Elodie Kulik
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Elodie Kulik
Reposez en paix Elodie et Rose-Marie Kulik.
Si tant est que cela soit possible, puisse Jacky et Fabien Kulik ce verdict vous apaiser.
Willy Bardon condamné à 30 ans en appel dans l’affaire Elodie Kulik. Pour enlèvement, séquestration suivi de mort, viol et meurtre. En 2019 à Amiens il n’avait pas été condamné pour le meurtre. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Si tant est que cela soit possible, puisse Jacky et Fabien Kulik ce verdict vous apaiser.
Willy Bardon condamné à 30 ans en appel dans l’affaire Elodie Kulik. Pour enlèvement, séquestration suivi de mort, viol et meurtre. En 2019 à Amiens il n’avait pas été condamné pour le meurtre. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dernière édition par Raph_ le Jeu 01 Juil 2021, 15:30, édité 2 fois
Raph_
Re: Elodie Kulik
Il a également été condamné pour meurtre cette fois, en plus de séquestration et viol.
Mélodie
Re: Elodie Kulik
Voici la face des perdants qui insultent le travail des autres et ne sont bons à rien, la gueule des loosers qui ont déféqués sur la souffrance de la famille Kulik, ceux qui causent mais ne savent rien faire, le cabinet d'avocat qu'il vaut mieux éviter si on ne veut pas se ramasser :
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Bientôt Willy Bardon saura ce que c'est que d'être violé
Cordialement,
JM
Re: Elodie Kulik
Justice est rendue. Repose en paix Élodie Kulik.
J'imagine la réaction de WB à l'annonce du verdict si ses avocats lui ont réellement fait croire à un acquittement.
Ça sent la TS à plein nez...
J'imagine la réaction de WB à l'annonce du verdict si ses avocats lui ont réellement fait croire à un acquittement.
Ça sent la TS à plein nez...
joey94
Re: Elodie Kulik
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Elodie Kulik
Willy Bardon condamné en appel pour le meurtre d’Élodie Kulik : récit du dernier jour d’un procès hors-norme
Déjà condamné à trente ans de réclusion criminelle lors d’un premier procès, l’accusé de 46 ans a été de nouveau reconnu coupable ce jeudi de l’ensemble des chefs d’accusation, y compris le meurtre pour lequel l’accusation avait demandé l’acquittement. Ses avocats ont formé un pourvoi en cassation.
-
Ni un mot, ni un souffle. Il est 15h20 quand la cour fait son entrée dans la salle des assises de Douai (Nord) ce jeudi 1er juillet, toute entière suspendue à sa décision. Le public, nombreux, a à peine le temps de se rasseoir que la présidente coupe court à tout suspense. Et d’un lapidaire « il a été répondu oui à toutes les questions », prononce la culpabilité de Willy Bardon, 46 ans, pour l’enlèvement, la séquestration, le viol en réunion et le meurtre d’Élodie Kulik, dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002.
-
Aucune effusion sur le banc des parties civiles où Jacky Kulik, son fils Fabien et leurs proches se tiennent soudés, à côté de la photo d’Élodie, qui aura ainsi été présente à l’intégralité des débats. Dans le box, Willy Bardon semble déjà absent au monde, les yeux dans le vague, hagard, tandis que sa compagne fond silencieusement en larmes à deux mètres à peine. « Comment c’est possible… » souffle Me Gabriel Duménil, l’un de ses trois avocats, avant de se prendre la tête entre les mains.
-
Si la peine est la même qu’au premier procès — trente ans de réclusion criminelle — c’est en effet un verdict plus lourd encore, puisqu’il retient le meurtre, ce que n’avait pas même requis l’avocate générale mercredi matin. En décembre 2019, les jurés d’Amiens (Somme) avaient déjà provoqué l’incompréhension en condamnant Willy Bardon pour viol, là où l’accusation estimait qu’aucun élément ne permettait de l’incriminer pour ce chef, mais pour la seule « séquestration suivie de mort », également passible de la perpétuité.
