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Disparition Sandrine WILHELM

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Message par NOLFF Alice Dim 27 Déc 2020 - 21:46

Dans les discussions concernant JM REISER vous étiez plusieurs à commenter la disparition de Sandrine WILHELM, j'ai souhaité ouvrir un sujet indépendant pour regrouper les infos

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Disparition de Sandrine Wilhelm : son concubin mis en examen
12 déc. 2019 à 17:43 |
Sandrine Wilhelm est portée disparue depuis novembre 2011.
Bruno Schaeffer est mis en examen pour « enlèvement, séquestration et homicide » par un juge d’instruction du tribunal de Colmar dans le cadre de la disparition de sa compagne Sandrine Wilhelm. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Les faits se sont déroulés à Kintzheim (67) et remontent à novembre 2011. La jeune femme, alors âgée de 25 ans, n’avait plus donné signe de vie à sa famille. Le soir du 7 novembre, entre 21h et 23h, elle aurait quitté son domicile à pied sans téléphone, ni papiers d’identité. Les gendarmes avaient déployé un important dispositif de recherches dans les jours ayant suivi le signalement de sa disparition. Des plongeurs avaient sondé de nombreux étangs en centre-Alsace. Les chiens pisteurs avaient perdu la trace de Sandrine Wilhelm à un banc en grès au lieu-dit Drei Spitz. Jusqu’à présent, sa disparition demeure non élucidée…

Il devait être entendu par la juge d'instruction en janvier 2020

Avis de décès paru dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace le 22/02/2020 | réf 973148100_DNA_1 | publication web le 22/02/2020.
67600 KINTZHEIM
Nous avons la profonde tristesse de faire part du décès de  Bruno SCHAEFFER
notre fils, mon papa, notre frère, parent et ami, enlevé à notre tendre affection le 15 février 2020, à l'âge de 35 ans.
La cérémonie religieuse aura lieu dans l'intimité de la famille.

NOLFF Alice


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Message par Kassandra88 Lun 28 Déc 2020 - 0:12

Merci Alice,

C'est fou comme la disparition de Delphine J. ressemble à la disparition de Sandrine. En pleine nuit.
As tu des infos expliquant comment après 8 années de recherches, les enquêteurs en sont arrivés à mettre son concubin en examen? Nous avions effectivement pensé à Reiser, même si ses deux victimes présumées, Sophie Le Tan et Françoise H. ont été enlevées en plein jour.

En 2015, la police avait lancé un nouvel appel à témoin que je reposte ici:

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Et sais tu pourquoi la mise en examen de Bruno S. n' a pas été assortie d'une incarcération ou d'un contrôle judiciaire? Je vois qu'il a été laissé en liberté.

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Message par Kassandra88 Lun 28 Déc 2020 - 0:23

L'intégralité des articles de DNA consacrés à cette affaire

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Message par NOLFF Alice Ven 1 Jan 2021 - 23:08

Kassandra88 a écrit:Merci Alice,

C'est fou comme la disparition de Delphine J. ressemble à la disparition de Sandrine. En pleine nuit.
As tu des infos expliquant comment après 8 années de recherches, les enquêteurs en sont arrivés à mettre son concubin en examen? Nous avions effectivement pensé à Reiser, même si ses deux victimes présumées, Sophie Le Tan et Françoise H. ont été enlevées en plein jour.

En 2015, la police avait lancé un nouvel appel à témoin que je reposte ici:

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Et sais tu pourquoi la mise en examen de Bruno S. n' a pas été assortie d'une incarcération ou d'un contrôle judiciaire? Je vois qu'il a été laissé en liberté.

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En effet Kassandra, ces deux disparitions semblent avoir beaucoup de points communs

Malgré des appels à témoins dans la presse chaque année c'est la première mise en examen depuis novembre 2011.
ED'après un article des DNA datant de nov 2015 c'était le Juge Instruction Louis Albert Devillairs qui s'occupait de l'affaire.

