les tueurs en série Français

Bonjour, est-ce que quelqu'un a des informations sur le tueur en série français appelé Jacques Bonneau qui a sévi en Picardie dans les années 1980 et 1990 et qui aurait assassiné 7 femmes et aurait mutilé leurs corps en conservant leurs seins dans du formol. Ce tueur a inspiré le spectacle de Nicolas Bonneau en 2011 "A la recherche de Jacques B". Je ne trouve aucune information dans la presse et je me demande s'il a vraiment existé...

215504Ŧcritias a écrit:Bonjour, est-ce que quelqu'un a des informations sur le tueur en série français appelé Jacques Bonneau qui a sévi en Picardie dans les années 1980 et 1990 et qui aurait assassiné 7 femmes et aurait mutilé leurs corps en conservant leurs seins dans du formol. Ce tueur a inspiré le spectacle de Nicolas Bonneau en 2011 "A la recherche de Jacques B". Je ne trouve aucune information dans la presse et je me demande s'il a vraiment existé...

Bonjour, après quelques recherches je n'y trouve aucune référence moi non plus et je pense que ce tueur en série est fictif, bien que Nicolas B. affirme le contraire (mais il assume lui-même une certaine ambigüité dans ses interviews sur la part de réalité de son récit). Je ne vois pas bien comment un tel meurtrier aurait pu ne pas laisser de trace dans la presse et les émissions spécialisées. Et d'ailleurs Nicolas B. affirme qu'il a vu une émission sur ce tueur pour faire ce spectacle. Emission qui n'existe nulle part ?

Ce qui est assez étrange, c'est que son tueur est picard et s'appelle Jacques, avec des crimes qui ressemblent beaucoup à ceux de Jacques Rançon, lui aussi Picard. Même si Rancon n'a pas du tout le profil du notable décrit dans la pièce. Pourtant, la médiatisation de Jacques Rançon date de 2014.

L'HdC : Jean-Yves Morel : une maison devenue cimetière de l'horreur.

A l'automne 1997, les gendarmes de Rouen vont commencer à s'intéresser à Jean-Yves Morel, ce jeune père de famille scrupuleux et réservé. Dans le cadre d'une enquête ouverte pour disparition inquiétante...

Je m'étais intéressé a ces faits il y a quelques années et j'avais réussi à trouver sur la page du spectacle de Nicolas Bonneau des liens qui renvoyaient a de courts articles de L'observateur de Beauvais qui en parlaient, ce qui accrédite l'idée qu'il a existé réellement mais je ne retrouve plus ces articles. Mais honnêtement j'ai quand même un gros doute car je ne comprendrai pas qu'une telle affaire n'ait pas été traitée par la presse nationale au vu du nombre de victimes et de l'horreur des mutilations. Il faudrait contacter Nicolas Bonneau ou L'observateur de Beauvais pour en avoir la certitude...

215731ŦCyclope a écrit:

215504Ŧcritias a écrit:Bonjour, est-ce que quelqu'un a des informations sur le tueur en série français appelé Jacques Bonneau qui a sévi en Picardie dans les années 1980 et 1990 et qui aurait assassiné 7 femmes et aurait mutilé leurs corps en conservant leurs seins dans du formol. Ce tueur a inspiré le spectacle de Nicolas Bonneau en 2011 "A la recherche de Jacques B". Je ne trouve aucune information dans la presse et je me demande s'il a vraiment existé...

Bonjour, après quelques recherches je n'y trouve aucune référence moi non plus et je pense que ce tueur en série est fictif, bien que Nicolas B. affirme le contraire (mais il assume lui-même une certaine ambigüité dans ses interviews sur la part de réalité de son récit). Je ne vois pas bien comment un tel meurtrier aurait pu ne pas laisser de trace dans la presse et les émissions spécialisées. Et d'ailleurs Nicolas B. affirme qu'il a vu une émission sur ce tueur pour faire ce spectacle. Emission qui n'existe nulle part ?

Ce qui est assez étrange, c'est que son tueur est picard et s'appelle Jacques, avec des crimes qui ressemblent beaucoup à ceux de Jacques Rançon, lui aussi Picard. Même si Rancon n'a pas du tout le profil du notable décrit dans la pièce. Pourtant, la médiatisation de Jacques Rançon date de 2014.

Jean Yves Morel, qui a été libéré en 2023 , il me semble.
Très très surprenant au regard de la gravité des faits.

Oui 24 ans c'est pas lourd payé pour deux meurtres d'une jeune mineure et d'une femme par un prédateur sexuel

215922ŦManu1972 a écrit:Jean Yves Morel, qui a été libéré en 2023 , il me semble.
Très très surprenant au regard de la gravité des faits.

Disons surtout que le personnage me paraît toujours dangereux à environ 60 ans.