-
Le père de la victime satisfait
« Je suis innocent, je n’ai rien à faire dans l’affaire Élodie Kulik. Je n’ai jamais participé à ce crime horrible », avait répété, pour la énième fois, Willy Bardon dans ses derniers mots à la cour jeudi matin. À peine six heures plus tard, Jacky Kulik, père courage dont l’épouse s’était suicidée en raison du chagrin, estimait que l’accusé « n’a réussi à tromper personne », avant de se dire satisfait du verdict. « J’ai tenu parole, j’avais dit qu’on les aurait. L’un est mort et l’autre va purger quelques années de détention », a-t-il commenté, entouré de son comité de soutien.
-
L’intime conviction aura donc balayé le doute dans ce dossier sans preuve formelle, réduit à des témoignages, une identification vocale fragile, des impressions issues de certaines écoutes téléphoniques et d’épisodes peu glorieux du passé de Willy Bardon, un homme volontiers grossier et indélicat envers les femmes. Un suspect que les gendarmes avaient raccordé au crime en travaillant dans l’entourage de Grégory Wiart, identifié en 2012 par son ADN, mais mort entre-temps. Un homme violent qui, pourtant, aurait pu être identifié dès l’automne 2002, alors que Katy D., sa compagne, s’envoyait à elle-même des lettres de menaces truffées de références à l’affaire… Wiart, considéré comme victime de « faux témoignage », n’avait alors pas été inquiété.
-
« C’est l’erreur originelle de ce dossier », avait estimé Me Duménil dans sa plaidoirie : « Quand on s’est rendu compte qu’on a eu entre les mains l’auteur des faits, on a voulu à tout prix en trouver un deuxième. » Un loupé qui aurait conduit des enquêteurs sous pression, sensibles au combat de Jacky Kulik, à « franchir des lignes jaunes », estimait elle-même Anne-Laure Sandretto, avocate générale au procès d’Amiens.
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Pour la défense, une enquête « à charge » et « déloyale »
Pressions sur des témoins, questions orientées… Pour la défense l’enquête a été « menée à charge » et « déloyale » jusque dans la façon dont les témoins — la plupart, alors qu’ils étaient eux-mêmes suspects, et placés en garde à vue — ont été amenés à reconnaître la voix de Willy Bardon, en fond sonore sur l’appel aux pompiers d’Élodie Kulik. Un élément fragilisé par les experts, mais qui a occupé une place prépondérante dans ce procès, qui restera comme celui de « la voix ».
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Un dossier dans lequel persisteront également plusieurs inconnues, comme le rôle exact joué par Katy D., compagne de Wiart, dont les explications changeantes et alambiquées sur la présence de son ADN dans le préservatif, trouvé sur la scène de crime, laissent sceptiques. Tout comme ces empreintes digitales et ces nombreux ADN partiels, non attribués à ce jour.
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« L’émotion a pris le pas sur le droit, la cour a été complètement aveugle aux supplications et aux arguments de la défense », a dénoncé à la sortie de l’audience Me Duménil, annonçant avoir immédiatement formé un pourvoi en cassation. « Le combat continue ! » a lancé le pénaliste, évoquant un Will Bardon « combatif ». L’accusé, qui avait tenté d’en finir à Amiens en avalant un pesticide à l’énoncé du verdict, semblait pourtant déjà ailleurs, assis sur son banc, oppressé et vêtu de noir. Interrogé mardi sur les raisons de cette tentative de suicide, il avait répondu, en larmes : « Parce que j’en ai marre. Je veux qu’on laisse ma famille tranquille. Je veux que ça s’arrête. »
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Déjà condamné à trente ans de réclusion criminelle lors d’un premier procès, l’accusé de 46 ans a été de nouveau reconnu coupable ce jeudi de l’ensemble des chefs d’accusation, y compris le meurtre pour lequel l’accusation avait demandé l’acquittement. Ses avocats ont formé un pourvoi en cassation.