Le 5 décembre 2019 c'est un nouveau juge d'instruction de Colmar qui décide cette MEE
mais la grève des avocats ce jour-là empêche la suite de la procédure et il ressort libre.
Il doit être re-convoqué début 2020 mais décède le 15 février 2020, il semblerait que ce soit un suicide.

NOLFF Alice


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Message par NOLFF Alice Ven 1 Jan 2021 - 23:14

Kassandra88 a écrit: L'intégralité des articles de DNA consacrés à cette affaire

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Pour compléter ces infos je copie ici l'article complet paru dans lenouveau detective

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Le 25/12/2019« PENDANT 2 HEURES, J’AI AFFRONTÉ LE TUEUR DE FEMME »
Il est accusé d’avoir enlevé et tué sa compagne. Notre reporter a poussé sa porte, il a surgi devant elle...
Une enquête de SOPHIE NOACHOVITCH
C’est un banc de grès solitaire, à l’écart du village, aux confins des maisons et des vignes. Longtemps, les chiens pisteurs de la section de recherches ont fureté, fl airé, gratté tout autour. Ici s’arrête le sillon laissé par Sandrine Wilhelm, un triste soir de novembre 2011. Depuis ? Rien. Ni dans les étangs de cette région d’Alsace sondés sans relâche, ni dans les sous-bois alentour. Rien. Aucune trace. Chaque année depuis huit ans, le même appel à témoins est diffusé par la gendarmerie à la demande de ses parents. « De corpulence fi ne, Sandrine mesure 1,75 m, a des cheveux longs blonds et les yeux bleus. Elle portait, vraisemblablement, une veste kaki au moment de sa disparition. » Ce visage délicat au sourire un peu triste est partout sur les murs de la maison de ses parents, à Sélestat. Sandrine est là, parmi les siens, alors que ses neveux et nièces de tous âges envahissent chaque recoin du salon. Les gosses dessinent, jouent. En un mot, la vie continue. Mais c’est le chagrin et le soupçon qui dévorent les parents de la jeune femme. — Si Sandy était partie, me dit Jean-Luc Wilhelm, elle aurait appelé pour nous donner des nouvelles, ou prendre des nouvelles de sa fille. C’est impensable qu’elle soit partie sans elle !
ABANDONNER SA FILLE ? IMPENSABLE !
Comment imaginer, en effet, que la jeune femme ait pu abandonner Enza, la prunelle de ses yeux, 7 ans à l’époque ? « Impensable », également, qu’elle soit partie sans téléphone portable, sans carte bancaire, sans papiers d’identité, des effets que la gendarmerie a retrouvés à son domicile de Kintzheim. Il est forcément arrivé quelque chose à Sandrine, ce soir de novembre. Un drame auquel Bruno Schaeffer, son compagnon, n’est pas étranger. Cette certitude, voilà huit ans que les époux Wilhelm la partagent. Huit pénibles années à côtoyer le meurtrier présumé de leur fille, à devoir partager avec lui la garde d’Enza, à s’assurer que les gendarmes ne lâchent pas l’affaire. Et quelque part, leurs efforts ont payé. Un nouveau juge d’instruction, au tribunal de Colmar, s’est plongé dans le dossier. Bruno Schaeffer vient d’être mis en examen pour « enlèvement, séquestration et homicide ». La grève des avocats, ce jour-là, a empêché la suite de la procédure et Bruno est ressorti libre. Mais ce n’est que partie remise. — I l doit être convoqué de nouveau début 2020, m’explique Jean-Luc Wilhelm. Ce passage chez le juge a manifestement secoué le suspect. Dès le week-end suivant, il a fait la tournée des bars du coin, une photo de Sandrine à la main, en suppliant les habitués : — Avez-vous vu cet te femme ? Avez-vous vu cette femme ? Après huit ans sans avoir rien fait, ce sursaut a quelque chose de risible. — Notre souhait, aujourd’hui, n’est pas spécialement que Bruno aille en prison. Mais nous voulons savoir ce qui est arrivé à Sandy. Que lui a-t-il fait ? Où est-elle ? Où est son corps ? Nous avons besoin de savoir !
