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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: NON ÉLUCIDÉ
Cellule Cold cases, É. Foray, M.Boisseranc, S.Alloard, C.Giboire, K.Leroy, J.Heusèle, S. Viguier...
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meurtre de de Youssef Houacine
par Kassandra88 Jeu 06 Juil 2017, 16:38
Posté le 6 juillet 2017
Depuis 15 ans, Mohammed Houoacine et son frère Ahmed, ainsi que toute leur famille installée à Sartrouville (Yvelines) et à Bezons, espèrent retrouver l’homme à l’origine de la mort de Youssef. Elle offre aujourd’hui 100 000 euros à la personne qui réussira à mettre les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) sur la piste de l’auteur des faits. L’argent d’une éventuelle indemnisation dans le cadre de la procédure. Il y a quatre ans, la famille avait déjà proposé une prime de 35 000 euros, sans résultat. «Nous avions eu beaucoup de mythomanes. Cela risque bien sûr de recommencer. Mais il faut tenter une dernière fois. Quelqu’un sait quelque chose, peut débloquer l’enquête, peut reconnaître le portrait-robot…»
«La PJ nous a indiqué qu’on partait probablement vers un non-lieu»
C’était un dimanche, Youssef Houacine tourne à moto à la recherche de l’homme qui vient d’enlever sa fille de 5 ans. Il le retrouve, sans savoir que l’enfant a été libérée entre-temps, dans le quartier. Youssef lâche sa moto, tente de faire stopper le ravisseur en s’accrochant à la portière du Renault Scénic gris anthracite revenu dans le secteur pour une raison inconnue. Mais l’homme accélère et fait des embardées pour faire lâcher le père de famille, freine brusquement. Youssef est éjecté et heurte de plein fouet un poteau rue de Chatou pendant que le Scenic part en trombe. Le père de famille, qui tenait le bar-tabac le Platane, dans le Vieux Pays de Sartrouville, décède. Il avait 39 ans.
«Les 100 000 euros, c’est notre dernière carte. Nous sommes face à un mur. Si on ne fait rien, c’est terminé», confie Mohamed. «La PJ nous a indiqué qu’on partait probablement vers un non-lieu.» Ce frère qui n’a jamais lâché prise, partant lui-même à la recherche d’indices, s’accroche à la piste, écartée par la PJ après enquête, d’un policier qui pourrait être impliqué, selon lui. Un fonctionnaire alors en poste à Sartrouville, qui correspond au portrait-robot et qui a mis fin à ses jours, laissant une lettre dans laquelle il évoque des accusations injustifiées et conteste toute implication.
«Je peux me tromper. Mais je trouve que la PJ n’est pas allée à fond sur lui», estime Mohammed, qui évoque un retrait de 100 euros le 8 juillet, peut-être pour acheter à Rueil le pare-boue perdu lors des faits. «Toutes les investigations n’ont pas été réalisées», ajoute-t-il, indiquant notamment que le Scenic n’a jamais été retrouvé, l’acheteur de la pièce jamais identifié.
La famille Houacine a créé un site Internet, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Depuis 15 ans, Mohammed Houoacine et son frère Ahmed, ainsi que toute leur famille installée à Sartrouville (Yvelines) et à Bezons, espèrent retrouver l’homme à l’origine de la mort de Youssef. Elle offre aujourd’hui 100 000 euros à la personne qui réussira à mettre les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) sur la piste de l’auteur des faits. L’argent d’une éventuelle indemnisation dans le cadre de la procédure. Il y a quatre ans, la famille avait déjà proposé une prime de 35 000 euros, sans résultat. «Nous avions eu beaucoup de mythomanes. Cela risque bien sûr de recommencer. Mais il faut tenter une dernière fois. Quelqu’un sait quelque chose, peut débloquer l’enquête, peut reconnaître le portrait-robot…»
«La PJ nous a indiqué qu’on partait probablement vers un non-lieu»
C’était un dimanche, Youssef Houacine tourne à moto à la recherche de l’homme qui vient d’enlever sa fille de 5 ans. Il le retrouve, sans savoir que l’enfant a été libérée entre-temps, dans le quartier. Youssef lâche sa moto, tente de faire stopper le ravisseur en s’accrochant à la portière du Renault Scénic gris anthracite revenu dans le secteur pour une raison inconnue. Mais l’homme accélère et fait des embardées pour faire lâcher le père de famille, freine brusquement. Youssef est éjecté et heurte de plein fouet un poteau rue de Chatou pendant que le Scenic part en trombe. Le père de famille, qui tenait le bar-tabac le Platane, dans le Vieux Pays de Sartrouville, décède. Il avait 39 ans.
