les cold cases d'Epinal

Bonjour Kassandra.
Merci.

Je note ce passage : le Chat botté est le rendez-vous de VRP des passage, d'immigrés, de proxénètes amateurs et même de policiers en goguette. Epinal susurre que trois d'entre eux, Riton, Travolta et Marquet avaient leurs entrées et des relations particulières avec deux des victimes. Depuis le 1er janvier 1984, les trois policiers ont été mutés à Paris et Nancy, officiellement pour faute technique interne au service

Eh ben !!! C'est quoi une "faute technique interne au service"? Vraiment pas claire, cette affaire.
Corazzi était le commissaire en charge de cette enquête ?

Casta a écrit:Bonjour Kassandra.
Merci.

Je note ce passage : le Chat botté est le rendez-vous de VRP des passage,  d'immigrés, de proxénètes amateurs et même de policiers en goguette. Epinal susurre que trois d'entre eux, Riton, Travolta et Marquet avaient leurs entrées et des relations particulières avec deux des victimes. Depuis le 1er janvier 1984, les trois policiers ont été mutés à Paris et Nancy, officiellement pour faute technique interne au service

Eh ben !!! C'est quoi une "faute technique interne au service"? Vraiment pas claire, cette affaire.
Corazzi était le commissaire en charge de cette enquête ?

C était effectivement l'équipe de Corazzi qui était en charge de cette affaire, appelée par Sesmat "des filles de la Moselle"
Il relate une anecdote dans son livre à ce propos sur, déjà les atermoiements du juge, qui n'avaient pas été du goût de Corazzi et Andrieu. Et çeux ci n'avaient pas hésité à juger sévèrement le juge

2021

Kassandra88 a écrit:Bonjour,

Dans la mesure où les informations concernant ces meurtres toujours à ce jour NE ont disparu avec le forum de France 2, je reposte ici les informations qui s'y trouvaient:

Trois jeunes filles vont mourir de façon brutale à Epinal en septembre et décembre 83: Marie-Christine Amet, 19 ans, Emmanuelle Lauber, 17 ans, frappées au visage, violées et étranglées puis noyées à une semaine d'intervalle par un même tueur non identifié. Deux mois plus tard, Brigitte Surdot, 27 ans, était frappée au visage puis égorgée à son domicile.

La première affaire remonte au 14 Juin 1978.

Ce jour là deux agents E.D.F. retrouvent le cadavre d'une jeune fille disparue depuis trois semaines : Evelyne Rivat dans la forêt de Tannières, entre Chenimênil et Jarménil, à 300 mètres du C.D. 159. Dénudée, celle ci montrait un visage tuméfié et portait des traces de sévices provoqués par de nombreuses brûlures. Ses vêtements étaient retrouvés éparpillés çà et là. Elle avait disparu depuis le 26 mai. Etudiante à Mulhouse, on perdait sa trace au buffet de la gare de Belfort où elle avait cherché à joindre ses parents à Méménil (sans succès) à la suite d'un changement d'horaires S.N.C.F.
A t’elle choisi de faire du stop, a t'elle rencontré une connaissance ? Toujours est-il qu'on ne la re verra jamais vivante. Malgré les innombrables audi tions qui suivirent, jamais le meurtrier ne fut appréhendé.

….. Puis, 5 ans plus tard, trois crimes en trois mois
C'est le 26 septembre 83 que disparaît Marie-Christine Amet . La jeune fille avait passé la soirée à la fête foraine d’Epinal. Vêtue de noir, elle quitte les lieux vers minuit... Que se passe-t-il sur le chemin du retour ?... Son corps est retrouvé onze jours plus tard , flottant entre deux eaux, dans le canal de l'Est, près de Thaon-les-Vosges. Le médecin légiste relèvera des traces de strangulation et de fractures de la mâchoire.
C'est le jeune capitaine Sesmat qui mène l'enquête pour la gendarmerie. Celui-ci, quelques mois plus tard, aura à faire face à la ténébreuse affaire Villemin. Son passage dans les Vosges, qu'il quittera pour Berlin, n'aura pas été de tout repos !
De même, le juge Jean- Michel Lambert est saisi du dossier.  Lol!

Le 8 octobre, c'est au tour d'Emmanuelle Lauber . Elle n'a que 17 ans. Elle disparait un samedi soir après avoir quitté la fête vers minuit. Quand sa famille s'aperçoit de son absence, la ville se met à trembler. A juste raison. Le corps d'Emmanuelle sera découvert sur les rives de la Moselle près d'un stade d'entraînement de canoë kayak. Comme Marie-Christine, Emmanuelle était nue et portait des traces de coups. Deux horribles crimes, avec bien des similitudes, et un scénario quasi identique. La même apparence physique aussi (1,55 m, 1,60 m)
Dans les deux cas, les jeunes filles ont été frappées violemment et jetées à l'eau.
Emmanuelle a-t-elle été tuée parce qu'elle savait comment Marie-Christine avait été assassinée, et par qui ? L’enquête s'oriente alors vers moult directions. La PJ de Nancy reprend les deux affaires. Elle soupçonne l'ami de Marie- Christine, M. M., un boxeur, barman de la place. Pas la moindre preuve ! M. est pourtant condamné à quatre ans d'emprisonnement pour proxénétisme aggravé, peine qu'il purgera à la centrale de Toul avant d'être expulsé et interdit de séjour en France. De guerre lasse, et en l'absence d'éléments nouveaux, la double enquête s'achève par un non-lieu rendu en 1986 dans la plus stricte intimité. La publicité n'est pas de mise.

