"tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Ils ont eu le Covid au moins 4 fois et s’en inquiètent : « On ne connaît pas encore tout de ce virus… »
Le SARS-CoV-2 ne cesse de circuler depuis bientôt quatre ans, de façon plus ou moins intense selon les périodes. Des Français qui l’ont souvent attrapé témoignent le vivre plus ou moins difficilement, et s’inquiètent de possibles séquelles.
sabelle préfère en rigoler. « C’est facile, c’est une fois par an ! ». Son infection Covid la plus récente remonte au mois de mai dernier. Avant, il y a eu juin 2022, avril 2021 et mai 2020. « J’ai porté un masque, j’ai respecté les mesures, j’ai fait attention… Et malgré cela, je l’ai attrapé quatre fois. Au fond de moi, je me dis qu’on ne pouvait pas faire grand-chose pour éviter de se faire contaminer… » déroule l’enseignante francilienne de maternelle, âgée de 59 ans.
À l’inverse des « NoVid », ces citoyens qui n’ont jamais eu le Covid — ou plutôt pensent ne l’avoir jamais eu, certaines infections pouvant être asymptomatiques —, des Français ont attrapé le SARS-CoV-2 quatre, cinq, voire encore plus de fois. Combien sont-ils précisément ? Mystère. « L’immense majorité des gens ont été infectés à plusieurs reprises, mais ne le savent pas forcément », résume l’épidémiologiste Antoine Flahault.
D’autres, comme Alexandra, en sont sûrs. La jeune femme de 34 ans a été testée positive à quatre reprises. « Je suis diabétique, insulinodépendante et immunodéprimée, et je me fais tester au moindre doute car une infection peut avoir de graves conséquences sur ma santé », développe l’artiste, qui vit à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). À chaque fois, elle a eu « toujours pareil, en commençant par un gros rhume, puis surtout de la fièvre et une toux ».
Des organes « durablement impactés » ?
Exposée en permanence à de très jeunes enfants non masqués, Isabelle se savait aussi particulièrement à risque d’attraper le virus. Heureusement pour elle, les symptômes ont diminué en intensité au fil des infections. « La première fois a été vraiment pénible, avec des symptômes très violents. J’ai passé 10 jours au lit sans pouvoir manger, me lever, etc. La deuxième fois, j’ai été bien prise au niveau des bronches et bien malade. La 3e fois, j’ai fait une grosse angine. Et la 4e, j’ai juste un rhume », raconte-t-elle.
Des symptômes qui diminuent au fil des infections, Marie en aurait rêvé. À l’inverse, son 4e Covid, fin septembre, a été le plus difficile à vivre. « C’était horrible, j’avais tellement mal à la tête que j’étais obligée de me mettre dans le noir ou de me mettre de la glace », raconte la sexagénaire, consultante en développement durable. Comme elle n’avait pas de troubles respiratoires, elle ne croyait même pas au Covid dans un premier temps. Mais son autotest a livré le verdict : positif. « D’habitude, le matin, je décolle comme une fusée de la Nasa. Là, ça m’a mis mal pendant deux semaines », raconte Marie.
Ces profils variés n’étonnent pas Antoine Flahault. « L’immunité acquise au fil des infections et des vaccinations permet de protéger contre les formes graves mais, s’agissant des symptômes, les choses ne sont pas blanches ou noires », résume l’épidémiologiste. Par ailleurs, « il n’y a pas de profil type de multi-infectés ». Le risque d’infection dépend bien sûr de nos comportements, mais aussi de notre statut immunitaire, entre autres facteurs.
Marie reconnaît sa « peur » d’attraper à nouveau le Covid. « On ne connaît pas encore tout de ce virus, et on peut craindre que certains organes soient durablement impactés », s’inquiète-t-elle. D’après certaines études, des réinfections répétées augmenteraient la possibilité de graves complications. Une chose est certaine : chaque contamination accroît le risque de Covid long, c’est-à-dire de garder des séquelles sur la durée (fatigue, difficultés à se concentrer, maux de tête, etc.). Cette pathologie, qui concernerait environ 10 % des infectés, pourrait s’expliquer par la persistance du virus dans l’organisme.
Avec un masque, « on a l’impression d’être un paria dans la rue »
Pauline, mère de deux filles de 11 et 13 ans, a été diagnostiquée de Covid long trois mois après sa première infection, en mars 2020. Au compteur, elle dénombre pas moins de six contaminations. « À force d’être réinfectée, j’avais à peine le temps de me relever que j’étais à nouveau malade », témoigne la Rennaise. Elle ne sait pas si toutes ces infections ont empiré son état initial. « Mais ce qui est sûr, c’est qu’elles n’ont pas aidé ».
Pauline fait partie des Français ayant attrapé le Covid à de nombreuses reprises. DR
Depuis le mois de janvier, « ça va à peu près, mais avec des trucs aberrants : crises d’asthme, cœur qui s’emballe, etc. » Alors, tandis qu’elle retrouve le désir de vivre, attraper de nouveau le virus trotte toujours « dans un coin de [s] a tête ». « Je suis au taquet, j’entends le Covid à la voix ! Je porte le masque, je suis tendue en permanence… Mon médecin me dit que moins j’attrape le Covid, mieux ce sera », poursuit Pauline, assistante de direction.
Fataliste mais surtout réaliste, Isabelle, vaccinée avec une première dose de rappel, s’attend aussi à croiser encore la route du SARS-CoV-2. Atteinte de deux maladies de longue durée, elle tient aussi à « ne pas transmettre le Covid à des personnes fragiles » dans son entourage. Alors, elle « continuera » à porter un masque et à faire attention. « Le plus pénible, c’est ça : de mettre un masque pour protéger les autres, même si on a l’impression d’être un paria dans la rue », abonde Alexandra, l’artiste francilienne. Autour d’elles, déplore la jeune femme, « les gens s’en foutent du Covid maintenant ».
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Le SARS-CoV-2 ne cesse de circuler depuis bientôt quatre ans, de façon plus ou moins intense selon les périodes. Des Français qui l’ont souvent attrapé témoignent le vivre plus ou moins difficilement, et s’inquiètent de possibles séquelles.
sabelle préfère en rigoler. « C’est facile, c’est une fois par an ! ». Son infection Covid la plus récente remonte au mois de mai dernier. Avant, il y a eu juin 2022, avril 2021 et mai 2020. « J’ai porté un masque, j’ai respecté les mesures, j’ai fait attention… Et malgré cela, je l’ai attrapé quatre fois. Au fond de moi, je me dis qu’on ne pouvait pas faire grand-chose pour éviter de se faire contaminer… » déroule l’enseignante francilienne de maternelle, âgée de 59 ans.
À l’inverse des « NoVid », ces citoyens qui n’ont jamais eu le Covid — ou plutôt pensent ne l’avoir jamais eu, certaines infections pouvant être asymptomatiques —, des Français ont attrapé le SARS-CoV-2 quatre, cinq, voire encore plus de fois. Combien sont-ils précisément ? Mystère. « L’immense majorité des gens ont été infectés à plusieurs reprises, mais ne le savent pas forcément », résume l’épidémiologiste Antoine Flahault.
D’autres, comme Alexandra, en sont sûrs. La jeune femme de 34 ans a été testée positive à quatre reprises. « Je suis diabétique, insulinodépendante et immunodéprimée, et je me fais tester au moindre doute car une infection peut avoir de graves conséquences sur ma santé », développe l’artiste, qui vit à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). À chaque fois, elle a eu « toujours pareil, en commençant par un gros rhume, puis surtout de la fièvre et une toux ».
Des organes « durablement impactés » ?
Exposée en permanence à de très jeunes enfants non masqués, Isabelle se savait aussi particulièrement à risque d’attraper le virus. Heureusement pour elle, les symptômes ont diminué en intensité au fil des infections. « La première fois a été vraiment pénible, avec des symptômes très violents. J’ai passé 10 jours au lit sans pouvoir manger, me lever, etc. La deuxième fois, j’ai été bien prise au niveau des bronches et bien malade. La 3e fois, j’ai fait une grosse angine. Et la 4e, j’ai juste un rhume », raconte-t-elle.
Des symptômes qui diminuent au fil des infections, Marie en aurait rêvé. À l’inverse, son 4e Covid, fin septembre, a été le plus difficile à vivre. « C’était horrible, j’avais tellement mal à la tête que j’étais obligée de me mettre dans le noir ou de me mettre de la glace », raconte la sexagénaire, consultante en développement durable. Comme elle n’avait pas de troubles respiratoires, elle ne croyait même pas au Covid dans un premier temps. Mais son autotest a livré le verdict : positif. « D’habitude, le matin, je décolle comme une fusée de la Nasa. Là, ça m’a mis mal pendant deux semaines », raconte Marie.
Ces profils variés n’étonnent pas Antoine Flahault. « L’immunité acquise au fil des infections et des vaccinations permet de protéger contre les formes graves mais, s’agissant des symptômes, les choses ne sont pas blanches ou noires », résume l’épidémiologiste. Par ailleurs, « il n’y a pas de profil type de multi-infectés ». Le risque d’infection dépend bien sûr de nos comportements, mais aussi de notre statut immunitaire, entre autres facteurs.
