La disparition de Laetitia Czuba

En tout cas quelqu'un doit bien en savoir plus, car la tong qui réapparait + le témoignage assez intriguant de la dame qui vit là-bas avec son fils, tout ça laisse penser qu'il s'est passé quelque chose pile à cet endroit, et pas ailleurs. Qu'elle ait fait une crise est une possibilité, mais il s'est forcément passé quelque chose d'autre à l'arrivée.

Si l'on considère tout de même qu'elle était seule et dans un état altéré :
Les individus qui ne se sont pas manifestés ; existent-ils vraiment ? Peut-être était-elle depuis quelques jours déjà en pleine crise plus importante que les précédentes et voyait-elle des personnes qui n'étaient pas réelles ?
Si elle s'était noyée : très étrange que le corps n'ait pas refait surface au vu des études menées sur les courants dans ce secteur
Si elle s'était suicidée sur place : encore une fois vu les lieux, très étrange qu'on n'ait rien trouvé
Si elle était repartie : la première caméra ne la revoit pas passer, reste donc les chemins qui font le tour de la propriété mais alors il faudrait exploiter toutes les caméras pour retrouver les autres véhicules qui étaient susceptibles de l'emmener ce soir-là

Si elle n'était pas en crise :
On peut envisager qu'elle ait fait une mauvaise rencontre sur la route au moment de son arrêt dans la station essence. J'ai récemment entendu lors d'une émission de radio le témoignage d'un jeune homme ayant été poursuivi par un groupe de routiers après un arrêt sur une aire d'autoroute. Il a réussi à atteindre un village voisin et à obtenir de l'aide, mais l'homme a continué de le poursuivre en menaçant également cette tierce personne et n'est parti qu'en entendant les sirènes de police. On pourrait se dire qu'une telle rencontre aurait pu la mettre dans un tel état de panique qu'elle aurait fui irrationnellement et cela expliquerait sa dextérité lorsqu'elle saute la grille etc.
L'appel pour son ex peut indiquer qu'elle aurait pu décider de mettre fin à ses jours suite à sa rupture difficile ? Comme un appel à l'aide qu'il n'aurait pas entendu et qui l'aurait poussée au désespoir ?

Ce sont les seules réflexions que j'arrive à formuler, ce qui me rend la plus confuse c'est vraiment le fait qu'elle roule à contre-sens sans s'arrêter au barrage, puis qu'elle finisse sa course exactement à cet endroit.

Sait on si des test adn ont été faits sur la tong pour être sur que c'est la sienne ?

Dine a écrit:Sait on si des test adn ont été faits sur la tong pour être sur que c'est la sienne ?

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Bonjour, 
Je n'ai rien trouvé sur le net, je suppose que non !

Merci Tristaan c'est bien ce que je me disais. Et conduire, courir et sauter en tong, pas simple elle l'aurait perdu de suite. Possible que ce soit la tong d'un autre, mais le même modèle (en même temps perdre une tong sur la plage c'est assez courant).

Je ne sais pas s'ils peuvent trouver de l'ADN en quantité suffisante sur une tong pour faire une comparaison avec la disparue ou autres.. Elle aurait pu tuer des gens sur l'autoroute à contresens c'est un miracle qu'elle n'a pas eu d'accident vu son état de confusion extrême..

Je pensais que la tong avait pu être placée là par la dame qui n'aurait pas osé/su dire aux enquêteurs qu'elle l'avait trouvée, peut-être après qu'ils aient trouvé le sac etc. Elle avait chez elle la photo de Laetitia (coupure de presse il me semble) et est allée elle-même trouver la famille qui enquêtait sur place, je pense qu'elle doit avoir vu/entendu quelque chose mais qu'elle a trop peur pour parler ou qu'elle connaît la vérité, et ne doit pas savoir comment aider dans sa position