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Ni un mot, ni un souffle. Il est 15h20 quand la cour fait son entrée dans la salle des assises de Douai (Nord) ce jeudi 1er juillet, toute entière suspendue à sa décision. Le public, nombreux, a à peine le temps de se rasseoir que la présidente coupe court à tout suspense. Et d’un lapidaire « il a été répondu oui à toutes les questions », prononce la culpabilité de Willy Bardon, 46 ans, pour l’enlèvement, la séquestration, le viol en réunion et le meurtre d’Élodie Kulik, dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002.
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Aucune effusion sur le banc des parties civiles où Jacky Kulik, son fils Fabien et leurs proches se tiennent soudés, à côté de la photo d’Élodie, qui aura ainsi été présente à l’intégralité des débats. Dans le box, Willy Bardon semble déjà absent au monde, les yeux dans le vague, hagard, tandis que sa compagne fond silencieusement en larmes à deux mètres à peine. « Comment c’est possible… » souffle Me Gabriel Duménil, l’un de ses trois avocats, avant de se prendre la tête entre les mains.
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Si la peine est la même qu’au premier procès — trente ans de réclusion criminelle — c’est en effet un verdict plus lourd encore, puisqu’il retient le meurtre, ce que n’avait pas même requis l’avocate générale mercredi matin. En décembre 2019, les jurés d’Amiens (Somme) avaient déjà provoqué l’incompréhension en condamnant Willy Bardon pour viol, là où l’accusation estimait qu’aucun élément ne permettait de l’incriminer pour ce chef, mais pour la seule « séquestration suivie de mort », également passible de la perpétuité.
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Le père de la victime satisfait
« Je suis innocent, je n’ai rien à faire dans l’affaire Élodie Kulik. Je n’ai jamais participé à ce crime horrible », avait répété, pour la énième fois, Willy Bardon dans ses derniers mots à la cour jeudi matin. À peine six heures plus tard, Jacky Kulik, père courage dont l’épouse s’était suicidée en raison du chagrin, estimait que l’accusé « n’a réussi à tromper personne », avant de se dire satisfait du verdict. « J’ai tenu parole, j’avais dit qu’on les aurait. L’un est mort et l’autre va purger quelques années de détention », a-t-il commenté, entouré de son comité de soutien.
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L’intime conviction aura donc balayé le doute dans ce dossier sans preuve formelle, réduit à des témoignages, une identification vocale fragile, des impressions issues de certaines écoutes téléphoniques et d’épisodes peu glorieux du passé de Willy Bardon, un homme volontiers grossier et indélicat envers les femmes. Un suspect que les gendarmes avaient raccordé au crime en travaillant dans l’entourage de Grégory Wiart, identifié en 2012 par son ADN, mais mort entre-temps. Un homme violent qui, pourtant, aurait pu être identifié dès l’automne 2002, alors que Katy D., sa compagne, s’envoyait à elle-même des lettres de menaces truffées de références à l’affaire… Wiart, considéré comme victime de « faux témoignage », n’avait alors pas été inquiété.
-
« C’est l’erreur originelle de ce dossier », avait estimé Me Duménil dans sa plaidoirie : « Quand on s’est rendu compte qu’on a eu entre les mains l’auteur des faits, on a voulu à tout prix en trouver un deuxième. » Un loupé qui aurait conduit des enquêteurs sous pression, sensibles au combat de Jacky Kulik, à « franchir des lignes jaunes », estimait elle-même Anne-Laure Sandretto, avocate générale au procès d’Amiens.
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Pour la défense, une enquête « à charge » et « déloyale »
Pressions sur des témoins, questions orientées… Pour la défense l’enquête a été « menée à charge » et « déloyale » jusque dans la façon dont les témoins — la plupart, alors qu’ils étaient eux-mêmes suspects, et placés en garde à vue — ont été amenés à reconnaître la voix de Willy Bardon, en fond sonore sur l’appel aux pompiers d’Élodie Kulik. Un élément fragilisé par les experts, mais qui a occupé une place prépondérante dans ce procès, qui restera comme celui de « la voix ».
