Désormais on sait qui il était clap 8
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Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Lisetoct a écrit:Bonsoir,
Faut peut-être penser que toutes les explications venant d'une enfance "réinventée a posteriori" ne suffisent pas . Nombre d'enfants n'ont pas eu une enfance parfaite , ont eu à connaître le deuil d'un parent et ils n'en sont pas devenus pour autant des tueurs. Faut arrêter avec ça. Les enfants sadiques , ça existe aussi.
Ce qui me frappe chez FV , c'est sa lâcheté , et cette volonté de voler ses victimes , de mentir effrontément ( je me demande s'il n'a pas pu feindre ses malaises dans les années 90), en bref de traiter l'autre comme une m*rd*. Et c'est un trait que l'on retrouve chez nombre de tueurs. Je pense à Romand .
Bonjour,
Totalement d'accord avec vous, beaucoup d'enfances sont loin d'être heureuses et parfaites. Et heureusement, la quasi totalité des enfants concernés ne devient pas violeur ou tueur en série.
Vérove portait en lui une perversité qu'il a su masquer à ses proches. Etait-elle innée ? Certainement en partie. Puis accentuée par des événements dans son enfances, sa jeunesse. Mais le terrain était certainement déjà bel et bien là.
Après en savoir plus sur sa jeunesse ne justifie en rien ce qu'il a fait, mais apportera peut-être quelques clés de compréhension. Mais certainement pas d'excuses à ses crimes.
Je suis aussi d'accord avec vous sur le fait que Vérove a très certainement exagéré certains de ses pépins physiques et psychologiques auprès de sa femme, ses connaissances, son travail... C'est un être complexe, aux personnalités bien clivées et dont le "logiciel" de fonctionnement n'était pas le même que la majorité d'entre nous... Avec un sentiment de toute puissance qui lui donnait la certitude que rien ne pouvait lui arriver. Et certainement assez imbu de sa personne.
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Sabine Khéris, 57 ans, est reconnue pour avoir notamment enquêté sur le bombardement qui a tué trois soldats français à Bouaké (Côte d’Ivoire) en 2004. Le sujet des crimes en série lui est familier puisqu’elle s’est chargée de l’affaire très médiatisée de l’enlèvement et le meurtre d’Estelle Mouzin en 2003. C’est elle qui a réussi à faire avouer Michel Fourniret, l’Ogre des Ardennes, ainsi que sa compagne Monique Olivier. ”Elle ne fait pas de bruit, mais ne lâche jamais. C’est une des meilleures, et depuis longtemps”, a indiqué l’avocat pénaliste Joseph Cohen-Sabban au site d’informations Actu Hauts-de-Seine.
Nathalie Turquey est celle qui a résolu le cold case de l’affaire du "Grêlé". Réputée comme discrète et bosseuse, la magistrate parisienne a récupéré à la fin de l’année 2014 le dossier sur le célèbre tueur en série en "promettant d’aller jusqu’au bout." Nathalie Turquey a alors repris de zéro le dossier en faisant réentendre les témoins et victimes mais aussi en lançant de nouvelles investigations. "Elle a tenu parole" et François Vérove, recherché depuis 1986, fût identifié. “Pointilleuse et intransigeante !” Voici le résumé du caractère de la magistrate, qui avait instruit l'affaire Bertrand Cantat après la mort de Marie Trintignant en 2003, tel que dressé par un enquêteur dans les lignes des Jours.
Emmanuelle Ducos, quant à elle, est une juge d’instruction qui a contribué à la mise en place d'un outil efficace et adapté à la spécificité du contentieux relatif aux violations graves du droit international humanitaire et des droits de l'homme. Elle a notamment instruit plusieurs dossiers liés au génocide des Tutsis au Rwanda. De 2008 à 2010, Emmanuelle Ducos a été mise à la disposition de la Mission Eulex, menée par l'Union Européenne, visant à la restauration de l’État de droit au Kosovo.
