Dutroux, et après?

Pauvres familles qui doivent encore subir les manoeuvres de
Dayez

Rencontre avec Xavier Magnée, 20 ans après le procès de l'affaire Dutroux
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Procès de l'affaire Dutroux, 20 ans après: évocation avec Dominique Demoulin
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214464ŦKassandra88 a écrit:Rencontre avec Xavier Magnée, 20 ans après le procès de l'affaire Dutroux
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Procès de l'affaire Dutroux, 20 ans après: évocation avec Dominique Demoulin
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Magnee n’a pas tord quand il invoque les dossiers bis!

20 ans plus tard, X. Magnée pense toujours que certaines vérités n'ont pas été dites au procès.
"Dutroux fournissait de jeunes gamines à des puissants qui leur faisaient ...
Un tas de choses ne s'expliquent pas s'il n'y a pas de réseau ... avec protection de la gendarmerie qui sachant que des puissants sont compromis, pouvait contrôler ces puissants et régner sur le pays"
A la fin de procès, il a demandé 80 vérifications en expliquant à chaque cas pourquoi, et on a renvoyé tout cela au dossier bis ... qui sera classé quelques mois plus tard.

Je suis tout-à-fait sur la même longueur d'onde.

On retrouve la même chose en France.
#Caignet et Vuillaume

Un ancien enquêteur écarté annonce de nouvelles révélations sur l’affaire Dutroux : « Les victimes et leurs familles ont droit à la vérité »
L’auteur, Aimé Bille, un ancien gendarme de la BSR de Bruxelles écarté de l’enquête, annonce des révélations dans un livre attendu pour début avril.

Ce n’est pas la première fois qu’Aimé Bille prend la parole pour dénoncer les « chipotages » dans l’enquête sur Marc Dutroux, « chipotages » qui ont conduit, selon lui, à l’abandon de la piste des réseaux pédocriminels.



Cet ancien enquêteur de la BSR de Bruxelles a déjà plusieurs fois alerté la presse, il a aussi lancé une pétition en 2021 et continue sur sa page Facebook à dénoncer ceux qui l’ont écarté de l’enquête et qui ont même, selon lui, rédigé des faux en écriture pour le faire taire.

Blanchi depuis plusieurs années, tant sur le plan judiciaire que disciplinaire, Aimé Bille, 71 ans, prend aujourd’hui la plume et annonce la sortie d’un livre intitulé « Dutroux, l’enquête assassinée ». L’homme ne lâchera jamais l’affaire…

« Pour laver mon honneur », dit-il. « Et aussi parce que les victimes et leur famille ont droit à la vérité. Ce livre n’est pas une revanche mais une dénonciation de tous les sabotages qui ont eu lieu pour arrêter les enquêtes sur Dutroux ». Aimé Bille veut garder le mystère sur le nom de la maison d‘édition qui éditera son bouquin (« le 11e et dernier chapitre est en relecture », dit-il) mais promet sa sortie pour la prochaine Foire du livre des 4, 5, 6 et 7 avril prochain, où il sera présent pour les dédicaces.

Dans son livre, Aimé Bille racontera comment il a débarqué dans l’enquête Dutroux. « Comme la section financière de la BSR de Bruxelles avait bien travaillé sur les titres volés du dossier Cools, le juge Connerotte nous a appelés en 1996 afin d’enquêter sur le volet financier du dossier Dutroux-Martin-Nihoul, que l’on venait d’arrêter. J’ai donc été détaché à Neufchâteau avec d’autres gendarmes de la BSR de Bruxelles (Patrick de Baets notamment) ». Alors que Dutroux est derrière les barreaux, le juge d’instruction Connerotte lance à appel à témoin. Il cherche à savoir si le monstre de Marcinelle a fait d’autres victimes que Sabine, Laetitia, Julie, Mélissa… Plusieurs témoins se manifestent et sont entendus sous des pseudos (X1, X2, X3, etc.). Le témoin X1 est Régina Louf, une Flamande de 27 ans qui prétend avoir été abusée et même violée lorsqu’elle était enfant. Elle dit reconnaître Nihoul comme chef de réseau et Dutroux comme celui qui était chargé d’approvisionner le réseau en drogue et aussi chargé de la garde des enfants kidnappés. Elle dit aussi avoir assisté au meurtre d’une certaine Christine dans une cave à Bruxelles. Les magistrats nationaux font le lien avec le meurtre de la Champignonnière, une affaire non élucidée qui remonte à 1984. Le 13 février de cette année-là, le corps de Christine Van Hees, 16 ans, est retrouvé carbonisé dans une ancienne champignonnière d’Auderghem. Elle a été violée et torturée à mort.

Suite à ces révélations, on rouvre le dossier de la Champignonnière le 4 décembre 1996. Le 27 janvier, le parquet saisit le juge d’instruction titulaire, Jean-Claude Van Espen, pour qu’il reprenne l’enquête. Les gendarmes de Baets, Bille et consorts y travaillent d’arrache-pied. « Le 2 juin 1997, j’apprends que Dutroux a ouvert un compte au Crédit Professionnel du Hainaut et y a déposé 200.000 FB au guichet, dans les 72 heures après… le meurtre de Christine Van Hees. J’ai fait cette découverte en pleine commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Dutroux, qui se penchait alors sur les éventuelles protections. J’ai senti le juge Van Espen paniquer. Il m’a demandé tous les articles de presse sur le compte rendu de la commission parlementaire. Le 22 juin 1997, il a suspendu l’enquête sur la champignonnière afin, soi-disant, d’éviter les interférences avec la commission parlementaire et le 24 juin, on a été dessaisi du dossier ». On a reproché à de Baets et Bille d’avoir orienté les auditions de Régina Louf… Le 30 décembre 1997, dans « De Morgen », Michel Nihoul révèle que la sœur du juge Van Espen est la marraine du fils de Nihoul. Le lendemain, le juge Van Espen demande à être dessaisi du dossier. « Bien que blanchis, moi et mes collègues de la BSR de Bruxelles resterons à jamais écartés des enquêtes relatives à Dutroux et au meurtre de la Champignonnière », termine Aimé Bille. « Je reste persuadé qu’il y avait des liens entre ces deux affaires. Christine Van Hees fréquentait la même patinoire que Dutroux à Woluwé et Christine se rendait à la piscine d’Etterbeek, là où se trouvait aussi la radio libre RadioActivité, où travaillait un certain… Michel Nihoul ».

