qui est il? XVIII
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Re: qui est il? XVIII
Gédéon a écrit:Sola a écrit:Bonjour Gédéon,
Cela pourrait confirmer un lien entre les lieux où il a sévit et son histoire personnelle. C'est intéressant, et cela expliquerait aussi pourquoi il était habillé en militaire le matin où il a vu IM comme en fait par Cyril Guinet dans son ouvrage "Affaires non résolues" : "Elie Louringe se présente au 7 rue de la Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie un peu avant 10 heures, comme en témoigne une femme de ménage qui nettoyait le hall d'entrée ce matin là. -Un jeune homme grand, brun vêtu d'un treilli militaire, a sonné à l'interphone explique t-elle aux policiers."
Fodation aemée du salut : 9 villa coeur de Vey , 29 RUE des Cordeliers PARIS 13 , 12 R Cantagrel Paris 13 ,32 R Bouret Paris 19 60 RUE Mouzaia Paris 19, 15 R Crespin Paris 11 , 2 RUE PERRAULT . PARIS 1 , 94 R de Charonne Paris Paris 11
En dehors de leurs fondations il y a les ESAT (Horticulture ) ,des ehpad
La dégradation que la Fondation de l’Armée du Salut et ses partenaires observent s’est encore accentuée du fait de la crise sanitaire et sociale depuis mars 2020 : au printemps dernier, les équipes de la Fondation ont ainsi mis en place en extrême urgence un dispositif interassociatif coordonné pour assurer une distribution alimentaire de plusieurs milliers de repas par jour sur des dizaines de campements, squats ou bidonvilles, à Paris et communes limitrophes (à lire et voir ici). Et toujours en matière de besoins alimentaires, la Fondation a de nouveau été sollicitée en urgence, en décembre dernier, pour servir des repas à des centaines de personnes vivant en squat à Montreuil, en région parisienne
Gédéon
Re: qui est il? XVIII
JE réfléchis de plus en plus à sa profession, et il a de multiples facette.
Vu qu'il est familier des squat en tout genre, négligé et marginal, il est tout à fait possible qu'il soit bénévole (association...) pour rendre service aux nécessiteux (ce qui lui donne une insoupconnabilité), ou bien un salarié (il y a pleins de salariés municipaux...) dédié à gestion des SDF/Squatt (entre les personne pauvres, à diverses degré de marginalisation... ça doit en faire du personnel). Son coté marginal pourrait provenir de ses fréquentations.
A ce stade, si l’émission Appel à Témoin parlait de lui, ce serait génial (c'est le plus grand tueur en série non identifié mais identifiable). Émission à forte audience, avec un animateur charismatique, et une grosse équipe d’enquêteurs au taquet pour analyser les témoignages...
Si après ce potentiel appel à témoin, il n'est pas identité, il n'y a plus grand espoir. Soit son ADN rentre dans une base par "le hazard" du genre son ADN tombe est retrouvé dans une scène pour un crime qui ne le concerne pas. Ou bien, la voie royale, une recherche généalogique dans les bases de données privées.
Perso, je ne crois qu'en la généalogie génétique pour le coincer à coup sûr. Sinon l'appel à témoin ou une ancienne connaissance qui subit un flash en regardant le portrait robot, peut toujours se produire mais le facteur chance doit venir.
Vu qu'il est familier des squat en tout genre, négligé et marginal, il est tout à fait possible qu'il soit bénévole (association...) pour rendre service aux nécessiteux (ce qui lui donne une insoupconnabilité), ou bien un salarié (il y a pleins de salariés municipaux...) dédié à gestion des SDF/Squatt (entre les personne pauvres, à diverses degré de marginalisation... ça doit en faire du personnel). Son coté marginal pourrait provenir de ses fréquentations.
A ce stade, si l’émission Appel à Témoin parlait de lui, ce serait génial (c'est le plus grand tueur en série non identifié mais identifiable). Émission à forte audience, avec un animateur charismatique, et une grosse équipe d’enquêteurs au taquet pour analyser les témoignages...
Si après ce potentiel appel à témoin, il n'est pas identité, il n'y a plus grand espoir. Soit son ADN rentre dans une base par "le hazard" du genre son ADN tombe est retrouvé dans une scène pour un crime qui ne le concerne pas. Ou bien, la voie royale, une recherche généalogique dans les bases de données privées.
Perso, je ne crois qu'en la généalogie génétique pour le coincer à coup sûr. Sinon l'appel à témoin ou une ancienne connaissance qui subit un flash en regardant le portrait robot, peut toujours se produire mais le facteur chance doit venir.
utilisateur
Re: qui est il? XVIII
Bonjour Martine,
Si le lien du grêlé avec la photographie vous intéresse, je vous invite à lire ces articles qui datent un peu mais qui condensent beaucoup d'informations tirées des ouvrages, des documentaires, de la presse et de ce forum :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Si le lien du grêlé avec la photographie vous intéresse, je vous invite à lire ces articles qui datent un peu mais qui condensent beaucoup d'informations tirées des ouvrages, des documentaires, de la presse et de ce forum :
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martine34 a écrit:Bonjour à tous
Je lis toujours avec autant d'intérêt les hypothèses que vous échafaudez, dont certains recèlent sans doute les éléments d'une vérité que nous ne connaîtrons peut-être jamais.