-
Un dossier dans lequel persisteront également plusieurs inconnues, comme le rôle exact joué par Katy D., compagne de Wiart, dont les explications changeantes et alambiquées sur la présence de son ADN dans le préservatif, trouvé sur la scène de crime, laissent sceptiques. Tout comme ces empreintes digitales et ces nombreux ADN partiels, non attribués à ce jour.
-
« L’émotion a pris le pas sur le droit, la cour a été complètement aveugle aux supplications et aux arguments de la défense », a dénoncé à la sortie de l’audience Me Duménil, annonçant avoir immédiatement formé un pourvoi en cassation. « Le combat continue ! » a lancé le pénaliste, évoquant un Will Bardon « combatif ». L’accusé, qui avait tenté d’en finir à Amiens en avalant un pesticide à l’énoncé du verdict, semblait pourtant déjà ailleurs, assis sur son banc, oppressé et vêtu de noir. Interrogé mardi sur les raisons de cette tentative de suicide, il avait répondu, en larmes : « Parce que j’en ai marre. Je veux qu’on laisse ma famille tranquille. Je veux que ça s’arrête. »
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Invité- Invité
Re: Elodie Kulik
A chaud, satisfaction après l'énoncé du verdict. A froid, je souhaite qu'un jour nous connaissions l'ensemble des protagonistes qui en compagnie de Wiart et Bardon ont participé à cette abomination. Ainsi que le rôle exact de chacun. L'ex-compagne de Wiart en sait davantage que ce qu'elle dit (son ADN présent sur le préservatif retrouvé sur les lieux du crime / s’envoyait dès 2002 des lettres de menaces truffées de références à ce crime). Et très probablement d'autres se taisent encore pour se protéger ou protéger des proches.
Raph_
Re: Elodie Kulik
Raph_ a écrit:A chaud, satisfaction après l'énoncé du verdict. A froid, je souhaite qu'un jour nous connaissions l'ensemble des protagonistes qui en compagnie de Wiart et Bardon ont participé à cette abomination. Ainsi que le rôle exact de chacun. L'ex-compagne de Wiart en sait davantage que ce qu'elle dit (son ADN présent sur le préservatif retrouvé sur les lieux du crime / s’envoyait dès 2002 des lettres de menaces truffées de références à ce crime). Et très probablement d'autres se taisent encore pour se protéger ou protéger des proches.
Dans ce cas pourquoi WB ne parle pas ?
Il est maintenant le seul en prison et à porter la responsabilité des faits.
joey94
Re: Elodie Kulik
joey94 a écrit:
Dans ce cas pourquoi WB ne parle pas ?
Il est maintenant le seul en prison et à porter la responsabilité des faits.
Bonjour,
WB va tenter une nouvelle fois d'annuler la sentence. Il se pourvoit en cassation.
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Il ne va donc pas parler.
Re: Elodie Kulik
Willy Bardon est dans une situation inextricable, deux solutions s'offrent à lui dorénavant ;
- il continue à nier, et ne balance pas le troisième individu.
OU
- il avoue l'identité du troisième individu, mais il se trahit forcément. Sa vie à la rate va être un calvaire + le regard de sa famille aïe.
Il est cuit tonton Bardon..
- il continue à nier, et ne balance pas le troisième individu.
OU
- il avoue l'identité du troisième individu, mais il se trahit forcément. Sa vie à la rate va être un calvaire + le regard de sa famille aïe.
Il est cuit tonton Bardon..
Invité- Invité
Re: Elodie Kulik
Kassandra88 a écrit:joey94 a écrit:
Dans ce cas pourquoi WB ne parle pas ?
Il est maintenant le seul en prison et à porter la responsabilité des faits.
Bonjour,
WB va tenter une nouvelle fois d'annuler la sentence. Il se pourvoit en cassation.
