Re: Emanuela Orlandi

par Kassandra88 Ven 21 Avr 2023, 18:23

Kassandra88 a écrit:

Vatican : les os exhumés n’ont pas permis de résoudre l’affaire Orlandi

Elle est bien rapide cette conclusion.
Lorsque des débris du crâne d'Arthur N. ont été retrouvés, ils n'ont pas fait l'objet d'analyse car jugés très anciens. Il aura fallu la disparition de Maelys pour qu'on s'y intéresse à nouveau et qu'on pratique un test ADN.[/color]

Bonjour Kassandra,

J'ignore si les experts se sont contentés d'analyse visuelle, mais ça semble le cas …
Dans ce cas, en effet c'est assez "casse gueule" et on l'a vu avec les morceaux du crâne d'Arthur N mais aussi avec d'autres ossements de ce pauvre garçon qui, lorsqu'ils ont été retrouvés étaient considérés comme douteux en raison de leur couleur …

Ca ne prend pourtant pas beaucoup de temps de faire une analyse véritablement scientifique pour déterminer de quand datent des ossements. Mais surtout, des ossements d'adolescent(e) se repèrent au milieu d'ossements d'adultes plus ou moins âgés.

"L'expert désigné par la famille Orlandi a réclamé des analyses approfondies sur quelque 70 os, que le professeur Arcudi n'a pas jugées utiles, estimant que leur structure apparaissait très ancienne. Ces restes ont cependant été répertoriés et pris en charge par la gendarmerie du Vatican, dans l'attente d'une décision du tribunal."

Sortcière

par Kassandra88 Ven 21 Avr 2023, 18:24

par Sortcière Mer 07 Aoû 2019, 17:02

Toujours aussi mythomane ...

"Ali Agça, le terroriste turc qui a tenté d’assassiner Jean Paul II en 1981, a écrit une lettre au pape François révélant ce qui serait advenu d’Emanuela Orlandi, rapporte le 5 août 2019 l’agence autrichienne Kathpress."

par Kassandra88 Ven 21 Avr 2023, 18:26

par Kassandra88 Ven 21 Avr 2023, 18:26

par Nordine Sam 11 Jan 2020, 16:02

Merci Kassandra,

Rien de ce qui est révélé par Pietro Orlandi dans cette vidéo ne m'étonne. Il y a d'autres informations dans d'autres affaires qui mènent au même endroit, il semble que beaucoup de papes soient impliqués. Jean-Paul premier n'aurait jamais du être élu, il ne faisait pas partie des "initiés" c'est la raison pour laquelle il est mort si vite.

par Kassandra88 Ven 21 Avr 2023, 18:27

par Invité Jeu 18 Juin 2020, 15:10

Affaire Orlandi : l’enquête sur les os du cimetière teutonique est classée
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2020-04/emanuela-orlandi-procedure-classee-cimetiere-teutonique.html
Le juge a accepté la demande du Promoteur de Justice : les restes trouvés dans les fosses communes du cimetière sont tous datables d’une époque antérieure à la mort d’Emanuela Orlandi, la fille d’un employé du Vatican portée disparue depuis 1983.

par Kassandra88 Ven 21 Avr 2023, 18:31

2023

Le Vatican a ouvert une enquête mardi 10 janvier, 40 ans après la disparition d'une adolescente, fille d'un travailleur du Saint-Siège.
Emanuela Orlandi, 15 ans au moment des faits, n'a jamais été retrouvée depuis 1983.
Retour sur une histoire qui hante les esprits italiens.

https://www.tf1info.fr/international/disparue-du-vatican-40-ans-apres-l-affaire-emanuela-orlandi-continue-de-hanter-le-saint-siege-2126768.html

par Kassandra88 Ven 21 Avr 2023, 18:32

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/disparition-d-emanuela-orlandi-pourquoi-le-vatican-a-t-il-ouvert-une-enquete-7900227248

https://www.netflix.com/fr/title/81117191

par Kassandra88 Ven 21 Avr 2023, 18:37

Affaire Orlandi : pourquoi le dossier d’une mystérieuse disparition resurgit aujourd’hui au Vatican

Explication La disparition en 1983, jamais élucidée, d’Emanuela Orlandi, une adolescente de 15 ans, fille d’un employé du Vatican, continue de défrayer la chronique en Italie. Récemment, le frère de la jeune femme a lancé de virulentes accusations contre Jean-Paul II. Le pape François a dénoncé, dimanche 16 avril, « des déclarations injurieuses et infondées ».