Kassandra88 a écrit:L'ÉNIGME DE LA DISPARUE DE FRÉJUS
COLD CASE
Le 28/10/2020
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Mardi 25 septembre 2012. Soirée froide et pluvieuse sur la Côte d’azur… Un temps inhabituel qui n’arrange rien au moral déjà en berne de Laëtitia Czuba. La jolie blonde de 33 ans vient de se séparer de l’homme qu’elle fréquentait depuis six mois… Il est 19 h 30 ce soir-là lorsqu’elle appelle sa grand-mère, dont elle est très proche. Elle a prévu de passer la soirée chez elle et de dormir là-bas. Laëtitia grimpe dans sa Volkswagen Polo noire. De Fréjus, où elle habite, elle n’a qu’une quarantaine de kilomètres à parcourir jusqu’au domicile de sa grand-mère, à Peymeinade (Alpes-Maritimes). Mais elle n’y arrivera jamais…

La suite n’est qu’une série d’évènements difficilement compréhensibles. Un message laissé à son ex, à 20 h 36. Puis la voiture de Laëtitia qui prend une autoroute italienne à contresens, forçant un barrage de police, sans que l’on sache qui était vraiment au volant. Enfin, vers 22 h 15, on retrouve sa Polo noire à Bordighera, une station balnéaire italienne… à 120 kilomètres de Fréjus ! Elle est garée, phares allumés, près d’un petit escalier descendant vers les villas du bord de mer. Laëtitia est filmée pour la dernière fois par une caméra de surveillance, devant la ­résidence Baia La Ruota. On la voit lâcher son sac, se mettre à courir et enjamber un portillon donnant sur la plage. L’air paniqué, comme si elle fuyait quelqu’un à ses trousses. Puis plus rien. Un trou noir qui dure depuis maintenant huit ans. Et toujours la même question, qui mine Claude et Carmen Czuba : qu’est devenue leur fille Laëtitia, dont on n’a jamais retrouvé le corps ?

Des parents en quête de vérité

Je suis allée les rencontrer dans leur maison de Fréjus, balayée par les vents violents de l’automne. Le couple de retraités m’invite à m’asseoir dans le séjour, réchauffé par les flammes d’une petite cheminée. Ils ont l’air usés, comme si le mystère de la disparition de leur fille les avait rongés à petit feu. Mais je le sens tout de suite dans leur regard : ils ne sont pas près de lâcher leur combat. Celui pour la vérité.

LND : Comment avez-vous appris la disparition de votre fille ?

Claude et Carmen Czuba : C’est sa grand-mère, chez qui Laëtitia devait se rendre, qui nous a appelés. Comme elle n’avait aucune nouvelle, elle était très inquiète. Nous, on était en vacances en Italie. On a essayé de joindre Laëtitia plusieurs fois sur son portable, sans succès.

Peut-être que Laëtitia a fait une « fugue », qu’elle a voulu tout plaquer ?

C’est vrai qu’elle était émotive, sensible. Fragile même. Surtout depuis sa rupture, deux mois plus tôt. Mais, à côté de ça, c’était une fille insérée socialement. Elle a fait des études pour être prof de sport, elle a été sous-officier de gendarmerie, sauveteuse en mer… Elle faisait de la natation, du volley, du ski et de l’escalade. Elle avait beaucoup d’amis. La fugue, on n’y croit pas.

On sait qu’à 20 h 36, Laëtitia a passé un appel de trois minutes à son ex-compagnon. Elle voulait peut-être le rejoindre ?

Non. C’est elle qui avait rompu, après avoir découvert que ce militaire était en fait marié et père de famille ! On la voit mal aller le retrouver, surtout que l’épouse avait appelé Laëtitia pour lui ordonner de ne plus jamais approcher son mari… Lui, il affirme que Laëtitia lui a effectivement laissé un message, mais pour lui dire : « Je ne sais pas où je suis, je suis perdue. » On ignore si c’est vrai. Et, quand on est allés le voir, il nous a paru indifférent, sans émotion… Ce qui est certain, c’est que cet appel a dû perturber encore plus Laëtitia. Les policiers nous ont dit avoir vérifié l’alibi de cet homme : il était ce soir-là en manœuvres militaires dans le Larzac, en Aveyron. Ils ont aussi vérifié celui de sa femme, même si nous n’avons jamais vraiment su ce qu’elle faisait le soir de la disparition de notre fille…

Une heure plus tard, Laëtitia se retrouve en Italie, à contresens sur une autoroute. Comment vous l’expliquez ?

