Une rubrique qui parle des émissions télé et radio à venir et des livres à paraître 2

Oui c'est évoqué lors de l'émission pour souligner que par la suite tout le monde se fichait du sort de cette prostituée roumaine.
Rizet classe l'épisode dans le top 5 des 290 de Fela. Je le mets pas aussi haut mais il figure en très bonne position. Dommage que Au bout de l'enquête ait tourné après Fela et diffusé avant.

La série sur Agnès Marin est de belle facture. Complète et avec beaucoup d'archives. Renée Le Roux étant décédée c'est les frères d'Agnès qui sont interviewés, tout comme les fils d'Agnelet, et c'est très intéressant. Un bon complément de l'épisode de Fela justement.

Le prochain épisode de Faites entrer l'Accusé sera consacré au violeur en série Florian Varin. Dimanche 8 octobre à 21h10.

Bonsoir,

Pour celles et ceux qui ne les ont pas écoutés durant l'été, voici les reportages "Les experts du crime" de la série "Immersions" par RTL.
C'est pour approfondir les connaissances que l'on a du travail de ces experts.

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Dactyloscopie : comment relève-t-on les empreintes digitales ?

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Comment arrive-t-on à repérer de faux documents ?

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Comment dresse-t-on un portrait-robot génétique grâce à l'ADN ?

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Comment fait-on parler les ordinateurs et les téléphones en repérant les traces technologiques ?

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Comment arrive-t-on à élucider une affaire grâce à un postillon ?

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Comment un balisticien arrive-t-il à faire parler une arme ?

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Comment identifie-t-on des voix sur certains enregistrements vidéos et audio ?

Et "Les Labos du Crime" :

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Affaire Maëlys : la trace ADN qui va tout changer

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Affaire Daval : le GPS qui mène au crime

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Affaire Kulik : l'ADN salvatrice

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Affaire Barbot-Livet : le repas clé

Il y a beaucoup de choses qui ont déjà été dites mais aussi de nombreuses choses intéressantes et en lien avec l'actualité criminelle.
Il reste 3 épisodes des Labos à sortir, je les posterai d'un coup.

199604ŦManor a écrit:Bonsoir,

Pour celles et ceux qui ne les ont pas écoutés durant l'été, voici les reportages "Les experts du crime" de la série "Immersions" par RTL.
C'est pour approfondir les connaissances que l'on a du travail de ces experts.

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Et "Les Labos du Crime" :

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Affaire Barbot-Livet : le repas clé

Il y a beaucoup de choses qui ont déjà été dites mais aussi de nombreuses choses intéressantes et en lien avec l'actualité criminelle.
Il reste 3 épisodes des Labos à sortir, je les posterai d'un coup.

Merci Manor !

Bonsoir,

Jeudi 2 novembre à 23h sur France 2 :
"Complément d'enquête". Espions et francs-maçons : révélations sur une officine du crime

C’est une affaire complètement folle, qu’on pourrait croire issue de la série « Le Bureau Des Légendes ».
Une histoire qui mêle des élus, des notables francs-maçons et des agents secrets.
Pour la Brigade Criminelle, tout commence à Créteil un matin d’août 2020 avec l’arrestation de deux agents de la DGSE armés, en planque dans une voiture volée. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu éliminer une femme, Marie-Hélène Dini.
Pourquoi donc s’en prendre à cette mère de famille, coach en entreprise ?
Les deux militaires affirment être en mission pour le service « action » de la DGSE, mais en réalité ils sont au cœur d’un règlement de compte privé.
Le commanditaire semble être un chef d’entreprise qui aurait voulu éliminer une concurrente.
Lui et ses deux complices présumés sont francs-maçons, membres d’une petite loge des Hauts-de-Seine appelée Athanor, devenue, selon les enquêteurs, une glaçante officine du crime.
Les trois hommes sont soupçonnés d’avoir organisé et monnayé des « contrats » : surveillances, filatures, passages à tabac, et même meurtre.
Leurs cibles ? Un syndicaliste gênant, un opposant politique congolais en exil ou un pilote de course endetté.
Pour cela, ils avaient recruté leurs hommes de main, en leur expliquant qu’ils « travaillaient » en sous-main pour l’État et les intérêts français.
Quinze personnes sont aujourd’hui mises en examen.
Grâce à des documents inédits et des témoignages rares, « Complément d’Enquête » vous raconte cette affaire tentaculaire, qui mène désormais les policiers sur la piste de plusieurs affaires non élucidées.