Marie reconnaît sa « peur » d’attraper à nouveau le Covid. « On ne connaît pas encore tout de ce virus, et on peut craindre que certains organes soient durablement impactés », s’inquiète-t-elle. D’après certaines études, des réinfections répétées augmenteraient la possibilité de graves complications. Une chose est certaine : chaque contamination accroît le risque de Covid long, c’est-à-dire de garder des séquelles sur la durée (fatigue, difficultés à se concentrer, maux de tête, etc.). Cette pathologie, qui concernerait environ 10 % des infectés, pourrait s’expliquer par la persistance du virus dans l’organisme.
Avec un masque, « on a l’impression d’être un paria dans la rue »
Pauline, mère de deux filles de 11 et 13 ans, a été diagnostiquée de Covid long trois mois après sa première infection, en mars 2020. Au compteur, elle dénombre pas moins de six contaminations. « À force d’être réinfectée, j’avais à peine le temps de me relever que j’étais à nouveau malade », témoigne la Rennaise. Elle ne sait pas si toutes ces infections ont empiré son état initial. « Mais ce qui est sûr, c’est qu’elles n’ont pas aidé ».
Pauline fait partie des Français ayant attrapé le Covid à de nombreuses reprises. DR
Depuis le mois de janvier, « ça va à peu près, mais avec des trucs aberrants : crises d’asthme, cœur qui s’emballe, etc. » Alors, tandis qu’elle retrouve le désir de vivre, attraper de nouveau le virus trotte toujours « dans un coin de [s] a tête ». « Je suis au taquet, j’entends le Covid à la voix ! Je porte le masque, je suis tendue en permanence… Mon médecin me dit que moins j’attrape le Covid, mieux ce sera », poursuit Pauline, assistante de direction.
Fataliste mais surtout réaliste, Isabelle, vaccinée avec une première dose de rappel, s’attend aussi à croiser encore la route du SARS-CoV-2. Atteinte de deux maladies de longue durée, elle tient aussi à « ne pas transmettre le Covid à des personnes fragiles » dans son entourage. Alors, elle « continuera » à porter un masque et à faire attention. « Le plus pénible, c’est ça : de mettre un masque pour protéger les autres, même si on a l’impression d’être un paria dans la rue », abonde Alexandra, l’artiste francilienne. Autour d’elles, déplore la jeune femme, « les gens s’en foutent du Covid maintenant ».
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Pour la première fois, des chercheurs français de l'Institut Pasteur ont démontré que le virus du Covid-19 (quel que soit le variant) infecte le système nerveux central dès le début de l'infection.
On savait que le virus du Covid-19 atteignait le cerveau lors d'une infection puisqu'il a été associé à des pertes de goût et d'odorat. De même, chez les personnes qui souffrent de "Covid long", le virus est associé à des symptômes neurologiques persistants tels que la confusion mentale et les troubles de l'attention et de la mémoire. Ce qu'on ne savait pas c'est que le virus original du Covid (détecté à Wuhan) comme ses variants ont la capacité d'envahir et d'infecter le système nerveux central.
……..
Les chercheurs ont mené leur analyse sur des hamsters infectés par la souche originelle du Sars-Cov-2 et 3 variantes : Gamma, Delta et Omicron/BA.1. Ils ont découvert que le Sars-CoV 2 accède au système nerveux central et y reste pendant la phase aigüe de l'infection. Il infecte alors les bulbes olfactifs, structure située dans la boîte crânienne qui traite les informations olfactives en provenance des neurones de la cavité nasale.
………
"Dans cette étude, nous montrons que l'infection des bulbes olfactifs est systématique et n'est pas liée à un variant en particulier, ni à une manifestation clinique en particulier, comme la perte d'odorat par exemple" a commenté Guilherme Dias de Melo.
………
Il est tout à fait possible, si on suit ce raisonnement, qu'une infection même asymptomatique soit caractérisée par une diffusion du virus dans le système nerveux" a poursuivi le scientifique.
……..
Le virus du Covid est capable de se déplacer à l'intérieur des neurones
Avec son équipe, ils ont voulu comprendre comment le virus atteignait ces fameux bulbes olfactifs et se sont aperçus qu'il passait par les neurones : "Le virus semble exploiter efficacement les mécanismes physiologiques du neurone pour se déplacer."
Les chercheurs souhaitent maintenant étudier la persistance du virus dans le cerveau après la phase aiguë de l'infection et ses conséquences. Est-ce qu'il peut induire une inflammation persistante ? Occasionner des symptômes neurologiques persistants comme l'anxiété, la dépression ou le brouillard mental que décrivent les cas de Covid long
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Symptômes Covid : octobre 2023, rhume, durée, que faire ?
Les symptômes actuels du Covid sont toujours liés à la contamination de variants d'Omicron, comme Eris ou Pirola. L'infection se traduit par une maladie aiguë fébrile, avec des symptômes essentiellement ORL.
…………
Les symptômes les plus fréquemment rapportés chez les cas contaminés sont : maux de tête, fièvre, nez qui coule, éternuements, mal de gorge et diarrhée. Deux autres symptômes sont aussi fréquemment signalés comme le souligne The Independant "irritation des yeux et éruptions cutanées". L'isolement n'est plus recommandé. En cas de symptômes, il faut porter un masque et réduire ses contacts si possible (télétravail par exemple) pour éviter de propager le virus (comme n'importe quelles infections respiratoires).
Quels sont les signes cliniques évocateurs du Covid ?
Selon la définition actualisée par le Haut Conseil de la Santé Publique mi-2022, les signes cliniques évocateurs de Covid-19 sont
⁃ dans la population générale
⁃ Chez les personnes âgées de 80 ans ou plus
⁃ Chez les enfants
⁃ …………..
Combien de temps durent les symptômes du Covid ?
La durée moyenne d'incubation du virus Sars-CoV-2 est de 2 à 3 jours
La durée moyenne du Covid est d'environ 7 jours (3 à 10 jours selon les cas).
Ceci n’est qu’un bref résumé d’un article très complet rédigé le 27/10/23
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On savait que le virus du Covid-19 atteignait le cerveau lors d'une infection puisqu'il a été associé à des pertes de goût et d'odorat. De même, chez les personnes qui souffrent de "Covid long", le virus est associé à des symptômes neurologiques persistants tels que la confusion mentale et les troubles de l'attention et de la mémoire. Ce qu'on ne savait pas c'est que le virus original du Covid (détecté à Wuhan) comme ses variants ont la capacité d'envahir et d'infecter le système nerveux central.
……..
Les chercheurs ont mené leur analyse sur des hamsters infectés par la souche originelle du Sars-Cov-2 et 3 variantes : Gamma, Delta et Omicron/BA.1. Ils ont découvert que le Sars-CoV 2 accède au système nerveux central et y reste pendant la phase aigüe de l'infection. Il infecte alors les bulbes olfactifs, structure située dans la boîte crânienne qui traite les informations olfactives en provenance des neurones de la cavité nasale.
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"Dans cette étude, nous montrons que l'infection des bulbes olfactifs est systématique et n'est pas liée à un variant en particulier, ni à une manifestation clinique en particulier, comme la perte d'odorat par exemple" a commenté Guilherme Dias de Melo.
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Il est tout à fait possible, si on suit ce raisonnement, qu'une infection même asymptomatique soit caractérisée par une diffusion du virus dans le système nerveux" a poursuivi le scientifique.
……..
Le virus du Covid est capable de se déplacer à l'intérieur des neurones
Avec son équipe, ils ont voulu comprendre comment le virus atteignait ces fameux bulbes olfactifs et se sont aperçus qu'il passait par les neurones : "Le virus semble exploiter efficacement les mécanismes physiologiques du neurone pour se déplacer."
Les chercheurs souhaitent maintenant étudier la persistance du virus dans le cerveau après la phase aiguë de l'infection et ses conséquences. Est-ce qu'il peut induire une inflammation persistante ? Occasionner des symptômes neurologiques persistants comme l'anxiété, la dépression ou le brouillard mental que décrivent les cas de Covid long
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Symptômes Covid : octobre 2023, rhume, durée, que faire ?
Les symptômes actuels du Covid sont toujours liés à la contamination de variants d'Omicron, comme Eris ou Pirola. L'infection se traduit par une maladie aiguë fébrile, avec des symptômes essentiellement ORL.
…………
Les symptômes les plus fréquemment rapportés chez les cas contaminés sont : maux de tête, fièvre, nez qui coule, éternuements, mal de gorge et diarrhée. Deux autres symptômes sont aussi fréquemment signalés comme le souligne The Independant "irritation des yeux et éruptions cutanées". L'isolement n'est plus recommandé. En cas de symptômes, il faut porter un masque et réduire ses contacts si possible (télétravail par exemple) pour éviter de propager le virus (comme n'importe quelles infections respiratoires).
Quels sont les signes cliniques évocateurs du Covid ?
Selon la définition actualisée par le Haut Conseil de la Santé Publique mi-2022, les signes cliniques évocateurs de Covid-19 sont
⁃ dans la population générale
⁃ Chez les personnes âgées de 80 ans ou plus
⁃ Chez les enfants
⁃ …………..
Combien de temps durent les symptômes du Covid ?
La durée moyenne d'incubation du virus Sars-CoV-2 est de 2 à 3 jours
La durée moyenne du Covid est d'environ 7 jours (3 à 10 jours selon les cas).
Ceci n’est qu’un bref résumé d’un article très complet rédigé le 27/10/23
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Sourisverte
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Le projet fou de Boris Johnson: l’ex-Premier ministre britannique aurait planifié d’attaquer une usine de vaccins aux Pays-Bas
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“Je suis profondément désolé”: Boris Johnson présente ses excuses aux familles des victimes du Covid.
