qui est il? XVI

Kassandra88 a écrit:Bonjour,

On peut voir ici le contenu de l'annonce. Elle est parue dans une agence immobilière. (cl la vidéo)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L'assassin a donc consulté cette revue. Mais comment pouvait-il savoir que ce serait Sophie qui l'accueillerait? Je suppose qu'elle n'était pas la seule a faire visiter des appart. A t'il postposé d'un jour le RV pour être sur de tomber sur elle?

Sylvia P. avait aussi rédigé une annonce et l'avait placée dans une superette. Sylvia souhaitait vendre un meuble. Le G avait-il repéré Sylvia ou a t'il pris le risque de voir un homme lui ouvrir la porte?

On parle de moquette, pas de parquet sur l'annonce. Voir l'employée de l'agence enlever ses chaussures donnerait plutôt une mauvaise image de la qualité de la moquette, un moins pour un acheteur potentiel.

Quant à l'éther, pas besoin d'être chimiste pour différentier son odeur de celle d'une colle. Beaucoup de personnes ont de l'éther à la maison, ne fusse que pour enlever des traces de sparadrap, donc c'est une odeur qu'on connait tous bien.

On a soulevé les même réflexions sur 2 sujets distinct en même temps

Kassandra88 a écrit:Bonjour,

On peut voir ici le contenu de l'annonce. Elle est parue dans une agence immobilière. (cl la vidéo)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L'assassin a donc consulté cette revue. Mais comment pouvait-il savoir que ce serait Sophie qui l'accueillerait? Je suppose qu'elle n'était pas la seule a faire visiter des appart. A t'il postposé d'un jour le RV pour être sur de tomber sur elle?

Sylvia P. avait aussi rédigé une annonce et l'avait placée dans une superette. Sylvia souhaitait vendre un meuble. Le G avait-il repéré Sylvia ou a t'il pris le risque de voir un homme lui ouvrir la porte?

On parle de moquette, pas de parquet sur l'annonce. Voir l'employée de l'agence enlever ses chaussures donnerait plutôt une mauvaise image de la qualité de la moquette, un moins pour un acheteur potentiel.

Quant à l'éther, pas besoin d'être chimiste pour différentier son odeur de celle d'une colle. Beaucoup de personnes ont de l'éther à la maison, ne fusse que pour enlever des traces de sparadrap, donc c'est une odeur qu'on connait tous bien.