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Bande annonce :
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202785ŦweltG a écrit:
Les trois hommes sont soupçonnés d’avoir organisé et monnayé des « contrats » : surveillances, filatures, passages à tabac, et même meurtre.
Leurs cibles ? Un syndicaliste gênant, un opposant politique congolais en exil ou un pilote de course endetté.
Pour cela, ils avaient recruté leurs hommes de main, en leur expliquant qu’ils « travaillaient » en sous-main pour l’État et les intérêts français.
Quinze personnes sont aujourd’hui mises en examen.
Grâce à des documents inédits et des témoignages rares, « Complément d’Enquête » vous raconte cette affaire tentaculaire, qui mène désormais les policiers sur la piste de plusieurs affaires non élucidées.

Merci pour l'information WeltG.
J'espère ils vont parler de l'affaire Daniel Forestier, ancien agent de la DGSE, assassiné méthodiquement à Ballaison en 2019.

Un lien est envisageable, selon moi, avec cette officine du crime franc-maçonne.

Ce 7 novembre sur RTL-TVI : l’affaire du petit Émile, porté disparu depuis quatre mois.

203177ŦSourisverte a écrit:Ce 7 novembre sur RTL-TVI : l’affaire du petit Émile, porté disparu depuis quatre mois.

Pour celles et ceux qui ont raté cette très bonne émission ( mais qui ne nous apprend rien de neuf) ils peuvent la revoir sur rtl play : un crime parfait?
Durée : 60 minutes

Une histoire que je ne connaissais pas.
À voir sur franceTV

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Demain, sur France2, seront diffusés les deux premiers épisodes de la série SAMBRE.
Cette série est librement inspirée de l'affaire Dino Scala le violeur de la Sambre.
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203930ŦKassandra88 a écrit:Demain, sur France2, seront diffusés les deux premiers épisodes de la série SAMBRE.
Cette série est librement inspirée de l'affaire Dino Scala le violeur de la Sambre.
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Dino Scala, le « violeur de la Sambre », n’en a pas terminé avec la justice

« Sambre », fiction diffusée ce lundi soir (21h10) sur France 2, revient sur l’affaire du « violeur de la Sambre ». Dino Scala, condamné pour 54 agressions sexuelles et viols en juillet 2022 par la cour d’Assises de Douai (Nord), a finalement renoncé à faire appel. Mais une nouvelle enquête est en cours sur 14 autres cas.

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Agréablement surpris par la série, c'est réaliste avec des détails. Ce n'est pas croyable que ce type ait pu sévir dans un périmètre géographique aussi restreint durant trente ans.

Sur son profil psychologique, comme beaucoup de grands pervers il était bien clivé, avec un emploi stable, une vie de famille, et œuvrant dans les clubs de football amateurs de son patelin. Insoupçonnable.

Série documentaire (6x26min) |

Le 7 mars 2020, Eloi Rolland, âgé de 18 ans alors, disparaît mystérieusement sur la route de Piha Beach, en Nouvelle-Zélande. Quelques jours plus tard, le pays ferme ses frontières en raison de la pandémie mondiale.

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Article retranscrit sur ce fil : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Documentaire de 6 épisodes sur France TV : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

« Dany Leprince : Je ne suis pas un assassin », réalisé par Bernard Nicolas et Jérôme Korkikian, et produit par StudioFact (société dont « Le Parisien » est actionnaire) – diffusé le 29 novembre dans le magazine « Enquêtes criminelles » sur W 9

Bonjour Sortcière,
Dany Leprince ... encore et encore.
Voici les articles du Parisien

Incohérences, ADN inconnu, rôle de l’ex-épouse : l’affaire Dany Leprince bientôt relancée ?
INFO LE PARISIEN Les policiers s’apprêtent à rendre leurs investigations à la commission de la Cour de révision saisie d’une requête dans l’affaire Dany Leprince, 66 ans, condamné pour un quadruple meurtre dans la Sarthe en 1994. La participation de son ex-épouse serait envisagée.