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Nathalie Turquey est celle qui a résolu le cold case de l’affaire du "Grêlé". Réputée comme discrète et bosseuse, la magistrate parisienne a récupéré à la fin de l’année 2014 le dossier sur le célèbre tueur en série en "promettant d’aller jusqu’au bout." Nathalie Turquey a alors repris de zéro le dossier en faisant réentendre les témoins et victimes mais aussi en lançant de nouvelles investigations. "Elle a tenu parole" et François Vérove, recherché depuis 1986, fût identifié. “Pointilleuse et intransigeante !” Voici le résumé du caractère de la magistrate, qui avait instruit l'affaire Bertrand Cantat après la mort de Marie Trintignant en 2003, tel que dressé par un enquêteur dans les lignes des Jours.
Emmanuelle Ducos, quant à elle, est une juge d’instruction qui a contribué à la mise en place d'un outil efficace et adapté à la spécificité du contentieux relatif aux violations graves du droit international humanitaire et des droits de l'homme. Elle a notamment instruit plusieurs dossiers liés au génocide des Tutsis au Rwanda. De 2008 à 2010, Emmanuelle Ducos a été mise à la disposition de la Mission Eulex, menée par l'Union Européenne, visant à la restauration de l’État de droit au Kosovo.
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Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Bonsoir Kassandra.
Merci. Impressionnants palmarès que ceux de ces trois juges.
Merci. Impressionnants palmarès que ceux de ces trois juges.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
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Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Au passage, en parlant des cold cases, je signale cette page sur Wikipédia, qui recense la plupart des affaires criminelles non résolues à ce jour en France (en cliquant sur chacune de ces affaires, on accède à la page Wikipedia qui y est consacrée) :
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Marc-Aurèle
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Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Sur base de ce que l'on connait de son parcours, nous pensons qu'il n'est pas lié à la disparition de Géraldine.
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Bonsoir les amis , clémal faudrait peut être que tu nous précise que le numéro faux de la rue écrit sur le carnet de IRMGARD nous fut communiqué par les enquéteurs et que ceux- ci avaient une nouvelle fois mentis devant les caméras puisque la vraie adresse écrite sur le carnet était située de l " autre côté ( en face ) et fut puisque maintenant démolis un immeuble ou des syndicats avaient leurs bureaux !
De même puisque la thése du clochard errant dans les sous- sols ne tient plus la route et pour cause ( personne n ' y avait jamais cru sauf un pauvre policier qui s ' y est accroché ) , la question est pour moi que faisait le cavalier vérove si tôt dans ce lieu si éloigné de son casernement ?
Assouvissait il une vengeance ?
De même puisque la thése du clochard errant dans les sous- sols ne tient plus la route et pour cause ( personne n ' y avait jamais cru sauf un pauvre policier qui s ' y est accroché ) , la question est pour moi que faisait le cavalier vérove si tôt dans ce lieu si éloigné de son casernement ?
Assouvissait il une vengeance ?
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Kassandra88 a écrit:
Sur base de ce que l'on connait de son parcours, nous pensons qu'il n'est pas lié à la disparition de Géraldine.
Bonjour à toutes et tous , cette disparition ne peut être l’œuvre de FV (sortie de l'EPG de chaumont le 20 juillet 1983).
Titus
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
peri a écrit:Bonsoir les amis , clémal faudrait peut être que tu nous précise que le numéro faux de la rue écrit sur le carnet de IRMGARD nous fut communiqué par les enquéteurs et que ceux- ci avaient une nouvelle fois mentis devant les caméras puisque la vraie adresse écrite sur le carnet était située de l " autre côté ( en face ) et fut puisque maintenant démolis un immeuble ou des syndicats avaient leurs bureaux !
De même puisque la thése du clochard errant dans les sous- sols ne tient plus la route et pour cause ( personne n ' y avait jamais cru sauf un pauvre policier qui s ' y est accroché ) , la question est pour moi que faisait le cavalier vérove si tôt dans ce lieu si éloigné de son casernement ?
Assouvissait il une vengeance ?