https://www.la-croix.com/Religion/Affaire-Orlandi-pourquoi-dossier-dune-mysterieuse-disparition-ressurgit-aujourdhui-Vatican-2023-04-17-1201263733

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par Kassandra88 Dim 23 Avr 2023, 10:11

posté le 16 Juil 2019

par Manor Ven 28 Avr 2023, 16:45

Kassandra88 a écrit:
https://www.la-croix.com/Religion/Affaire-Orlandi-pourquoi-dossier-dune-mysterieuse-disparition-ressurgit-aujourdhui-Vatican-2023-04-17-1201263733
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Affaire Orlandi : pourquoi le dossier d’une mystérieuse disparition resurgit aujourd’hui au Vatican

Explication La disparition en 1983, jamais élucidée, d’Emanuela Orlandi, une adolescente de 15 ans, fille d’un employé du Vatican, continue de défrayer la chronique en Italie. Récemment, le frère de la jeune femme a lancé de virulentes accusations contre Jean-Paul II. Le pape François a dénoncé, dimanche 16 avril, « des déclarations injurieuses et infondées ».

► Qu’appelle-t-on l’affaire Orlandi ?
L’affaire Orlandi porte le nom d’Emanuela Orlandi, une adolescente de 15 ans disparue à Rome en 1983. La jeune femme est la fille d’un employé de la préfecture de la Maison pontificale, vivant au Vatican avec sa famille, et donc l’une des rares mineures à posséder la nationalité du plus petit État du monde. Lorsqu’elle disparaît le 22 juin 1983, à la sortie de son école de musique, à Rome, ses proches croient d’abord à une fugue. Mais une vaste enquête est très vite déclenchée, en raison de soupçons d’enlèvement. Quelques jours après sa disparition, Jean-Paul II lance lui-même un appel public à ses ravisseurs, pour qu’ils la libèrent.

Si Emanuela Orlandi n’a jamais été retrouvée, son sort nourrit depuis quarante ans des hypothèses très variées, devenant l’un des faits divers récurrents de la presse italienne. Selon certaines thèses, l’adolescente a été enlevée par la Banda della Magliana, une organisation mafieuse italienne, pour recouvrer un prêt auprès de l’ancien président de la banque du Vatican (IOR), Mgr Paul Marcinkus. Un prêt qui aurait été utilisé par le Vatican pour financer l’organisation polonaise anticommuniste Solidarnosc, mais qui n’aurait jamais été remboursé.

Une autre théorie évoque un enlèvement de l’adolescente pour arracher la libération de Mehmet Ali Agça, le Turc qui avait tenté d’assassiner Jean-Paul II en 1981. C’est ainsi que le groupe des Loups gris, organisation ultranationaliste turque, est longtemps accusé d’avoir enlevé la jeune femme, sans que cela soit jamais prouvé. Dans une lettre ouverte, Mehmet Ali Agça, libéré en 2010, avait assuré en 2019 qu’Emanuela Orlandi était vivante et qu’il fallait chercher sa trace dans les archives de la CIA.

► Que révèle l’enquête, ces dernières années ?
Ces dernières années, son corps a été recherché en plusieurs lieux : le cimetière teutonique, au sein de la cité du Vatican, où une lettre anonyme provoque des exhumations en 2019, la villa Girogina, à Rome, où sont retrouvés des ossements en 2018, la basilique Saint-Apollinaire, où la police rouvre la tombe d’un mafieux enterré dans la crypte en 2010 et espère y trouver les restes de la jeune femme. Aucune trace d’Emanuela Orlandi n’est trouvée dans aucun de ces lieux.

Depuis quarante ans, la jeune femme a été recherchée à Rome, mais aussi en Angleterre, où certains disent qu’elle a été envoyée par ses ravisseurs dans un pensionnat de la banlieue de Londres, au Liechtenstein, en France et en Suisse. En vain.

► Pourquoi resurgit-elle aujourd’hui ?
En janvier, le Vatican a annoncé, à la surprise générale, la réouverture de l’enquête devant la justice du plus petit État du monde, quelques semaines après la diffusion par la plateforme Netflix d’un documentaire sur l’affaire. Mardi 11 avril, le frère d’Emanuela Orlandi, Pietro, qui se bat depuis des années pour connaître la vérité sur sa sœur, a été reçu pendant près de huit heures par Alessandro Diddi, le promoteur de justice du Vatican, équivalent du procureur dans le système judiciaire français. Il dit lui avoir remis de nouvelles preuves.