bonjour (soir),

L'auteur n'a pas forcément consulté cette annonce. Il pouvait tout autant y avoir un panneau avec le téléphone de l'agence.
(Panneau côté rue, évidemment, et pas côté cour).
Ceci dit, je ne crois pas que ce soit l'annonce qui ait déclenché l'idée de son plan machiavélique du rencard avec Sophie N.
Mais Sophie N elle-même.
Sur cette base ;
sachant qu'il a sa proie en ligne de mire, il cherche et il trouve l'info qui va lui permettre d'échafauder son plan.
c'est un jeu d'enfant.
Il s'est donc fait passer pour un acquéreur potentiel, et à ce sujet il n'y a aucun doute puisque à jour, heure et lieu convenus, et aux termes des constatations, il y a un nom et un téléphone bidonnés. Avec dans l'intervalle un 1er RV reporté ultérieurement.
Ce qui pour un 'stratège' ou un mec un peu finaud, bref un rusé, peut consister à vérifier que le numéro bidonné n'a pas été checké par Sophie. Et/ou ce rusé fait 'monter le capital confiance' de sa future victime, et/ou détermine un horaire plus approprié -comportant moins de risques, cf la notion d'élimination du risque avant d'opérer qui va si bien à notre grelito national- , ce qui accroît sa crédibilité, donc mécaniquement fait baisser le niveau de méfiance (éventuelle) de sa future victime.
En clair, chronologiquement, il y a là potentiellement une anticipation du même calibre que celle pratiquée dans le dossier Cécile & IMGP. (Cécile = baratiner les résidents. IMGP = baratiner IM).
Ceci en réponse à ta question sur la méthode d'approche.
Concernant le parallèle avec Sylvia P; pertinente remarque. Il faut checker si elle avait mis un n° de téléphone... ce qui en toute logique s'impose...car passer une annonce sans téléphone en écrivant directement son adresse, perso j'ai jamais vu.
Auquel cas, il est possible que Sylvia P ait omis avoir reçu un appel avant la visite du grelito (si c'est bien lui, car pas d'adn dans le dossier, mais bon...), bref que ça ne figure pas dans la procédure. Ce qui serait très étonnant... (sujet en marge, à vérifier).
--
Sur le ciblage Sophie / comment être sûr que ce serait elle?
Réponse :
ça dépend de l'organisation de taf de l'agence. Mais pour être certain, il faudrait connaitre les effectifs de l'époque... ou s'être posé la question dans le cadre de l'enquête... (j'imagine que oui).
--
Sur le fait d'enlever ses chaussures :
Total désaccord avec toi. Explication :
Un agent immo qui entre dans un logement refait à neuf (dont *moquettes* -Ok pour le parquet, erreur de ma part-) et qui aurait des semelles un peu sales a tout intérêt à manifester une volonté de ne pas salir.
C'est une attitude commerciale parfaitement en vogue à l'époque, qui consiste à ne pas souiller ce qui peut devenir la propriété de celui qui visite; l'acheteur potentiel.
Exemple pour décortiquer (c'est de la 'psycho commerciale' en somme); tu achètes une bagnole neuve dans un garage et le commercial au moment de la livraison de ta caisse monte avec ses pompes boueuses dans ce qui va devenir 'ton bien'. Le sentiment de 99,99% des gens sera une interprétation de négligence, d'atteinte à ce qui va t'appartenir.
c'est pas très 'sexy' commercialement, loin s'en faut.
--
Il reste, en marge de cette théorie 'commerciale' que je pose comme hypothèse de raisonnement, la personnalité de Sophie, qui peut tout autant avoir joué un rôle à ce sujet.
Explication :