Je suis impressionnée par la connaissance qu'ont certains commentateurs des agissements du Grêlé et surtout de tous les évènements "secondaires" (et néanmoins très importants?) qui jalonnent son parcours criminel.
J'en reviens au 13 rue Rubens.Si l'école de photographie n'existait pas dans cette rue à l'époque où le Grêlé perpétrait ses crimes horribles, il n'en reste pas moins que dans les années 70 existait bel et bien un studio de photographie où les jeunes recrues de la police se faisaient faire des photos destinées à leur carte professionnelle.
On a écarté (peut-être un peu vite?) l'hypothèse que le Grêlé fût un policier (trop jeune en effet pour avor travaillé à cet endroit) mais aussi le fils ou l'ami de personnes chargées de réalser des photos d'identité.
Il n'a de toute évidence pas donné cette adresse par hasard et son intérêt pour la photographiie et les appareils de prise de vue demeurent troublants.
Les enquêteurs ont-ils "creusé" la piste d'enfants ou d'amis des gens ayant exercé dans ce local?
Merci à tous pour les messages passionnants que vous publiez et surtout un immense merci à Kassandra qui m'a permis de jeter une bouteille dans l'océan des affaires non résolues.
Mes interrogations sur le meurtre en 1981 de Laure Vicidomini, lues par une journaliste de Montpellier, a donné lieu à deux articles (cf "La Gazette de Montpellier et Ouest-France) et va peut-être faire l'objet d'une émission de télévision.
Très cordalement
Martine 34
Re: qui est il? XVIII
La généalogie génétique est sûrement l’ultime solution, et ça fais penser que Luc Richard avait à l’époque parler de l’adn, chose inconnu encore en France, aux inspecteurs. Vu que Luc Richard est biologiste, je suis sûre qu’il est au courant de cette technique, et que sûrement aussi, doit essayer de faire le nécessaire pour qu’ils fassent une recherche (légal ou pas). Et je ne serais pas surpris de voir un jour aux infos l’arrestation (si il est vivant) ou la découverte de son identité (si il est mort). J’ai bon espoir et je reste persuadé qu’il se trame des choses en ce moment dans l’enquête. L’avenir nous le diras !
Cogiteur75
Re: qui est il? XVIII
Cogiteur75 a écrit:La généalogie génétique est sûrement l’ultime solution, et ça fais penser que Luc Richard avait à l’époque parler de l’adn, chose inconnu encore en France, aux inspecteurs. Vu que Luc Richard est biologiste, je suis sûre qu’il est au courant de cette technique, et que sûrement aussi, doit essayer de faire le nécessaire pour qu’ils fassent une recherche (légal ou pas). Et je ne serais pas surpris de voir un jour aux infos l’arrestation (si il est vivant) ou la découverte de son identité (si il est mort). J’ai bon espoir et je reste persuadé qu’il se trame des choses en ce moment dans l’enquête. L’avenir nous le diras !
Je suis persuadé aussi que ya des choses qui bougent depuis peu.
Apparemment il yaurai aussi society et le parisien qui meneraient une enquête...
Slavabogu77
Re: qui est il? XVIII
la ménagerie du jardin des plantes est à quelques pas de la rue Rubens.
Luc Richard Bloch évoque une tenue poussiéreuse et une forte odeur d’herbe.
Le G travaillait peut-être à la ménagerie du jardin des plantes.. et pouvait repérer facilement les enfants venus avec leur école..
Luc Richard Bloch évoque une tenue poussiéreuse et une forte odeur d’herbe.
Le G travaillait peut-être à la ménagerie du jardin des plantes.. et pouvait repérer facilement les enfants venus avec leur école..
Fillon
Re: qui est il? XVIII
Fillon a écrit:Je l’ai lu quelque part
Oui Fillon, ça figure dans le livre de Carine.
Re: qui est il? XVIII
J’ai vu aussi que l’emploi de soigneur animalier est un poste de contractuel de la fonction publique niveau C ce qui peut encore aujourd’hui donner accès à la fonction publique en général d’où la possibilité de produire des faux papiers...des pass
Fillon
Re: qui est il? XVIII
Bonjour à tous,
Il peut très bien aussi avoir tenu plusieurs postes, ce qui expliquerait la difficulté à l'identifier car cela renforce son côté "caméléon" et multi-facettes...
Après pourquoi pas Fillon, l'hypothèse d'un soigneur animalier se tiendrait aussi avec la présence du trousseau de clefs pour ouvrir les cages..
Il peut très bien aussi avoir tenu plusieurs postes, ce qui expliquerait la difficulté à l'identifier car cela renforce son côté "caméléon" et multi-facettes...
Après pourquoi pas Fillon, l'hypothèse d'un soigneur animalier se tiendrait aussi avec la présence du trousseau de clefs pour ouvrir les cages..
Sola
Re: qui est il? XVIII
Quand Luc Richard Bloch parle d’un côté poussiéreux, il parle de ses tennis. Et s’ils sont poussiéreux c’est que le locale où il a emmené la pauvre Cécile avait le sol rempli de terre. D’ailleurs c’est uniquement à cette occasion qu’on parle de ses chaussures fatiguée.
Cogiteur75
Re: qui est il? XVIII
Fillon a écrit:Ah bon?!?