Peut-être une crise de panique. Elle en avait déjà fait par le passé. Il est possible qu’elle se soit trompée de sortie sur l’autoroute, qu’elle ait continué tout droit avant de s’apercevoir qu’elle était en Italie. Il faut savoir que, là-bas, les panneaux sont verts et non bleus comme en France. Une des explications possibles, c’est, que dans la confusion, elle a pu faire demi-tour sur une aire et reprendre l’autoroute dans le mauvais sens.

Toujours est-il que, deux jours après la disparition de Laëtitia, on vous apprend que la police italienne a contacté la police française.

Ils venaient de retrouver sa voiture sur un parking de Bordighera, tout près de la résidence Baia La Ruota, et feux de position allumés. A l’intérieur, il y avait encore son téléphone portable. Ils nous ont montré les images de la caméra de vidéosurveillance placée à quelques mètres en contrebas, au niveau de la plage. On y voit Laëtitia lâcher son sac, enjamber le portillon et partir en courant vers la plage. On ne voit personne d’autre avec ou derrière elle sur le moment. Le problème, c’est que les policiers italiens ont effacé par erreur les autres images enregistrées juste avant son passage !

Qu’en ont conclu les policiers italiens ?

Que c’était une disparition volontaire. Ils nous ont dit qu’à 33 ans elle pouvait se volatiliser si elle le voulait. En vrai, on a vite eu l’impression qu’ils ne prenaient pas l’affaire au sérieux.

Ou alors elle s’est dirigée vers la plage pour se suicider.

Si c’était son intention, pourquoi n’est-elle pas restée ici à Fréjus, puisqu’elle était seule à la maison ? Pourquoi aller à 120 kilomètres de chez elle ? Pour se jeter à l’eau ? Laëtitia était excellente nageuse. Et puis son corps aurait sûrement été retrouvé vu le tracé des courants (N.D.L.R. : ils conduisent à Ramatuelle, dans le golfe de Saint-­Tropez). Deux ou trois fois, la police nous a appelés pour identifier des corps de femme. Chaque fois, c’était un coup au cœur, mais ce n’était pas elle.

On a trouvé des indices ?

Oui. L’une de ses tongs est réapparue sur la fameuse plage, pile à l’endroit où elle avait abandonné son sac d’affaires.

Comment ça, « réapparue » ?

C’est arrivé un mois et demi plus tard alors que ce coin de la plage avait déjà été fouillé. Comme si quelqu’un l’avait remise là pour faire croire à la thèse de la noyade.

Puisque la police italienne ne bouge pas, vous décidez de mener votre propre enquête.

Pendant les trois premières années, tous les après-midi, on se rendait en Italie. Notre conviction, c’était qu’il fallait se concentrer sur les derniers signes de vie de Laëtitia : la résidence et la plage.

En juin 2013, à Bordighera, une femme vous contacte.

On était sur le chemin qui mène à la résidence quand une petite mamie italienne, dans les 75 ans, est venue vers nous. Elle a éclaté en sanglots. Et elle nous a dit qu’elle avait une photo de Laëtitia chez elle. Parce qu’elle était touchée par sa disparition, visiblement.

Une attitude étrange…

Oui. Elle était là, en face de nous, à pleurer. Il y avait son fils, un grand brun costaud qui faisait en même temps son footing sur la plage. Elle nous a expliqué qu’elle avait un logement secondaire dans la résidence Baia La Ruota. Et, le 25 septembre 2012, elle et son fils étaient les seuls à être présents dans le bâtiment. C’est là qu’elle nous a parlé d’un homme.

Un suspect ?