Le Covid a tué plus de 232.000 personnes au Royaume-Uni.
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... Et on ne peut pas dire qu'il ne porte aucune responsabilité!
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“Je suis profondément désolé”: Boris Johnson présente ses excuses aux familles des victimes du Covid.
Le Covid a tué plus de 232.000 personnes au Royaume-Uni.
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... Et on ne peut pas dire qu'il ne porte aucune responsabilité!
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Contagion [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
J'ai regardé ce film il y a quelques jours. Il date de 2011 et pourtant on dirait un scénario inspiré de ce que nous avons vécu avec le covid. On a même comme remède miracle, le forsythia (Pour le covid, c'était l'Artemisia). Celui qui veut se faire des c... en or en le commercialisant ... le problème du vaccin...
C'est très interpellant.
J'ai regardé ce film il y a quelques jours. Il date de 2011 et pourtant on dirait un scénario inspiré de ce que nous avons vécu avec le covid. On a même comme remède miracle, le forsythia (Pour le covid, c'était l'Artemisia). Celui qui veut se faire des c... en or en le commercialisant ... le problème du vaccin...
C'est très interpellant.
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Le Covid repart à la hausse.
La hausse est principalement portée par un nouveau sous-variant d’Omicron, JN.1, qui représentait 30 % des séquences interprétables de l’enquête du 13 novembre, contre 23 % pour la précédente, grâce à « un avantage immunitaire », poursuit le scientifique.
Consultations en hausse à l’hôpital et en ville et une forte augmentation (+24 %) de la détection du SARS-CoV-2 » dans les eaux usées, nouvel indicateur qui permet de détecter précocement une reprise épidémique.
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La hausse est principalement portée par un nouveau sous-variant d’Omicron, JN.1, qui représentait 30 % des séquences interprétables de l’enquête du 13 novembre, contre 23 % pour la précédente, grâce à « un avantage immunitaire », poursuit le scientifique.
Consultations en hausse à l’hôpital et en ville et une forte augmentation (+24 %) de la détection du SARS-CoV-2 » dans les eaux usées, nouvel indicateur qui permet de détecter précocement une reprise épidémique.
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Bonjour Kassandra,
Ma soeur qui est partie faire un tour au Chili pendant un mois vient d'en rentrer ... avec la covid ! lol (deuxième contamination cette année ...)
Retour en avion sans problème et sans la moindre protection. C'est insensé mais ça montre le peu de cas qu'il est aujourd'hui fait de ce virus ou d'autres. C'est et ça reste open bar et à chacun pour soi pour les risques.
Sauf peut-être en milieu hospitalier où on teste au moment de l'hospitalisation pour quelque raison que ce soit, en tout cas sur Nevers où vivent mes frères.
Ma soeur qui est partie faire un tour au Chili pendant un mois vient d'en rentrer ... avec la covid ! lol (deuxième contamination cette année ...)
Retour en avion sans problème et sans la moindre protection. C'est insensé mais ça montre le peu de cas qu'il est aujourd'hui fait de ce virus ou d'autres. C'est et ça reste open bar et à chacun pour soi pour les risques.
Sauf peut-être en milieu hospitalier où on teste au moment de l'hospitalisation pour quelque raison que ce soit, en tout cas sur Nevers où vivent mes frères.
Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Covid-19 : variant, symptômes, prévention… 5 questions sur la très forte reprise épidémique
Le taux d’incidence grimpe dans quasiment tous les départements et Aurélien Rousseau appelle les Français à respecter les gestes de prévention et à se refaire vacciner, à dix jours de Noël.
Par Nicolas Berrod
Le 14 décembre 2023 à 13h54
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Le taux d’incidence grimpe dans quasiment tous les départements et Aurélien Rousseau appelle les Français à respecter les gestes de prévention et à se refaire vacciner, à dix jours de Noël.
Par Nicolas Berrod
Le 14 décembre 2023 à 13h54
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Sourisverte
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Cyberharcèlement pendant le Covid : prison avec sursis pour des « antivax » qui avaient ciblé deux élues et un médecin
Sept femmes et quatre hommes, de tous âges et horizons, ont comparu en octobre pour harcèlement moral après avoir participé à des raids numériques visant deux parlementaires et un médecin.
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Sept femmes et quatre hommes, de tous âges et horizons, ont comparu en octobre pour harcèlement moral après avoir participé à des raids numériques visant deux parlementaires et un médecin.
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
2024
Vaccin contre le Covid-19 et Creutzfeldt-Jakob : la science en tenaille entre douleur des familles et danger complotiste
Mauricette, 72 ans, a été diagnostiquée cette année de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Son époux l’impute au vaccin Pfizer contre le Covid-19. Les scientifiques rejettent absolument ce lien mais planchent consciencieusement sur les cas qui leur sont rapportés.
Par Clémence Bauduin
Le 6 décembre 2021 à 15h00
« Je ne suis pas complotiste, j’aurais préféré me tromper. Je ne suis pas dans une démarche antivaccin, j’ai toujours été vacciné. » Lorsqu’on fait connaissance avec Marc Doyer par téléphone, cet habitant de l’Oise tord immédiatement le cou au portrait réducteur qu’on pourrait lui prêter, tant ses accusations sont susceptibles d’alimenter les théories du complot qui entachent la crise sanitaire. Marc en est persuadé : son épouse Mauricette, âgée de 72 ans, a déclenché la maladie de la vache folle après sa deuxième injection de vaccin Pfizer contre le Covid-19.
Très actif sur les réseaux sociaux, Marc Doyer tente de comprendre et voit sa quête reprise, malgré lui, par les complotistes. Dans le même temps, tous les savants de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) convergent sur un point : impossible, à ce jour, d’établir un lien de cause à effet entre la vaccination et cette maladie neurodégénérative causée par une protéine très contaminante, le prion, provoquant de terribles souffrances jusqu’à la mort.
« J’ai épluché toute la littérature sur Creutzfeldt-Jakob et Covid. Il n’y a rien, aucun lien », martèle le Docteur Jean-Philippe Brandel, neurologue et membre du réseau de surveillance de Creutzfeldt-Jakob. Pour le médecin, spécialiste de la maladie de la vache folle en France, le problème de ce lien émis sans preuves scientifiques tient à la temporalité et aux statistiques.
« Il y a près de 59 millions de personnes en France qui sont vaccinées et il y a deux cas de Creutzfeldt-Jakob par million d’habitants. Forcément, des gens ont déclenché ou déclencheront un Creutzfeldt-Jakob après la vaccination sans que ça n’ait aucun lien avec elle, comme c’était le cas avant la vaccination », argue-t-il.
Six cas rapportés à l’ANSM
Les témoignages contradictoires se multiplient ces dernières semaines, poussant l’ANSM à émettre un commentaire, il y a un peu plus d’une semaine, sur ces cas de Creutzfeldt-Jakob supposément déclenchés après l’injection d’un vaccin à ARN Messager. Six ont pour l’heure été relayés auprès de cette autorité. Dans le détail, « 4 cas de suspicion de maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) ont été déclarés auprès du réseau de pharmacovigilance après une vaccination avec Comirnaty (NDLR, le vaccin de Pfizer), 1 cas avec Spikevax (celui de Moderna) et 1 cas avec Vaxzevria (celui d’AstraZeneca) », énumère l’ANSM sur son site.
Une phrase plus loin, l’ANSM coupe court aux suspicions. « Le comité de suivi considère que le court délai de survenue ne permet pas de retenir le rôle des vaccins contre la Covid-19 dans la survenue de ces cas », écrit-elle. Pour cause : la durée d’incubation de la maladie de la vache folle se situe entre 7 et 50 ans avant que le patient ne manifeste de symptômes.
« La maladie est très rapide, mais son incubation est très, très longue, confirme le Docteur Brandel. Impossible qu’un vaccin injecté il y a un mois, quatre mois, six mois… soit à l’origine d’un Creutzfeldt-Jakob. » « Que ça ait été un facteur déclenchant, ça, on ne le sait pas, concède-t-il. Il est plausible que le vaccin ait joué un rôle d’épine irritative, mais ce n’est pas aujourd’hui scientifiquement étayé. »
L’argument du bénéfice-risque « n’est pas admissible »
Une réponse intolérable pour certains proches de malades décédés ces derniers mois. « Mauricette a 72 ans mais elle en fait 10 de moins, décrit Marc, qui tenait avec son épouse un cabaret que Le Parisien a déjà eu l’occasion de visiter. Elle a une pêche terrible, pas de cholestérol, d’hypertension, rien », poursuit-il, bien conscient que la Mauricette dont il parle, aujourd’hui alitée et infirme, se conjugue au passé. « Elle reçoit sa deuxième injection le 5 mai et au bout de 15 jours tout se dégrade. Comment voulez-vous qu’on ne voie pas de lien ? » Pour l’Oisien, l’argument du bénéfice-risque, relayé par le gouvernement pour encourager à la vaccination, « n’est pas admissible ».