Bonjour Peri,
En effet, avant que Vérove ne soit identifié, les médias parlaient du 13, rue Rubens. Or, il est avéré que l'adresse donnée par Elie Lauringe à Vérove était le 6, rue Rubens et non le 13. Erreur volontaire distillée dans les médias ? Ou amalgame faire lors d'une interview par un enquêteur entre le numéro du bâtiment et l'arrondissement de la rue Rubens ? Aucune idée. En tout cas il est vrai que nous avons tous été très surpris en découvrant le n°6 et non le n°13 que nous avions considéré comme un acquis.
La thèse du clochard errant, en effet, la famille de Cécile n'y a jamais cru en 86. Ses membres ayant tous croisé le meurtrier dans l'ascenseur. Même s'il avait des chaussures poussiéreuses et faisait un peu routard, ils n'ont jamais dit avoir eu l'impression d'avoir affaire à un SDF. Disons que les enquêteurs ont du vouloir verrouiller de ce côté là. Et puis comme le disait justement le père de Cécile : peut-être que n'ayant rien à creuser, c'était un moyen aussi de faire quelque chose... Mais personnellement, loin de moi l'idée de jeter la pierre aux enquêteurs à ce sujet, le type agresse tôt le matin en semaine, dans un sous-sol repéré. Et concernant Sarah y'a un matelas disposé au sol. On peut croire d'un premier abord avoir affaire à un marginal qui dort la nuit dans le sous-sol d'un immeuble, agresse une gamine tôt le lendemain matin et quitte les lieux. Il fallait purger cette piste.
Que faisait Vérove dans le 19ème ? Aucune idée, on espère que l'enquête arrivera à le déterminer. Car même question, qu'est-il allé faire dans le 14ème ? Dans le 11ème ?... Était-il passé par Saclay près de la ferme de Villeras ? Connaissait-il les lieux ? Ou bien se servait-il de ses jours de repos pour faire des repérages au petit bonheur la chance et passer à l'acte ensuite ?
le parisien
Évidemment, ils font également, juste après le double meurtre, des recherches sur l’adresse. Le 6 rue Rubens n’existe déjà plus. Ou plutôt, tout a été démoli et reconstruit. Avant cela, l’endroit correspondait à la cité des Gobelins avec, notamment, un immeuble. Les policiers fouillent alors l’histoire du bâtiment détruit. Ils trouvent bien un Élie, mais il ne porte pas le même nom de famille et il est de toute façon inconnu des services fiscaux. En clair, il est sans doute décédé.
PODCAST. Le « Grêlé » : ce que la femme du tueur en série a dit à la juge
Et si le suspect avait été logé chez cette Madame Lévy, qui a vécu pendant près de cinquante ans au 5, rue Rubens ? En plus, il y avait un Lévy dans le carnet d’adresses de l’étudiante… En 2015, la vieille dame est retrouvée et auditionnée. Non, encore une fois, cela ne lui dit rien. Personne ne semble connaître Élie Lauringe.
Si les policiers font chou blanc, le grand public s’intéresse aussi à cette piste. Informé par la presse, il se passionne pour ce fantôme mais soumet des hypothèses la plupart du temps abracadabrantes. Les nombreux courriers de dénonciation écrits par des gens persuadés de connaître l’identité du Grêlé sont souvent étayés à la lumière d’une anagramme d’Élie Lauringe. Et tant pis si les lettres ne correspondent pas exactement.
PODCAST. Le « Grêlé » : ce que la femme du tueur en série a dit à la juge
Et si le suspect avait été logé chez cette Madame Lévy, qui a vécu pendant près de cinquante ans au 5, rue Rubens ? En plus, il y avait un Lévy dans le carnet d’adresses de l’étudiante… En 2015, la vieille dame est retrouvée et auditionnée. Non, encore une fois, cela ne lui dit rien. Personne ne semble connaître Élie Lauringe.