Cette dame en est convaincue. Elle nous a raconté que ce soir-là, alors que son fils regardait un match de foot
à la télé, elle a aperçu cet inconnu à quelques mètres de la résidence, sur le chemin qui mène à la plage (N.D.L.R. : voir carte page ­suivante). Il était grand, la peau mate, très bien ­habillé, avec une veste couleur noisette et des chaussures de ville. Il avait l’air d’attendre quelqu’un.

Que faisait cet homme-là, dehors, en pleine nuit ?

On a interrogé le gardien de la résidence. Il nous a révélé que des Russes louaient souvent des logements dans la résidence. Résultat, il y avait beaucoup de fêtes, de va-et-vient et probablement de prostituées. Est-ce que

Laëtitia, perdue, déboussolée, a été repérée et identifiée comme une « proie facile » ? Est-elle tombée aux mains d’un réseau de proxénétisme ? C’est horrible, mais c’est une possibilité. En tout cas, à notre connaissance, cet homme n’a jamais été identifié.

Vous pensez donc à une mauvaise rencontre ?

Oui. Mais pas obligatoirement en Italie.

Comment ça ? Quelqu’un aurait agressé Laëtitia dans sa voiture avant même qu’elle passe la frontière ?

En étudiant le bornage du téléphone de Laëtitia, on s’est aperçus qu’il y avait vingt minutes « de trou » sur son parcours. Pour nous, ça ressemble à un arrêt sur une aire d’autoroute. Or là quelqu’un pouvait faire du stop, ou bien lui dire « Je suis en panne, est-ce que vous pourriez me déposer à tel endroit ? » Laëtitia était toujours prête à aider les autres… Elle a pu accepter et être menacée une fois le passager installé dans sa voiture. Cela expliquerait qu’elle soit allée jusqu’en Italie puis qu’elle ait pris l’autoroute à contresens et qu’elle ait forcé un barrage de police. Elle a été gendarme, elle n’aurait jamais fait ça d’elle-même ! Sauf si elle cherchait un moyen d’attirer l’attention de la police.

La thèse de l’auto-stoppeur expliquerait aussi la dernière image qu’on a d’elle devant la résidence de Bordighera, où on dirait qu’elle essaie de fuir quelqu’un.

Oui, exactement.

J’ai l’impression que, huit ans après, vous en êtes ­toujours au stade des ­suppositions, comme si vous étiez seuls à vous ­intéresser à la disparition de votre fille !

Les Italiens ne bougeaient pas vraiment, alors des policiers français sont allés enquêter sur place. Le problème, c’est qu’ils n’y sont allés que des années plus tard. On imagine qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu. De notre côté, on s’est adressés à un détective privé français qui nous a beaucoup aidés, même s’il n’a pas retrouvé notre fille.

Je crois savoir que d’autres ont essayé de profiter de votre détresse.

Un privé italien nous a raconté que Laëtitia avait été vue à la gare de Milan avec « des Noirs », puis qu’elle était dans un réseau de prostitution en Allemagne… Et il a exigé 10 000 euros pour aller enquêter là-bas ! Tout était faux. Il y a eu aussi les médiums, qui prétendaient que Laëtitia était devenue SDF, droguée… L’un d’eux nous a même dit que Laëtitia avait été violée et massacrée au couteau. Que le tueur avait jeté le corps dans une montagne en haut de Bordighera. On est allés vérifier. Evidemment, on n’a rien trouvé.

Que vous dit votre cœur ? Que Laëtitia est toujours vivante ?

Il nous en reste encore un petit espoir, on s’y accroche… Mais de toute façon, même si elle est morte, on a besoin de savoir… Ça fait huit ans qu’on veut savoir. Un nouveau juge d’instruction étudie le dossier, des investigations vont être refaites. On espère que cela va donner quelque chose.

Huit ans après, avez-vous réussi à reprendre une vie à peu près « normale » ?

On ne vit plus tellement. C’est trop dur, de plus entendre les éclats de rire de Laëtitia, de ne plus la prendre dans nos bras. On se sent tellement seuls…
On n’ose plus quitter notre maison de peur qu’en notre absence quelqu’un appelle, que quelqu’un sonne ou… que Laëtitia frappe à la porte.

article du 28/10/2020

https://www.lenouveaudetective.com/enquetes/cold-case/lenigme-de-la-disparue-de-frejus

quelqu'un aurait accès à la carte citée dans l'article?