«Les 100 000 euros, c’est notre dernière carte. Nous sommes face à un mur. Si on ne fait rien, c’est terminé», confie Mohamed. «La PJ nous a indiqué qu’on partait probablement vers un non-lieu.» Ce frère qui n’a jamais lâché prise, partant lui-même à la recherche d’indices, s’accroche à la piste, écartée par la PJ après enquête, d’un policier qui pourrait être impliqué, selon lui. Un fonctionnaire alors en poste à Sartrouville, qui correspond au portrait-robot et qui a mis fin à ses jours, laissant une lettre dans laquelle il évoque des accusations injustifiées et conteste toute implication.
«Je peux me tromper. Mais je trouve que la PJ n’est pas allée à fond sur lui», estime Mohammed, qui évoque un retrait de 100 euros le 8 juillet, peut-être pour acheter à Rueil le pare-boue perdu lors des faits. «Toutes les investigations n’ont pas été réalisées», ajoute-t-il, indiquant notamment que le Scenic n’a jamais été retrouvé, l’acheteur de la pièce jamais identifié.
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Dernière édition par Kassandra88 le Mer 18 Juil 2018, 23:56, édité 1 fois
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: meurtre de de Youssef Houacine
par Kassandra88 Jeu 06 Juil 2017, 16:39
Dernière édition par Kassandra88 le Mer 18 Juil 2018, 23:53, édité 1 fois
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: meurtre de de Youssef Houacine
par Kassandra88 Ven 07 Juil 2017, 12:25
Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: meurtre de de Youssef Houacine
par Kassandra88 Mer 18 Juil 2018, 23:51
Yvelines : seize ans après, la famille de Youssef Houacine espère toujours la vérité
Sa fille Alissa a accepté d’évoquer l’enlèvement dont elle a fait l’objet le 7 juillet 2002. Son père avait trouvé la mort en s’agrippant au véhicule du ravisseur, qui n’a jamais été retrouvé.
Elle se souvient de pratiquement tout. Ses mots, son tatouage, sa voiture, les objets qui s’y trouvaient… Tout sauf de son visage. C’était le 7 juillet 2002 à Sartrouville. Un homme enlevait Alissa, 5 ans, avant de lui faire subir des attouchements puis de la relâcher. Youssef Houacine, son père, se mettait à sa poursuite mais trouvait la mort en s’agrippant au véhicule du ravisseur de son enfant.
Seize ans après les faits, la famille Houacine, qui vit à Sartrouville et à Bezons (Val-d’Oise), a rendu hommage au « Père courage » et dénoncé, une nouvelle fois, les lenteurs d’une enquête qui n’a toujours pas permis de retrouver le délinquant sexuel.
« Certains de mes vêtements, pourtant sous scellé, ont été perdus »
« Pour moi, la justice a mal travaillé. Certains de mes vêtements, pourtant sous scellé, ont été perdus », confie Alissa, aujourd’hui âgée de 21 ans.
Employée à Conflans-Sainte-Honorine, la jeune femme, cadette d’une famille de quatre enfants, a accepté de parler. Elle garde intacts certains souvenirs. Elle se souvient des mots de cet homme au volant d’un Renault Scenic : « Il m’a proposé des bonbons pour que je monte dans sa voiture. J’ai encore l’image de son véhicule et ce qu’il y avait à l’intérieur, comme les jouets. Et les attouchements que j’ai subis, aussi », dit-elle, avec pudeur.