Par Jean-Michel Décugis
Le 25 novembre 2023 à 16h50

L’affaire de Thorigné-sur-Dué va-t-elle rebondir, vingt-neuf ans après le quadruple meurtre de la Sarthe ? Dany Leprince, 66 ans, condamné à la perpétuité en 1997 avec une peine de vingt-deux ans de sûreté pour le meurtre de son frère, de sa belle-sœur et des deux fillettes du couple, clame son innocence dans un documentaire événement – « Dany Leprince : Je ne suis pas un assassin », réalisé par Bernard Nicolas et Jérôme Korkikian, et produit par StudioFact (société dont « Le Parisien » est actionnaire) – diffusé le 29 novembre dans le magazine « Enquêtes criminelles » sur W 9 (21h10).

Une façon de peser sur la justice alors que l’intéressé, dehors depuis 2012 et aujourd’hui libre de parole, a lancé une requête en révision en mars 2021. Un dossier suffisamment étayé pour que la commission de l’instruction de la Cour de révision saisisse les policiers de l’Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP). Or le résultat des investigations de ces policiers spécialisés dans les cold cases devait être transmis avant la fin de l’année à la commission de l’instruction.

Selon nos informations, il semble acquis dans le cercle de l’enquête que la tuerie s’est tenue dans l’environnement familial des victimes. Rien de très nouveau jusque-là. Mais la participation au crime de Martine, ex-épouse de Dany Leprince, serait désormais envisagée. Selon les enquêteurs, celle-ci pourrait a minima avoir joué un rôle dans le transport des corps. Ce qui poserait question sur la seule mise en cause, jusque-là, de Dany Leprince par la justice.

Un litige financier sur fond de jalousie entre les deux frères
Retour sur les faits. Le 4 septembre 1994 à Thorigné-sur-Dué, à l’heure où la pénombre tombe sur la campagne sarthoise, Christian Leprince, sa femme Brigitte et leurs filles, Sandra, 10 ans, et Audrey, 6 ans, sont méthodiquement et sauvagement assassinés chez eux à l’arme blanche. 56 coups au total. Les quatre corps ne sont découverts que le lendemain.

La mère et les fillettes ont été tuées dans la maison, le père dehors, sur le chemin, comme en atteste une large flaque de sang. Mais son corps a ensuite été traîné à l’intérieur du domicile et jeté sur celui de sa fille aînée. Les légistes estiment l’heure de la mort entre 21h30 et 22 heures. Seule la benjamine de la famille, Solène, 2 ans et demi, a survécu au massacre, retrouvée saine et sauve dans sa chambre.

Très vite, Dany, frère aîné et voisin de Christian, fait office de suspect idéal. Grand et robuste, avec des mains de géant, il cumule deux emplois : la nuit, il fabrique des steaks hachés dans une usine — d’où son surnom un peu hâtif de « boucher » —, le jour, il travaille aux champs. Ce qui ne l’empêche pas de tirer le diable par la queue. Christian, lui, est garagiste, et son entreprise florissante assure à sa famille une vie confortable.

À peine 15 m et une allée de thuyas séparent leurs deux maisons. Mais le soir du drame, étrangement, ni Dany ni Martine, son épouse, ainsi que leur fille Célia, 15 ans, n’ont vu, ni entendu, quoi que ce soit. Une version que la famille va tenir durant quatre jours. Jusqu’à la garde à vue. Là, une reconnaissance de dette de 10 000 francs (2 300 euros) signée de la main de Dany est retrouvée bien en évidence sur le secrétaire des victimes. Dès lors le mobile est clair : un litige financier sur fonds de jalousie entre les deux frères.