Invité en octobre à partager son expérience à la télévision, sur CNews, Marc Doyer donne son numéro de portable pour que quiconque vivrait la même situation le contacte. « L’émission n’était pas encore terminée que je recevais des dizaines d’appels, de messages. Des messages de soutien, mais aussi de gens qui me disent il nous est arrivé la même chose. »
Un homme, qui a perdu sa femme le 10 novembre, lui écrit le 11 novembre. « Après la douleur (je suis en train d’organiser ses funérailles), je vais passer à l’action car je ne crois pas aux coïncidences (…). Je souhaiterais, si cela vous intéresse, constituer un collectif pour partager nos expériences et éventuellement mener une action commune car nous serons plus forts ensemble », propose-t-il. À ce jour, Marc Doyer a recensé huit suspicions de MCJ, nous dit-il. Cinq ont été portées à la connaissance du Parisien. « Tremblements, vertiges, problèmes de concentration, une forme violente d’évolution… Ils sont tous décédés », regrette Marc.
Pour le Docteur Brandel, l’absence de preuve scientifique n’empêche pas l’empathie. « Vous avez des gens qui vont bien et qui un mois après sont morts. C’est tellement inacceptable, je comprends que les familles cherchent des réponses. Pour autant, notre rôle à nous, scientifiques, est de remettre le curseur là où il faut. 59 millions de gens ont été vaccinés donc, bien sûr sur, dans cette partie de la population, certains vont développer un Creutzfeldt-Jakob, d’autres une grippe, d’autres un cancer… La coïncidence existe. On est sur un terrain qui est très, très compliqué. »
Le nombre de cas remontés dans l’année est pour l’heure considérablement plus bas qu’au cours des années précédentes - ceci étant notamment lié au fait, bien sûr, que l’année 2021 n’est pas écoulée. Pour l’heure, 1816 suspicions ont été remontées à Santé publique France en 2021, contre 2025, par exemple, en 2018.
Le nombre de cas avérés est de 28 cette année. À titre de comparaison, il était de 92 en 1997, l’une des années tristement emblématiques de la crise de la vache folle (NDLR, l’ensemble des données est à retrouver sur le site de Santé publique France). « Il faut d’ailleurs bien sûr, dans un premier temps, vérifier que les cas qui nous sont remontés cette année sont bel et bien confirmés », commente Jean-Philippe Brandel.
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Le temps scientifique face au temps médiatique
Lorsqu’il présente Mauricette sur CNews au mois d’octobre, le journaliste Pascal Praud ne prend pas de pincettes. « Elle a développé une maladie à prions après sa deuxième injection du vaccin Pfizer (…) », dit-il, émettant un lien direct entre le vaccin et ces symptômes. À l’heure où la chaîne atteint des records d’audience, ce manque de prudence consterne les autorités sanitaires. « C’est d’une dangerosité extrême », regrette-t-on du côté de l’ANSM. « C’est terrifiant de dire ça, ce n’est pas raisonnable », abonde le docteur Brandel.
Car les scientifiques sont loin d’en avoir fini avec leurs études sur le lien éventuel entre la vaccination et ces cas. Il se heurtent à une difficulté de taille : le temps scientifique n’a rien à voir avec le temps médiatique.
« Nous allons étudier tous les cas »
Le nombre de cas n’a pas bondi avec la campagne vaccinale contre le Covid-19, loin s’en faut, mais le doute n’est pas permis et, à l’heure où le conspirationnisme s’empare d’histoires gravissimes pour les associer à la vaccination, le comité de surveillance de Creutzfeldt-Jakob fait son possible pour évacuer les théories les plus fumeuses. « Nous sommes en train d’analyser les cas qu’on a eus cette année, de voir s’ils sont pareils qu’avant, de comparer 2019, 2020 et 2021, explique encore le docteur Brandel. Cela prendra du temps, mais ces cas qui remontent, nous allons bien sûr tous les étudier. »
Le classement des cas nécessitera « un ou deux ans », selon lui. Viendra ensuite un travail comparatif avec les autres pays du monde, car d’autres rapprochements entre Creutzfeldt-Jakob et la vaccination à ARN Messager contre le Covid-19 ont été faits dans le monde, sans qu’aucun n’ait été prouvé scientifiquement d’aucune sorte. « Ce problème n’est pas franco-français, abonde Jean-Philippe Brandel, qui paraphrase son homologue britannique, Richard Knight, pour dépeindre son état d’esprit. Voilà 30 ans que l’on recherche des causes pouvant expliquer la maladie de Creutzfeldt-Jakob. C’est terrible à dire, mais s’il y avait un lien avec le vaccin, il ne serait pas caché. Ce serait une véritable avancée dans nos recherches. »
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Vaccin contre le Covid-19 et Creutzfeldt-Jakob : la science en tenaille entre douleur des familles et danger complotiste
Mauricette, 72 ans, a été diagnostiquée cette année de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Son époux l’impute au vaccin Pfizer contre le Covid-19. Les scientifiques rejettent absolument ce lien mais planchent consciencieusement sur les cas qui leur sont rapportés.
Par Clémence Bauduin
Le 6 décembre 2021 à 15h00
« Je ne suis pas complotiste, j’aurais préféré me tromper. Je ne suis pas dans une démarche antivaccin, j’ai toujours été vacciné. » Lorsqu’on fait connaissance avec Marc Doyer par téléphone, cet habitant de l’Oise tord immédiatement le cou au portrait réducteur qu’on pourrait lui prêter, tant ses accusations sont susceptibles d’alimenter les théories du complot qui entachent la crise sanitaire. Marc en est persuadé : son épouse Mauricette, âgée de 72 ans, a déclenché la maladie de la vache folle après sa deuxième injection de vaccin Pfizer contre le Covid-19.
Très actif sur les réseaux sociaux, Marc Doyer tente de comprendre et voit sa quête reprise, malgré lui, par les complotistes. Dans le même temps, tous les savants de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) convergent sur un point : impossible, à ce jour, d’établir un lien de cause à effet entre la vaccination et cette maladie neurodégénérative causée par une protéine très contaminante, le prion, provoquant de terribles souffrances jusqu’à la mort.
« J’ai épluché toute la littérature sur Creutzfeldt-Jakob et Covid. Il n’y a rien, aucun lien », martèle le Docteur Jean-Philippe Brandel, neurologue et membre du réseau de surveillance de Creutzfeldt-Jakob. Pour le médecin, spécialiste de la maladie de la vache folle en France, le problème de ce lien émis sans preuves scientifiques tient à la temporalité et aux statistiques.
« Il y a près de 59 millions de personnes en France qui sont vaccinées et il y a deux cas de Creutzfeldt-Jakob par million d’habitants. Forcément, des gens ont déclenché ou déclencheront un Creutzfeldt-Jakob après la vaccination sans que ça n’ait aucun lien avec elle, comme c’était le cas avant la vaccination », argue-t-il.
Six cas rapportés à l’ANSM
Les témoignages contradictoires se multiplient ces dernières semaines, poussant l’ANSM à émettre un commentaire, il y a un peu plus d’une semaine, sur ces cas de Creutzfeldt-Jakob supposément déclenchés après l’injection d’un vaccin à ARN Messager. Six ont pour l’heure été relayés auprès de cette autorité. Dans le détail, « 4 cas de suspicion de maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) ont été déclarés auprès du réseau de pharmacovigilance après une vaccination avec Comirnaty (NDLR, le vaccin de Pfizer), 1 cas avec Spikevax (celui de Moderna) et 1 cas avec Vaxzevria (celui d’AstraZeneca) », énumère l’ANSM sur son site.
Une phrase plus loin, l’ANSM coupe court aux suspicions. « Le comité de suivi considère que le court délai de survenue ne permet pas de retenir le rôle des vaccins contre la Covid-19 dans la survenue de ces cas », écrit-elle. Pour cause : la durée d’incubation de la maladie de la vache folle se situe entre 7 et 50 ans avant que le patient ne manifeste de symptômes.
« La maladie est très rapide, mais son incubation est très, très longue, confirme le Docteur Brandel. Impossible qu’un vaccin injecté il y a un mois, quatre mois, six mois… soit à l’origine d’un Creutzfeldt-Jakob. » « Que ça ait été un facteur déclenchant, ça, on ne le sait pas, concède-t-il. Il est plausible que le vaccin ait joué un rôle d’épine irritative, mais ce n’est pas aujourd’hui scientifiquement étayé. »
L’argument du bénéfice-risque « n’est pas admissible »
Une réponse intolérable pour certains proches de malades décédés ces derniers mois. « Mauricette a 72 ans mais elle en fait 10 de moins, décrit Marc, qui tenait avec son épouse un cabaret que Le Parisien a déjà eu l’occasion de visiter. Elle a une pêche terrible, pas de cholestérol, d’hypertension, rien », poursuit-il, bien conscient que la Mauricette dont il parle, aujourd’hui alitée et infirme, se conjugue au passé. « Elle reçoit sa deuxième injection le 5 mai et au bout de 15 jours tout se dégrade. Comment voulez-vous qu’on ne voie pas de lien ? » Pour l’Oisien, l’argument du bénéfice-risque, relayé par le gouvernement pour encourager à la vaccination, « n’est pas admissible ».