Uniquement ?
Il n'évoque pas l'odeur au moment où il décrit l'homme qui a partagé l'ascenseur avec lui mais quand il est en présence d'Ingrid et de Carine.
le grêlé et son odeur
un fumeur de cigarettes
un consommateur de stupéfiants
une odeur persistante !
la consommation de drogues entraîne des conséquences sur votre état de santé général (physique et/ou psychique). Parmi ces effets, l’hyperthermie par exemple, entraine une sudation de votre corps qui pourrait expliquer que vous dégagiez une odeur de transpiration inhabituelle
Quels sont les signes d'une hyperthermie ?
Une sensation de chaud ou froid qui varie selon les personnes.
Une transpiration plus importante.
Des frissons.
Des douleurs musculaires.
Le mal de tête.
La peau qui devient rouge.
porter un blouson de cuir en plein été !
La majorité des consommateurs d'opiacés connaissent le problème de la transpiration excessive, car c'est un effet commun aux opiacés.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
un consommateur de stupéfiants
une odeur persistante !
la consommation de drogues entraîne des conséquences sur votre état de santé général (physique et/ou psychique). Parmi ces effets, l’hyperthermie par exemple, entraine une sudation de votre corps qui pourrait expliquer que vous dégagiez une odeur de transpiration inhabituelle
Quels sont les signes d'une hyperthermie ?
Une sensation de chaud ou froid qui varie selon les personnes.
Une transpiration plus importante.
Des frissons.
Des douleurs musculaires.
Le mal de tête.
La peau qui devient rouge.
porter un blouson de cuir en plein été !
La majorité des consommateurs d'opiacés connaissent le problème de la transpiration excessive, car c'est un effet commun aux opiacés.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
mimi
LA BRF
LA BRF
La brigade des réseaux franciliens , appelée « brigade des réseaux ferrés » jusqu’en 2013, dépend de la Préfecture de police de ParLe 30 octobre 1989, est créée la Brigade de sécurité des chemins de fer afin de sécuriser le réseau ferré et procéder aux contrôles des trains internationaux. Elle est rattachée au Service central de la Police aux Frontières.
Les agents peuvent être en uniforme ou en civil.
Le 1 octobre 2003, est créé au sein de la Préfecture de police de Paris le Service de la Police Régionale des Transports (PRT) qui est rattaché à la Direction de la Police Urbaine de Proximité.is. Elle intervient jour et nuit sur le réseau RATP et SNCF en Île-de-France : à l’intérieur des rames de métro, de RER ou de Transilien, mais aussi dans les stations et les gares.
La brigade des réseaux franciliens , appelée « brigade des réseaux ferrés » jusqu’en 2013, dépend de la Préfecture de police de ParLe 30 octobre 1989, est créée la Brigade de sécurité des chemins de fer afin de sécuriser le réseau ferré et procéder aux contrôles des trains internationaux. Elle est rattachée au Service central de la Police aux Frontières.
Les agents peuvent être en uniforme ou en civil.
Le 1 octobre 2003, est créé au sein de la Préfecture de police de Paris le Service de la Police Régionale des Transports (PRT) qui est rattaché à la Direction de la Police Urbaine de Proximité.is. Elle intervient jour et nuit sur le réseau RATP et SNCF en Île-de-France : à l’intérieur des rames de métro, de RER ou de Transilien, mais aussi dans les stations et les gares.
mimi
Re: qui est il? XVIII
Bonjour mimi,
ton post me rappelle celui qu'un internaute avait laissé sur le forum de France2 en 2011.
Je le remets ici:
robs64
Posté le 18-02-2011 à 16:45:02
Les agents de la surveillance générale (SUGE), appelée aujourd'hui Sûreté Ferroviaire, travaillent en équipe et en uniforme. La tenue ressemble beaucoup à celle des forces de police : blouson et pantalon serré bleu marine, avec des pucelles et des écussons bleu-blanc-rouge, tout comme les vrais. On peut facilement les confondre. Ils ont autorité, en vertu de la loi du 15 juillet 1945 sur la police des chemins de fer, pour appréhender, retenir et remettre aux autorités compétentes les auteurs de crimes, délits et contraventions perpétrés dans les emprises ferroviaires. En conséquence, ils sont armés d'un automatique, de menottes et, maintenant, du fameux tonfa. Ils sont recrutés pour leurs qualités athlétiques, et la pratique antérieure d'un sport de combat est fortement appréciée. Lors de leur formation, on leur enseigne notamment les techniques d'interpellation et d'immobilisation. L'entraînement au dojo et l'entraînement au stand de tir sont intégrés dans leur temps de travail.
Il est clair que ces agents ne portent leur uniforme que dans le cadre de leur travail, qu'ils n'effectuent jamais seuls. Ils se déplacent en train, bien sûr, mais aussi en voiture pour intervenir rapidement dans les endroits moins bien desservis par le rail. Pour cela, ils connaissent bien l'environnement des voies, et en particulier les pistes carrossables qui longent certaines d'entre elles et dont l'accès n'est connu essentiellement que d'eux et des cheminots travaillant sur les voies. (Je pense, peut-être à tort, que c'est le cas du chemin où Ingrid fût enlevée)
Quand ils ne sont pas en service, ils ne portent pas leur tenue, comme le font les gardiens de la paix ou les CRS depuis une bonne quarantaine d'années maintenant (pas fous, quand-même !).