Des aveux, des rétractations et des zones d’ombre
À la 46e heure de garde à vue, Dany Leprince passe aux aveux. Il reconnaît brutalement la mort de son frère, mais ne « peut rien dire » sur les autres victimes et exonère sa femme sans qu’on lui pose la question. De leur côté, Martine et Célia accusent Dany alors qu’elles sont interrogées en même temps, dans deux pièces différentes. Le sort du père de famille est scellé, malgré les témoignages contradictoires de la mère et de sa fille puis les rétractations du suspect, une semaine plus tard.

Ce ne sont pas les seules zones d’ombre du dossier. Dans la maison des victimes, il n’y a aucune empreinte génétique du suspect alors que l’on retrouve deux traces ADN : l’une inconnue, l’autre compatible avec celle de Martine, mélangée au sang d’une victime. Par ailleurs, le pantalon porté par Dany Leprince, ce soir-là, ne porte aucune trace de sang humain alors que Martine dit ne jamais l’avoir lavé. Dernière énigme : l’empreinte d’une chaussure de marque Dr Martens, taille 41, retrouvée sur le sol ensanglanté de la maison des victimes, et dont on n’a pas retrouvé le propriétaire. Dany, lui, chausse du 46.

« Au vu du dossier, Dany Leprince n’aurait jamais dû être condamné », martèle Me Olivier Morice, qui porte aujourd’hui la requête en révision du sexagénaire. Le conseil est convaincu qu’il « existe des éléments inconnus de la juridiction au jour du procès de nature à faire naître un doute sur la culpabilité de Dany Leprince et du fait, qu’en 1997, il a été mal jugé avec une enquête bâclée et orientée de la gendarmerie ».

Lors de leur enquête pour la commission de révision, les policiers ont interrogé huit témoins du dossier. Et ont prélevé, selon nos informations, 11 ADN de primo-intervenants (gendarmes, pompiers intervenus sur la scène de crime). La comparaison avec les deux ADN retrouvés sur les lieux du crime n’a rien donné. La justice n’a pas ordonné de nouveaux prélèvements.

Son avocat réclame une révision de la condamnation
Les 6 et 7 avril dernier, un déplacement sur les lieux du crime a été effectué par les enquêteurs, sans la présence de Dany Leprince, Martine et Célia. Réalisation de prise de vue, analyse des conditions de déplacement de chacun, chronométrage, tests sonores… cette mise en situation aurait confirmé l’incohérence des témoignages de l’ex-épouse et de sa fille. Mais elle aurait surtout démontré que Célia, la fille, a menti pour sans doute cacher la participation de sa mère au quadruple meurtre. A minima comme receleuse de cadavre.

Cela suffira-t-il à annuler la condamnation de celui que la presse a surnommé le « boucher de la Sarthe » ? En 2011, une précédente tentative de révision avait échoué alors même que la commission de l’instruction avait décelé de nombreuses failles dans l’enquête, au point de remettre en liberté Dany Leprince. Mais finalement, l’intéressé avait été débouté de sa requête et rejeté en prison, la Cour de révision considérant qu’aucun élément nouveau n’était porté à sa connaissance, condition sine qua non à l’annulation d’une condamnation et à la tenue d’un nouveau procès.

« Il me semblerait tout à fait inconcevable de pouvoir envisager dans cette affaire criminelle la mise en cause d’une nouvelle personne sans que la condamnation de Dany Leprince soit révisée », affirme Me Morice, réagissant à nos informations.

En 2015, signe que la justice doute, le parquet du Mans a ouvert en toute discrétion une information judiciaire contre X pour « meurtre aggravé et complicité » afin de déterminer si d’autres personnes que Dany Leprince ont participé au crime pour lequel il a été condamné. Laissée en jachère, celle-ci n’a été réactivée que l’an passé par la requête en révision. Aujourd’hui les deux enquêtes se nourrissent l’une de l’autre, les policiers étant les mêmes dans les deux dossiers…

L’ex-femme et la fille de Dany Leprince, qui n’ont jamais été mises en cause par la justice, n’ont pas pu être contactées.