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Il ne va donc pas parler.
Son pourvoi en cassation sera rejeté, je pense.
joey94
Re: Elodie Kulik
joey94 a écrit:Kassandra88 a écrit:joey94 a écrit:
Dans ce cas pourquoi WB ne parle pas ?
Il est maintenant le seul en prison et à porter la responsabilité des faits.
Bonjour,
WB va tenter une nouvelle fois d'annuler la sentence. Il se pourvoit en cassation.
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Il ne va donc pas parler.
Son pourvoi en cassation sera rejeté, je pense.
Ça dépend, pour ce qui est de la séquestration il n'y a pas de problème, mais il a aussi été condamné pour viol et meurtre, et c'est peut-être là que ses avocats peuvent trouver une faille... Surtout qu'ils sont bien motivés !
Mais sinon, il est vrai que plus des 3/4 des pourvois en cassation sont rejetés. Donc la probabilité que le jugement soit cassé est (heureusement) mince.
Mélodie
Re: Elodie Kulik
Mélodie a écrit:joey94 a écrit:Kassandra88 a écrit:joey94 a écrit:
Dans ce cas pourquoi WB ne parle pas ?
Il est maintenant le seul en prison et à porter la responsabilité des faits.
Bonjour,
WB va tenter une nouvelle fois d'annuler la sentence. Il se pourvoit en cassation.
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Il ne va donc pas parler.
Son pourvoi en cassation sera rejeté, je pense.
Ça dépend, pour ce qui est de la séquestration il n'y a pas de problème, mais il a aussi été condamné pour viol et meurtre, et c'est peut-être là que ses avocats peuvent trouver une faille... Surtout qu'ils sont bien motivés !
Mais sinon, il est vrai que plus des 3/4 des pourvois en cassation sont rejetés. Donc la probabilité que le jugement soit cassé est (heureusement) mince.
Bonjour Mélodie
Aucune chance, la Cour de Cassation ne se prononce pas sur le fond (peine, arguments etc.) mais uniquement sur la forme (règles de Droit, application du Droit, de la procédure etc.)
.
Invité- Invité
Re: Elodie Kulik
telarn a écrit:
Aucune chance, la Cour de Cassation ne se prononce pas sur le fond (peine, arguments etc.) mais uniquement sur la forme (règles de Droit, application du Droit, de la procédure etc.)
.
Bonjour Telarn,
Oui mais quand on recherche une virgule manquante, on peut finir par la trouver. Je reste méfiante. J'espère que la cour de cassation de prononcera vite. Que Jacky Kulik puisse enfin tourner la page.
Re: Elodie Kulik
Kassandra88 a écrit:telarn a écrit:
Aucune chance, la Cour de Cassation ne se prononce pas sur le fond (peine, arguments etc.) mais uniquement sur la forme (règles de Droit, application du Droit, de la procédure etc.)
.
Bonjour Telarn,
Oui mais quand on recherche une virgule manquante, on peut finir par la trouver. Je reste méfiante. J'espère que la cour de cassation de prononcera vite. Que Jacky Kulik puisse enfin tourner la page.
Bonjour Kassandra
C'est certain, il y a toujours un risque, dans quel cas il repartirait en cour d'appel, espérons que non
.
Invité- Invité
Re: Elodie Kulik
MAINTENANT, sur FRANCE 2
13h15 Le Samedi, sur l'affaire Élodie Kulik
La dernière partie est consacrée au procès en appel.
13h15 Le Samedi, sur l'affaire Élodie Kulik
La dernière partie est consacrée au procès en appel.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Elodie Kulik
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Elodie Kulik
C’est un document toujours très attendu par les avocats, un argumentaire, obligatoire depuis une loi de 2011, qui vient éclairer un verdict. Dans sa « feuille de motivations », que le Parisien a pu consulter, la cour d’assises du Nord, qui siégeait en appel, détaille ainsi quels éléments les jurés ont retenus pour se forger leur intime conviction : le 1er juillet dernier, ils ont condamné Willy Bardon à trente ans de réclusion criminelle dans l’affaire Élodie Kulik, confirmant la peine prononcée à Amiens (Somme) en décembre 2019.