Effectivement, j'ai connu des agents de la Surveillance Générale, et j'avoue que lorsque j'ai vu le portrait robot, lors de la première émission qui relatait l'enlèvement d'Ingrid (en 2003 ?), j'ai sursauté, et j'ai pensé à un agent de la SUGE. Mais l'image était très fugitive et ce n'était qu'une impression, après tout. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts, j'ai perdu de vue ces personnes et je ne reconnais personne dans les portraits robots.
A toute fins utiles, on peut noter qu'en 1994 la SUGE de Paris-Nord ne devait compter qu'une centaine de personnes
ton post me rappelle celui qu'un internaute avait laissé sur le forum de France2 en 2011.
Je le remets ici:
robs64
Posté le 18-02-2011 à 16:45:02
Les agents de la surveillance générale (SUGE), appelée aujourd'hui Sûreté Ferroviaire, travaillent en équipe et en uniforme. La tenue ressemble beaucoup à celle des forces de police : blouson et pantalon serré bleu marine, avec des pucelles et des écussons bleu-blanc-rouge, tout comme les vrais. On peut facilement les confondre. Ils ont autorité, en vertu de la loi du 15 juillet 1945 sur la police des chemins de fer, pour appréhender, retenir et remettre aux autorités compétentes les auteurs de crimes, délits et contraventions perpétrés dans les emprises ferroviaires. En conséquence, ils sont armés d'un automatique, de menottes et, maintenant, du fameux tonfa. Ils sont recrutés pour leurs qualités athlétiques, et la pratique antérieure d'un sport de combat est fortement appréciée. Lors de leur formation, on leur enseigne notamment les techniques d'interpellation et d'immobilisation. L'entraînement au dojo et l'entraînement au stand de tir sont intégrés dans leur temps de travail.
Il est clair que ces agents ne portent leur uniforme que dans le cadre de leur travail, qu'ils n'effectuent jamais seuls. Ils se déplacent en train, bien sûr, mais aussi en voiture pour intervenir rapidement dans les endroits moins bien desservis par le rail. Pour cela, ils connaissent bien l'environnement des voies, et en particulier les pistes carrossables qui longent certaines d'entre elles et dont l'accès n'est connu essentiellement que d'eux et des cheminots travaillant sur les voies. (Je pense, peut-être à tort, que c'est le cas du chemin où Ingrid fût enlevée)
Quand ils ne sont pas en service, ils ne portent pas leur tenue, comme le font les gardiens de la paix ou les CRS depuis une bonne quarantaine d'années maintenant (pas fous, quand-même !).
Effectivement, j'ai connu des agents de la Surveillance Générale, et j'avoue que lorsque j'ai vu le portrait robot, lors de la première émission qui relatait l'enlèvement d'Ingrid (en 2003 ?), j'ai sursauté, et j'ai pensé à un agent de la SUGE. Mais l'image était très fugitive et ce n'était qu'une impression, après tout. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts, j'ai perdu de vue ces personnes et je ne reconnais personne dans les portraits robots.
A toute fins utiles, on peut noter qu'en 1994 la SUGE de Paris-Nord ne devait compter qu'une centaine de personnes
Re: qui est il? XVIII
A l'époque, Françoise avait relayé un lien sur la SUGE:
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Suite au post de Robs, à partir de ce lien, elle avait publié cette synthèse:
Voici un résumé de ce qui constitue le métier d'agent de la surveillance générale SNCF (SUGE) "Les agents de la Surveillance Générale (SUGE) sont des agents SNCF. Ils sont soit issus de recrutement externe (candidature spontanée) soit des agents SNCF d’autre service ayant fait acte de candidature pour intégrer ce service. Le recrutement passe par une série de tests et notamment des tests psychologique afin de savoir si le candidat à le profil recherché. Pour la petite histoire, les tests élaborés par la SNCF pour le recrutement des agents de la SUGE ont été cédés aux ministère de l’intérieur et au ministère de la défense pour le recrutement des agents de police et des gendarmes.
Lors des différentes phases du recrutement, en plus des tests , le candidat passe différents entretiens avec un psychologue et un agent de recrutement. Le but est toujours de déceler le profil idéal.
Compte tenu du nombre de candidatures, les taux d’échec aux différents phases de recrutement est assez élevé. Un élément absolument discriminatoire est la présence de condamnation sur le casier judiciaire.
Une personne ayant des soucis avec la justice, si minimes soient ils, (délit routier, consommation de stupéfiant, rixe …) ne pourra jamais intégrer la SUGE. De plus, depuis l’an 2000, une loi renforce ce dispositif. En effet, l’agent SUGE est porteur d’une arme à feu de 4° catégorie. Il doit donc obtenir de la part de la préfecture de police de Paris une autorisation de porter cette arme. Avant l’an 2000, l’enquête administrative pour obtenir ce permis n’était faite qu’à l’intégration de l’agent dans le service. Depuis la loi 2000-1135, cette enquête à lieu tous les 5 ans. L’agent doit donc faire preuve d’exemplarité et de probité dans sa vie professionnelle mais également dans sa vie personnelle. Le moindre écart conduisant un agent SUGE devant un juge peut lui coûter son emploi. CES DISPOSTIONS PARTICULIEREMENT SEVERES ET EXIGEANTES NE SE RETROUVENT PAS DANS LES SERVICES DE LA FORCE PUBLIQUE QUE SONT LA POLICE NATIONALE ET LA GENDARMERIE.
