 7 et 24h sur 24 ce qui exige des roulements.Dans ce cas ,le chiffon utilisait pourrait provenir de son lieu de travail.

TOM3468 a écrit:@Kassandra,

Moi aussi je pense qu'il s'agit de ce genre de chiffon. Le nombre de personne qui les utilisent ne doivent pas être si nombreux sur Paris.

Bonsoir Tom,

Ce genre de chiffon ? il y en avait partout à l'époque. Un chiffon à poussière mais en réalité à tout faire qui a précédé l'essuie tout en papier. J'en ai encore un dans ma voiture.


Le G fait peut-être l'homme d'entretien (bureaux, immeubles) et donc le ménage très trop le matin ou tard le soir.

Il peut très bien avoir trouvé ce chiffon sur place. Ces chiffons sont tout de même assez épais et ne se logent pas bien dans une poche.
J'en ai aussi encore un à la maison et il sert pour les chaussures.

Salut,

Ce genre de chiffon, si on est homme d’entretien, n’a rien à faire dans une poche...mais doit se trouver dans les locaux que l’on est censé nettoyer...
S’il provient d’une voiture, idem...
C’est un peu comme les cordelettes desquelles on pourrait penser qu’il avait, par le plus grand des hasards, une paire de lacets de tennis dans la poche...
Ça en fait pas un tennisman pour autant...ni un vendeur de chaussures...
—
Ces deux seuls éléments ne sont pas les outils de prédilection des sdf...
Par contre, ajoutés à des ascenseurs bloqués, un interphone en panne, une lumière de palier inopérante, et 60 mètres de parkings, 3 niveaux de sous sol et un dédale de caves à franchir, ce sont deux outils très utiles pour immobiliser et faire taire une victime.
C’est donc une approche très pragmatique.
Donc un plan mis à exécution avec une connaissance précise des lieux et le matos necessaire : couteau, cordelettes, chiffon.
Si pour Sarah il n’y avait pas de couteau et pour Cécile oui & ni cordelettes ni chiffon, alors il est dans l’evolution très vite, passé de l’immobilisation par la force à la menace par arme.
Et passé d’une cave accessible à un local confiné.
Donc anticipation, repérage, calcul, etc.

Bonjour,

Lorsqu'il utilise ce chiffon jaune, c'est apparemment la première fois qu'il commet un viol.

Selon le livre de C. Hutsebaut, un mois avant l'agression de Sarah, la sœur d'une locataire s'était retrouvé dans l'ascenseur avec un homme qui se masturbait.

Si c'est le G., ce que je crois, à ce moment là son fantasme n'est que celui d'un exhibitionniste.

C'est en voulant renouveler son acte qu'il se laisse entraîner par ses pulsions et emmène Sarah dans les sous-sols pour la violer parce que les circonstances s'y prêtent. Il n'essaye de la tuer que pour faire disparaître ce témoin.

Lors de cette agression, il enfonce le chiffon jaune dans la bouche de la fillette pour l'empêcher de crier et tente de l'étouffer avec un foulard noir.

A mon avis, le chiffon jaune et le foulard noir lui appartiennent mais il ne repart qu'avec le chiffon jaune alors qu'il laisse le foulard noir. Il a donc un intérêt particulier pour ce chiffon jaune. Potentiellement, s'il l'avait laissé sur place, les enquêteurs auraient pu remonter jusqu'à lui. Ce qui n'a visiblement pas été le cas avec le foulard noir.

Comme l'a dit Clemal, ses pulsions sexuelles pourraient être déclenchées par la prise de médicaments ou de drogues qui lui permettraient d'assumer ses fonctions professionnelles, soit parce qu'il travaille la nuit ou sur de longues périodes au cours desquelles il doit rester éveillé.

Les deux agressions dans les sous-sols de Sarah et Cécile ont eu lieu les premiers lundis du mois d'avril et de mai. L'exhibitionniste a été croisé dans un ascenseur "un mois avant" donc possiblement le premier lundi du mois de mars.

On pourrait donc supposer qu'il a travaillé tout le week end, en prenant en excès des substances qui ont entraîné une explosion de ses pulsions sexuelles qu'il assouvit en rentrant chez lui le lundi matin avec dans sa poche le chiffon jaune qu'il utilise dans ses fonctions.

Cordialement

TOM

Peut-être y avait-il le nom de son entreprise, sur le chiffon jaune.

Bonjour.
Concernant la prise d’amphet , j’y crois pas.... la bouteille d’eau pour s’hydrater en juin c’est pas loufoque, de plus un détails n’a jamais été cité par les victimes et qui est flagrant sur les consommateurs d’amphet , que personne n’a cité ici également, puisque la réalité et les définitions version Wikipedia sont pas vraiment similaire. Pourtant ce détails est un gros signe de prise de drogue....
stop au cliché et au grande ligne littéraire soyons concret .....
agent de sécu par contre souvent évoqué ce réfléchi comme policier, gendarme ou autre métier dans ce domaine.
Concernant le chiffon, c’est les mécanos qui en ont des comme ça aussi.... le truc c’est que personne a remarqué de main noirci par le cambouis....

En mécanique, on se sert de chiffons de coton qui absorbent la graisse sans laisser de fibres. Ce n'est pas le cas de ces chiffons jaunes, mais il peut aussi s'agit d'un autre genre de chiffon. S'il n'a pas été retrouvé, toutes les suppositions sont permises.

Ah interressant ton info sur les fibres utilisée en chiffon suivant le boulot. Il aurait été interressant que la police sache le style du chiffon utilisé ou du moins présente des modèle au victime.... par ce que apparement entre chiffon mécanique et nettoyage ( cire ) c’est différent.