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Quadruple meurtre de la Sarthe : « Nous sommes déterminés à faire reconnaître l’innocence de Dany Leprince »
Me Olivier Morice, l’avocat de Dany Leprince, condamné en 1997 à perpétuité pour le meurtre de son frère, de sa belle-sœur et des deux enfants du couple en 1994 dans la Sarthe, fait le point sur la requête en révision déposée en 2021 par l’ex-agriculteur.

Par Jean-Michel Décugis
Le 25 novembre 2023 à 17h51

Vous avez lancé une requête en révision dans l’affaire Dany Leprince. Où en cette procédure ?

Me OLIVIER MORICE. Une requête en révision ainsi que des demandes d’actes ont été déposées devant la commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen en mars 2021. Une décision a été rendue le 27 mai 2021 faisant droit à la quasi-totalité de nos arguments en transmettant le dossier à un service d’enquête expérimenté. À ce jour, nous ignorons totalement les résultats de cette commission rogatoire et Dany Leprince attend avec impatience d’en prendre connaissance.

Pourquoi cette requête, alors qu’une première tentative a échoué ?

Nous avons déposé cette requête car nous sommes convaincus qu’il existe des éléments inconnus de la juridiction au jour du procès de nature à faire naître un doute sur la culpabilité de Dany Leprince et du fait qu’en 1997, il a été mal jugé avec une enquête bâclée et orientée de la gendarmerie. Et que dire encore du travail de la juge d’instruction et des magistrats de la chambre d’accusation (devenue chambre de l’instruction), sinon qu’il n’est pas à l’honneur de la justice tant il y a eu de manquements et de dysfonctionnements dans cette affaire criminelle exceptionnelle.

À lire aussi
Dany Leprince : «J’ai passé dix-huit ans en prison pour un crime que je n’ai pas commis»
Quels sont ces éléments inconnus de la justice au moment de la condamnation de votre client ?

À ce stade, nous ne souhaitons pas communiquer sur le contenu des éléments nouveaux car nous voulons que le travail de la justice et des enquêteurs s’effectue dans la sérénité et réserver nos observations aux magistrats de la commission d’instruction.

Dans cette optique, quels éléments vous font croire à l’innocence de votre client ?

Aucun ADN le concernant n’a été découvert sur la scène de crime. Et aucun sang humain n’a été retrouvé sur le pantalon qu’il portait ce soir-là alors qu’il y avait du sang partout dans la maison des victimes… Il existe des contradictions flagrantes dans les deux seuls témoignages à charge contre lui, celui de son ex-femme et celui de sa fille Célia, ainsi que des incohérences dans le comportement de celles-ci, qui jettent un doute sérieux sur leur crédibilité. Dany Leprince ne maîtrisait pas l’utilisation du couteau ou de la feuille de boucher, contrairement à son ex-femme…

Il y a deux enquêtes en cours, celle liée à la requête en révision mais aussi une autre ouverte en 2015 par le parquet judiciaire du Mans pour « meurtres et complicité ». Quelles sont les échéances ?

Il est hautement probable qu’une audience se tienne dans le courant du premier semestre 2024 et il n’est pas exclu non plus que la procédure au tribunal judiciaire du Mans, qui constitue une singularité sur le plan juridique, nous permette d’invoquer un fait susceptible de conforter notre demande en révision.

C’est-à-dire ?

Imaginons par exemple que la justice ait la conviction qu’un témoignage à charge essentiel dans la condamnation de Dany Leprince soit en réalité un mensonge ou encore qu’une personne soit mise en examen dans l’ex-entourage de Dany Leprince. Il me semblerait tout à fait inconcevable d’envisager dans cette affaire criminelle la mise en cause d’une nouvelle personne sans que la condamnation de Dany Leprince ne soit révisée…

D’ores et déjà, on peut affirmer que l’ouverture de cette information judiciaire en 2015, qui n’a été réactivée que depuis la requête en révision déposée, constitue la preuve que la justice est consciente du malaise que constitue la condamnation de Dany Leprince.