Si les policiers font chou blanc, le grand public s’intéresse aussi à cette piste. Informé par la presse, il se passionne pour ce fantôme mais soumet des hypothèses la plupart du temps abracadabrantes. Les nombreux courriers de dénonciation écrits par des gens persuadés de connaître l’identité du Grêlé sont souvent étayés à la lumière d’une anagramme d’Élie Lauringe. Et tant pis si les lettres ne correspondent pas exactement.
mimi
le mystère de la piste «Élie Lauringe», une des fausses identités du tueur en série
Affaire du «Grêlé» : le mystère de la piste «Élie Lauringe», une des fausses identités du tueur en série
Son identité a été découverte fin septembre 2021 : il s’agissait de François Vérove. Mais depuis 1987, dans l’espoir de remonter jusqu’au «Grêlé», la brigade criminelle multipliait les investigations pour comprendre pourquoi il s’était présenté avec ce nom à une de ses victimes. Une enquête qui les a menés jusqu’en Israël, sans succès.
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Irgmard Müller, étudiante allemande tuée en 1987, avait sans doute eu une liaison avec son assassin. Il s'était présenté sous le nom d'Élie Lauringe. DR
Irgmard Müller, étudiante allemande tuée en 1987, avait sans doute eu une liaison avec son assassin. Il s'était présenté sous le nom d'Élie Lauringe. DR
Par Denis Courtine
Le 20 décembre 2021 à 06h30
« Connaissez-vous Élie Lauringe ? » Ce n’était même plus une question, c’était un mantra. Une sorte d’invocation des enquêteurs de la brigade criminelle qui, pendant près de trente-cinq ans, se sont accrochés à cette identité, persuadés qu’elle allait leur livrer un indice susceptible de démasquer « le Grêlé ». Ce prénom et ce nom, c’est ceux que le tueur en série a donnés à une étudiante allemande, Irgmard Müller, quelques jours avant de la supplicier. François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre 2021, l’a assassinée, ainsi que le père de famille pour qui elle travaillait, en avril 1987, dans le quartier du Marais à Paris.
À partir de cette date, les policiers ont demandé à des centaines de personnes si elles connaissaient Élie Lauringe. Les victimes survivantes du Grêlé, les proches, les témoins et les innombrables suspects ont donné invariablement la même réponse : « non ». Une piste qui n’a jamais abouti et qui a toujours fasciné. Qui est Élie Lauringe ? S’agit-il d’une anagramme ou d’un jeu de mots ? Une référence littéraire ?
Qu’en dit la veuve de François Vérove ?
Le 1er octobre 2021, la juge d’instruction, Nathalie Turquay, et deux policiers de la brigade criminelle entendent la veuve du tueur en série. Si elle ignore manifestement tout de la double vie sordide de son époux, elle dispose sûrement d’informations précieuses le concernant. « Le nom d’Élie Lauringe vous dit-il quelque chose ? », lui demande-t-on. « Pas du tout », avoue celle qui a pourtant vécu avec le Grêlé pendant près de quarante ans. On ne sait toujours pas ce qui a traversé l’esprit de François Vérove quand il a donné cette fausse identité.
À lire aussi
«Ma chérie, je vais t’expliquer» : nos révélations sur les derniers jours du «Grêlé» et sa lettre d’adieu
Quand Gilles Politi et Irgmard Müller sont retrouvés morts dans des conditions effroyables, les enquêteurs s’intéressent très vite au carnet d’adresses de la jeune fille au pair de 19 ans. Ils y découvrent une étrange liste. Il s’agit des amants de l’étudiante. Trente noms suivis parfois d’une adresse et même d’un commentaire sur la performance sexuelle de l’intéressé. L’assassin, qu’une voisine a entendu entrer sans effraction dans l’appartement, est sans doute l’un d’entre eux.
Toute la liste est épluchée. Chaque amant est retrouvé, entendu et innocenté. Sauf deux. L’un est parti vivre au Maghreb. Il sera blanchi plus tard. Mais c’est le dernier nom couché sur la liste qui intéresse beaucoup les enquêteurs. Car c’est un fantôme. Impossible d’avoir une quelconque information sur cet Élie Lauringe. On sait juste, d’après les notes de l’étudiante allemande, qu’il habiterait au 6 rue Rubens à Paris (XIIIe) et qu’il est un piètre amant. C’est le début d’une piste qui a toujours mené au néant.