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Aimé Bille, 71 ans, vit aujourd’hui dans le sud de la France. Il s’est éloigné de la Belgique mais continue à « penser jour et nuit » à cette affaire qui a ruiné sa carrière et sa santé et « qui a empêché les victimes d’avoir accès à la vérité ». Il prétend avoir été écarté des enquêtes sur Dutroux et sur la Champignonnière, « à cause de la haute magistrature qui a voulu protéger des personnes… »

Une fois écarté, le gendarme de la BSR de Bruxelles a fait une dépression. « J’ai été en congé maladie 3 ans, de 1998 à fin 2000. Quand j’ai repris du service, je n’ai plus voulu faire d’enquête. J’ai fini ma carrière à l’école nationale de recherche, à la caserne Général Jacques (de 2001 à 2014). Aujourd’hui, ça va. Je ne suis plus suicidaire. J’ai permis 1.000 arrestations dans ma carrière, puis je suis devenu le plus mauvais gendarme de Belgique du jour au lendemain ! Puis j’ai été blanchi sur toute la ligne. La gendarmerie m’a par la suite remboursé des consultations chez le psy et des médicaments pour… ‘tortures morales’». Aimé Bille précise que son livre sera étayé par des annexes riches en p.-v. issus du dossier. « Je n’écris rien sans preuve ».

Merci beaucoup Kass
Une époque qu’aucun belge n’oubliera
Au fil des jours tout faisait basculer nos esprits!
L’horrible citerne qui fait office de pièce à vivre des petites et puis!
Le dîner spaghetti, les changements qui s’en sont suivis, Dutroux qui s’échappe dans les bois, l’interminable enquête parlementaire transmise en direct à la tv, les « quelqu’un de vous deux ment » ,  les témoins X , Regina qui passe souvent à la tv, l’avocat pedo, la marche blanche, la suppression des corps de gendarmerie…. Et j’en passe!
La création de child focus, enfin un espoir pour les autres enfants disparus

Vingt ans après le procès Dutroux, Jean-Denis Lejeune témoigne : “Je voulais le fixer droit dans les yeux, mais son regard fuyait”
Il y a 20 ans s’ouvrait le procès Dutroux et consorts. Jean-Denis Lejeune, le papa de Julie, assassinée tout comme Melissa Russo, témoigne… “Au départ, je ne voulais pas assister à cette mascarade.”
Sébastien Ponciau

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Pour abonnés

Gino Russo lui n'y a pas participé à la mascarade.

20 ans après le procès Dutroux: la justice a-t-elle vraiment changé? Gino Russo et Jean-Denis Lejeune face à Christophe Deborsu ce dimanche

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219462ŦKassandra88 a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Merci à Meur Bille d'avoir sauvegardé cette émission "Controverse", un pare feu contre les fake news de l'époque.
Parmi les invités moins médiatisés: les parents de Jean-Hugues Wathelet dont les circonstances de la mort restent bien floues et ceux de Marie-Ines Moens
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dont la disparition n'a jamais été élucidée.

« Apprendre la mort de son enfant est la pire chose possible »
A.G.

Jean-Denis Lejeune comprend toute la tristesse de la famille.


Des ossements appartenant au petit Émile, disparu depuis le 8 juillet 2023, ont été retrouvés ce samedi 30 mars à proximité du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le petit garçon, âgé de deux ans et demi, avait disparu lors d’une fête de famille dans ce hameau de 25 habitants, situé à 1.200 mètres d’altitude.
Jean-Denis Lejeune, le papa de Julie, l’une des petites victimes de Marc Dutroux, ignorait la découverte d’ossements appartenant au petit Émile.
« Même si cette nouvelle est dramatique », nous explique-t-il, « dans le grand malheur que la famille a dû vivre depuis tout le temps de la disparition, la découverte d’une partie du corps va leur permettre d’avancer. »
« Une douleur inimaginable »
Et il poursuit : « Cela peut aider par rapport au moral mais aussi à la reconstruction de toute la famille. Le fait d’en savoir plus, cela aide, forcément, même si c’est très difficile ».
Jean-Denis Lejeune comprend toute l’émotion de la famille, quelques heures après avoir appris la dramatique nouvelle : « Apprendre cela est la pire chose possible. C’est épouvantable et personne ne peut imaginer la douleur que cela provoque ».
Le Belge se pose également la question de l’endroit où les ossements ont été retrouvés. « Peut-être qu’ils ont été posés après les fouilles ? Les devoirs d’enquête devront donner la réponse à toutes les questions que la famille doit se poser », conclut-il.

source sudpresse

Merci Dynaroo.
Aimé Bille a sorti un livre dont je donne les coordonnées un peu plus haut.

Aimé Bille a ouvert un groupe FB. Pour l'instant, il est public.
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