Brigltte Sourdot : chez elle
Durant deux mois, l'enquête s'orientera vers diverses directions. Supputations, questions hypothèses se succèdent. A quelques jours de Noël, le 21 décembre 83, aux alentours de 22 h, une jeune employée de la Caisse d'Epargne d'Epinal, Brigitte Sourdot, 27 ans , est assommée puis égorgée dans son appartement de Golbey dans des conditions tout aussi sordides que Marie Christine et Emmanuelle.

A Epinal, où l'homicide n'est pas encore "banalisé", ce troisième meurtre fait l'effet d'une bombe.
Employée modèle, vivant seule, Brigitte Sourdot ne verse pas dans l'excentricité. Pourtant, elle ouvrira à son meurtrier. On connaît la suite. Sa carte bleue sera dérobée. Elle sera avalée quelques jours plus tard alors qu'un individu aura tenté de retirer de l'argent à l'agence spinalienne de la Caisse d'Epargne.
Une caméra a toutefois filmé l'opération. Ganté, protégé par un parapluie, emmitouflé dans une parka, l'individu est malin. Sur le film on ne verra que son jean. Bien mince indice et photo impubliable. La Sûreté d'Epinal, qui a pris en mains l'affaire, tentera le tout pour le tout. On s'adresse à un laboratoire spécialisé de Baden-Baden. Sans succès.
Quai Jules-Ferry, les inspecteurs spinaliens sont persuadés que ce troisième crime n'a rien de commun avec les deux précédents. Ils persistent, interrogent les proches, les relations de Brigitte, mais leurs convictions se heurtent à des alibis inébranlables. Aujourd'hui encore, ils sont d'avis qu'un petit rien peut relancer cette affaire mais en dépit de cette certitude d'aboutir tôt ou tard, un non-lieu est rendu à Epinal , également dans une extrême discrétion. Toujours ce refus de toute publicité, le 28 octobre 1987.

Le triple assassinat des « jeunes filles d'Epinal » à l'automne hivers 1983 s'est soldé par trois non-lieux.
Même si, à la moindre révélation, les dossiers peuvent être rouverts. Trois crimes presque parfaits avec un ou des criminels sont en liberté.

La mémorable "Affaire Grégory" relèguera ces quatre troublantes affaires aux oubliettes des faits divers . Les média ont peu à peu oublié Evelyne, Marie-Christine, Emmanuelle et Brigitte. Quatre meurtres non résolus sur des jeunes femmes célibataires.

……

source : la liberté de l’Est, service documentation.

Dans le cas d’Evelyne Rivat, j’espère qu’il y a au moins eu une tentative de rapprochement avec l’affaire Grégory compte-tenu de la très faible distance entre Docelles et Cheniménil.

2023

Bonjour,
Bonne nouvelle,
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En 1983, en l'espace de quelques mois, trois femmes sont assassinées à Epinal. Depuis 40 ans, le mystère demeure sur ces meurtres. A 14h30 sur RTL

Oui l'émission était en projet depuis longtemps mais il fallait trouver des intervenants. Le dossier de Jean Arca est tombé à point nommé :
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l'article et surtout le podcast :
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Des articles de l'époque que n'avait envoyés mon amie Françoise.

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source le nouvel observateur.