Lorsque le candidat au recrutement a satisfait aux différentes épreuves, il doit suivre une formation de 26 semaines alternant stage sur le terrain avec des agents confirmés et formation théorique où il apprend la réglementation SNCF, le droit pénal, la déontologie, les Techniques d’Intervention de la Surveillance (TIS) consistant a apprendre la maîtrise et le menotage d’un individu ainsi que le maniement du tonfa.
Au cours de ces 6 mois de formation, trois contrôles de connaissance ont lieu. L’échec à deux des contrôles peut entraîner l’exclusion du candidat. A l’issue de la formation, l’agent passe un constat d’aptitude reprenant l’ensemble de ce qu’il a appris dans les 6 mois. Là encore un échec peut être synonyme d’exclusion.
Lors de sa vie professionnelle l’agent doit soumettre à des cours de formation continue aussi bien théoriques que pratique. Il doit notamment passer tous les 6 mois un contrôle sur le maniement du TONFA. Il doit, avec la même périodicité, s’entraîner à l’usage de son arme de service. Tous les mois, il doit obligatoirement suivre des séances de TIS .
Juridiquement, l’identité de l’agent SUGE est la suivante :
C’est avant tout un agent de la SNCF.
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Suite au post de Robs, à partir de ce lien, elle avait publié cette synthèse:
Voici un résumé de ce qui constitue le métier d'agent de la surveillance générale SNCF (SUGE) "Les agents de la Surveillance Générale (SUGE) sont des agents SNCF. Ils sont soit issus de recrutement externe (candidature spontanée) soit des agents SNCF d’autre service ayant fait acte de candidature pour intégrer ce service. Le recrutement passe par une série de tests et notamment des tests psychologique afin de savoir si le candidat à le profil recherché. Pour la petite histoire, les tests élaborés par la SNCF pour le recrutement des agents de la SUGE ont été cédés aux ministère de l’intérieur et au ministère de la défense pour le recrutement des agents de police et des gendarmes.
Lors des différentes phases du recrutement, en plus des tests , le candidat passe différents entretiens avec un psychologue et un agent de recrutement. Le but est toujours de déceler le profil idéal.
Compte tenu du nombre de candidatures, les taux d’échec aux différents phases de recrutement est assez élevé. Un élément absolument discriminatoire est la présence de condamnation sur le casier judiciaire.
Une personne ayant des soucis avec la justice, si minimes soient ils, (délit routier, consommation de stupéfiant, rixe …) ne pourra jamais intégrer la SUGE. De plus, depuis l’an 2000, une loi renforce ce dispositif. En effet, l’agent SUGE est porteur d’une arme à feu de 4° catégorie. Il doit donc obtenir de la part de la préfecture de police de Paris une autorisation de porter cette arme. Avant l’an 2000, l’enquête administrative pour obtenir ce permis n’était faite qu’à l’intégration de l’agent dans le service. Depuis la loi 2000-1135, cette enquête à lieu tous les 5 ans. L’agent doit donc faire preuve d’exemplarité et de probité dans sa vie professionnelle mais également dans sa vie personnelle. Le moindre écart conduisant un agent SUGE devant un juge peut lui coûter son emploi. CES DISPOSTIONS PARTICULIEREMENT SEVERES ET EXIGEANTES NE SE RETROUVENT PAS DANS LES SERVICES DE LA FORCE PUBLIQUE QUE SONT LA POLICE NATIONALE ET LA GENDARMERIE.
Lorsque le candidat au recrutement a satisfait aux différentes épreuves, il doit suivre une formation de 26 semaines alternant stage sur le terrain avec des agents confirmés et formation théorique où il apprend la réglementation SNCF, le droit pénal, la déontologie, les Techniques d’Intervention de la Surveillance (TIS) consistant a apprendre la maîtrise et le menotage d’un individu ainsi que le maniement du tonfa.
Au cours de ces 6 mois de formation, trois contrôles de connaissance ont lieu. L’échec à deux des contrôles peut entraîner l’exclusion du candidat. A l’issue de la formation, l’agent passe un constat d’aptitude reprenant l’ensemble de ce qu’il a appris dans les 6 mois. Là encore un échec peut être synonyme d’exclusion.
Lors de sa vie professionnelle l’agent doit soumettre à des cours de formation continue aussi bien théoriques que pratique. Il doit notamment passer tous les 6 mois un contrôle sur le maniement du TONFA. Il doit, avec la même périodicité, s’entraîner à l’usage de son arme de service. Tous les mois, il doit obligatoirement suivre des séances de TIS .
Juridiquement, l’identité de l’agent SUGE est la suivante :
C’est avant tout un agent de la SNCF.