Invité en octobre à partager son expérience à la télévision, sur CNews, Marc Doyer donne son numéro de portable pour que quiconque vivrait la même situation le contacte. « L’émission n’était pas encore terminée que je recevais des dizaines d’appels, de messages. Des messages de soutien, mais aussi de gens qui me disent il nous est arrivé la même chose. »
Un homme, qui a perdu sa femme le 10 novembre, lui écrit le 11 novembre. « Après la douleur (je suis en train d’organiser ses funérailles), je vais passer à l’action car je ne crois pas aux coïncidences (…). Je souhaiterais, si cela vous intéresse, constituer un collectif pour partager nos expériences et éventuellement mener une action commune car nous serons plus forts ensemble », propose-t-il. À ce jour, Marc Doyer a recensé huit suspicions de MCJ, nous dit-il. Cinq ont été portées à la connaissance du Parisien. « Tremblements, vertiges, problèmes de concentration, une forme violente d’évolution… Ils sont tous décédés », regrette Marc.
Pour le Docteur Brandel, l’absence de preuve scientifique n’empêche pas l’empathie. « Vous avez des gens qui vont bien et qui un mois après sont morts. C’est tellement inacceptable, je comprends que les familles cherchent des réponses. Pour autant, notre rôle à nous, scientifiques, est de remettre le curseur là où il faut. 59 millions de gens ont été vaccinés donc, bien sûr sur, dans cette partie de la population, certains vont développer un Creutzfeldt-Jakob, d’autres une grippe, d’autres un cancer… La coïncidence existe. On est sur un terrain qui est très, très compliqué. »
Le nombre de cas remontés dans l’année est pour l’heure considérablement plus bas qu’au cours des années précédentes - ceci étant notamment lié au fait, bien sûr, que l’année 2021 n’est pas écoulée. Pour l’heure, 1816 suspicions ont été remontées à Santé publique France en 2021, contre 2025, par exemple, en 2018.
Le nombre de cas avérés est de 28 cette année. À titre de comparaison, il était de 92 en 1997, l’une des années tristement emblématiques de la crise de la vache folle (NDLR, l’ensemble des données est à retrouver sur le site de Santé publique France). « Il faut d’ailleurs bien sûr, dans un premier temps, vérifier que les cas qui nous sont remontés cette année sont bel et bien confirmés », commente Jean-Philippe Brandel.
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Le temps scientifique face au temps médiatique
Lorsqu’il présente Mauricette sur CNews au mois d’octobre, le journaliste Pascal Praud ne prend pas de pincettes. « Elle a développé une maladie à prions après sa deuxième injection du vaccin Pfizer (…) », dit-il, émettant un lien direct entre le vaccin et ces symptômes. À l’heure où la chaîne atteint des records d’audience, ce manque de prudence consterne les autorités sanitaires. « C’est d’une dangerosité extrême », regrette-t-on du côté de l’ANSM. « C’est terrifiant de dire ça, ce n’est pas raisonnable », abonde le docteur Brandel.
Car les scientifiques sont loin d’en avoir fini avec leurs études sur le lien éventuel entre la vaccination et ces cas. Il se heurtent à une difficulté de taille : le temps scientifique n’a rien à voir avec le temps médiatique.
« Nous allons étudier tous les cas »
Le nombre de cas n’a pas bondi avec la campagne vaccinale contre le Covid-19, loin s’en faut, mais le doute n’est pas permis et, à l’heure où le conspirationnisme s’empare d’histoires gravissimes pour les associer à la vaccination, le comité de surveillance de Creutzfeldt-Jakob fait son possible pour évacuer les théories les plus fumeuses. « Nous sommes en train d’analyser les cas qu’on a eus cette année, de voir s’ils sont pareils qu’avant, de comparer 2019, 2020 et 2021, explique encore le docteur Brandel. Cela prendra du temps, mais ces cas qui remontent, nous allons bien sûr tous les étudier. »
Le classement des cas nécessitera « un ou deux ans », selon lui. Viendra ensuite un travail comparatif avec les autres pays du monde, car d’autres rapprochements entre Creutzfeldt-Jakob et la vaccination à ARN Messager contre le Covid-19 ont été faits dans le monde, sans qu’aucun n’ait été prouvé scientifiquement d’aucune sorte. « Ce problème n’est pas franco-français, abonde Jean-Philippe Brandel, qui paraphrase son homologue britannique, Richard Knight, pour dépeindre son état d’esprit. Voilà 30 ans que l’on recherche des causes pouvant expliquer la maladie de Creutzfeldt-Jakob. C’est terrible à dire, mais s’il y avait un lien avec le vaccin, il ne serait pas caché. Ce serait une véritable avancée dans nos recherches. »
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Covid-19: l’hydroxychloroquine responsable d’au moins 17.000 morts
L’hydroxychloroquine a causé la mort d’au moins 17.000 personnes dans six pays, dont la Belgique et la France, durant la première vague de la pandémie de Covid-19, selon une étude publiée mardi.
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Je reste sceptique.
Combien de décès parmi les personnes n'ayant pas pris de l'HCQ avant l'arrivée du vaccin?
L’hydroxychloroquine a causé la mort d’au moins 17.000 personnes dans six pays, dont la Belgique et la France, durant la première vague de la pandémie de Covid-19, selon une étude publiée mardi.
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Je reste sceptique.
Combien de décès parmi les personnes n'ayant pas pris de l'HCQ avant l'arrivée du vaccin?
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
209694ŦKassandra88 a écrit:Covid-19: l’hydroxychloroquine responsable d’au moins 17.000 morts
L’hydroxychloroquine a causé la mort d’au moins 17.000 personnes dans six pays, dont la Belgique et la France, durant la première vague de la pandémie de Covid-19, selon une étude publiée mardi.
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Je reste sceptique.
Combien de décès parmi les personnes n'ayant pas pris de l'HCQ avant l'arrivée du vaccin?
Plus de 200 morts en Belgique dus à l’hydroxychloroquine? Marc Van Ranst nuance
Pourquoi avons-nous traité des patients avec ce médicament ?
“En 2020, l’hydroxychloroquine était un choix évident”, explique le virologue Marc Van Ranst. “Dans les cultures cellulaires en laboratoire et dans les études animales, le médicament s’est avéré efficace. Il a eu un impact positif sur le SARS-CoV-1, le précurseur du Covid-19. Nous avons donc estimé qu’il était probable qu’il en soit de même pour le SRAS-CoV-2. De plus, le médicament était bon marché et nous avions déjà traité des milliards de personnes avec. Plusieurs pays, dont la Belgique, en ont donc acheté des stocks”.
Mais cela n’a pas fonctionné quand même?
“Il est vrai qu’au fil du temps, plusieurs études ont montré que le médicament n’était pas efficace. Des organismes importants comme l’Agence européenne des médicaments (EMA) et leurs homologues américains, comme la FDA, étaient d’accord. Notre pays a donc également décidé d’arrêter d’utiliser ce médicament. Je pense qu’il est difficile de dire si le médicament contre le paludisme a réellement coûté la vie à 240 personnes. Il s’agit d’un calcul basé sur un pourcentage international. Il ne s’agit donc pas uniquement de notre pays”.
Avons-nous commis une erreur?
“À l’époque, c’était un choix parfaitement logique. Il n’y avait pas d’autre agent antiviral à disposition et créer quelque chose de nouveau prenait du temps. Par la suite, il s’est avéré que cela ne fonctionnait pas et nous avons également cessé de l’utiliser. Ce n’est donc pas un scandale”.
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Je suis tout à fait sur la même longueur d'onde.
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
JN.1 est la toute dernière version du Covid-19: le point de vue de Steven Van Gucht sur ce variant
La nouvelle version du coronavirus, qui fait actuellement parler d’elle, est une descendante du variant Omicron. “La grande différence est que ce variant a ajouté 30 mutations”, explique le virologue Steven Van Gucht. “Le virus échappe plus facilement à notre immunité. Il peut donc plus facilement provoquer une infection, en particulier au niveau des voies respiratoires supérieures.”
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La nouvelle version du coronavirus, qui fait actuellement parler d’elle, est une descendante du variant Omicron. “La grande différence est que ce variant a ajouté 30 mutations”, explique le virologue Steven Van Gucht. “Le virus échappe plus facilement à notre immunité. Il peut donc plus facilement provoquer une infection, en particulier au niveau des voies respiratoires supérieures.”
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Le Covid long altère le système immunitaire
Les personnes qui en souffrent ont des défenses qui ne se désactivent pas, endommageant les cellules saines.
La plupart des personnes infectées par le virus SARS-CoV-2 se rétablissent après une maladie aiguë. Cependant, une proportion importante de personnes infectées développe des symptômes durables avec un large éventail de manifestations, c'est ce que l'on appelle le Covid long. Les causes et les mécanismes pathologiques de ce phénomène sont encore inconnus et il n’existe aucun test de diagnostic ni traitement ciblé.
Une équipe de chercheurs dirigée par Onur Boyman, professeur d'immunologie à l'Université de Zurich (UZH) et directeur du département d'immunologie à l'hôpital universitaire de Zurich (USZ), a montré dans une étude parue dans «Science», que le système du complément joue un rôle important dans le Covid long. Ce système est un groupe d'environ 50 protéines, dont douze sont directement impliquées dans les mécanismes d'élimination des pathogènes, les autres régulent l'activité des premières afin d'éviter une réaction auto-immune. C'est donc une partie du système immunitaire inné qui aide à combattre les infections et à éliminer les cellules corporelles endommagées et infectées.
Un système qui ne revient pas à son état normal
«Chez les patients atteints de Long Covid, le système du complément ne revient plus à son état de, mais reste activé et endommage ainsi également les cellules saines du corps», explique Boyman.