Si elle était du genre passionnée de son job (ou même très impliquée), bienveillante, précautionneuse, etc... (ce qui sont des 'caractéristiques' qu'adorent les prédateurs car ils y voient une forme de 'naïveté', donc des proies 'faciles'), car elle débutait dans cette activité de l'immobilier (que j'ai la prétention de très bien connaître par ailleurs), car elle y voyait des perspectives d'évolution, etc...
Alors il est plus que probable qu'elle se soit déchaussée, ait gardé ses pompes à la main afin d'introduire son 'client' dans la pièce principale (ce qui est le parcours 'de base' de tout agent immobilier digne de ce nom, étant entendu que l'on ne fait pas visiter les chiottes en premier, et pas davantage la salle de bains, ni même une piaule...), la pièce principale étant qualifiée de nos jours comme la 'pièce de vie' (histoire d'édulcorer pour mettre en valeur des m2)... et que, au beau milieu de cette pièce principale, elle ait décidé de déposer ses chaussures à 'tel endroit' pour, pourquoi pas, sortir un plan du logement rangé dans un dossier (car faire une visite sans le dossier du logement, autant ne pas faire de visite car ça revient à ne pas pouvoir répondre aux questions du client!)... ou tout autre élément contenu dans ce dossier.
Ce qui revient à dire, en résumé et à ce sujet, que si l'hypothèse que je pose est la bonne, alors faire une visite avec dans les mains un dossier, un sac à main (car elle est une fille), et une paire de pompes; c'est pas simple.
Ceci expliquerait cela, en somme.
--
Sur l'éther :
Désaccord à ce sujet également.
Explication :
S'il n'est pas besoin d'être chimiste pour différencier l'éther du trychlo à l'odorat, pour le coup perso je suis strictement incapable de faire la différence entre les deux. C'est en somme le théorème olfactif de 'Canada Dry' (de l'époque) qui veut que : 'ça a la couleur de, ça a le goût de, mais ça n'est pas du Canada Dry'. (clin d'oeil à l'époque & sur les stratégies marketing qu'étaient capables d'employer des firmes pour créer l'illusion de ce qui est authentique. Vaste sujet s'il en est!)
Qu'en 91 l'éther soit répandu, ok, ce n'est pas le point de discussion.
La question que je soulève est celle de la certitude absolue (par des prélèvements) qu'il s'est agi d'éther dans le cas de Sophie N.
Et là c'est binaire ; soit il y avait de l'éther car ça a été constaté physiologiquement/biologiquement/moléculairement parlant.
Soit c'est une info qui résulte de la presse de l'époque, info qui résulte elle-même de confidences faites par des enquêteurs les premiers sur les lieux, etc etc.
Auquel cas, perso je ne prends absolument pas pour argent comptant qu'il soit agi d'éther (pour ne parler que de cela), dans le cas de Sophie Narme.
--
Concernant le numéro de fax dont tu dis que ma publication n'engage que moi.
Réponse :
Aucun problème.
Je ne fais que citer le N° cité par l'avocate de la famille de Sophie Narme dans les podcasts de P Tourancheau datés de fin 2019.
Ce numéro renvoie à la société dont j'ai précédemment cité (dans un post) le numéro de SIRET après consultation des pages jaunes (ou blanches, je ne sais plus très bien..)
Ces informations sont publiques, par conséquent je ne vois pas en quoi le fait qu'à mon tour je les publie "n'engagerait que moi" (je te cite).
Bref, pour faire court; j'ai pas pour habitude de ne pas assumer ce que j'écris, et encore moins ce que je pense.
Donc j'assume parfaitement avoir retranscrit et communiqué ces éléments sur ce forum, no problemo.
--