Re: qui est il? XVIII
Et voilà pourquoi Robs a pensé à un agent de la SUGE:
Il faut se replacer dans le contexte. Je regarde distraitement ce fameux reportage. Soudain, on parle de Mitry-Mory, ville que je connais et dont je connais de nombreux habitants cheminots. Je dresse donc l'oreille. Le reportage précise le lieu de l'enlèvement : un chemin appartenant à la SNCF, le long de la voie ferrée. Immédiatement, je visualise l'endroit, visible lorsqu'on passe en train : le chemin qui mène à la sous-station électrique d'alimentation des caténaires. Je sais que l'endroit est fréquenté à 99,9 % par des cheminots en service, par des habitants de la cité voisine (des cheminots), par des jeunes, enfants (de cheminots) de la cité voisine qui y viennent pour flirter ou fumer un pétard (ou les deux) et à 0,1 % par quelqu'un qui se serait trompé de route. Il ne me faut pas une gymnastique cérébrale compliquée pour imaginer, alors, que le ravisseur peut être un cheminot. Ensuite, le reportage relate l'enlèvement proprement dit : il s'agit, pour moi, d'une véritable interpellation, "dans les règles". Le fait est que je connais quasiment tous les métiers de la SNCF, et en particulier celui d'agent se la SUGE, non pas pour l'avoir pratiqué, mais pour des raisons qui me vaudraient d'être identifié si je les dévoilais (et je n'y tiens pas !). Alors, bien sûr, je pense immédiatement que le ravisseur peut être un agent de la SUGE. Et puis, quand le portrait-robot est dévoilé, j'y vois immanquablement une certaine ressemblance avec quelqu'un que j'ai croisé à plusieurs reprises, mais dont j'ignore le nom. J'ai tout simplement été CONDITIONNÉ par le reportage et par ma connaissance personnelle des lieux et du métier.
Il faut se replacer dans le contexte. Je regarde distraitement ce fameux reportage. Soudain, on parle de Mitry-Mory, ville que je connais et dont je connais de nombreux habitants cheminots. Je dresse donc l'oreille. Le reportage précise le lieu de l'enlèvement : un chemin appartenant à la SNCF, le long de la voie ferrée. Immédiatement, je visualise l'endroit, visible lorsqu'on passe en train : le chemin qui mène à la sous-station électrique d'alimentation des caténaires. Je sais que l'endroit est fréquenté à 99,9 % par des cheminots en service, par des habitants de la cité voisine (des cheminots), par des jeunes, enfants (de cheminots) de la cité voisine qui y viennent pour flirter ou fumer un pétard (ou les deux) et à 0,1 % par quelqu'un qui se serait trompé de route. Il ne me faut pas une gymnastique cérébrale compliquée pour imaginer, alors, que le ravisseur peut être un cheminot. Ensuite, le reportage relate l'enlèvement proprement dit : il s'agit, pour moi, d'une véritable interpellation, "dans les règles". Le fait est que je connais quasiment tous les métiers de la SNCF, et en particulier celui d'agent se la SUGE, non pas pour l'avoir pratiqué, mais pour des raisons qui me vaudraient d'être identifié si je les dévoilais (et je n'y tiens pas !). Alors, bien sûr, je pense immédiatement que le ravisseur peut être un agent de la SUGE. Et puis, quand le portrait-robot est dévoilé, j'y vois immanquablement une certaine ressemblance avec quelqu'un que j'ai croisé à plusieurs reprises, mais dont j'ignore le nom. J'ai tout simplement été CONDITIONNÉ par le reportage et par ma connaissance personnelle des lieux et du métier.
infos
Vous bénéficiez d'une formation rémunérée de 8 mois. Les 4 premiers mois sont dispensés au sein de l'Université de la Sûreté SNCF à Ermont-Eaubonne dans le Val-d'Oise. En complément d'un apprentissage théorique, vous suivez des formations au tir et aux techniques d'intervention.
Fiche Métier : Agent de sûreté ferroviaire
Professionnel assermenté, l’agent de sûreté ferroviaire veille à la sécurité des voyageurs, dans les gares et les trains. Il assure surtout un rôle préventif, mais il est formé pour intervenir en cas d’incident.
Comment devenir Agent de sûreté ferroviaire ? Retrouvez ici les missions, formation nécessaire, rémunération de cette profession.
Mission du métier : Agent de sûreté ferroviaire
Les agents de sûreté ferroviaire jouent un rôle essentiel dans les gares comme dans les trains de voyageurs et de marchandises.
Cinq missions principales leur sont dévolues :
• prévenir les agressions contre les passagers et les actes de malveillance contre les équipements en veillant au respect de la réglementation et au traitement des incivilités commises ;
• rassurer les voyageurs et les collaborateurs de l’entreprise ferroviaire en sécurisant les différents espaces de transport, de travail ou de commerce ;
• protéger les installations et le patrimoine de la société ferroviaire, y compris les voies de circulation et les éventuels chantiers de maintenance ;
• participer à la lutte contre la fraude en lien avec le personnel circulant, en effectuant des contrôles de billets et de pièces d’identité ;
• immobiliser les délinquants, et les remettre aux forces de l’ordre (police ou gendarmerie).
Travaillant sous l’autorité d’un chef d’équipe, l’agent de sûreté ferroviaire est toujours accompagné par un collègue patrouillant à ses côtés. En tant que professionnel assermenté, il est autorisé à porter une arme, et à en faire usage si des circonstances extrêmes l’imposent.