Israël et la Légion étrangère appelés à la rescousse
On croise d’abord tous les fichiers de l’administration française. Rien. Il n’y a pas d’Élie Lauringe en France. À l’étranger alors ? Mais comment chercher ? Peut-être est-il juif, comme le laisserait éventuellement penser l’usage du prénom ? Le Grêlé est-il parti vivre en Israël ?
En 2015, par le biais d’Interpol, la brigade criminelle adresse une demande de coopération aux autorités israéliennes. La réponse tombe : personne ne répondant à ce nom ne vit dans le pays. Les enquêteurs n’abandonnent pas pour autant cette piste. Une réquisition judiciaire est envoyée à la Légion étrangère. Pas d’Élie Lauringe ou même Loringe ou Louringe.
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Évidemment, ils font également, juste après le double meurtre, des recherches sur l’adresse. Le 6 rue Rubens n’existe déjà plus. Ou plutôt, tout a été démoli et reconstruit. Avant cela, l’endroit correspondait à la cité des Gobelins avec, notamment, un immeuble. Les policiers fouillent alors l’histoire du bâtiment détruit. Ils trouvent bien un Élie, mais il ne porte pas le même nom de famille et il est de toute façon inconnu des services fiscaux. En clair, il est sans doute décédé.
PODCAST. Le « Grêlé » : ce que la femme du tueur en série a dit à la juge
Et si le suspect avait été logé chez cette Madame Lévy, qui a vécu pendant près de cinquante ans au 5, rue Rubens ? En plus, il y avait un Lévy dans le carnet d’adresses de l’étudiante… En 2015, la vieille dame est retrouvée et auditionnée. Non, encore une fois, cela ne lui dit rien. Personne ne semble connaître Élie Lauringe.
Si les policiers font chou blanc, le grand public s’intéresse aussi à cette piste. Informé par la presse, il se passionne pour ce fantôme mais soumet des hypothèses la plupart du temps abracadabrantes. Les nombreux courriers de dénonciation écrits par des gens persuadés de connaître l’identité du Grêlé sont souvent étayés à la lumière d’une anagramme d’Élie Lauringe. Et tant pis si les lettres ne correspondent pas exactement.
La piste singulière de l’écrivain russe
Pour coincer le Grêlé, les enquêteurs tentent également d’explorer une piste très singulière, quasi romanesque, où l’identité d’Élie Lauringe sera une nouvelle fois évoquée. Elle est liée à l’agression de trois filles de 13 et 14 ans en novembre 1987 à Paris (VIe). Deux d’entre elles, dans leur immeuble, échappent de peu à un homme qui se présente comme un policier et souhaite les contrôler. Il s’agit très vraisemblablement du Grêlé. Les victimes ont un point commun : elles recevaient depuis quelque temps des courriers anonymes. Le style est littéraire. Et pour cause – on l’apprendra plus tard –, l’auteur a plagié des textes d’écrivains.
Une phrase retient l’attention : « Voilà qu’il me prend l’envie de te violer. » Le corbeau veut correspondre avec les jeunes filles. Et il leur demande une réponse qu’elles doivent déposer au sous-sol d’une librairie du VIe, derrière le roman « Oblomov » de l’écrivain russe Ivan Gontcharov. Bien que sceptiques, les policiers mettent en place un dispositif pour interpeller l’auteur des courriers anonymes. Mais il ne se présentera pas.
François Vérove, dit le Grêlé, n'était pas l'auteur des courriers anonymes adressés à deux jeunes Parisiennes de 13 et 14 ans en 1987.