Sur un plan plus général et revenir au grelito :

Je pense que ce n'est pas en digressant encore pendant trois siècles sur l'injustice évidente (l'absence de vérité) et en faire des tonnes d'analyses basées sur des éléments qui ne sont pas objectifs, que ce sujet peut être résolu.

A savoir identifier le 'trop fameux' 'grêlé'.

C'est une question de méthode, d'ordre logique. Quel que soit le sentiment éprouvé par les personnes concernées, qu'elles soient victimes collatérales, enquêteurs, victimes elles-mêmes (ayant donc survécu à cet enfoiré), etc.

Le show-bizz ne m'intéresse pas le moins du monde, je tiens à le souligner. Si je me suis investi dans cette 'affaire' depuis trois ans et parfois éprouve un sentiment de colère, ce n'est que parce que la "logique" me semble avoir échappé à quasi 'tout le monde'.

Bref, peu importe mon cas.

Schéma de raisonnement, de recherche, que je suggère :

A la minute où le moindre élément de correspondance, de type adresse, n° de téléphone, etc ... (en informatique on appelle cela des 'variables') surgirait entre deux affaires qui au plan judiciaire n'ont pas été reliées, alors qu'elles semblaient 'déconnectées' (ou indépendantes, selon le vocabulaire adopté);

Alors il faut savoir compter sur ce que les 'probabilistes' (des matheux avec des Qi de 500 inventeurs de 'modèles') nomment 'la chance du couillon' (qui par définition ne répond pas au modèle) qui pose la question qui dérange leur modèle.

L'hypothèse, au sens strict, c'est le parfait contraire ; c'est miser qu'il soit possible que le grelito soit concerné par Sophie; c'est 'la chance du couillon'.

Et sur cette base, considérer, examiner tout lien objectif (car numérique), qui le relierait à d'autres variables dans tous les autres dossiers.
.