Nous sommes déterminés à faire reconnaître l’innocence de Dany Leprince et nous espérons convaincre les magistrats de la nécessité d’annuler sa condamnation.

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Sur le forum de France2, des intervenants se sont déchirés sur cette affaire.
Au risque de heurter ceux qui ont suivi cette affaire, en lisant ces deux articles, je me demande si D.L n'aurait pas avoué pour couvrir sa femme.

205989ŦKassandra88 a écrit:Sur le forum de France2, des intervenants se sont déchirés sur cette affaire.
Au risque de heurter ceux qui ont suivi cette affaire, en lisant ces deux articles, je me demande si D.L n'aurait pas avoué pour couvrir sa femme.

Bonjour Kassandra

Je m'en souviens tres bien en effet.
Le groupe de soutien créé par Claude Thinès existe toujours d'ailleurs.

J'ai vu aussi cet article ce matin :

<< L’affaire Dany Leprince va-t-elle être relancée ? Alors que les conclusions de l’enquête réalisée par l’Office central de répression des violences aux personnes à la demande de la cour de révision devraient être dévoilées avant la fin décembre, Le Parisien rapporte qu’une autre personne, jusque-là jamais mise en cause, pourrait être impliquée dans le quadruple meurtre de Thorigné-sur-Dué (Sarthe).

Le 4 septembre 1994, Christian et Brigitte Leprince avaient été tués à l’arme blanche dans leur maison, ainsi que deux de leurs trois filles, âgées de 6 et 10 ans. Rapidement suspecté, dénoncé par sa propre femme et sa fille aînée, Dany Leprince, frère de Christian Leprince et voisin des victimes, avait avoué le meurtre de son cadet, avant de se rétracter et de clamer son innocence. Aucune empreinte digitale ou génétique lui appartenant n’a été découverte sur les lieux des crimes. Une empreinte de chaussure ne correspondant pas à sa pointure avait également été relevée.

Nouvelles investigations
Dany Leprince avait tout de même été condamné, en 1997, par la cour d’assises de la Sarthe, à la réclusion criminelle à perpétuité pour les quatre meurtres. Libéré de prison en 2012, il continue d’affirmer qu’il est innocent et a même instruit une demande de révision en vue d’obtenir un acquittement.



C’est dans ce contexte que de nouvelles investigations ont été réalisées en avril dernier sur les lieux du crime, à Thorigné-sur-Dué. Le retour sur les lieux aurait permis de démontrer que les témoignages de Martine, ex-épouse de Dany Leprince, et de sa fille Célia étaient incohérents. Cette dernière pourrait avoir menti pour cacher l’implication de sa mère, a minima en tant que receleuse de cadavre, révèle Le Parisien. >>

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Je ne crois pas à l'innocence de Leprince pour ma part, mais en effet je pense depuis tjs qu'il n'a pu agir seul, vu l'éloignement des victimes les unes des autres, l'un auprès de la boite aux lettres en bord de route, et les autres dans la maison , tués simultanément ou presque.
Et il est vrai que le premier procès n'a pas été conduit correctement.
Si le complice peut être identifié et accusé, certes cela ne l'innocentera pas, mais au moins ça éclaircira enfin les points obscurs qui restent dans cet affreux assassinat, et justice sera rendue.

Sortcière a écrit:« Dany Leprince : Je ne suis pas un assassin », réalisé par Bernard Nicolas et Jérôme Korkikian, et produit par StudioFact (société dont « Le Parisien » est actionnaire) – diffusé le 29 novembre dans le magazine « Enquêtes criminelles » sur W 9 (21h10).

Date à retenir, merci !

Un live est lancé sur le Parisien:
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Vous pouvez poser vos questions.

Merci Kassandra

Je lirai après.
Il y a peu de chances que ma question soit traitée, lol.
En gros, j'ai demandé quels étaient les tenants et les aboutissants de cette campagne de presse et de l'implication du Parisien.

Le replay

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L'émission que tout membre du forum devrait avoir vue, à mon avis ...