Tristaaan a écrit:Je vois deux options :
- une crise sévère de paranoïa, vu qu'elle avait des antécédents ce n'est pas à exclure.
OU
- elle a consommé des psychotropes types hallucinogènes LDS, ecstasy etc, avec ce genre de chose tu n'es pas à l'abri d'avoir des effets secondaires incontrôlables, surtout si elle avait déjà des problèmes psychologiques à la base.

C'est vrai que l'idée d'une consommation de substance pourrait expliquer pourquoi les deux individus ne se soient pas manifestés, si c'est eux qui les lui ont fournis par exemple, peut être n'étaient-ils pas tout à fait "réglos" de ce point de vue là, et avaient peur d'être impliqués et perçu comme "responsables" de ce qui lui ai arrivé... Il me semble d'ailleurs, qu'elle avait passé une soirée avec eux?
Savez-vous, aussi, exactement quand elle aurait vu ces deux personnes? Serait-ce la veille ou le week-end précédent? Il me semble que cela avait été précisé..

Sola a écrit:
C'est vrai que l'idée d'une consommation de substance pourrait expliquer pourquoi les deux individus ne se soient pas manifestés, si c'est eux qui les lui ont fournis par exemple, peut être n'étaient-ils pas tout à fait "réglos" de ce point de vue là, et avaient peur d'être impliqués et perçu comme "responsables" de ce qui lui ai arrivé... Il me semble d'ailleurs, qu'elle avait passé une soirée avec eux?
Savez-vous, aussi, exactement quand elle aurait vu ces deux personnes? Serait-ce la veille ou le week-end précédent? Il me semble que cela avait été précisé..

-
Bonjour Sola,
Oui j'ai déjà vu des patients dans cet états-là
Pour le reste je n'ai pas de réponse à vos interrogations.
L'affaire commence à prendre de l'âge, et il y a aucune émission, articles. C'est difficile d'avoir des éléments de discussion.

Bonsoir,
Ce soir sur W9, Reportage "enquêtes criminelles" sur la disparition de Laetitia Czuba !
Pour information !
Cordialement

Pour ceux qui ont regardé le reportage...
Avez-vous comme moi, compris que Laetitia a reçu le fameux avant chez elle la veille de sa disparition  ?
Aussi, concernant la tongue, sait-on si elle les portait aux pieds le jour de sa disparition ou les avait-elle juste dans son sac ? Car il est dit que ce 25 septembre 2012, il faisait froid et pluvieux, pas propice à porter des tongues aux pieds !

https://youtu.be/yzei6rVsH2A

Je conseille..

2022
https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/disparition-de-laetitia-czuba-10-ans-apres-sa-famille-lance-un-appel-a-temoins-sur-rtl-7900122073

Cette affaire de disparition est ma préférée, c'est la plus mystérieuse que je connaisse. Il est très difficile de construire une théorie qui justifie toutes les choses étranges qui se sont passées ce soir-là. À savoir :

- son départ inexpliqué vers l'Italie, un changement de dernière minute
- son contresens sur l'autoroute, qui ne ressemble pas du tout à cette femme
- sa disparition sur cette plage
- cette vieille personne qui parle des chaussures de Laëtitia, avant leur mystérieuse réapparition

CHRONOLOGIE

15 septembre 2012

Laetitia reçoit un message vocal agressif et énervé de l'épouse de D qui lui demande de cesser de le fréquenter. Cependant, ils continuent à se voir, à échanger beaucoup de SMS.

21 septembre 2012

Laetitia reprend contact avec son psychologue pour un rendez-vous.

24 septembre 2012

Laetitia passerait l'après-midi avec un couple d'amis toujours non-identifié aujourd'hui, une certaine Nora et son copain. Le compte Facebook de celle-ci, retrouvé plus tard dans les amis de Laëtitia, disparaîtra sans laisser de traces. Son amant D. passe la nuit chez elle.