Kassandra88 a écrit:

Gorloge a écrit: L'agent immobilier qui posent ses talons pour ne pas prendre le risque d'abîmer un sol neuf, ça ne me semble absolument pas improbable non plus. En tant que stagiaire, précisément, elle avait toutes les raisons de vouloir éviter une erreur préjudiciable à son avenir professionnel.
La localisation précise de la paire de chaussures pourrait éclaircir le mystère : à l'entrée de l'appartement ou d'une pièce dont le sol aurait été refait à neuf, je pencherais pour l'acte volontaire de la victime. Dans le cas contraire, ça ressemblerait sûrement plus à un truc tordu de l'assassin.

Je préférerais avoir raison  car cela signifierait que ces chaussures pourraient encore parler.
D'autre part, si j'ai tort, cela voudrait dire que n'est pas un élément qui renseigne sur la personnalité de l'auteur, ce qui colle mieux avec ce qu'on sait du grêlé.

Franchement, je pense que l'idée du RDV privé n'est pas à exclure...
Autrement, vu le créneau, l'assassin serait une personne avec emploi !
...

Bonsoir à tous,

Écoutez, on a longtemps déblatéré sur les connaissances du G. des noeuds et des techniciens de commando etc. Principalement suite aux meurtres du marais. Cependant, j’en suis de moins en moins convaincu.

Je m’explique : la position de IM lors de la découverte de son cadavre rappel une méthode utilisée dès les années 80 en France ; la croix de St-André dont je vous fais parvenir l’image :


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

De plus, l’utilisation de liens sur GP rappel les pratiques de bondages du BDSM (lien au cou, aux épaules, aux bras) Si vous n’avez pas le cœur sensible, je vous invite a googler BDSM Bondages et allez-voir l’onglet image.

Dans cet article on explique que le BDSM est apparu au courant des années 80 en France : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je suis convaincu que ce G. etait un adepte de BDSM à partir de maintenant. Convaincu.

Maintenant, on sait que des croix de St-André, des menottes, des cordages ainsi que des magazines pornographiques devaient se vendre dans des boutiques BDSM au milieu des années 80 sur Paris. Quelqu’un est capable de recenser ces boutiques sur Paris dans les années 80 ?

les revues BDSM se vendent quasiment dans tous les sex shop (innombrables à Paris - et les rayon x de certains vendeurs de journaux). Entre les touristes, les mecs louches... y'a du monde.
A moins que ce soit une BD rare vendue que dans quelques sex shop.
Le garrot espagnol peut le relier soit à un entrainement militaire (l'armée était obligatoire), la chasse, ou bien un club BDSM...
Beaucoup le voyent comme un mec de la banlieue lointaines de Paris qui y vis depuis peu ou qui y travaille.
Après il y'a des trucs à la mode (type intelligence artificielle) qui prennent en compte tous les détails et qui lui attribueraient un métier ou une profession (mais au vu de l'ancienneté de l'affaire, et avec les évolutions, ce serait difficile).

Le fait que le G. est un sadique qui adore la domination. Qui joue au policier, qui aime attaché tout droit vers la culture BDSM selon moi...

Et le mec qui a été interrogé concernant ses dessins et croquis de femmes dans des positions qui s’apparentaient a la position d’IM et mis hors de cause ? A-t-il tout dit ? Avait-t-il des amis ? À quel endroit il a rencontré IM ? Pour quel camp de vacances travaillait-t-il ?

Oui je sais qu’il est hors de cause, mais je me demande s’il n’avait pas une connaissance qui aimé le SM comme lui.

D’accord. Franprix près du métro St-Paul, près des rues St-Antoine et Rivoli.

L’adresse du studio d’IM est-ce qu’on l’a ? J’aimerai créer un plan avec toute ses itinéraires possibles. De son studio à la Sorbonne. De son studio à la résidence de GP. Etc.

D’accord merci.