Les chercheurs ont suivi 113 patients atteints de Covid-19 jusqu’à un an après leur infection aiguë et les ont comparés à 39 témoins sains. Après six mois, 40 patients présentaient une maladie active du Covid long. Plus de 6500 protéines présentes dans le sang des participants à l’étude ont été analysées pendant l’infection aiguë et six mois plus tard. «Les analyses des protéines altérées dans le Covid long ont confirmé l’activité excessive du système du complément. Les patients atteints de la maladie active présentaient également des taux sanguins élevés indiquant des dommages à diverses cellules du corps, notamment les globules rouges, les plaquettes et les vaisseaux sanguins», explique Carlo Cervia-Hasler, chercheur dans l'équipe de Boyman et premier auteur de l'étude.
Les changements mesurables dans les protéines sanguines du Covid long actif indiquent une interaction entre les protéines du système du complément, qui sont impliquées dans la coagulation sanguine et la réparation des lésions tissulaires et de l’inflammation. En revanche, les taux sanguins des patients Covid long qui se sont rétablis de la maladie sont revenus à la normale en six mois. Le Covid long actif se caractérise donc par la configuration des protéines dans le sang. Les marqueurs sanguins ont été découverts grâce à des méthodes bioinformatiques en collaboration avec Karsten Borgwardt alors qu'il était professeur à l'EPFZ.
Une aide pour le diagnostic
«Notre travail jette non seulement les bases d’un meilleur diagnostic, mais soutient également la recherche clinique sur des substances qui pourraient être utilisées pour réguler le système du complément. Cela ouvre de nouvelles voies pour le développement de thérapies plus ciblées pour les patients atteints de Covid long», résume Onur Boyman.
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Les personnes qui en souffrent ont des défenses qui ne se désactivent pas, endommageant les cellules saines.
La plupart des personnes infectées par le virus SARS-CoV-2 se rétablissent après une maladie aiguë. Cependant, une proportion importante de personnes infectées développe des symptômes durables avec un large éventail de manifestations, c'est ce que l'on appelle le Covid long. Les causes et les mécanismes pathologiques de ce phénomène sont encore inconnus et il n’existe aucun test de diagnostic ni traitement ciblé.
Une équipe de chercheurs dirigée par Onur Boyman, professeur d'immunologie à l'Université de Zurich (UZH) et directeur du département d'immunologie à l'hôpital universitaire de Zurich (USZ), a montré dans une étude parue dans «Science», que le système du complément joue un rôle important dans le Covid long. Ce système est un groupe d'environ 50 protéines, dont douze sont directement impliquées dans les mécanismes d'élimination des pathogènes, les autres régulent l'activité des premières afin d'éviter une réaction auto-immune. C'est donc une partie du système immunitaire inné qui aide à combattre les infections et à éliminer les cellules corporelles endommagées et infectées.
Un système qui ne revient pas à son état normal
«Chez les patients atteints de Long Covid, le système du complément ne revient plus à son état de, mais reste activé et endommage ainsi également les cellules saines du corps», explique Boyman.
Les chercheurs ont suivi 113 patients atteints de Covid-19 jusqu’à un an après leur infection aiguë et les ont comparés à 39 témoins sains. Après six mois, 40 patients présentaient une maladie active du Covid long. Plus de 6500 protéines présentes dans le sang des participants à l’étude ont été analysées pendant l’infection aiguë et six mois plus tard. «Les analyses des protéines altérées dans le Covid long ont confirmé l’activité excessive du système du complément. Les patients atteints de la maladie active présentaient également des taux sanguins élevés indiquant des dommages à diverses cellules du corps, notamment les globules rouges, les plaquettes et les vaisseaux sanguins», explique Carlo Cervia-Hasler, chercheur dans l'équipe de Boyman et premier auteur de l'étude.
Les changements mesurables dans les protéines sanguines du Covid long actif indiquent une interaction entre les protéines du système du complément, qui sont impliquées dans la coagulation sanguine et la réparation des lésions tissulaires et de l’inflammation. En revanche, les taux sanguins des patients Covid long qui se sont rétablis de la maladie sont revenus à la normale en six mois. Le Covid long actif se caractérise donc par la configuration des protéines dans le sang. Les marqueurs sanguins ont été découverts grâce à des méthodes bioinformatiques en collaboration avec Karsten Borgwardt alors qu'il était professeur à l'EPFZ.
Une aide pour le diagnostic
«Notre travail jette non seulement les bases d’un meilleur diagnostic, mais soutient également la recherche clinique sur des substances qui pourraient être utilisées pour réguler le système du complément. Cela ouvre de nouvelles voies pour le développement de thérapies plus ciblées pour les patients atteints de Covid long», résume Onur Boyman.
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
« Ce n’est pas responsable que des médias laissent se propager de fausses informations avec des discours antivaccins »
MIS À JOUR LE 29/01/24 À 18H18
Propos recueillis par Emilie Jehanno
L’oncologue Jérôme Barrière, traité « d’assassin » par Booba, fait partie des signataires d'une tribune de professionnels de la santé appelant à mettre fin à la propagation de fausses informations médicales
Un article assez long et complet à lire ici
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MIS À JOUR LE 29/01/24 À 18H18
Propos recueillis par Emilie Jehanno
L’oncologue Jérôme Barrière, traité « d’assassin » par Booba, fait partie des signataires d'une tribune de professionnels de la santé appelant à mettre fin à la propagation de fausses informations médicales
Un article assez long et complet à lire ici
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Sourisverte
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Plus 120 000 faux pass sanitaires pour 22 millions d’euros de profits : prison et amendes pour « une bande de geeks »
Dans ce vaste réseau qui a œuvré en pleine période du Covid-19 en France, les pass s’achetaient et se revendaient sur les réseaux sociaux, dont Snapchat ou Telegram. Treize prévenus de 21 à 34 ans ont comparu pour ces ventes, essentiellement survenues en régions parisienne et lyonnaise.
Six mois à deux ans d’emprisonnement ferme ont été prononcés mardi par le tribunal de Paris à l’encontre, selon ses termes, d’une « bande de jeunes » qui avait « inondé le territoire » français de faux certificats de vaccination contre le Covid-19. C’est « l’affaire d’une bande » de « geeks » qui ont monnayé ce qui « ne devait pas l’être », en pleine pandémie mondiale, et qui « ont profité des failles techniques du système », par « appât du gain », pour réaliser des « profits crapuleux », a résumé la présidente du tribunal.
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Dans ce vaste réseau qui a œuvré en pleine période du Covid-19 en France, les pass s’achetaient et se revendaient sur les réseaux sociaux, dont Snapchat ou Telegram. Treize prévenus de 21 à 34 ans ont comparu pour ces ventes, essentiellement survenues en régions parisienne et lyonnaise.
Six mois à deux ans d’emprisonnement ferme ont été prononcés mardi par le tribunal de Paris à l’encontre, selon ses termes, d’une « bande de jeunes » qui avait « inondé le territoire » français de faux certificats de vaccination contre le Covid-19. C’est « l’affaire d’une bande » de « geeks » qui ont monnayé ce qui « ne devait pas l’être », en pleine pandémie mondiale, et qui « ont profité des failles techniques du système », par « appât du gain », pour réaliser des « profits crapuleux », a résumé la présidente du tribunal.
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Le vaccin anti-Covid à l'origine de quatre graves affections, selon une étude.
Une étude menée sur 99 millions de personnes dans huit pays démontre un lien entre vaccin anti-Covid et l’apparition de certaines pathologies, comme le syndrome de Guillain-Barré. De quels effets secondaires s’agit-il au juste? Apparaissent-ils souvent en Belgique? “Il faut faire la distinction entre AstraZeneca et Pfizer”, analyse le virologue Pierre Van Damme.
En ce qui concerne le vaccin Astra-Zeneca, les scientifiques ont noté une augmentation du nombre de syndromes de Guillain-Barré, une affection rare dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques, après l’injection de la première dose. Les symptômes typiques sont des fourmillements et des paralysies dans les jambes ou les bras.
“Selon l’étude, le risque est presque multiplié par trois. Sans vaccin, on s’attendrait à ‘seulement’ 66 cas, mais avec les millions de vaccinés, ce chiffre monte à 190. Nous parlons donc de trois à quatre cas par million de vaccinés. Nous ne savons pas exactement pourquoi c’est le cas. Mais nous savons que les virus peuvent être plus souvent à l’origine de ce phénomène que les vaccins.
Une autre conséquence rare du vaccin est une hausse des thromboses veineuses cérébrales (TVC),...
En ce qui concerne les vaccins Moderna et Pfizer, dits les vaccins à ARN, ou vaccin à ARN messager, l’étude a confirmé les liens avec les rares effets secondaires de la myocardite et de la péricardite
Aurions-nous dû être plus attentifs à ces effets secondaires?
“Pendant la pandémie, il était vraiment nécessaire d’agir rapidement”, explique Pierre Van Damme. “Nous voulions obtenir un maximum de vaccins, qui ont été approuvés, afin de protéger le plus grand nombre de personnes possible contre le coronavirus. Selon les dernières estimations, nous avons ainsi sauvé environ 1,4 million de vies en Europe. C’est bien plus que les patients qui ont été confrontés à des effets secondaires rares.
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Une étude menée sur 99 millions de personnes dans huit pays démontre un lien entre vaccin anti-Covid et l’apparition de certaines pathologies, comme le syndrome de Guillain-Barré. De quels effets secondaires s’agit-il au juste? Apparaissent-ils souvent en Belgique? “Il faut faire la distinction entre AstraZeneca et Pfizer”, analyse le virologue Pierre Van Damme.