25 septembre 2012 :

19h : Laetitia va chercher une copine, Corinne, à la gare, celle-ci revenant de voyage. Laetitia paraît tout à fait normale. Corinne est la dernière personne a avoir vu Laetitia vivante.
19h30~ : elle quitte son domicile avenue de l'Orée du Parc à Fréjus pour aller dormir chez sa grand-mère à Peymeinade. Elle lui dit qu'elle sera arrivée à 20h.
20h01: étonnamment, elle ne prend pas, ou rate la sortie d'autoroute qui l'amènerait directement chez sa grand mère et est aperçue par la vidéosurveillance du péage d'Antibes en direction de Nice et de l'Italie
20h36 : Laetitia laisse un message de 3 minutes sur le répondeur de son amant D., appelant au secours et lui disant qu'elle est perdue, on entend un son de moteur en fond. D. ne la rappelle pas et ne lui envoie plus de messages.
20h36~ : la famille présume, pour justifier un trou de 30 minutes dans son trajet, que Laetitia se serait arrêtée sur l'aire d'autoroute de Beausoleil, où ils avaient pour habitude de s'arrêter en famille lors de leurs départs en vacances
21h50 : son véhicule est signalé roulant à contre-sens sur l'autoroute entre Arma di Taggia et Bordighera, en Italie ! Un barrage de police est dressé, elle ne s'arrête pas.
22h15 : elle est filmée par une caméra de vidéosurveillance d'une résidence balnéaire de Bordighera, enjambant un portail et semblant pressée, peut-être fuyait-elle quelque chose, elle laisse tomber au passage son sac d'affaires.
22h30 : sa voiture abandonnée, feux allumés, contenant ses papiers, ses médicaments Zolpidem et Abilify, une carte routière, et son téléphone, est repérée sur la route longeant le littoral à Bordighera, non loin de la résidence balnéaire
22h55 : la police italienne parvient à entrer dans la résidence, qui est vide en cette saison, et ne trouve rien mis à part un sac d'affaires de Laëtitia

26 septembre 2012 : Laetitia est injoignable par sa famille.

27 septembre 2012 : La police est alertée de la disparition inquiétante de Laetitia. La famille apprend que sa voiture a été retrouvée vide à Bordighera, après avoir fait un contresens sur l'autoroute.

novembre 2012 : une tong de Laetitia réapparaît mystérieusement à l'endroit ou elle a laissé tomber son sac d'affaires

juin 2013 : ses parents se rendent à Bordighera dans la résidence et rencontrent une italienne de 70 ans, appelée J, ayant une résidence secondaire tout près de cette résidence balnéaire. Ces personnes étaient les seules présentes dans le secteur. Cette dame fond en larmes à la vue des parents et les invite chez elle. Dans le salon, sur une étagère, elle a une photo de Laetitia ! Le 25 septembre, vers 22h, elle aurait vu un homme mystérieux dans un chemin adjacent à la résidence. Son fils d'environ 30 ans et elle étaient les seuls présents dans les environs ce soir-là.

C'est tout ce que nous avons pour l'instant concernant cette affaire.

THÉORIES

Fugue volontaire : ça n'explique rien, ni son comportement, ni sa disparition sur cette plage
Noyade : je n'y crois pas, en général, on repêche les corps qui se noient dans ces environs, grâce aux courants. et cela n'expliquerait que sa disparition, pas le reste
Paranoïa : théorie un peu trop facile pour expliquer son comportement étrange, mais elle ne suffit pas à justifier sa disparition sur cette plage
Auto-stoppeur : la police italienne aurait vu la présence d'un homme quand elle a dressé son barrage, non ? si non, c'est une bonne théorie
Réseaux proxénètes : j'aime pas cette théorie, elle revient souvent et je la trouve irréaliste, en 10 ans une française aurait cherché à retrouver sa vie d'avant et y serait parvenue
Implication du fils de J. : alibi à éclaircir, J. semble couvrir son fils et culpabiliser, encore faudrait-il que l'enquête progresse
Implication de Nora et de son copain : bizarre que ce couple d'amis se soit volatilisé, et leur profil Facebook avec
Implication de D. : il a un alibi, ses déclarations collent avec le reste, je le trouve innocent