Un verdict toutefois plus sévère, puisqu’il retient certes l’enlèvement et la séquestration mais aussi le viol en réunion et le meurtre de la jeune banquière, allant au-delà des réquisitions de l’avocate générale. Contrairement à Amiens, où les deux scènes de crime - le rapt sur le lieu de l’accident, puis le meurtre et le viol 6 km plus loin - avaient été dissociées, la cour d’assises de Douai a considéré que le crime formait un tout, mû par un mobile de « prédation sexuelle ».
Pour les jurés, l’accident d’Elodie a été provoqué par ses bourreaux
Sans surprise, la cour s’étend longuement sur l’appel aux pompiers passé par Élodie Kulik, juste après sa sortie de route et derrière les cris de laquelle on distingue deux voix d’hommes. La cour retient que six personnes, dont son « frangin » Romuald J., qui s’est rétracté depuis, ont reconnu celle de Willy Bardon, le plaçant ainsi sur la scène du rapt. Elle considère que son propre frère et un autre proche ont fait de même lors d’écoutes téléphoniques, ce dont ils se sont défendus à la barre. Elle a enfin interprété une partie des propos de l’accusé en garde à vue comme une reconnaissance de sa propre voix, et donc comme des « quasi-aveux ».
Pour le reste, les jurés ont suivi l’hypothèse selon laquelle l’accident d’Elodie Kulik avait été provoqué par ses bourreaux. À ce titre, la cour a donné crédit à deux femmes disant avoir été poursuivies en voiture par Willy Bardon. S’il a nuancé les propos de la première - il assure l’avoir suivie sans la pourchasser - il a dit tout son étonnement pour la seconde. Une femme qui l’aurait reconnu, onze ans après, alors que sa photo passait à la télévision.
Ses liens d’amitié avec Grégory Wiart, décédé en 2003 mais dont l’ADN avait fini par le confondre dans l’affaire Kulik, sa curiosité pendant l’enquête et sa nervosité au moment de son placement en garde à vue ont également plombé l’accusé. De même que certains propos rapportés, qui résonnent avec l’affaire : « On la viole et on la fout sur un tas de fumier », « vieille putain, je vais te violer, tuer, brûler ». Quant à la peine, la cour a justifié sa sévérité en raison du caractère « sauvage » du crime, de la « personnalité inquiétante » de l’accusé et de son « maintien total dans le déni ».
« On a beau avoir déconstruit tous les mythes pendant trois semaines, c’est comme si le procès n’avait servi à rien », enragent Mes Gabriel Duménil et Marc Bailly, en défense. « Pas une ligne sur les experts disant que l’enregistrement est inexploitable, pas une ligne sur les pressions des gendarmes. Il y avait une présomption de culpabilité qu’on a voulu à tout prix confirmer. C’est indigent », taclent les deux pénalistes.
Pour Me Didier Seban, qui défendait, avec Me Corinne Hermann, les intérêts des proches d’Elodie, les motivations du verdict sont au contraire « cohérentes avec les constatations des enquêteurs et avec les débats. Les personnes ayant reconnu cette voix l’ont fait à de multiples reprises après les gendarmes, notamment sur écoutes et à la barre du tribunal ! Ce serait faire fi de l’audience que de le nier », souligne l’avocat au sujet de ce dossier, qui n’est peut-être pas complètement clos : les avocats de la défense ont d’ores et déjà déposé un pourvoi en cassation. Un recours incertain, puisqu’il ne porte que sur la stricte application du droit, et dont l’issue ne sera connue que d’ici plusieurs mois.