En ce qui concerne le vaccin Astra-Zeneca, les scientifiques ont noté une augmentation du nombre de syndromes de Guillain-Barré, une affection rare dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques, après l’injection de la première dose. Les symptômes typiques sont des fourmillements et des paralysies dans les jambes ou les bras.
“Selon l’étude, le risque est presque multiplié par trois. Sans vaccin, on s’attendrait à ‘seulement’ 66 cas, mais avec les millions de vaccinés, ce chiffre monte à 190. Nous parlons donc de trois à quatre cas par million de vaccinés. Nous ne savons pas exactement pourquoi c’est le cas. Mais nous savons que les virus peuvent être plus souvent à l’origine de ce phénomène que les vaccins.
Une autre conséquence rare du vaccin est une hausse des thromboses veineuses cérébrales (TVC),...
En ce qui concerne les vaccins Moderna et Pfizer, dits les vaccins à ARN, ou vaccin à ARN messager, l’étude a confirmé les liens avec les rares effets secondaires de la myocardite et de la péricardite
Aurions-nous dû être plus attentifs à ces effets secondaires?
“Pendant la pandémie, il était vraiment nécessaire d’agir rapidement”, explique Pierre Van Damme. “Nous voulions obtenir un maximum de vaccins, qui ont été approuvés, afin de protéger le plus grand nombre de personnes possible contre le coronavirus. Selon les dernières estimations, nous avons ainsi sauvé environ 1,4 million de vies en Europe. C’est bien plus que les patients qui ont été confrontés à des effets secondaires rares.
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Un médecin liégeois délivrait des faux CST: jusqu’à huit mois de prison pour ceux qui en ont bénéficié
Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné mercredi plusieurs personnes à des peines comprises entre 150 heures de travaux d’intérêt général et huit mois de prison ferme pour s’être procuré de faux certificats de vaccination auprès d’un médecin liégeois pendant la pandémie de coronavirus. Les certificats ainsi obtenus étaient utilisés pour générer de faux Covid Safe Tickets (CST) permettant à leurs détenteurs de contourner les restrictions sanitaires imposées.
Le médecin liégeois a fourni, entre mai et novembre 2021, un total de 3.063 faux certificats de vaccination, qu’il facturait entre 75 et 100 euros l’unité. Le parquet de Liège a entamé des poursuites à l’encontre du praticien tandis que les personnes détentrices des CST ont dû répondre de leurs agissements devant la justice de leurs arrondissements respectifs.
Le parquet de Hal-Vilvorde a ainsi proposé aux personnes en infraction une transaction pénale d’un montant de 750 euros. Cent seize contrevenants l’ont acceptée tandis que 30 autres l’ont refusée et ont été cités à comparaître. Certains ont par ailleurs demandé à être jugés en français alors que la citation s’est avérée irrégulière pour d’autres. Pour les autres, le parquet a requis des peines de six mois de prison avec sursis et une amende de 1.600 euros.
Plusieurs prévenus qui faisaient défaut à l’audience ont écopé de peine allant de six à huit mois de prison ferme et d’une amende de 1.600 euros. Un homme qui avait fait le déplacement a été condamné à huit mois de prison et à 1. 600 euros d’amende, mais avec sursis. Deux personnes ont été condamnées à 150 heures de travaux d’intérêt général.
Le tribunal a également acquitté deux personnes, dont un homme pour lequel le parquet n’a pas pu démontrer qu’il avait reçu une proposition de règlement à l’amiable. Ce dernier a également pu prouver qu’il avait reçu trois injections avec le vaccin. À cela s’ajoutait une femme âgée et analphabète dont les fils avaient créé à son insu et avec sa carte d’identité un faux Covid Safe Ticket à son nom. Elle a également été acquittée.
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Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné mercredi plusieurs personnes à des peines comprises entre 150 heures de travaux d’intérêt général et huit mois de prison ferme pour s’être procuré de faux certificats de vaccination auprès d’un médecin liégeois pendant la pandémie de coronavirus. Les certificats ainsi obtenus étaient utilisés pour générer de faux Covid Safe Tickets (CST) permettant à leurs détenteurs de contourner les restrictions sanitaires imposées.
Le médecin liégeois a fourni, entre mai et novembre 2021, un total de 3.063 faux certificats de vaccination, qu’il facturait entre 75 et 100 euros l’unité. Le parquet de Liège a entamé des poursuites à l’encontre du praticien tandis que les personnes détentrices des CST ont dû répondre de leurs agissements devant la justice de leurs arrondissements respectifs.
Le parquet de Hal-Vilvorde a ainsi proposé aux personnes en infraction une transaction pénale d’un montant de 750 euros. Cent seize contrevenants l’ont acceptée tandis que 30 autres l’ont refusée et ont été cités à comparaître. Certains ont par ailleurs demandé à être jugés en français alors que la citation s’est avérée irrégulière pour d’autres. Pour les autres, le parquet a requis des peines de six mois de prison avec sursis et une amende de 1.600 euros.
Plusieurs prévenus qui faisaient défaut à l’audience ont écopé de peine allant de six à huit mois de prison ferme et d’une amende de 1.600 euros. Un homme qui avait fait le déplacement a été condamné à huit mois de prison et à 1. 600 euros d’amende, mais avec sursis. Deux personnes ont été condamnées à 150 heures de travaux d’intérêt général.
Le tribunal a également acquitté deux personnes, dont un homme pour lequel le parquet n’a pas pu démontrer qu’il avait reçu une proposition de règlement à l’amiable. Ce dernier a également pu prouver qu’il avait reçu trois injections avec le vaccin. À cela s’ajoutait une femme âgée et analphabète dont les fils avaient créé à son insu et avec sa carte d’identité un faux Covid Safe Ticket à son nom. Elle a également été acquittée.
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 12
Covid-19 : 4 cyberharceleurs d’un infectiologue parisien condamnés
Deux internautes jugés pour avoir cyberharcelé un infectiologue de l’hôpital Bichat, en pleine pandémie de Covid-19, ont été condamnés ce mercredi à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris. Deux autres ont écopé d’amendes avec sursis.
Les faits remontent à l’été 2020. Le monde est frappé par une pandémie inédite, et la France sort de trois mois de confinement éprouvant. Sur les réseaux sociaux comme sur les plateaux de télévision, les débats autour de la gestion du Covid-19 divisent, parfois violemment. C’est dans ce contexte que l’infectiologue Nathan Peiffer-Smadja a subi une vague de cyberharcèlement de la part de nombreux internautes.
Quatre d’entre eux étaient jugés ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris. S’ils doivent verser solidairement 4 000 euros de dommages et intérêts au médecin, les peines ne sont pas les mêmes. Deux d’entre eux ont écopé d’amendes de 500 et 800 euros avec sursis. Deux autres sont condamnés à deux mois de prison avec sursis.
Annick L., une habitante de l’Eure-et-Loir de 64 ans vivant du RSA, fait partie de ces deux derniers. Elle était la seule présente à l’audience. Au moment des faits, un désaccord de nature scientifique oppose le docteur Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l’hôpital Bichat (XVIIIe arrondissement), à son confrère pro-hydroxychloroquine Christian Perronne, à l’époque chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Dans les médias, Nathan Peiffer-Smadja met en doute l’efficacité du traitement défendu par le professeur Perronne et son confrère Didier Raoult.
Elle divulgue alors les informations personnelles du docteur
C’est par cette prise de position qu’Annick L., qui se fait appeler Isabelle Dupont sur Facebook, découvre le docteur Peiffer-Smadja. Elle divulgue alors ses informations personnelles sur un groupe Facebook qu’elle avait créé en soutien au professeur Raoult, qui dépassait les 200 000 membres. « J’ai simplement trouvé son numéro de téléphone et son adresse en tapant son nom dans la barre de recherche Google », explique la sexagénaire. « Dans mon groupe Facebook, les membres ont pour la plupart plus de 60 ans, je pensais que ça leur permettrait d’écrire des lettres au docteur Peiffer-Smadja pour dire leur désaccord », tente la prévenue.
C’est l’élément déclencheur du calvaire que va vivre Nathan Peiffer-Smadja pendant plusieurs mois. Alors qu’il est en première ligne face à la pandémie, il reçoit quotidiennement des menaces, des insultes sur les réseaux sociaux comme sur son téléphone personnel. Il est par ailleurs à la tête d’un service Covid-19 à l’hôpital Bichat. « Pendant presque un an, je signais un ou deux certificats de décès par jour, se souvient douloureusement l’infectiologue. Et le soir, je recevais des textos où l’on m’accusait de laisser les gens mourir ! »
Annick L., une habitante de l’Eure-et-Loir de 64 ans vivant du RSA, fait partie de ces deux derniers. Elle était la seule présente à l’audience. Au moment des faits, un désaccord de nature scientifique oppose le docteur Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l’hôpital Bichat (XVIIIe arrondissement), à son confrère pro-hydroxychloroquine Christian Perronne, à l’époque chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Dans les médias, Nathan Peiffer-Smadja met en doute l’efficacité du traitement défendu par le professeur Perronne et son confrère Didier Raoult.
