Disparition de Lina Delsarte - DOCUMENTS pouvant servir de référence

Disparue :

Lina Delsarte, 15 ans, naissance. 10 août 2008, inscrite à la Maison Familiale Rurale de Saint-Dié, à 88490 PROVENCHERES ET COLROY
a disparu samedi 23 septembre, alors qu’elle devait se rendre, à pied, depuis son domicile, à Plaine (Bas-Rhin), à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, située 2,9 km plus loin.
À 11 h 15, elle a envoyé un dernier message vidéo à son petit ami. Son téléphone a cessé d’émettre à 11h22



Sa maman : Fanny Groll, infirmière dans un hôpital de Schimrek. "Elle ne serait jamais montée dans la voiture de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas"


Fanny a fait appel à un avocat et demandé à se porter partie civile.
Son avocat, Me Matthieu Airoldi exerce au barreau de Strasbourg.



Maître Marylène Correia, avocate du père et de la grand-mère de Lina

Son papa : Olivier Delsarte : "Ce n’est pas dans son caractère de partir deux jours. De partir une heure, peut-être, ou deux, mais pas plus"
(août 2021)


cadre procédural :

Aline CLEROT, Procureure de la République près le Tribunal Judiciaire de SAVERNE en charge de l'enquête préliminaire pour disparition inquiétante.


Dimanche 1er octobre, ouverture d'une information judiciaire « des chefs d'enlèvement ou de séquestration de plus de sept jours »
Yolande FROMENTEAU-RENZI, la procureure de la République de Strasbourg, en charge de l'affaire, cosaisit deux juges d'instruction strasbourgeois.


juges d’instruction Sophie Thomann
Et Valérie Iltis.





Témoins connus :

- Jean-Marc CHIPON, électrotechnicien, 59 ans, patron de "Green Energy". Ancien maire de Plaine, élu en 2020,, dit "avoir croisé Lina à 11h20 et qu'à 11h25, elle était déjà volatilisée"

- Tao P. , 19 ans, Technicien d’usinage - Les compagnons du devoir - Meilleur apprenti de France 2021, petit ami de Lina, dit avoir vu par téléphone, Lina marchant sur la route en visiophonie.

- Robert Dubois, dit "Robbie", 68 route des Princes à Champenay, 72 ans, dit avoir vu passer Lina devant chez lui dans une voiture. Elle paraissait sereine et lui a fait un petit "coucou" de la main. Le conducteur avait une petite barbe.



Lina effectuait un stage de découverte de six semaines au Proxi de Saint-Blaise-La-Roche. Elle avait commencé son stage le 11 septembre.
Sa collègue, Zoé parle de Lina :



A compléter...

4 ème interview de Jean-Marc Chipon...



Jean-Marc entre dans la maison de son domicile, rue Nicolas Ferry, à 11 h 21 minutes et 52 secondes et il en est ressort, selon cette vidéo, à 11 h 23 minutes et 38 secondes.




"Jean-Marc Chipon avait estimé avoir croisé Lina vers 11h15, et être repassé moins de dix minutes plus tard en sens inverse. Depuis, il a refait ses calculs, grâce aux caméras de vidéosurveillance devant chez lui. Ses résultats sont encore plus glaçants. « Je ne suis en fait resté qu’une minute chez moi, témoigne-t-il aujourd’hui.

https://www.leparisien.fr/faits-divers/disparition-de-lina-une-ado-solaire-tombee-dans-un-trou-noir-08-10-2023-IDRQP5FCAZC5LETM5UXBVUWRCY.php

Trajet fait par Lina à pied avec Street View (en accéléré)

Tao était bien à Strasbourg toute la matinée...

Etrange...

Tao devait avait rendez-vous à 8 heures du matin à Strasbourg (Zoé)

Un article du plus haut intérêt :

https://www.cnews.fr/faits-divers/2023-10-05/disparition-de-lina-comment-la-telephonie-pourrait-elle-faire-avancer

Par Khalil Rajehi
Publié le 05/10/2023

DISPARITION DE LINA : POURQUOI L’ANALYSE DU TÉLÉPHONE DE TAO PREND-ELLE DU TEMPS ?