UN PREMIER AMOUR TOTAL, NAÏF, INTENSE
Pour ma part, en tant que journaliste, j’ai besoin de comprendre… — Sandrine était encore lycéenne quand elle s’est mise en couple avec Bruno, me raconte Claire Wilhelm. C’est un premier amour total , naïf, intense. Au bout d’un an, la jeune femme sent son ventre s’arrondir. C’est décidé : elle garde le bébé ! Fou amoureux, Bruno ne dit pas non. Enza voit le jour quelques semaines à peine avant les épreuves du baccalauréat que Sandrine passe haut la main. Elle pourrait faire des études, bien sûr : elle en a les capacités. Mais soit que Bruno l’en dissuade, soit que son rôle de mère lui tienne trop à coeur, Sandrine préfère enchaîner les petits boulots. De serveuse, principalement. Qu’importe : ils sont heureux, naviguent entre le domicile des Wilhelm, à Sélestat, et celui du père de Bruno, à Kintzheim. S’écoulent ainsi quelques moi s de bonheur sans nuages, tout en bohème, tout en débrouilles. Lors des barbecues entre amis, le couple affiche une mine rayonnante. L’important (et tout le monde le sait) c’est de ne pas s’embarquer avec Bruno dans des conversations trop ésotériques. Si vous le lancez sur des théories conspirationnistes, entre deux merguez, vous êtes bons pour un délire parano qui vous tiendra jusqu’au café. Mais il est jeune, se diton, ça lui passera ! Ce qui lui passera, surtout, c’est le goût des déjeuners dominicaux en famille. Bientôt, Sandrine ne se présente plus qu’avec sa fille, le dimanche, à Sélestat. — Pour lui, grince Jean-Luc, on était les « grands-parents bling-bling ». Et la parano de leur gendre ne va pas en s’arrangeant : — Il était tellement jaloux, possessif, relate Claire. A peine Sandy avait-elle trouvé un emploi quelque part qu’il s’imaginait que son patron lui courait après. Et elle était obligée d’en changer !
« MAMAN, VIENS ME CHERCHER, S’IL TE PLAÎT »
Claire et Jean-Luc me racontent le calvaire de Sandy : le nez cassé ; les bleus ; les brûlures de cigarettes… — Régulièrement, Sandy m’appelait le soir, généralement le week-end. « Maman, viens me chercher, s’il te plaît, dépêche-toi, je m’en vais ! » Claire fonçait alors sur les 6 kilomètres qui séparent Sélestat de Kintzheim, où le couple s’était finalement installé. — Sandrine avait généralement préparé un sac avec quelques affaires. Le doudou, des couvertures pour la petite… A chaque fois, c’était toujours le même scénario qui se répétait : Bruno lui téléphonait. Tous deux restaient des heures à discuter puis Sandrine revenait voir sa mère, la tête basse : « Maman, est-ce que tu peux me ramener à Kintzheim ? » J e a n - L u c m e raconte les mains courante s , qui n’aboutissent pas, les disputes , qui s’aggravent. Et la drogue , qui n’arrange rien. La drogue … Et pas n’importe laquelle. De l’héroïne. La plus dure, la plus méchante, celle qui vous met, dès le premier shoot, dans un état de dépendance immédiate, celle qui vous rend violent, dingue. Est-ce sous l’emprise de cette saloperie que Bruno aurait commis l’irréparable ? Une chose est sûre, ce terrible soir de novembre 2011, il n’a pas signalé la disparition de sa compagne. Jean-Luc se rappelle douloureusement ces longs jours d’angoisse. Les appels sans réponse, toute une semaine, et la panique qui monte… — Finalement, je suis allé à l’école d’Enza. Je savais que, le matin, c’est Sandy qui la déposait… Mais devant les grilles de l’école, c’est le frère de Bruno qui tient la gamine par la main. — Papi, tu sais pas ? Maman a disparu ! déclare la fillette de 7 ans à son grand-père. Fou d’inquiétude, Jean-Luc laisse alors Enza