Kassandra88 a écrit:

utilisateur a écrit:les revues BDSM se vendent quasiment dans tous les sex shop (innombrables à Paris - et les rayon x de certains vendeurs de journaux). Entre les touristes, les mecs louches... y'a du monde.
A moins que ce soit une BD rare vendue que dans quelques sex shop.
Le garrot espagnol peut le relier soit à un entrainement militaire (l'armée était obligatoire), la chasse, ou bien un club BDSM...
Beaucoup le voyent comme un mec de la banlieue lointaines de Paris qui y vis depuis peu ou qui y travaille.
Après il y'a des trucs à la mode (type intelligence artificielle) qui prennent en compte tous les détails et qui lui attribueraient un métier ou une profession (mais au vu de l'ancienneté de l'affaire, et avec les évolutions, ce serait difficile).

Bonjour,
La société qui a édité la revue BD porno (BD X SM) s'appelait Olympia Magic Strip. Elle a été créée le 21/12/1992 et radiée le 03/04/1997.
Le n°72 laissé à la ferme de Villeras a été mis en vente dans les kiosques dès la première moitié du mois de juin 1994 et livré aux abonnés dès la moitié du mois d'avril. (source: PV/Carine)

Bonjour.

Réflexion dominicale et matinale :
Dans un précédent post, je relatai les propos d'un général de gendarmerie qui expliquait qu'il n'était pas forcément bon que des éléments d'enquête soient communiqués au public, car, disait-il, des phénomènes cognitifs pouvaient venir altérer l'objectivité de témoins qui modulent leur vision de ce à quoi ils ont assisté, voire peuvent avoir une tendance à le créer, selon que ces témoins disposent d'autres éléments ou pas. Il expliquait que des études ont été menées à ce sujet et prouvent de façon certaine ce phénomène.
Bref, en synthèse, l'info médiatique peut influencer un témoignage.
--
En lisant ton post au sujet de cette BD, je me dis que si l'info médiatique peut influencer un témoignage, il n'y a aucune raison pour qu'elle ne puisse pas influencer une vision / interprétation d'un dossier.
Etant convaincu qu'absolument tout est important, vaut d'être pris en considération, inversement je reste convaincu que les interprétations qui ont été tirées jusqu'à présent ne sont pas les bonnes. (En même temps, c'est pas difficile puisque le résultat de 35 ans de recherches = le vide).
--
En d'autres termes; observer un seul détail peut valoir la peine, mais cela peut aussi conduire à se focaliser sur ce seul détail et lui accorder trop de poids en comparaison du schéma d'ensemble.
Ce qui est bien normal puisque l'être humain est ainsi fait que, parfois, l'émotion l'emporte sur le raisonnement... C'est classique...
--
j'en viens au fait :
Pour quelle satanée raison un mec de Paris ou RP se trimballerait-il avec une BD de fesses?
N'importe qui dira que c'est normal pour un détraqué sexuel...
Ce à quoi je répondrai que tous les mecs qui achetaient ce genre de BD ne sont pas des détraqués!
Sauf que si j'ajoute à la BD des fringues de rechange (cf élément communiqués par Ingrid), la question prend un tout autre sens et devient :
Pour quelle satanée raison un mec se promènerait-il avec une BD de fesses ET des fringues de rechange?
--
Si ce mec créchait dans la région parisienne, pourquoi prendrait-il la peine d'avoir sa BD de fesses dans sa voiture?
S'il bossait de nuit, même question : pourquoi ne pas la laisser là où il bosse, dans son casier par exemple s'il s'agit d'un chantier local vers Saclay?
Et la même question s'impose concomitamment pour les fringues!
En clair et dans mon esprit; ce ne sont pas uniquement la BD ou uniquement les fringues qu'il faut observer, souligner.
Mais la 'conjugaison' des deux!
Je reformule donc :
Pour quelle satanée raison, un mec habitant en RP, soit vers Saclay, soit vers Mity, peu importe, trimballerait-il à la fois cette BD et à la fois des fringues pendues sur un cintre???
On sait que Ingrid est une 'opportunité'. (cf le fait que la sortie des filles à vélo s'est faite en début d'aprèm et que personne à part un voyant extra lucide ne pouvait savoir par avance que le groupe de filles se séparerait de sorte que Ingrid enjambe le pont de la ligne TGV. cf le plan que j'avais fait en son temps et qui a donné lieu à bien des débats.)
Dès lors : la présence de ces deux éléments (BD et fringues) n'a strictement aucun sens si ce mec avait dû être de la région parisienne, que ce soit à proximité de Saclay ou de Mitry.
Et ce pour une simple raison : c'est que l'itinéraire qu'il va faire ne demande pas plus d'une heure (hors bouchons, bien sûr).
--
Par ailleurs, détail qui selon moi a son importance :
La date de la BD : 15 juin 94.
Les faits sont du 29 juin 94.
Si on pose pour principe qu'on a affaire à un profil obsessionnel, un allumé du casque qui est susceptible de faire une fixette sur tel ou tel truc (les puristes de la psycho trouveront meilleur vocabulaire que moi!), alors ce 'profil' qui serait adepte de cette BD (et pourquoi pas d'autres revues! car on n'en sait rien!) pourrait avoir, dans sa 'collection' bien d'autres numéros, si on admet que sa fixette sur le SM ou le bondage est 'son truc'. Et donc, qu'il ait eu un numéro 'favori', préféré.
En pareil cas, il aurait sa revue 'fétiche' en somme! *Le* numéro qui met les neurones à l'envers, le fait fantasmer à fond les manettes!
Or; ce numéro, au jour des faits, a exactement 14 jours d'existence pour ceux vendus en kiosque.
Les autres étant vendus à des abonnés, on va dire, présumer que la liste des abonnés a été épluchée par les flics.
Donc il avait ce numéro depuis 14 jours au plus tôt... tout comme il a pu l'acheter la veille ou 72 heures avant, on n'en sait rien.
--
Résumé final :
La probabilité qu'il soit de Paris ou de RP est bien inférieure à celle qu'il ne soit que de passage.
--
Au plan comportemental, ça rentre très bien dans les cases d'un mec qui, loin de ses bases, étant de retour du taf (depuis Saclay) en cette chaude journée du 29 juin 94 pour rejoindre ce que j'ai appelé son 'point de chute' autour de Mitry, décide de 's'offrir' un écart.
--
PS : il faut aussi ajouter la paire de menottes aux fringues et à cette BD. Si ce mec, père de famille (cf cas Marianne en 87), devait trimballer fringues, BD, et menottes dans sa voiture, et ce tout en étant de la région, marié, ou encore le fils à sa maman tel que décrit par Carine H, alors il aurait du prier pour que sa femme (ou sa mère) ne tombe pas sur les menottes et la BD de fesses.
Ajoutez à cela une voiture inconnue au bataillon (la volvo), et le tableau est complet pour envisager que ce cher grelito n'était que de passage.