François Vérove, dit le Grêlé, n'était pas l'auteur des courriers anonymes adressés à deux jeunes Parisiennes de 13 et 14 ans en 1987. DR
Un détective privé, Roger-Marc Moreau, creuse encore plus profond. « Ce criminaliste m’explique sa théorie : Élie est le prénom du héros du roman, Ilya Ilitch Oblomov, raconte la journaliste et spécialiste du Grêlé, Patricia Tourancheau, dans un article paru dans Les Jours. Une traductrice russe nous le confirme : Ilya signifie bien Élie. De plus, la signature manuscrite en cyrillique de Gontcharov se lit, par un Français… Lourages. Pour le privé, Élie Lauringe – ou Louringe – sort tout droit de l’univers du romancier. Irmgard Müller a pu comprendre ce nom à sa façon et mal le retranscrire dans son répertoire. »
Il faudra attendre 2017 pour que cette théorie littéraire s’effondre avec une expertise graphologique réclamée par une juge d’instruction. L’auteur des courriers anonymes était en réalité un camarade de collège des deux jeunes filles. Il n’avait rien à voir avec le faux policier. Il est mort à Londres en 2010, à l’âge de 28 ans.
Une fausse identité aussi dans l’affaire Sophie Narme
Dans l’affaire Sophie Narme également, pour laquelle le Grêlé est toujours soupçonné, le meurtrier a utilisé une fausse identité – mais pas celle d’Élie Lauringe – pour confondre sa proie. Le 4 décembre 1991, le responsable d’une agence immobilière de la rue Lauriston à Paris (XVIe), inquiet de ne pas avoir de nouvelles d’une de ses employées, découvre son cadavre en poussant la porte d’un appartement au 22, rue Manin (XIXe).
Sophie Narme, 23 ans, a été étranglée avec une ceinture. La jeune femme a subi des violences sexuelles. Une plaie à l’arme blanche est constatée au niveau de son thorax. Exactement comme la petite Cécile Bloch. D’où le rapprochement avec le Grêlé.
Le parcours du Grêlé
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Source : Procès verbaux
Les enquêteurs apprennent que, la veille, un homme avait appelé la jeune employée pour la presser de visiter cet appartement. Les policiers retrouvent cette note écrite par la victime : « DUBOSTE 42436406, 11H, 22, rue Manin. » Duboste, le meurtrier ? Là encore, cela débouchera sur une impasse. Le numéro de téléphone est celui du fax d’une société. Rien à voir.
Et finalement ? Finalement, rien. Personne ne sait. François Vérove, ancien gendarme et policier, a semé des indices bidon durant toute sa carrière criminelle. Contrairement à ce qu’on a cru pendant trente-cinq ans, sa peau n’était pas grêlée. Il se fichait aussi de la photographie, alors qu’il volait des appareils au terme de ses méfaits. Contrairement à ce qu’il disait à certaines de ses victimes, il n’a jamais fait de prison. Et Élie Lauringe n’existait sans doute que dans sa tête.
Son identité a été découverte fin septembre 2021 : il s’agissait de François Vérove. Mais depuis 1987, dans l’espoir de remonter jusqu’au «Grêlé», la brigade criminelle multipliait les investigations pour comprendre pourquoi il s’était présenté avec ce nom à une de ses victimes. Une enquête qui les a menés jusqu’en Israël, sans succès.
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Irgmard Müller, étudiante allemande tuée en 1987, avait sans doute eu une liaison avec son assassin. Il s'était présenté sous le nom d'Élie Lauringe. DR
Irgmard Müller, étudiante allemande tuée en 1987, avait sans doute eu une liaison avec son assassin. Il s'était présenté sous le nom d'Élie Lauringe. DR
Par Denis Courtine
Le 20 décembre 2021 à 06h30
« Connaissez-vous Élie Lauringe ? » Ce n’était même plus une question, c’était un mantra. Une sorte d’invocation des enquêteurs de la brigade criminelle qui, pendant près de trente-cinq ans, se sont accrochés à cette identité, persuadés qu’elle allait leur livrer un indice susceptible de démasquer « le Grêlé ». Ce prénom et ce nom, c’est ceux que le tueur en série a donnés à une étudiante allemande, Irgmard Müller, quelques jours avant de la supplicier. François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre 2021, l’a assassinée, ainsi que le père de famille pour qui elle travaillait, en avril 1987, dans le quartier du Marais à Paris.