se rendre en classe et fonce à toute blinde chez Bruno, à Kintzheim. — Je tape à la porte pendant dix minutes, se rappelle-t- il. C’est long, dix minutes. Il n’ouvre pas la porte. Je continue de taper à la porte. Enfin, il arrive. Le grand échalas d’1,90 m plante son regard vert et nerveux dans celui de son beau-père. — Où es t Sandrine ? demande ce dernier. — Ben… Elle a disparu… — Comment ça, elle a disparu ? T’as appelé les gendarmes ? — Vous croyez qu’il faut les appeler ? répond l’autre, comme débarqué de la lune. — Si tu ne le fais pas, c’est moi qui le fais ! Allez, grouille !
« VOUS ALLEZ VRAIMENT L’INTERVIEWER ? »
Depuis cette brève entrevue sur le pas de la porte, Jean-Luc Wilhelm a acquis la conviction que Bruno était coupable. S’ensuit, pour lui et sa femme, un interminable combat pour la garde d’Enza, pour faire cesser les violences que lui fait subir son père et qui lui ont valu 4 mois de prison, en 2017.** Leur victoire finale : Enza vit avec eux, désormais. En me quittant, Jean-Luc me met en garde : — Vous voulez vraiment aller l’interviewer ? Faites attention, ce gars-là est dangereux. Il a déjà fait du mal à ma fille. Il en a fait à ma petite-fille. Il recommencera !
POURQUOI NE PAS AVOIR ALERTÉ LES GENDARMES ?
Ce n’est pas sans crainte que je traverse ces 6 kilomètres de vignobles. Après tout, je suis blonde moi-même et j’ai l’âge qu’aurait Sandrine si elle était vivante. Ce tête-à-tête dans l’antre d’un ex-détenu soupçonné de meurtre, est-ce une bonne idée ? Je finis par sonner, malgré tout, à l’étroite maison blanche de la rue des Africains. L’homme e s t sous la douche. Comme Jean-Luc, huit ans auparavant, me voilà à faire les cent pas dans l’allée pavée, une quinzaine de minutes durant. Puis Bruno Schaeffer apparaît. A 35 ans, barbe poivre et sel fournie, il semble bien diminué. Un « accident vasculaire cérébral », me dit-il en me faisant maladroitement entrer dans son salon. D’où cette démarche mal assurée, cette élocution difficile. Au centre d’un séjour assez grand, meublé de deux canapés hors d’âge, un écran plat crache inlassablement les tubes du moment. Bruno Schaeffer, lui, s’en tient à sa chanson habituelle : — Sandrine traînait dans un milieu de toxico. Ce jour-là, elle est partie pour chercher une dose d’héroïne, me dit-il. Alors pourquoi n’a-t-il pas alerté les gendarmes ? Lui-même, camé comme il était, savait forcément quelque chose sur ces « dealers ». S’ils existaient ! Incrédule, je soutiens le regard du tueur présumé jusqu’à ce qu’il baisse les yeux. Il ne me fait plus peur. La drogue , la prison, l’AVC ont fait de lui une loque. — Depuis la disparition de Sandrine, il n’y a que des soucis, se plaint-il. Ce ton geignard est plus que je n’en peux supporter : — Et votre fille ? Vous ne pensez pas qu’elle souffre de ne plus avoir sa maman ? — Je pense que je souffre même plus que ma fille, répond- il. Je me suis retranché, je ne peux plus faire confiance à personne. Le soir, j’imagine que Sandrine est à côté de moi. Je sais que ce n’est pas bien mais je ne peux pas m’en empêcher…
MA PRÉSENCE SEMBLE LE DÉRANGER SUBITEMENT
Et s’il se décidait à dire enfin la vérité au juge d’instruction, en janvier prochain ? S’il avouait ce qui s’est passé, ce soir de novembre 2011 ? Bruno Schaeffer se plaint de la solitude ? Même enfermé dans une cellule, il se sentirait moins seul, en faisant preuve d’humanité. Des conseils que je garde pour moi car je le sens plus tendu. Ma présence semble le déranger subitement. Je me lève. Un bref bonsoir. C’est plus prudent. Sandrine Wilhelm a «disparu» le 7 novembre 2011. Elle avait 25 ans.

NOLFF Alice


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