Elle divulgue alors les informations personnelles du docteur
C’est par cette prise de position qu’Annick L., qui se fait appeler Isabelle Dupont sur Facebook, découvre le docteur Peiffer-Smadja. Elle divulgue alors ses informations personnelles sur un groupe Facebook qu’elle avait créé en soutien au professeur Raoult, qui dépassait les 200 000 membres. « J’ai simplement trouvé son numéro de téléphone et son adresse en tapant son nom dans la barre de recherche Google », explique la sexagénaire. « Dans mon groupe Facebook, les membres ont pour la plupart plus de 60 ans, je pensais que ça leur permettrait d’écrire des lettres au docteur Peiffer-Smadja pour dire leur désaccord », tente la prévenue.
C’est l’élément déclencheur du calvaire que va vivre Nathan Peiffer-Smadja pendant plusieurs mois. Alors qu’il est en première ligne face à la pandémie, il reçoit quotidiennement des menaces, des insultes sur les réseaux sociaux comme sur son téléphone personnel. Il est par ailleurs à la tête d’un service Covid-19 à l’hôpital Bichat. « Pendant presque un an, je signais un ou deux certificats de décès par jour, se souvient douloureusement l’infectiologue. Et le soir, je recevais des textos où l’on m’accusait de laisser les gens mourir ! »
L’une des prévenues, qui agissait sous le pseudonyme « Marie Pop », a fait lire une lettre par son avocat. Elle y présente ses excuses à l’infectiologue, assurant ne pas avoir mesuré les conséquences dramatiques de ses messages. Elle fait ici référence au lymphome qui a frappé Nathan Peiffer-Smadja après la vague de harcèlement dont il a été victime. Dans sa plaidoirie, l’avocate de l’infectiologue a expliqué que le stress était un facteur de risque de contracter un lymphome.
« Cette procédure a au moins aidé les prévenus à comprendre la gravité des faits », explique le procureur qui requiert des peines de jour-amende avec sursis, pour tenir compte des personnalités fragiles des prévenus, aux casiers judiciaires vierges.
« Les pires ne sont pas devant nous »
Si l’enquête a mené à l’interpellation de ces quatre prévenus, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’infectiologue a été victime du cyberharcèlement de la part de dizaines de comptes. Des photos de guillotine, de balles signées à son nom, des messages antisémites, des menaces de mort… La liste dressée par l’infectiologue est longue. Après le dépôt de sa plainte, un médecin lui a prescrit une ITT (incapacité totale de travail) de 3 mois.
« Voilà ce que j’ai payé pour avoir défendu une position scientifique aujourd’hui consensuelle », explique le médecin, qui regrette que les scientifiques soient aujourd’hui réticents à s’exprimer dans les médias et sur les réseaux sociaux, par peur des représailles. « J’ai arrêté de déposer plainte, car j’aurais pu passer ma vie à ça. Encore aujourd’hui, si je m’exprime sur un sujet qui n’a rien à voir avec le Covid, je me fais harceler », témoigne-t-il, visiblement affecté. Une situation pénible pour ce médecin qui n’a jamais quitté sa blouse blanche, à l’exception de six mois de chimiothérapie.
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Deux internautes jugés pour avoir cyberharcelé un infectiologue de l’hôpital Bichat, en pleine pandémie de Covid-19, ont été condamnés ce mercredi à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris. Deux autres ont écopé d’amendes avec sursis.
Les faits remontent à l’été 2020. Le monde est frappé par une pandémie inédite, et la France sort de trois mois de confinement éprouvant. Sur les réseaux sociaux comme sur les plateaux de télévision, les débats autour de la gestion du Covid-19 divisent, parfois violemment. C’est dans ce contexte que l’infectiologue Nathan Peiffer-Smadja a subi une vague de cyberharcèlement de la part de nombreux internautes.
Quatre d’entre eux étaient jugés ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris. S’ils doivent verser solidairement 4 000 euros de dommages et intérêts au médecin, les peines ne sont pas les mêmes. Deux d’entre eux ont écopé d’amendes de 500 et 800 euros avec sursis. Deux autres sont condamnés à deux mois de prison avec sursis.
Annick L., une habitante de l’Eure-et-Loir de 64 ans vivant du RSA, fait partie de ces deux derniers. Elle était la seule présente à l’audience. Au moment des faits, un désaccord de nature scientifique oppose le docteur Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l’hôpital Bichat (XVIIIe arrondissement), à son confrère pro-hydroxychloroquine Christian Perronne, à l’époque chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Dans les médias, Nathan Peiffer-Smadja met en doute l’efficacité du traitement défendu par le professeur Perronne et son confrère Didier Raoult.
Elle divulgue alors les informations personnelles du docteur
C’est par cette prise de position qu’Annick L., qui se fait appeler Isabelle Dupont sur Facebook, découvre le docteur Peiffer-Smadja. Elle divulgue alors ses informations personnelles sur un groupe Facebook qu’elle avait créé en soutien au professeur Raoult, qui dépassait les 200 000 membres. « J’ai simplement trouvé son numéro de téléphone et son adresse en tapant son nom dans la barre de recherche Google », explique la sexagénaire. « Dans mon groupe Facebook, les membres ont pour la plupart plus de 60 ans, je pensais que ça leur permettrait d’écrire des lettres au docteur Peiffer-Smadja pour dire leur désaccord », tente la prévenue.
C’est l’élément déclencheur du calvaire que va vivre Nathan Peiffer-Smadja pendant plusieurs mois. Alors qu’il est en première ligne face à la pandémie, il reçoit quotidiennement des menaces, des insultes sur les réseaux sociaux comme sur son téléphone personnel. Il est par ailleurs à la tête d’un service Covid-19 à l’hôpital Bichat. « Pendant presque un an, je signais un ou deux certificats de décès par jour, se souvient douloureusement l’infectiologue. Et le soir, je recevais des textos où l’on m’accusait de laisser les gens mourir ! »
Annick L., une habitante de l’Eure-et-Loir de 64 ans vivant du RSA, fait partie de ces deux derniers. Elle était la seule présente à l’audience. Au moment des faits, un désaccord de nature scientifique oppose le docteur Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l’hôpital Bichat (XVIIIe arrondissement), à son confrère pro-hydroxychloroquine Christian Perronne, à l’époque chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Dans les médias, Nathan Peiffer-Smadja met en doute l’efficacité du traitement défendu par le professeur Perronne et son confrère Didier Raoult.
Elle divulgue alors les informations personnelles du docteur
C’est par cette prise de position qu’Annick L., qui se fait appeler Isabelle Dupont sur Facebook, découvre le docteur Peiffer-Smadja. Elle divulgue alors ses informations personnelles sur un groupe Facebook qu’elle avait créé en soutien au professeur Raoult, qui dépassait les 200 000 membres. « J’ai simplement trouvé son numéro de téléphone et son adresse en tapant son nom dans la barre de recherche Google », explique la sexagénaire. « Dans mon groupe Facebook, les membres ont pour la plupart plus de 60 ans, je pensais que ça leur permettrait d’écrire des lettres au docteur Peiffer-Smadja pour dire leur désaccord », tente la prévenue.
C’est l’élément déclencheur du calvaire que va vivre Nathan Peiffer-Smadja pendant plusieurs mois. Alors qu’il est en première ligne face à la pandémie, il reçoit quotidiennement des menaces, des insultes sur les réseaux sociaux comme sur son téléphone personnel. Il est par ailleurs à la tête d’un service Covid-19 à l’hôpital Bichat. « Pendant presque un an, je signais un ou deux certificats de décès par jour, se souvient douloureusement l’infectiologue. Et le soir, je recevais des textos où l’on m’accusait de laisser les gens mourir ! »
L’une des prévenues, qui agissait sous le pseudonyme « Marie Pop », a fait lire une lettre par son avocat. Elle y présente ses excuses à l’infectiologue, assurant ne pas avoir mesuré les conséquences dramatiques de ses messages. Elle fait ici référence au lymphome qui a frappé Nathan Peiffer-Smadja après la vague de harcèlement dont il a été victime. Dans sa plaidoirie, l’avocate de l’infectiologue a expliqué que le stress était un facteur de risque de contracter un lymphome.
« Cette procédure a au moins aidé les prévenus à comprendre la gravité des faits », explique le procureur qui requiert des peines de jour-amende avec sursis, pour tenir compte des personnalités fragiles des prévenus, aux casiers judiciaires vierges.
« Les pires ne sont pas devant nous »
Si l’enquête a mené à l’interpellation de ces quatre prévenus, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’infectiologue a été victime du cyberharcèlement de la part de dizaines de comptes. Des photos de guillotine, de balles signées à son nom, des messages antisémites, des menaces de mort… La liste dressée par l’infectiologue est longue. Après le dépôt de sa plainte, un médecin lui a prescrit une ITT (incapacité totale de travail) de 3 mois.
« Voilà ce que j’ai payé pour avoir défendu une position scientifique aujourd’hui consensuelle », explique le médecin, qui regrette que les scientifiques soient aujourd’hui réticents à s’exprimer dans les médias et sur les réseaux sociaux, par peur des représailles. « J’ai arrêté de déposer plainte, car j’aurais pu passer ma vie à ça. Encore aujourd’hui, si je m’exprime sur un sujet qui n’a rien à voir avec le Covid, je me fais harceler », témoigne-t-il, visiblement affecté. Une situation pénible pour ce médecin qui n’a jamais quitté sa blouse blanche, à l’exception de six mois de chimiothérapie.
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