Bonjour,

Une série d'articles sur cette affaire de "l'étrangleur des squats",  Mickael Mathiot, un marginal qui a commis au moins un meurtre et plusieurs viols à Lyon :
*Le Figaro ;
* Le Parisien ;
* Le Nouveau Détective.

Un profil inquiétant, c'est le moins que l'on puisse dire !

« Je reconnais avoir violé et tué Alicia. Je reconnais aussi avoir violé Mathilde, ça s’est passé comme elle l’a dit à la police. Je reconnais aussi avoir agressé Sandra (les prénoms ont été changés). » Trois jeunes femmes tombées dans un piège à ciel ouvert, dans la rue, à la vue de tous. Trois Lyonnaises qui, passant devant Mickaël M. en train de faire la manche, ont été séduites par cet aimable barbu de 32 ans et son chien. Dans une maison abandonnée près d’un lycée où il les a emmenées, « l’Étrangleur des squats » les a asphyxiées, et pire pour certaines.

Le 18 juin 2023, le corps dénudé d’Alicia, 18 ans, a été retrouvé sans vie dans les déchets d’un squat, neuf jours après sa disparition. Violée deux mois plus tôt par Mickaël M., c’est Mathilde qui a donné l’adresse à la police : « Je suis sortie du silence pour que justice soit faite. Pour la mort de cette fille, j’étais sûre que c’était lui », nous confie-t-elle.

Et pour combien d’autres ? C’est la question à laquelle cherchent à répondre les enquêteurs, qui, selon nos informations, soupçonnent l’Étrangleur des squats d’avoir fait au moins cinq victimes et commis deux fois plus de crimes qu’il ne l’a avoué, le 16 février 2023.

« C’était l’une des personnes les plus gentilles que j’ai rencontrées »
L’appât s’appelle Carlito, un retriever noir, blanc au bout des pattes. Fin mars 2023, en rentrant du lycée, Alicia s’arrête pour le caresser et sympathise avec son maître, Mickaël, un sans-abri plutôt beau garçon. « C’était l’une des personnes les plus gentilles que j’ai rencontrées », se souvient Mathilde, jeune puéricultrice de 21 ans, elle aussi tombée sous le charme du joli tableau quelques semaines plus tôt. « Il était drôle, charismatique, attentionné… Pas possible de se méfier. »

On partage rapidement quelques cigarettes, les numéros de téléphone, et elles sont invitées à rejoindre « Micka » de plus en plus régulièrement, à grand renfort de surnoms affectueux. « Il appelle tout le monde Louloute. Enfin, les femmes qu’il fréquente », raconte Mathilde. Et celles-ci sont fragiles : Alicia, Mathilde et ses autres proies souffrent toutes de déséquilibres psychologiques quand elles le rencontrent, de la dépression aux troubles autistiques.

Au moment des faits, Alicia est en conflit ouvert avec ses parents, comme Mathilde, et « comme nombre de jeunes gens », ajoute Me Alain Jakubowicz, l’avocat de la famille d’Alicia. « Elle reproche à sa maman d’être trop rigoureuse. » Alors, le soir de ses 18 ans, le 9 juin 2023, elle profite d’une autorisation de sortie pour rejoindre Micka dans un petit immeuble en décrépitude, dans le VIIe arrondissement de Lyon. Il a promis à Alicia qu’il lui apprendrait des techniques d’autodéfense et qu’il lui ferait visiter les lieux, elle qui est passionnée d’urbex, l’exploration urbaine de lieux abandonnés.

Mathilde, elle, connaît déjà le squat quand le trentenaire aux longs cheveux frisés l’y invite deux mois plus tôt. Les deux jeunes femmes entrent dans un taudis tagué et jonché de déchets, l’une en avril et l’autre en juin 2023. La puéricultrice en sort « traumatisée ». La lycéenne n’en ressort pas. Pendant dix jours, la police et la famille d’Alicia multiplient les recherches.

« Pleure Louloute, ça te soulagera d’un poids »
« Je savais qu’il voyait une fille qui s’appelait Alicia, et après ce qu’il m’avait fait, je me doutais qu’elle était décédée », confie Mathilde, qui se rend au commissariat le 18 juin 2023 et raconte le viol qu’elle a subi en avril dans le squat de Mickaël, « malgré la honte et la peur des représailles ». « On discutait, et il a posé sa bière par terre pour m’étrangler. Je suis tombée dans les pommes. Et à mon réveil, il m’a menacée de mort si je ne me déshabillais pas. Je suis retournée au travail juste après. »

À l’adresse que leur donne Mathilde, les policiers trouvent le corps d’Alicia, dénudé, gisant au milieu de gravats sous une couverture, des marques de strangulation autour du cou. « Il vient d’avouer le meurtre, certes, mais la famille veut maintenant savoir s’il l’a tuée dès le premier contact ou si elle a subi des outrages avant le 18 juin », explique Me Jakubowicz. Pour Mathilde, la perversité maladive de Mickaël M. ne fait pas de doute. « Après le viol, je pleurais. Il m’a prise dans ses bras et il m’a dit : Pleure Louloute, ça te soulagera d’un poids », relate-t-elle.