Explication complémentaire au sujet de l'énigme des sous-sols, après avoir lu quelques posts dans la rubrique 'références utiles'.
Selon moi (et c'est une pure hypothèse car je n'ai pas les éléments) :

Il est possible que dans le fonctionnement de la copro les résidents du 116 avaient leurs places de PK situées au niveau -1 et -2 UNIQUEMENT. Et qu'inversement ceux des autres numéros se soient vus attribuer des PK allant jusqu'au -3.

c'est un mode de fonctionnement qui ne peut être déterminé avec précision et certitude qu'à la lecture du règlement de copro et/ou de l'EDD (état descriptif de division). L'EDD est un document (super chiant à lire d'ailleurs pour un immeuble de 40 lots, alors dans le cas présent il doit faire mini 200 pages si ce n'est pas plus) document qui détermine la nature de chacun des lots (au sens de lot privatif, et un parking peut être un lot privatif, ça dépend du montage initial de l'opération), et par la suite (au cours de la "vie" de la copro) des éventuelles modifications qui ont été apportées.

C'est anecdotique, mais ça peut expliquer l'organisation générale du fonctionnement de cette résidence et notamment pour ce qui concerne les sous-sols.

Il n'en demeure pas moins que la "théorie" de la salle de pause située au -3 et accessible uniquement par les gardiens, en doit immo pur et selon mon expérience, c'est bien la première fois de ma petite carrière qu'il y aurait eu dans un projet de cette ampleur une 'salle' définie comme telle et/ou à tel usage.

Mais sur un plan plus général, il est normal que les résidents du 116 ne se soient jamais interrogés sur ce qui se passait au -3 et au droit de la loge du gardien (à l'axe du 114), pour la simple raison que c'est physiquement éloigné de leur numéro.
Inversement, au droit du 116 et au niveau -2, il y a des caves.
par conséquent, dans le cadre de l'EDD et du règlement de copro, à moins que le rédacteur de ces documents officiels qui régissent l'organisation de la résidence ne soit un pervers qui veut les faire cavaler, ces caves sont à usage des résidents du 116, du moins pour la partie située au plus proche de l'ascenseur débouchant au -2.

Ceci explique rationnellement cela pour la question des sous-sols.

Kassandra88 a écrit:000000]
Bonjour,
La société qui a édité la revue BD porno (BD X SM) s'appelait Olympia Magic Strip. Elle a été créée le 21/12/1992 et radiée le 03/04/1997.
Le n°72 laissé à la ferme de Villeras a été mis en vente dans les kiosques dès la première moitié du mois de juin 1994 et livré aux abonnés dès la moitié du mois d'avril. (source: PV/Carine)



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Détail majeur selon moi :
Sur la couverture on voit que c'est un numéro spécial dédié bondage.
Il est donc possible que cet aspect 'numéro spécial' l'a conduit a acheter ce numéro en particulier.
Je m'explique/décortique ce minuscule détail :
Comme déjà écrit par le passé avec mes mots, il a son idée, son obsession qui lui tourne dans la carafe comme une "bille de roulette de casino"...
Qu'il soit un 'adepte de la cordelette', je crois que ça ne prête pas à trop de doutes... SAUF que; c'était 8 ans auparavant pour les gosses; Cécile & Sarah.
POur ce qui concerne IMGP, pour le moment rien ne prouve qu'il se soit agi de l'expression d'un fantasme. A savoir que la nécessité de les neutraliser peut provenir du simple intérêt qu'il y avait pour lui de sauver son cul, donc de faire en sorte qu'ils soient à sa merci. Le résultat final atteste, je crois, que la volonté de tuer ne prête pas à la moindre ambiguïté. (En gros, je favorise pour l'hypothèse que l'aspect sexuel et/ou de mise en scène n'est pas le vecteur n°1). Et tout cela dépend du 'mobile réel' qui demeure inconnu à ce jour.
-
Pour résumer, disons qu'on a affaire à un spécialiste du nouage en tous genres.
Tout comme on a affaire à un timbré, évidemment, à ce sujet = zéro doute. (Quoique... timbré, pas tant que ça puisqu'il est très futé, cet animal...).
Je poursuis le raisonnement :
Il achète cette revue qu'il a croisée on ne sait où. (Et ce "où", on ne le saura jamais).
Quand il la lit, et car il est loin de ses bases, ça lui fait entrer les neurones en sur-régime, ça le fait bouillir...
Et là ça devient logique puisque ça va lui accélérer la course de "la bille qui tourne dans la roulette du casino".
Sauf que, détail n°2 dans l'histoire, il va abandonner cette revue.
Je reviens donc au début de l'histoire de ce cher grelito national, pour lequel il est dit et répété que 1/c'est un mec du coin 2/qu'il est un adepte du SM/bondage, etc etc, donc un mec qui fait une fixette, avec le lot de caractéristiques qui sont sempiternellement prêtées et comparées aux TES et autres violeurs en série.
Question (essentielle selon moi) : pourquoi ce mec aurait-il abandonné son "outil à fantasmes" s'il avait peu ou prou la caractéristique d'un "collectionneur"?
Si il avait éprouvé un attachement profond au SM/bondage, tout en étant un profil du genre terré au fond d'une grotte, donc un mec 'bloqué' ou 'coincé' socialement, bref le profil de l'obsessionnel qui turbine du cerveau au fond de sa cabane et qui a ce besoin viscéral d'avoir des représentations sexuelles sous les yeux (et je rappelle qu'on est en 94, donc internet avec l'accès aux pornos comme aujourd'hui = y'en a pas!);
Alors en abandonnant ce "numéro spécial", il abandonne son 'jouet' en quelque sorte.
Par conséquent et selon moi, en adoptant ce raisonnement, ce mec n'est pas un abonné (au sens strict comme au figuré) à cette revue en particulier.
Il l'a achetée par 'opportunité', en somme.
Et une fois qu'il a consommé ce que cette revue lui avait suggéré, elle représentait bien moins d'intérêt.
Puisqu'il a pratiqué 'dans le monde réel', mis en application, par le viol, son désir (ou sa 'pulsion' construite précisément en lisant cette revue, cf ses neurones en fusion).
Dès lors, cette revue est un "outil", comme sa victime.
Et c'est d'autant plus vrai qu'il va s'en servir pour montrer à la gosse -en images- telle ou telle pratique sexuelle, cet enfoiré.
Raison pour laquelle l'abandonner ne lui a pas posé le moindre souci.
C'est 'ma' théorie reposant sur simultanément : la date du numéro, le caractère "numéro spécial", les fringues, les menottes, la volvo jamais retrouvée, et le fait de "s'autoriser" le rapt de la gosse et le viol.
Et qui me mène bien plus favorablement à la conclusion qu'il n'est que de passage.