Perso, je penche pour un combo paranoïa/état psychique instable, qui aurait conduit Laetitia à prendre une route complètement différente et à faire ce contresens.  Cela coïnciderait avec une implication du fils de J. Laetitia n'avait rien à faire dans cette résidence. Une altercation avec une fin désastreuse est tout à fait possible.

https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/frejus_83061/frejus-dix-ans-apres-la-disparition-de-laetitia-czuba-son-dossier-transfere-a-nanterre_54758184.html

Fréjus : dix ans après la disparition de Laëtitia Czuba, son dossier transféré à Nanterre
Le 25 septembre 2012, Laëtitia Czuba, 33 ans, disparaît quelque part entre Fréjus et Bordighera en Italie. Le dossier a été transféré au pôle Cold cases de Nanterre.

La cellule Ariane du pôle judiciaire du parquet de Nanterre, dédié aux affaires criminelles non élucidées, vient de récupérer un nouveau dossier : celui de Laëtitia Czuba, jeune femme de 33 ans disparue en septembre 2012.

C'est intéressant car la cellule Ariane a pour mission de traiter les dossiers dont elle soupçonne une origine criminelle.
NRJ12 va bientôt diffuser un reportage sur cette affaire.

https://rmccrime.bfmtv.com/affaires-criminelles/cold-cases/le-pole-de-nanterre-reprend-l-enquete-autour-de-la-disparition-de-laetitia-czuba-neuf-ans-plus-tard_AN-202210300010.html

2023

C’est la deuxième femme blonde de Fréjus, à ma connaissance, qui disparaît sans laisser de trace.  Même si il est difficile de faire un lien entre ces deux affaires. Nathalie Prince 46 ans, disparue le 4 octobre 2021 de son domicile sans laisser de trace.

Je me souviens quand j’ai vu la vidéo de Lionel Camy au sujet de Laëtitia Czuba, j’ai de suite douté que ce soit bien elle sur la vidéo et j’ai recherché des sectes dans le coin de Bordighera du fait de la tenue blanche et qu’elle est peut être pas atterrit là bas par hasard. Ça vaut ce que ça vaut mais j’ai trouvé une secte à Seborga qui s’appelle Alvenia, ce sont des français qui sont à la tête et leur tenue est blanche !
Seulement il est difficile d’avoir des infos et le peu de personne qu’on peut voir de cette secte sont des personnes d’une bonne quarantaine d’années qui n’ont pas vraiment le profil.. Était-elle bien située là bas en 2012 (la secte) ?  Combien sont ils ? Qui sont ils ?
C’est sûrement un peu farfelu mais bon

https://www.bfmtv.com/var/replay-emissions/bonjour-var/disparition-de-laetitia-czuba-l-enquete-rouverte-par-un-pole-cold-case_VN-202303220179.html

Elle rejoint le pôle cold case

Plein de choses sont troublantes dans cette affaire....
Le temps de trajet sur le parcours est anormalement long, cela implique qu'il y ait eu un arrêt !
Les pseudos amis vu juste avant dans la disparition qui ne se manifestent pas !
Le fils de la vieille dame qui vit sur la plage de la disparition, et les photos de Laëtitia dans leur maison...
Très troublant !

ruth a écrit:MAINTENANT, sur BFMTV, l'affaire Czuba va être évoquée, 
en 2ème partie d'Affaires Suivantes.


Le dossier a été repris par le Pôle Cold Cases.

https://www.bfmtv.com/replay-emissions/affaire-suivante/laetitia-czuba-la-mysterieuse-disparition_VN-202304020185.html

J'ai pas compris pourquoi la vidéo est aussi courte . On ne sait pas si quelqu'un lui courait après.

2024

@ yanso75000
Une fois je la retrouve plus je suis tombée sur un reportage italien parlant de cette disparition, il y avait pas mal d'explications.