À partir de cette date, les policiers ont demandé à des centaines de personnes si elles connaissaient Élie Lauringe. Les victimes survivantes du Grêlé, les proches, les témoins et les innombrables suspects ont donné invariablement la même réponse : « non ». Une piste qui n’a jamais abouti et qui a toujours fasciné. Qui est Élie Lauringe ? S’agit-il d’une anagramme ou d’un jeu de mots ? Une référence littéraire ?
Qu’en dit la veuve de François Vérove ?
Le 1er octobre 2021, la juge d’instruction, Nathalie Turquay, et deux policiers de la brigade criminelle entendent la veuve du tueur en série. Si elle ignore manifestement tout de la double vie sordide de son époux, elle dispose sûrement d’informations précieuses le concernant. « Le nom d’Élie Lauringe vous dit-il quelque chose ? », lui demande-t-on. « Pas du tout », avoue celle qui a pourtant vécu avec le Grêlé pendant près de quarante ans. On ne sait toujours pas ce qui a traversé l’esprit de François Vérove quand il a donné cette fausse identité.
À lire aussi
«Ma chérie, je vais t’expliquer» : nos révélations sur les derniers jours du «Grêlé» et sa lettre d’adieu
Quand Gilles Politi et Irgmard Müller sont retrouvés morts dans des conditions effroyables, les enquêteurs s’intéressent très vite au carnet d’adresses de la jeune fille au pair de 19 ans. Ils y découvrent une étrange liste. Il s’agit des amants de l’étudiante. Trente noms suivis parfois d’une adresse et même d’un commentaire sur la performance sexuelle de l’intéressé. L’assassin, qu’une voisine a entendu entrer sans effraction dans l’appartement, est sans doute l’un d’entre eux.
Toute la liste est épluchée. Chaque amant est retrouvé, entendu et innocenté. Sauf deux. L’un est parti vivre au Maghreb. Il sera blanchi plus tard. Mais c’est le dernier nom couché sur la liste qui intéresse beaucoup les enquêteurs. Car c’est un fantôme. Impossible d’avoir une quelconque information sur cet Élie Lauringe. On sait juste, d’après les notes de l’étudiante allemande, qu’il habiterait au 6 rue Rubens à Paris (XIIIe) et qu’il est un piètre amant. C’est le début d’une piste qui a toujours mené au néant.
Israël et la Légion étrangère appelés à la rescousse
On croise d’abord tous les fichiers de l’administration française. Rien. Il n’y a pas d’Élie Lauringe en France. À l’étranger alors ? Mais comment chercher ? Peut-être est-il juif, comme le laisserait éventuellement penser l’usage du prénom ? Le Grêlé est-il parti vivre en Israël ?
En 2015, par le biais d’Interpol, la brigade criminelle adresse une demande de coopération aux autorités israéliennes. La réponse tombe : personne ne répondant à ce nom ne vit dans le pays. Les enquêteurs n’abandonnent pas pour autant cette piste. Une réquisition judiciaire est envoyée à la Légion étrangère. Pas d’Élie Lauringe ou même Loringe ou Louringe.
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Évidemment, ils font également, juste après le double meurtre, des recherches sur l’adresse. Le 6 rue Rubens n’existe déjà plus. Ou plutôt, tout a été démoli et reconstruit. Avant cela, l’endroit correspondait à la cité des Gobelins avec, notamment, un immeuble. Les policiers fouillent alors l’histoire du bâtiment détruit. Ils trouvent bien un Élie, mais il ne porte pas le même nom de famille et il est de toute façon inconnu des services fiscaux. En clair, il est sans doute décédé.
PODCAST. Le « Grêlé » : ce que la femme du tueur en série a dit à la juge
Et si le suspect avait été logé chez cette Madame Lévy, qui a vécu pendant près de cinquante ans au 5, rue Rubens ? En plus, il y avait un Lévy dans le carnet d’adresses de l’étudiante… En 2015, la vieille dame est retrouvée et auditionnée. Non, encore une fois, cela ne lui dit rien. Personne ne semble connaître Élie Lauringe.