Un verdict toutefois plus sévère, puisqu’il retient certes l’enlèvement et la séquestration mais aussi le viol en réunion et le meurtre de la jeune banquière, allant au-delà des réquisitions de l’avocate générale. Contrairement à Amiens, où les deux scènes de crime - le rapt sur le lieu de l’accident, puis le meurtre et le viol 6 km plus loin - avaient été dissociées, la cour d’assises de Douai a considéré que le crime formait un tout, mû par un mobile de « prédation sexuelle ».
Pour les jurés, l’accident d’Elodie a été provoqué par ses bourreaux
Sans surprise, la cour s’étend longuement sur l’appel aux pompiers passé par Élodie Kulik, juste après sa sortie de route et derrière les cris de laquelle on distingue deux voix d’hommes. La cour retient que six personnes, dont son « frangin » Romuald J., qui s’est rétracté depuis, ont reconnu celle de Willy Bardon, le plaçant ainsi sur la scène du rapt. Elle considère que son propre frère et un autre proche ont fait de même lors d’écoutes téléphoniques, ce dont ils se sont défendus à la barre. Elle a enfin interprété une partie des propos de l’accusé en garde à vue comme une reconnaissance de sa propre voix, et donc comme des « quasi-aveux ».
Pour le reste, les jurés ont suivi l’hypothèse selon laquelle l’accident d’Elodie Kulik avait été provoqué par ses bourreaux. À ce titre, la cour a donné crédit à deux femmes disant avoir été poursuivies en voiture par Willy Bardon. S’il a nuancé les propos de la première - il assure l’avoir suivie sans la pourchasser - il a dit tout son étonnement pour la seconde. Une femme qui l’aurait reconnu, onze ans après, alors que sa photo passait à la télévision.
Ses liens d’amitié avec Grégory Wiart, décédé en 2003 mais dont l’ADN avait fini par le confondre dans l’affaire Kulik, sa curiosité pendant l’enquête et sa nervosité au moment de son placement en garde à vue ont également plombé l’accusé. De même que certains propos rapportés, qui résonnent avec l’affaire : « On la viole et on la fout sur un tas de fumier », « vieille putain, je vais te violer, tuer, brûler ». Quant à la peine, la cour a justifié sa sévérité en raison du caractère « sauvage » du crime, de la « personnalité inquiétante » de l’accusé et de son « maintien total dans le déni ».
« On a beau avoir déconstruit tous les mythes pendant trois semaines, c’est comme si le procès n’avait servi à rien », enragent Mes Gabriel Duménil et Marc Bailly, en défense. « Pas une ligne sur les experts disant que l’enregistrement est inexploitable, pas une ligne sur les pressions des gendarmes. Il y avait une présomption de culpabilité qu’on a voulu à tout prix confirmer. C’est indigent », taclent les deux pénalistes.
Pour Me Didier Seban, qui défendait, avec Me Corinne Hermann, les intérêts des proches d’Elodie, les motivations du verdict sont au contraire « cohérentes avec les constatations des enquêteurs et avec les débats. Les personnes ayant reconnu cette voix l’ont fait à de multiples reprises après les gendarmes, notamment sur écoutes et à la barre du tribunal ! Ce serait faire fi de l’audience que de le nier », souligne l’avocat au sujet de ce dossier, qui n’est peut-être pas complètement clos : les avocats de la défense ont d’ores et déjà déposé un pourvoi en cassation. Un recours incertain, puisqu’il ne porte que sur la stricte application du droit, et dont l’issue ne sera connue que d’ici plusieurs mois.
Invité- Invité
Re: Elodie Kulik
Merci bien, Tristan !
Et puis peut-être aussi que les jurés ont reconnu la voix de W.Bardon... Après tout, à Amiens comme à Douai, ils ont écouté l'enregistrement au casque plusieurs fois et ses explications pendant de longues journées.
Et puis peut-être aussi que les jurés ont reconnu la voix de W.Bardon... Après tout, à Amiens comme à Douai, ils ont écouté l'enregistrement au casque plusieurs fois et ses explications pendant de longues journées.
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