Bonjour, quelques soucis de connexion à la suite de mon inscription à l'instant, dslée  ....
Je tombe par hasard sur votre fofo, en tapant " Evelyne Rivat ", des années après mes recherches je voulais savoir si quelques infos étaient sorties depuis tout ce temps pour elle.
Des années en arrières j'étais présente sur le fofo France 2, oui disparu avec l'affaire Boisseranc ( Marine ) qui a l'époque faisait de gros remous sur le forum. Je pense que la famille est intervenue pour le faire fermer parce que les infos dérangeaient +++ Drôle de meurtre là aussi qui pose tjrs question ....
Donc j'en reviens à Evelyne et je précise que je ne suis pas du tout du secteur...
Mais si mes infos pouvaient servir à quelqu'un ici, proche de chez elle ...
Infos qui remontent à peu près  10 ans en arrières si ce n'est plus. J'avais eu la chance d'avoir au téléphone, sa maman dans un premier temps, puis qui a voulu me diriger vers sa soeur à elle ( qui bossait en Mairie ).
Sa soeur, pas très avenante au téléphone, ne m'a rien dit du tout.
Mais la mère d'Evelyne, beaucoup + volubile. Il faut dire que je lui avais donné les références d'un bouquin où l'auteur évoquait sa fille.
Donc voilà la réponse de sa mère,  Pour elle le coupable s'est suicidé quelques années après ( elle ne m'a pas donné de nom ),
c'était d'après elle un habitué du bar qu'elle gérait et qui avait le béguin pour Evelyne, un homme + agé qu'elle et marié.
Impressionnant tant d'années après, les souvenirs qu'elle en avait. Elle s'est souvenue, que le lendemain de la découverte de son corps, cet homme
était arrivé au bar le visage griffé et bien griffé, mais sur le moment elle n'a jamais fait le rapprochement. Ce n'est que bien + tard qu'elle a compris. Elle ne m'a pas dit si elle connaissait la raison de son suicide, je ne le lui ai pas demandé.
Si quelqu'un ici arrive à trouver le nom de ce bonhomme marié à l'époque et donc décédé ( aucune idée de l'année )

Bienvenue Miléna.
Merci pour votre intervention.

Bonsoir,

Je fais partie de la famille d’Évelyne et je suis touchée que tant de gens ne l'aient pas oubliée 45 ans agrès sa fin tragique.
Ainsi, je tiens à vous informer qu'un article rédigé par Jean Arca, journaliste à l'Est républicain, est paru en dématérialisé, ce soir à 18 heures sur le site du quotidien, mais aussi sur Vosges Matin et sur le Républicain Lorrain. Il paraîtra en version papier sur ces mêmes journaux, demain matin.
Pour ceux d'entre vous qui sont abonnés à Vosges Matin, l'Est Républicain et le Républicain Lorrain. J'aurais aimé partager les liens, malheureusement, je suis membre du forum depuis moins de 7 jours. Vous allez devoir vous débrouiller pour trouver cet article, désolée.

Nous espérons que cet article ravive des mémoires. N'hésitez pas à contacter le journal si un souvenir, même s'il vous paraît insignifiant, vous revient.

Merci encore pour vos pensées pour Évelyne. Passez un bon réveillon et profitez bien de vos proches.
Amicalement.
Edinique

Bonsoir, et bienvenue.

Voici l'article de Vosges Matin en libre accès, avec les dates-clefs de l'affaire :
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Article pour les abonnés :
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Nos messages se sont croisés Hercule.

Merci, Tristanduvar

2024

Au printemps 1978, le corps sans vie d'Evelyne Rivat, 19 ans, est découvert dans les Vosges. Est-il encore possible de résoudre ce cold case, 46 après le meurtre? A 14h30 sur RTL
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Justement, j'ai envoyé un DM à l'heure du crime vendredi pour qu'il parle de l'affaire.....

209566ŦTristanduvar a écrit:2024

Au printemps 1978, le corps sans vie d'Evelyne Rivat, 19 ans, est découvert dans les Vosges. Est-il encore possible de résoudre ce cold case, 46 après le meurtre? A 14h30 sur RTL
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Justement, j'ai envoyé un DM à l'heure du crime vendredi pour qu'il parle de l'affaire.....

Merci Tristan.
Le replay
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Je vois aussi un article très détaillé sur Vosges Matin:
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@Miléna, celui qui a été écroué une semaine se serait suicidé?
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@Edinique, j'espère qu'on pourra trouver des traces exploitables sur la valise et le sac à main d'Evelyne. Je croise les doigts.

Vraie question : ce dossier n'est-il pas prescrit ?

C'est une affaire cruelle et triste qui rappelle celle de Chantal de Chillou dans la Drôme. Une correspondance de train ratée et tout bascule tragiquement...

209637ŦKassandra88 a écrit:@Miléna, celui qui a été écroué une semaine se serait suicidé?
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En fait non, ce serait le corbeau qui s'est suicidé (cf lundi 22 août 1988)

209639Ŧruth a écrit:Vraie question : ce dossier n'est-il pas prescrit ?

C'est une affaire cruelle et triste qui rappelle celle de Chantal de Chillou dans la Drôme. Une correspondance de train ratée et tout bascule tragiquement...

Bonne question vu que le dernier acte judiciaire réalisé dans ce dossier jamais rouvert par la suite a eu lieu  le mardi 21 mai 1991.

Moi, cela m'a fait penser à cette jeune fille qui a erré dans Paris un 31 décembre avant de mourrir sous les coups d'un prédateur.

Bonsoir Kassandra,

Oui, ça semble prescrit, malheureusement.
Ça serait bien quand même d'essayer d'identifier le ou les auteurs. Il y a peut-être d'autres faits.

Qui est cette jeune femme errante dans Paris ?

Jeanette O'Keefe.

Pour Evelyne Rvat, si on peut établir une sérialité avec d'autres meurtres ou disparitions ça reste éligible à Nanterre malgré la prescription.