Kassandra88 a écrit: Bonjour,
Je reste convaincue que c'est ridicule. S'il fallait absolument protéger un parquet, je pense qu'on aurait demandé à Sophie de ne pas porter un certain type de chaussures.
Elle était stagiaire, elle aurait respecté la consigne.

L'éther est très volatil, certes, mais si le local n'est pas ventilé, les vapeurs n'en sortent pas. Le corps de Sophie n'est découvert que le lendemain, le jeudi 5 décembre. Pour confirmer qu'il s'agissait bien d'éther, il aurait fallu retrouver le chiffon qui a été appliqué sur le visage.

Bonjour à tous,

Je veux bien considérer les deux hypothèses, cependant cela me parait bien compliqué de demander à un potentiel acheteur d'enlever ses chaussures ! Et j'ai envie de dire que le nettoyage final ferait partie de la prestation de rénovation ou de promotion. La forme et la taille des escarpins devraient en dire long (plutôt chaussures de villes adaptées aux visites et aux parcours en métro, ou escarpins orientés travail sédentaire ou sortie de bureau... sans jugement aucun)

Veuillez m'excuser, mais "stagiaire" ne veut rien dire ....

a+

Je reste convaincue que c'est ridicule. S'il fallait absolument protéger un parquet, je pense qu'on aurait demandé à Sophie de ne pas porter un certain type de chaussures.
Tout à fait d'accord !

Bonjour .
Faite enlever les chaussures en visite de biens immobilier arrive très souvent . Entre les méticuleux , la propreté , les paranos des dégâts et j’en passe c’est une consigne dans beaucoup de bien à vendre .
Si les parquet ont été refait alors interdiction de faire les visites avec des Talons , ça c’est logique , les talons des chaussures de femmes y’a pas pas pire pour defoncer un parquet .
Donc que Sophie est enlever ses chaussures n’a rien d’étonnant .

Cette bd numéro spéciale est sortie quand en kiosque ? Avant ou après le viol? Par ce que comme mesrine je pense qu’il a pris cette bd juste pour le coup ( donc pas un abonné ) , mais si la bd est sorti après le viol alors ou se l’ai t il procurer ?
Direct à la maison d’impression ??? Alors il a eu accès dans cette entreprise qui imprime ......
si c’est le cas ça explique les plaque de policier Pipo