Une façon de répondre à la folle rumeur qui, pendant un temps, a évoqué l’imagination débordante d’une enfant pour expliquer l’impossible quête de l’agresseur…
« J’ai même essayé l’hypnose pour retrouver ces souvenirs, ça n’a rien donné »
Mais de son visage, du visage de celui qui provoqua la mort de son père, rien. « J’ai même essayé l’hypnose pour retrouver ces souvenirs, ça n’a rien donné », dit Alissa qui a été suivie psychologiquement pendant plusieurs années.
Les enquêteurs, aussi, ont longtemps espéré qu’une image lui revienne. En vain.
Depuis, l’enquête est toujours au point mort (voir encadré). Ahmed Houacine, oncle d’Alissa et frère de Youssef, a la conviction d’avoir retrouvé l’auteur en la personne d’un policier de Sartrouville. L’homme, qui a été entendu et dont les analyses ADN se sont révélées négatives, s’est suicidé en 2015. Dans une lettre, il niait toute implication. « Quelqu’un sait et se tait », répète Ahmed Houacine, qui promet de continuer à se battre pour retrouver l’inconnu à la Scénic.
Seize ans d’enquête et de combats pour une énigme judiciaire
Des dizaines de personnes auditionnées, des centaines de pistes étudiées, et une enquête toujours au point mort. Propulsée à la Une des médias durant l’été 2002, l’affaire « Youssef Houacine » a mobilisé des dizaines d’enquêteurs de la PJ de Versailles. Très vite, les policiers ont cru tenir la solution : dans la course-poursuite avec le « Père courage », l’agresseur d’Alissa avait perdu le garde-boue de son Scénic.
Le lendemain des faits, un homme correspondant à la description du ravisseur avait acheté une pièce similaire dans un garage de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). L’individu s’était fait appeler M. Robert. Mais la traque de ce fameux « Monsieur Robert » n’a jamais abouti.
Un ADN a pu être isolé sur un vêtement d’Alissa mais il ne correspond à aucun des 22 suspectés auditionnés.
Pendant cette enquête longue et compliquée, la famille n’a jamais baissé les bras, multipliant les rassemblements et les avis de recherche. L’an passé, ils ont même proposé une prime de 100 000 € à quiconque les aiderait à retrouver « Monsieur Robert ». En vain.
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Sa fille Alissa a accepté d’évoquer l’enlèvement dont elle a fait l’objet le 7 juillet 2002. Son père avait trouvé la mort en s’agrippant au véhicule du ravisseur, qui n’a jamais été retrouvé.
Elle se souvient de pratiquement tout. Ses mots, son tatouage, sa voiture, les objets qui s’y trouvaient… Tout sauf de son visage. C’était le 7 juillet 2002 à Sartrouville. Un homme enlevait Alissa, 5 ans, avant de lui faire subir des attouchements puis de la relâcher. Youssef Houacine, son père, se mettait à sa poursuite mais trouvait la mort en s’agrippant au véhicule du ravisseur de son enfant.
Seize ans après les faits, la famille Houacine, qui vit à Sartrouville et à Bezons (Val-d’Oise), a rendu hommage au « Père courage » et dénoncé, une nouvelle fois, les lenteurs d’une enquête qui n’a toujours pas permis de retrouver le délinquant sexuel.
« Certains de mes vêtements, pourtant sous scellé, ont été perdus »
« Pour moi, la justice a mal travaillé. Certains de mes vêtements, pourtant sous scellé, ont été perdus », confie Alissa, aujourd’hui âgée de 21 ans.
Employée à Conflans-Sainte-Honorine, la jeune femme, cadette d’une famille de quatre enfants, a accepté de parler. Elle garde intacts certains souvenirs. Elle se souvient des mots de cet homme au volant d’un Renault Scenic : « Il m’a proposé des bonbons pour que je monte dans sa voiture. J’ai encore l’image de son véhicule et ce qu’il y avait à l’intérieur, comme les jouets. Et les attouchements que j’ai subis, aussi », dit-elle, avec pudeur.