Mais ce sont les propos de Pietro Orlandi dans une émission de télévision italienne diffusée sur la chaîne La7, mardi 11 avril, qui ont provoqué la fureur du Vatican. Le frère d’Emanuela y déclare avoir la preuve que Jean-Paul II avait pour habitude de sortir du Vatican, la nuit, pour abuser de jeunes filles. « On me dit que Wojtyla (le nom de Jean-Paul II) avait l’habitude de sortir le soir avec deux messeigneurs polonais, et ce n’était certainement pas pour bénir des maisons », affirme ainsi Pietro Orlandi.

Il a produit un enregistrement audio dans lequel un homme, proche de la mafia, affirme avoir été chargé d’éliminer des jeunes filles qui auraient été exploitées sexuellement par des prélats de la Curie. « Le pape Jean-Paul II avait l’habitude d’amener ces (filles) au Vatican, c’était une situation intolérable. À un moment donné, le secrétaire d’État est intervenu pour s’en débarrasser et il s’est tourné vers des personnes du système pénitentiaire », affirme également le frère d’Emanuela Orlandi.

► Comment le Vatican a-t-il répondu à de telles insinuations contre Jean-Paul II ?
La riposte du Vatican, où les propos de Pietro Orlandi ont provoqué un énorme choc, s’est déroulée en trois temps. D’abord, jeudi 13 avril, le cardinal Stanislaw Dziwisz, ancien secrétaire particulier du pape polonais, a dénoncé des « accusations virulentes », qui se résument à des « accusations fausses du début à la fin, irréalistes, risibles, à la limite de la comédie si elles n’étaient pas tragiques, voire elles-mêmes criminelles ». « Je peux témoigner, sans crainte de démentis, que, dès le premier instant, le Saint-Père a pris en charge l’affaire », ajoute le cardinal polonais.

Vendredi 14 avril, par la voix de ses médias officiels, le Vatican a également dénoncé un « massacre médiatique » qui « blesse le cœur de millions de croyants et de non-croyants ». « Personne ne mérite d’être calomnié de la sorte, sans même une once de preuve », a écrit Andrea Tornielli, le directeur éditorial des médias officiels du Vatican. « Des preuves ? Aucune. Des indices ? Encore moins », s’insurge Andrea Tornielli. « Des témoignages au moins de deuxième ou troisième main ? Pas l’ombre d’un doute. Seulement des accusations calomnieuses anonymes. »

Le Vatican a également reproché à l’avocate de Pietro Orlandi de ne pas livrer des noms de certaines sources à la justice du plus petit État du monde, cette dernière lui opposant le secret professionnel.

Enfin, dimanche 16 avril, c’est le pape François lui-même qui a salué, depuis la fenêtre du Palais apostolique, durant le Regina Caeli, la mémoire de Jean-Paul II, « visée ces jours-ci par des déclarations injurieuses et infondées ».

Quant à Pietro Orlandi, il s’est défendu d’accuser Jean-Paul II, mais dit seulement rapporter des propos qui lui sont arrivés par un témoignage transmis à la justice vaticane. « Il ne m’appartient certainement pas de dire si ce personnage a dit la vérité ou non, a-t-il écrit samedi 15 avril. (…) Nous n’avons jamais accusé Wojtyla de quoi que ce soit, comme certains voudraient le faire croire. Notre seule intention est de rendre justice à ma sœur Emanuela et de parvenir à la vérité, quelle qu’elle soit. »

par Kassandra88 Mar 27 Juin 2023, 18:22

Je ne pense pas que les prières feront avancer le schmilblick mais ce n'est qu'un avis:
https://www.20minutes.fr/monde/4042946-20230626-disparue-vatican-pape-prie-famille-grand-vers-verite?xtor=RSS-176

par Kassandra88 Mar 04 Juil 2023, 14:46

https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/disparition-demanuela-orlandi-le-cold-case-qui-empoisonne-le-vatican-depuis-40-ans?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20230703&xtor=EPR-1&_ope=eyJndWlkIjoiYTI5NTFhZTYzMGQyMDNjNGUwYzMxNWNiN2MyZjZhZjAifQ%3D%3D