Six mois d’enquête révéleront que ces deux événements complètent une longue série de crimes commis par « l’Étrangleur des squats » entre 2018 et son placement en détention provisoire le 20 juin 2023. En janvier, la police met aussi en examen Mickaël M. à la suite d’une plainte pour tentative de meurtre, datée de mai 2023.

Réentendue après le meurtre d’Alicia, Sandra, 24 ans, confirme l’hypothèse des enquêteurs : le sans-abri répète un mode opératoire. Alpaguée par « Micka » dans la rue, elle s’y attache et finit par le suivre dans son squat pour boire une bière. Lorsqu’elle refuse de coucher avec lui, il la saisit à la gorge et l’étrangle. Elle le brûle avec un briquet pour se dégager. Le même scénario conduit Mickaël M. en comparution immédiate en juillet 2021. Il est condamné à douze mois de prison pour « violences aggravées » sur une autre jeune femme qui l’avait accompagné dans l’appartement d’un ami et qui s’était échappée avant qu’il ne l’étouffe.

Une ex-compagne décédée dans des circonstances qui interrogent
« L’enquête va être longue, prévoit Me Alain Jakubowicz, il y a plusieurs victimes avérées et d’autres victimes potentielles. » Auditionnée par les enquêteurs l’été dernier, l’ex-petite amie du tueur en fait partie. Elle aussi sans-abri au moment des faits, la Lyonnaise de 32 ans dénonce des faits de viol et d’étranglement à répétition.

Pire encore, son récit de leurs débuts ensemble interroge la justice sur les conditions de la mort d’une sixième femme ayant fréquenté « Micka ». Une ex-compagne, retrouvée brûlée dans l’incendie de son appartement en novembre 2020. « L’enquête est très longue, regrette Mathilde. Je veux qu’il soit puni. J’ai besoin de tout savoir, ce qu’il dit, ce qu’il pense, ce qu’il fait. » Contactés, les pénalistes lyonnais Mes Marine Regnier et Clément Diakonoff, avocats de Mickaël M., n’ont pas souhaité réagir à ce stade de la procédure.

Puisque leur client affirme avoir beaucoup voyagé en France, en Allemagne, en Espagne et en Belgique, les risques pour les enquêteurs de découvrir d’autres « étranglées » dans les mois prochains se multiplient. Reste que le trentenaire semble atteint de psychose depuis son enfance, ce qui met en doute la fiabilité de ses déclarations. Trois jours avant la découverte du corps asphyxié d’Alicia, Mickaël M. s’est fait tatouer « hope (espoir en français) », sur la main. La main du crime.
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Un Francis Heaulme du 21eme siècle par certains points sauf que lui est séduisant et en mesure de violer lui même.

Merci pour l'article du Parisien Tristanduvar.

Nouvelle mise à jour de mon tableau des tueurs en série de France avec quelques ajouts.

Simone Weber, « la diabolique de Nancy », est morte
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Il en manque quelques uns, a 1ere vue.
Jean Yves Morel
Michel Baranowski
Frédéric Ramette.
Christian Marletta
Mohamed Medjahed
Driss Sadji
Bérenger Brouns
Raymond Touillet
Et d'autres encore

"Affaire Lastennet en replay - Au bout de l'enquête, la fin du crime parfait ?" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il est mort en détention, il y a quelques mois.

223208ŦManu1972 a écrit:Il en manque quelques uns, a 1ere vue.
Jean Yves Morel
Michel Baranowski
Frédéric Ramette.
Christian Marletta
Mohamed Medjahed
Driss Sadji
Bérenger Brouns
Raymond Touillet
Et d'autres encore

Bonjour Manu1972,

Merci pour les infos. Morel et Touillet y sont. Je ne connais pas tous ces noms mais plusieurs ne relèvent pas à proprement parler, pour ce qu'on en sait, de la catégorie des TES, même si j'essaie aussi de recenser les profils approchants. Je vais ajouter ceux que tu signalent.

A ce propos, je souhaitais revenir sur l'affaire Jean Luc CAYEZ/ JOUANNET , après avoir écouté l'émission de l'heure du crime sur ce même cas.
Au delà du profil plus qu'inquiétant de ce sinistre personnage, qui avait dans l'intention de tuer une seconde personne, on apprend qu'il a été condamné 2 fois pour viol à 7 et 20 ans de peine, dans les années 80 et 90.
Et l'on apprend qu'il a été relâché au bout de 12 ans et sans aucun suivi socio judiciaire.
Une fois de plus, il s'agit d'un véritable scandale judiciaire , qui a eu au moins pour mérite de réglementer davantage , la profession de gardien/ concierge d'immeuble.