Une façon de répondre à la folle rumeur qui, pendant un temps, a évoqué l’imagination débordante d’une enfant pour expliquer l’impossible quête de l’agresseur…
« J’ai même essayé l’hypnose pour retrouver ces souvenirs, ça n’a rien donné »
Mais de son visage, du visage de celui qui provoqua la mort de son père, rien. « J’ai même essayé l’hypnose pour retrouver ces souvenirs, ça n’a rien donné », dit Alissa qui a été suivie psychologiquement pendant plusieurs années.
Les enquêteurs, aussi, ont longtemps espéré qu’une image lui revienne. En vain.
Depuis, l’enquête est toujours au point mort (voir encadré). Ahmed Houacine, oncle d’Alissa et frère de Youssef, a la conviction d’avoir retrouvé l’auteur en la personne d’un policier de Sartrouville. L’homme, qui a été entendu et dont les analyses ADN se sont révélées négatives, s’est suicidé en 2015. Dans une lettre, il niait toute implication. « Quelqu’un sait et se tait », répète Ahmed Houacine, qui promet de continuer à se battre pour retrouver l’inconnu à la Scénic.
Seize ans d’enquête et de combats pour une énigme judiciaire
Des dizaines de personnes auditionnées, des centaines de pistes étudiées, et une enquête toujours au point mort. Propulsée à la Une des médias durant l’été 2002, l’affaire « Youssef Houacine » a mobilisé des dizaines d’enquêteurs de la PJ de Versailles. Très vite, les policiers ont cru tenir la solution : dans la course-poursuite avec le « Père courage », l’agresseur d’Alissa avait perdu le garde-boue de son Scénic.
Le lendemain des faits, un homme correspondant à la description du ravisseur avait acheté une pièce similaire dans un garage de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). L’individu s’était fait appeler M. Robert. Mais la traque de ce fameux « Monsieur Robert » n’a jamais abouti.
Un ADN a pu être isolé sur un vêtement d’Alissa mais il ne correspond à aucun des 22 suspectés auditionnés.
Pendant cette enquête longue et compliquée, la famille n’a jamais baissé les bras, multipliant les rassemblements et les avis de recherche. L’an passé, ils ont même proposé une prime de 100 000 € à quiconque les aiderait à retrouver « Monsieur Robert ». En vain.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: meurtre de de Youssef Houacine
par Invité Dim 05 Avr 2020, 16:36
Nveau lâcheté c'est du haut lvl..
Invité- Invité
Re: meurtre de de Youssef Houacine
par Kassandra88 Jeu 13 Oct 2022, 18:41
2022
Posté par Dynaroo:
Le 7 juillet 2002, un inconnu enlève devant la maison familiale la fille de Youssef et Dominique Houacine.
Quelques minutes plus tard, le ravisseur revient, libère la fillette et s'enfuit.
Youssef poursuit le véhicule à moto mais il est percuté par un camion. Il meurt durant son transport à l'hôpital.
Sur les lieux du drame, les policiers retrouvent un «pare-boue» avec un numéro de série arraché à une roue avant de la voiture.
Le 8 juillet, un étrange client se présente dans un garage de Rueil-Malmaison.
Il achète en espèces un «pare-boue» du même modèle, sous le nom de «Monsieur Robert», et en donnant une fausse adresse. Un portrait-robot est réalisé. Mais l'enquête n'aboutira jamais.
Posté par Dynaroo:
Le 7 juillet 2002, un inconnu enlève devant la maison familiale la fille de Youssef et Dominique Houacine.
Quelques minutes plus tard, le ravisseur revient, libère la fillette et s'enfuit.
Youssef poursuit le véhicule à moto mais il est percuté par un camion. Il meurt durant son transport à l'hôpital.
Sur les lieux du drame, les policiers retrouvent un «pare-boue» avec un numéro de série arraché à une roue avant de la voiture.
Le 8 juillet, un étrange client se présente dans un garage de Rueil-Malmaison.
Il achète en espèces un «pare-boue» du même modèle, sous le nom de «Monsieur Robert», et en donnant une fausse adresse. Un portrait-robot est réalisé. Mais l'enquête n'aboutira jamais.
Kassandra88- Administrateur du forum
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