par Invité Mar 04 Juil 2023, 21:54

En juin 1983 disparaissait une adolescente dans le plus petit État du monde. Quarante ans après, nombre de théories, parfois farfelues pour tenter d'expliquer l'énigme. Le silence de l'Église, directement visée par certaines de ces spéculations, ne fait qu'alimenter le soupçon.
C’est un « cold case » qui tourmente l’Italie depuis quarante ans. L’histoire commence à Rome le 22 juin 1983 lorsqu’Emanuela Orlandi, une adolescente âgée de 15 ans apparemment sans histoires et dont le père est le chef des greffiers pontificaux de Jean Paul II, disparaît après sa leçon de musique. Avant d’être engloutie par la nuit romaine, Emanuela téléphone à ses parents. Elle dit qu’elle rentrera un peu plus tard car elle a rencontré un homme au volant d’une BMW verte qui lui a proposé de distribuer des produits de beauté pendant un défilé de mode. Il lui a offert 375 000 lires italiennes, l’équivalent de 188 euros, une sacrée somme qui représente à l’époque, le salaire mensuel d’une employée de bureau. Puis la communication est interrompue. Les heures passent et à 22 heures, Emanuela n’est toujours pas rentrée. Le père fait d’abord jouer ses relations pour tenter de retrouver sa fille. Puis il fait placarder des affiches dans tout Rome avec une photographie en noir et blanc d’Emanuela souriante un bandeau hippie sur la tête. Les enquêteurs convoquent les amies de la jeune fille qui l’ont vu juste avant sa disparition.Un appel à témoins est lancé par la presse locale et la police italienne. Plusieurs personnes auraient vu Emanuela monter dans la berline verte et décrivent le conducteur. Le portrait-robot dressé par la police ressemble à celui de Enrico « Renatino » De Pedis, l’un des patrons de la pègre romaine, la bande de la Magliana mêlée aux années de plomb et aux trois grandes mafias italiennes et qui a défrayé les chroniques judiciaires dans les années quatre-vingt. Mais les policiers ne relèvent pas ce détail. Quelques années plus tard, ils se justifieront : « À l’époque, nous étions sûrs que Renatino était en cavale à l'étranger. »

"Les mois passent et l’enquête piétine. Le 3 juillet, durant l’Angélus, le pape Jean-Paul II lance un appel de la place Saint-Pierre pour demander la libération d'Emanuela Orlandi. Karol Wojtyla exprime sa proximité avec la famille de l’adolescente et l’assure de sa prière. Toujours à l’heure de l’Angélus mais quarante ans plus tard, le pape François se fendra d’une déclaration identique, ce qui n’est pas très bon signe quand on sait que ni Karol Wojtyla ni son successeur l’Allemand Joseph Ratzinger n’ont accepté d’enquêter sur la disparition d’une ressortissante du Vatican. Pourtant, le plus petit État du monde a été visé par maintes accusations dans ce dossier. En 2006, les enquêteurs classent l’affaire Orlandi faute de piste concluante. Celle de la fugue n’a rien donné. Ni celle du terrorisme international : les Loups Gris, l’organisation turque avait revendiqué l’enlèvement de l’adolescente en proposant de l’échanger contre Ali Agça, militant d’extrême droite condamné à perpétuité pour avoir tenté d’assassiner Jean-Paul II en 1981. De l’intox, concluent rapidement les enquêteurs.Solidarnosc et mère maquerelleDeux ans après le classement de l’affaire, Sabrina Minardi, une beauté fanée au CV judiciaire épais comme l'Ancien Testament, décide d’apaiser sa conscience, dit-elle. Elle est l’ancienne maîtresse de Renatino De Pedis, le chef des caïds romains qui a été enterré dans la basilique de Saint-Apollinaire entre quelques cardinaux et bienfaiteurs de l’Église après avoir été abattu durant un règlement de comptes entre bandes en 1990 en plein cœur de Rome. Un drôle d’endroit pour un truand mort au combat mais selon cette témoin, l’Église aurait offert cette place de choix à son ancien amant en échange des services qu’il lui aurait rendu. Et quels services, à l’en croire !