Fiche Métier : comment devenir Agent de sûreté ferroviaire
Gare du Nord à Paris : opération anti-fraude avec les agents de sûreté féroviaire de la SNCF - Crédit Photo : Le Parisien
Synonymes du Métier
agente de sûreté ferroviaire
agent de sécurité en gare
sécurité ferroviaire
Devenir Agent de sûreté ferroviaire : Qualités requises
Un agent de sûreté ferroviaire doit avant tout être rassurant, vigilant et maître de soi dans l’exercice de ses fonctions au quotidien. Il doit avoir la réactivité et la patience nécessaires pour intervenir dans les conflits en veillant à garantir la sécurité de tous les voyageurs et agents sur place.
À l’aise sur le plan des relations humaines, il sait engager le contact avec le public, avec un sens aigu du dialogue et de la diplomatie lui permettant d’apaiser et de désamorcer les situations tendues.
Un agent de sûreté ferroviaire doit savoir travailler en équipe lors des patrouilles, tout en ayant une autonomie suffisante pour prendre des décisions rapides sans tergiverser, afin d’agir de manière efficace et appropriée.
Une bonne condition physique est indispensable, de même qu’une maîtrise des techniques de défense et d’intervention en cas de danger imminent. Lors d’une intervention ou d’une altercation, le sens du devoir et le sang-froid doivent guider son action, l’usage de la force devant rester l’exception.
Un agent de sûreté ferroviaire doit être assermenté et agréé au port d’arme afin d’assurer ses missions de sécurisation.
Agent de sûreté ferroviaire : carrière / possibilité d’évolution :
Il n’est pas nécessaire d’avoir réalisé une carrière préalable pour accéder au poste d’agent de sûreté ferroviaire, même si une précédente expérience en matière de sécurité est toujours la bienvenue pour se démarquer des autres candidats.
Plusieurs critères de sélection sont requis :
• il faut avoir plus de 21 ans, qui est l’âge légal minimal pour être autorisé à porter une arme ;
• il est indispensable d’avoir un casier judiciaire vierge, qui est joint à la demande ;
• il est obligatoire de suivre une formation interne, qui est proposée et gérée par l’entreprise ferroviaire.
Après plusieurs années d’expérience, un agent ou une agente de sûreté ferroviaire peut éventuellement devenir chef d’équipe, et ainsi avoir des responsabilités élargies. Mais les possibilités d’évolution en interne s’arrêtent là.
En revanche, il est possible de se réorienter vers d’autres métiers grâce à la formation continue qui est proposée par le groupe SNCF. Il est par exemple possible de devenir contrôleur ou commercial.
Certains agents de sûreté ferroviaire choisissent parfois de quitter l’entreprise pour se diriger vers des sociétés privées de sécurité.
Salaire brut mensuel d'un débutant : 1600 €
Devenir Agent de sûreté ferroviaire : formation nécessaire
Il n’existe pas de formation obligatoire en université ou en école à passer avant de devenir agent ou agente de sûreté ferroviaire. Toutefois, il est conseillé d’avoir un CAP agent de sécurité ou un bac général/professionnel, toutes spécialités et toutes mentions confondues.
L’entreprise ferroviaire qui recrute les agents propose une formation en interne, qui dure quatre à six mois en règle générale. Celle-ci est composée de cours théoriques et d’enseignements pratiques relatifs aux méthodes d’intervention et aux spécificités de l’entreprise. Elle inclut également des cours de tir, une formation spécifique qui donne le droit de porter une arme.
La formation de la SNCF donne lieu à une évaluation professionnelle effectuée par les instructeurs, qui valide ou pas l’embauche et qui décide de l’affectation et de l’étendue des responsabilités confiées.
Situation du métier / contexte pour devenir Agent de sûreté ferroviaire
Chaque année, des centaines de postes sont proposés par le groupe SNCF, principalement pour compenser les départs en retraite périodiques. En revanche, très peu de postes sont créés dans ce secteur. Les offres d’emplois sont situées pour l’essentiel en Île-de-France et dans les grandes métropoles.
Les agents de sûreté ferroviaire travaillent équipés d’une arme et d’un uniforme qui les rend reconnaissables aux yeux de tous et de toutes. Ils patrouillent dans l’ensemble des équipements de l’entreprise ferroviaire : gares, trains, bureaux, entrepôts de marchandises.
Les horaires de travail peuvent être décalés, puisqu’ils doivent assurer une présence de jour comme de nuit. Des roulements sont effectués entre les agents pour les missions se déroulant la nuit, le samedi, le dimanche et les jours fériés.
Fiche Métier : Agent de sûreté ferroviaire
Professionnel assermenté, l’agent de sûreté ferroviaire veille à la sécurité des voyageurs, dans les gares et les trains. Il assure surtout un rôle préventif, mais il est formé pour intervenir en cas d’incident.
Comment devenir Agent de sûreté ferroviaire ? Retrouvez ici les missions, formation nécessaire, rémunération de cette profession.
Mission du métier : Agent de sûreté ferroviaire
Les agents de sûreté ferroviaire jouent un rôle essentiel dans les gares comme dans les trains de voyageurs et de marchandises.