La petite aurait peut-être parlé des "poils" sur la langue si c'était un chiffon de lustrage.

Alors pas d'erreur, il s'agissait bien d'un chiffon comme celui que tu as montré. Si le grêlé l'a emporté, c'est que, soit il en avait besoin, soit ce chiffon aurait pu aider à l'identifier.

Nordine a écrit:Alors pas d'erreur, il s'agissait bien d'un chiffon comme celui que tu as montré. Si le grêlé l'a emporté, c'est que, soit il en avait besoin, soit ce chiffon aurait pu aider à l'identifier.

Selon l'hypothèse:
Il a un chiffon qui ne permet pas qu'on remonte à lui et un autre qui le permet. Pourquoi ne pas utiliser deux chiffons qui ne le permettent pas. Peut-être parce qu'il n'a que deux chiffons à sa disposition au moment ou il pénètre dans l'immeuble. Il y a de grandes chances qu'il sortait du travail ou qu'il y allait, et que les deux chiffons soient des outils de travail.

Si le chiffon est sale, cela indique bien qu'il l'a utilisé récemment.

Il y a peu de chance que cette "saleté" soit de la poussière. Quand on utilise un tel chiffon pour dépoussiérer on s'arrange pour le secouer suffisamment pour qu'elle ne reste pas dessus.

De même, peu de chance qu'on utilise un chiffon sale pour nettoyer des meubles ou des objets du quotidien.

Il aurait été intéressant de savoir quel type de "saleté" était fixée sur ce chiffon. Cela pourrait s'apparenter, à mon avis, à des traces de nettoyage de machine ou de matériel.

D'après moi, ce chiffon est un élément crucial. D'ailleurs, lors de sa deuxième agression, le jeudi 10 avril vers 17h30, soit à peine 3 jours après celle de Sarah, et toujours dans le même quartier, il sort de sa poche un gant de toilette et non plus un chiffon. Il a donc dû comprendre que cet élément pouvait permettre de remonter jusqu'à lui.

Salut,

En 86, identifier un auteur sur la base de chiffons vendus dans le commerce relève du miracle.
Ensuite les enquêteurs ne sont pas totalement idiots; s’ils avaient eu la moindre piste à partir de cet élément, ils l’auraient exploitée...
—
À propos de ces chiffons;
Il y a deux solutions : soit c’est la marque de son job, soit ce sont des objets amenés sur site pour opérer...
Il amené un couteau pour le cas de Cécile. Ça n’en fait pas pour autant un charcutier qui s’est perdu un matin dans le secteur et qui a été pris de pulsions...
C’est, selon moi, un couteau amené délibérément en vue de garantir l’execution de son plan qu’il fait évoluer en comparaison du cas de Sarah. Il va falloir que ce soit rapide et silencieux, mais il a l’experience de Sarah qui a hurlé...
Donc il prend une arme.
Cecile est blessé sous le sein gauche. On sait qu’il est droitier.
Il y a 60 mètres à parcourir entre la sortie de l’escalier et le local.
On peut donc aisément supposer qu’il l’a attrapée et transportée sous la menace de ce couteau (il sait porter Ingrid en 94 comme une fleur sur une très longue distance), et que la blessure occasionnée sur Cecile est la conséquence qu’elle s’est débattue.
Compte tenu des autres éléments de la scène Cecile, il était déterminé...c’est une évidence.
—
Ensuite, les pulsions :
Si l’on avait eu à faire à un pulsionnel pur jus, et compte tenu de l’apparente facilité avec laquelle il a opéré, il y aurait dû y avoir d’autres cas...
Idem pour la thèse de l’emprise de la came...
Or, il n’y en a pas.
Ensuite il opère à nouveau avec le viol mais en 87... et avec une jeune fille plus âgée... et sans tuer... donc il se contrôle. Mais, selon moi, il brouille les pistes en tenant le discours du cambrioleur qui laisse ses empreintes partout... il est donc plutôt lucide, l’animal...
Et enfin : idem pour Ingrid des années plus tard.
Perso j’en conclus qu’il était au début de son parcours avec Sarah.
Qu’il a affiné avec Cécile les aspects « techniques », et que par conséquent c’etait particulièrement ciblé.
Qu’il évolue « sexuellement » puisqu’il a une relation « normale » avec IM.
Mais qu’il ne se défait jamais de son obsession latente puisque Ingrid en 94.
Et donc, plus globalement, que si il a parfois improvisé ou a donné toutes les apparences de l’improvisation, il reste très lucide.

Maison a écrit:

Baron693 a écrit:Je me suis intéroggé la-dessus mais rien ne me permet de le penser. Voici une liste de cas non-résolus au Québec: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonjour,
C'est une bonne idée Kass.
Par ex, ce cold-case:
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...
Les boutons du grêlé sont peut-être simplement dus à l'excès de charcuterie ou de plats sous vide
Ca donne soif aussi !

A+

Bonjour à tous,
Voila une petite fille qui ressemble à Cécile (physique, age), qui a disparu alors qu'elle faisait de la bicyclette comme Ingrid... qui a été retrouvée dans un bois comme Karine et qui habitait les Laurentides au Québec... Assassinée mi-juillet 1994. Détails dans le dernier article de la page.
Son quartier de résidence se situait non loin d'un des aeroports de Montréal - MIRABEL.
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Il n'y aurait pas d'ADN dans ce dossier ???????
A méditer
Bon dimanche