Durant une émission de télévision consacrée à la disparition d’Emanuela Orlandi, l’ex-tenancière de bordel affirme que la jeune fille a été tuée puis enfermée dans un sac de jute, jeté dans une bétonnière.« J’ai tout vu » jure-t-elle en direct. L’enquête redémarre au pas de course et l’Italienne est convoquée par un magistrat. « Pourquoi diable a-t-on enlevé la fille d’un employé du Vatican ? » lui demande le juge. Sabrina Minardi lâche alors une (nouvelle) bombe : elle accuse le Saint-Siège d’avoir orchestré toute cette affaire et fait entrer en scène Paul Marcinkus, un archevêque sulfureux impliqué dans une intrigue bancaire compliquée concernant l'Institut pour les œuvres de religion (Ior), la banque du Vatican dont il est le président. C’est lui, dit-elle, qui a tout organisé, il était en affaires avec Renatino De Pedis qui lui donnait souvent un coup de main pour régler ses problèmes en blanchissant son argent par exemple

Au Vatican, on reste silencieux en attendant que l’orage passe. Mais ces affirmations tombent au mauvais moment car un magistrat italien qui enquête lui aussi sur l’affaire Orlandi, affirme que la disparition de la jeune fille est liée à la faillite de Banco Ambrosiano, la première banque privée catholique italienne dont le patron a été retrouvé pendu sous un pont de la Tamise à Londres un an pile avant la disparition d’Emanuela Orlandi. Un mauvais coup de pub’ pour le Saint-Siège car, toujours selon ce magistrat, Banco Ambrosiano aurait viré des fonds sur un compte ouvert à l'IOR pour financer les activités de Solidarnosc en Pologne. D’où venait cet argent s’interroge le magistrat ? « En fait, il pourrait s’agir de celui de la pègre romaine, Jean-Paul II n’était pas très regardant quant à la provenance du fric, l’important pour lui était de financer le syndicat polonais » susurre une gorge profonde.Un dossier au Vatican ?Tandis que le parquet de Rome épluche les comptes de l'IOR, que le Vatican s’enferme un peu plus dans le mutisme, un autre magistrat tombe sur deux autres affaires tout aussi intrigantes. D’abord celle de Mirella Gregori, une adolescente de 16 ans qui a disparu un mois avant Emanuela Orlandi et Katty Skerl, 17 ans, dont le corps a été retrouvé au petit matin, en janvier 1982, dans une vigne située à proximité de la résidence estivale des papes. Par manque de preuves, ces affaires seront classées en 2016. La famille Orlandi se désespère et demande au Vatican d’enquêter ou, tout du moins, de dire ce qu’il sait. Mais François comme Benoit XVI et avant lui Jean-Paul II, ne bougent pas. En janvier 2023, le pape change brusquement d’idée et accepte d’ouvrir une enquête après la diffusion sur Netflix du documentaire Emanuela Orlandi, la disparue du Vatican et le témoignage d’une amie d’Emanuela Orlandi. Celle-ci affirme que la jeune fille aurait été « importunée sexuellement » par un proche de Jean-Paul II dans les jardins du Vatican. Volonté d’apaisement ? Peut-être.

Or, pour le journaliste Andrea Purgatori qui a étudié le dossier Orlandi de fond en comble, toutes les pistes mèneraient au Vatican. C’est aussi ce que pense Pietro Orlandi, le frère de la disparue, qui demande au pape François de lever le voile sur ce qu’il qualifie de secret d’État explosif. « Je sais qu’il existe un dossier sur Emanuela au Vatican qui raconte comment les choses se sont passées, il faut le faire sortir ! » réclame-t-il. Il publie également l’enregistrement audio d’un caïd romain accusant Jean-Paul II de… pédophilie. Selon cette déclaration, Emanuela Orlandi aurait d’abord été enlevée dans le cadre d’un scandale sexuel au Vatican qui aurait demandé à la pègre romaine d’éteindre l’incendie. Au Vatican, le pape François défend la mémoire de Jean-Paul II et dénonce des conclusions « offensantes et infondées » tout en réaffirmant sa proximité avec la famille Orlandi. Il y a quelques jours, les résultats de l’enquête réalisée par le plus petit État du monde ont été remis au parquet de Rome. Mais pour le moment, rien n’a fuité.

par Hagnesta-Hill Lun 10 Juil 2023, 12:20

Mince alors, Jean-Paul II aussi Emanuela Orlandi - Page 2 1f610

bien sûr il faut des preuves. En tout cas ça me paraît évident qu'il y a un lien avec le Vatican, la question c'est quel genre de lien car il y avait plusieurs possibilités. J'espère qu'on connaitra la vérité mais ça va être difficile vu les enjeux !

par Sortcière Mar 11 Juil 2023, 15:51

CA BOUGE !
https://www.20minutes.fr/monde/italie/4045182-20230711-disparue-vatican-affaire-rebondit-vers-piste-drame-familial

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