Pendant que les investigations se poursuivent pour retrouver Lina, disparue mystérieusement le 23 septembre dernier dans le Bas-Rhin, un élément clé serait toujours en cours d’exploitation. Il s’agit du téléphone de son petit ami Tao, retrouvé début octobre dans une bouche d'égout d'une usine désaffectée.

Un mois jour pour jour après sa disparition à Plaine, dans le Bas-Rhin, le 23 septembre dernier, l’adolescente Lina, 15 ans, reste toujours introuvable. À l’heure où les investigations continuent, sans pour autant faire avancer l’enquête, un élément important serait toujours en cours d’exploitation.

Cet élément n’est autre que le téléphone du petit ami de l’adolescente disparue, Tao, 19 ans, retrouvé début octobre dans une bouche d’égout d’une usine désaffectée. Tao était, en effet, la dernière personne à avoir contacté Lina. Cette dernière lui aurait envoyé une vidéo aux alentours de 11h15 le jour de sa disparition.

Toutefois, l’analyse du téléphone du petit ami de la disparue risquerait de prendre du temps puisque les échanges ont eu lieu sur WhatsApp et «souvent ça peut partir dans des labos privés qui ne sont pas forcément à disposition de l’autorité judiciaire», comme l’a expliqué un journaliste du Nouveau Détective. Mais en réalité, comment cette analyse est-elle effectuée ?

Tout d’abord, comme nous l’avions expliqué le 5 octobre dernier, trois pylônes sont installés dans ce secteur, à savoir un à Fouday, un deuxième à Colroy-la-Roche et un troisième à Plainte, la commune dont est originaire Lina. Ces pylônes abritent les antennes des opérateurs.

DES INFORMATIONS VISIBLES ET CONTRÔLÉES PAR L’UTILISATEUR

Lorsqu’une personne envoie un message ou utilise une application sur son téléphone, ceux-ci se raccrochent automatiquement à une borne à proximité. L’appareil mobile transmet alors à ces bornes la référence de la carte SIM utilisée[/b] ainsi que l’identifiant d’identité internationale d’équipement mobile (IMEI) relatif au téléphone.

Actuellement, les enquêteurs analysent les données transmises dans le but de savoir l’identité des personnes se trouvant dans le secteur au moment de la disparition de l’adolescente et lors des jours précédant sa disparition.

Ensuite, concernant le téléphone de Tao, il faut savoir que les enquêteurs ont tous les moyens permettant de fouiller les téléphones. Les données fournies par ceux-ci sont primordiales pour la suite de l’enquête.

«L’analyse du téléphone permet de retrouver des informations de façon «visible» voire contrôlée par l’utilisateur (répertoire téléphonique, appels, messages, photos…) et d’autres plus discrètement telles que les traces de navigation internet (sites visités, chemin d’accès des documents visionnés…), les marqueurs de communications entrants et sortants (Bluetooth, SMS…)», peut-on lire sur le site de la gendarmerie nationale.

L’UFED, UN DISPOSITIF PRATIQUE

Pour cela, les enquêteurs procèdent à la désolidarisation de la mémoire de la carte mère du téléphone «grâce à une station de dessoudage à infrarouge dont la température est pilotée par ordinateur». Avec ce contrôle de température, on évite de détériorer les composants de l’appareil par une surchauffe.

«Ces informations dépendent de la marque et de la configuration du téléphone. Certains appareils enregistrent même la date et l’heure auxquelles ils ont été allumés ou éteints pour la dernière fois. Les informations recueillies associées à celles fournies par l’opérateur sont alors riches d’enseignements», ajoute-t-on.