Cinq missions principales leur sont dévolues :
• prévenir les agressions contre les passagers et les actes de malveillance contre les équipements en veillant au respect de la réglementation et au traitement des incivilités commises ;
• rassurer les voyageurs et les collaborateurs de l’entreprise ferroviaire en sécurisant les différents espaces de transport, de travail ou de commerce ;
• protéger les installations et le patrimoine de la société ferroviaire, y compris les voies de circulation et les éventuels chantiers de maintenance ;
• participer à la lutte contre la fraude en lien avec le personnel circulant, en effectuant des contrôles de billets et de pièces d’identité ;
• immobiliser les délinquants, et les remettre aux forces de l’ordre (police ou gendarmerie).
Travaillant sous l’autorité d’un chef d’équipe, l’agent de sûreté ferroviaire est toujours accompagné par un collègue patrouillant à ses côtés. En tant que professionnel assermenté, il est autorisé à porter une arme, et à en faire usage si des circonstances extrêmes l’imposent.
Fiche Métier : comment devenir Agent de sûreté ferroviaire
Gare du Nord à Paris : opération anti-fraude avec les agents de sûreté féroviaire de la SNCF - Crédit Photo : Le Parisien
Synonymes du Métier
agente de sûreté ferroviaire
agent de sécurité en gare
sécurité ferroviaire
Devenir Agent de sûreté ferroviaire : Qualités requises
Un agent de sûreté ferroviaire doit avant tout être rassurant, vigilant et maître de soi dans l’exercice de ses fonctions au quotidien. Il doit avoir la réactivité et la patience nécessaires pour intervenir dans les conflits en veillant à garantir la sécurité de tous les voyageurs et agents sur place.
À l’aise sur le plan des relations humaines, il sait engager le contact avec le public, avec un sens aigu du dialogue et de la diplomatie lui permettant d’apaiser et de désamorcer les situations tendues.
Un agent de sûreté ferroviaire doit savoir travailler en équipe lors des patrouilles, tout en ayant une autonomie suffisante pour prendre des décisions rapides sans tergiverser, afin d’agir de manière efficace et appropriée.
Une bonne condition physique est indispensable, de même qu’une maîtrise des techniques de défense et d’intervention en cas de danger imminent. Lors d’une intervention ou d’une altercation, le sens du devoir et le sang-froid doivent guider son action, l’usage de la force devant rester l’exception.
Un agent de sûreté ferroviaire doit être assermenté et agréé au port d’arme afin d’assurer ses missions de sécurisation.
Agent de sûreté ferroviaire : carrière / possibilité d’évolution :
Il n’est pas nécessaire d’avoir réalisé une carrière préalable pour accéder au poste d’agent de sûreté ferroviaire, même si une précédente expérience en matière de sécurité est toujours la bienvenue pour se démarquer des autres candidats.
Plusieurs critères de sélection sont requis :
• il faut avoir plus de 21 ans, qui est l’âge légal minimal pour être autorisé à porter une arme ;
• il est indispensable d’avoir un casier judiciaire vierge, qui est joint à la demande ;
• il est obligatoire de suivre une formation interne, qui est proposée et gérée par l’entreprise ferroviaire.
Après plusieurs années d’expérience, un agent ou une agente de sûreté ferroviaire peut éventuellement devenir chef d’équipe, et ainsi avoir des responsabilités élargies. Mais les possibilités d’évolution en interne s’arrêtent là.
En revanche, il est possible de se réorienter vers d’autres métiers grâce à la formation continue qui est proposée par le groupe SNCF. Il est par exemple possible de devenir contrôleur ou commercial.
Certains agents de sûreté ferroviaire choisissent parfois de quitter l’entreprise pour se diriger vers des sociétés privées de sécurité.
Salaire brut mensuel d'un débutant : 1600 €
Devenir Agent de sûreté ferroviaire : formation nécessaire
Il n’existe pas de formation obligatoire en université ou en école à passer avant de devenir agent ou agente de sûreté ferroviaire. Toutefois, il est conseillé d’avoir un CAP agent de sécurité ou un bac général/professionnel, toutes spécialités et toutes mentions confondues.
L’entreprise ferroviaire qui recrute les agents propose une formation en interne, qui dure quatre à six mois en règle générale. Celle-ci est composée de cours théoriques et d’enseignements pratiques relatifs aux méthodes d’intervention et aux spécificités de l’entreprise. Elle inclut également des cours de tir, une formation spécifique qui donne le droit de porter une arme.
La formation de la SNCF donne lieu à une évaluation professionnelle effectuée par les instructeurs, qui valide ou pas l’embauche et qui décide de l’affectation et de l’étendue des responsabilités confiées.
Situation du métier / contexte pour devenir Agent de sûreté ferroviaire
Chaque année, des centaines de postes sont proposés par le groupe SNCF, principalement pour compenser les départs en retraite périodiques. En revanche, très peu de postes sont créés dans ce secteur. Les offres d’emplois sont situées pour l’essentiel en Île-de-France et dans les grandes métropoles.
Les agents de sûreté ferroviaire travaillent équipés d’une arme et d’un uniforme qui les rend reconnaissables aux yeux de tous et de toutes. Ils patrouillent dans l’ensemble des équipements de l’entreprise ferroviaire : gares, trains, bureaux, entrepôts de marchandises.
Les horaires de travail peuvent être décalés, puisqu’ils doivent assurer une présence de jour comme de nuit. Des roulements sont effectués entre les agents pour les missions se déroulant la nuit, le samedi, le dimanche et les jours fériés.
mimi
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