Une fois désolidarisé, le composant fait l’objet d’une lecture par un outil spécifique. Cela permettra l’extraction physique. «La difficulté réside dans le fait que cette extraction produit une suite de bits illisible. Il est alors nécessaire de comprendre la structure des données afin de les remettre en forme, pour que les données soient accessibles», a noté la gendarmerie nationale.

Autre outil intéressant, les enquêteurs utilisent ce que l’on appelle «Universal Forensics Extraction Device» (UFED : Dispositif universel d'extraction médico-légale en français). Comme son nom l’indique, ce dispositif permet l’extraction et l’analyse de données par les forces de l’ordre.

Ressemblant à une petite mallette, l’appareil développé par société israélienne Cellebrite permet de contourner les protections mises en place par les constructeurs, par exemple en chiffrant les données ou en utilisant un mot de passe.

Bonjour Casta,
Bonjour à tous,

J'utilise beaucoup WhatsApp et tout ce que je poste peut être vu sans souci pour toute personne à qui je confie mon tél.
Je me demande si cet article ne confond pas WhatApp et Snapchat, messagerie sur laquelle les messages disparaissent après un certain temps.
Il se peut que ce type d'option existe aussi sur whatsApp, mais à la place de Tao, je n'aurais pas activé cette option pour pouvoir me refaire la vidéo en boucle.
Mais peut être qu'il ne s'agit pas d'une vidéo, mais d'un appel facetime (vidéo) comme on l'a envisagé plus haut.

Bonjour Kassandra

Je crois que tu as raison. C'est plutôt un Snapchat que Lina a envoyé à Tao.
Dans son interview a TF1, Tao dit qu'il a reçu "une vidéo d'elle". Il ne dit pas qu'ils ont échangé en visiophonie.

Et c'est à mon avis ce qui pose un sérieux problème en l'occurrence. Puisque le téléphone de Lina a disparu, on ne dispose que de la parole de Tao à propos de cette vidéo et de l'heure de sa réception !

Bien sûr, les enquêteurs peuvent éventuellement formuler une demande de communication de contenu au diffuseur, en l’occurrence Snapchat.
Le problème, c'est que, de façon quasi-systématique, ce type d'entreprise américaine refuse d'accorder ce type de contenu, pour des questions de respect de la confidentialité des utilisateurs.

Soit dit aussi en passant, on ignore quel est le délai pour l'effacement qu'avait choisi Lina pour ces Snap. Ca peut aller d'une seconde à jamais.

Cette vidéo est bloquée, Kassandra, du moins en France.
Mais celle-ci fonctionne.

A retenir, quand on parle du "téléphone qui a cessé d'émettre".

En principe c'est assez simple. Les portables qui traversent le secteur d'une antenne ne sont pas très intéressant pour les opérateurs. Ils leur réservent une place dans leur base de données pour le temps de leur passage. Si jamais quelqu'un les appellent l'opérateur sait avec quelle antenne il peut établir la communication.
Beaucoup plus intéressant sont les portables qui utilisent ses services et là il faut noter tout les détails pour pouvoir facturer après. Y compris sont le début et la fin à la seconde près l'utilisation du service.
Lina avait utilisé un service jusqu'à 11H22 et après son portable est redevenu un simple visiteur sans intérêt pour l'opérateur.

Voici un document en anglais qui explique un peu comment les enquêteurs travaillent avec ces données.
https://www1.maine.gov/mcils/document_library/documents/Cell%20Phone%20Location%20Data%20-%20Jeffrey%20Silverstein.pdf

Court extrait de "Lina, l'insoutenable mystère"

Les différentes versions du témoignage de Robert…
Par Danbooster
https://gofile.io/d/VNQZhN

Je crois que tu t'es trompé de section mon cher Casta , cette image concerne plutot la disparition de Lina et non celle d'Emile non ?

On a tous un peu la tête qui tourne en ce moment, et sans doute ce sera pire la semaine prochaine

Oups. Merci, Electra.

Le mal est réparé