Si les policiers font chou blanc, le grand public s’intéresse aussi à cette piste. Informé par la presse, il se passionne pour ce fantôme mais soumet des hypothèses la plupart du temps abracadabrantes. Les nombreux courriers de dénonciation écrits par des gens persuadés de connaître l’identité du Grêlé sont souvent étayés à la lumière d’une anagramme d’Élie Lauringe. Et tant pis si les lettres ne correspondent pas exactement.
La piste singulière de l’écrivain russe
Pour coincer le Grêlé, les enquêteurs tentent également d’explorer une piste très singulière, quasi romanesque, où l’identité d’Élie Lauringe sera une nouvelle fois évoquée. Elle est liée à l’agression de trois filles de 13 et 14 ans en novembre 1987 à Paris (VIe). Deux d’entre elles, dans leur immeuble, échappent de peu à un homme qui se présente comme un policier et souhaite les contrôler. Il s’agit très vraisemblablement du Grêlé. Les victimes ont un point commun : elles recevaient depuis quelque temps des courriers anonymes. Le style est littéraire. Et pour cause – on l’apprendra plus tard –, l’auteur a plagié des textes d’écrivains.
Une phrase retient l’attention : « Voilà qu’il me prend l’envie de te violer. » Le corbeau veut correspondre avec les jeunes filles. Et il leur demande une réponse qu’elles doivent déposer au sous-sol d’une librairie du VIe, derrière le roman « Oblomov » de l’écrivain russe Ivan Gontcharov. Bien que sceptiques, les policiers mettent en place un dispositif pour interpeller l’auteur des courriers anonymes. Mais il ne se présentera pas.
François Vérove, dit le Grêlé, n'était pas l'auteur des courriers anonymes adressés à deux jeunes Parisiennes de 13 et 14 ans en 1987.
François Vérove, dit le Grêlé, n'était pas l'auteur des courriers anonymes adressés à deux jeunes Parisiennes de 13 et 14 ans en 1987. DR
Un détective privé, Roger-Marc Moreau, creuse encore plus profond. « Ce criminaliste m’explique sa théorie : Élie est le prénom du héros du roman, Ilya Ilitch Oblomov, raconte la journaliste et spécialiste du Grêlé, Patricia Tourancheau, dans un article paru dans Les Jours. Une traductrice russe nous le confirme : Ilya signifie bien Élie. De plus, la signature manuscrite en cyrillique de Gontcharov se lit, par un Français… Lourages. Pour le privé, Élie Lauringe – ou Louringe – sort tout droit de l’univers du romancier. Irmgard Müller a pu comprendre ce nom à sa façon et mal le retranscrire dans son répertoire. »
Il faudra attendre 2017 pour que cette théorie littéraire s’effondre avec une expertise graphologique réclamée par une juge d’instruction. L’auteur des courriers anonymes était en réalité un camarade de collège des deux jeunes filles. Il n’avait rien à voir avec le faux policier. Il est mort à Londres en 2010, à l’âge de 28 ans.
Une fausse identité aussi dans l’affaire Sophie Narme
Dans l’affaire Sophie Narme également, pour laquelle le Grêlé est toujours soupçonné, le meurtrier a utilisé une fausse identité – mais pas celle d’Élie Lauringe – pour confondre sa proie. Le 4 décembre 1991, le responsable d’une agence immobilière de la rue Lauriston à Paris (XVIe), inquiet de ne pas avoir de nouvelles d’une de ses employées, découvre son cadavre en poussant la porte d’un appartement au 22, rue Manin (XIXe).
Sophie Narme, 23 ans, a été étranglée avec une ceinture. La jeune femme a subi des violences sexuelles. Une plaie à l’arme blanche est constatée au niveau de son thorax. Exactement comme la petite Cécile Bloch. D’où le rapprochement avec le Grêlé.
Le parcours du Grêlé
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Source : Procès verbaux
Les enquêteurs apprennent que, la veille, un homme avait appelé la jeune employée pour la presser de visiter cet appartement. Les policiers retrouvent cette note écrite par la victime : « DUBOSTE 42436406, 11H, 22, rue Manin. » Duboste, le meurtrier ? Là encore, cela débouchera sur une impasse. Le numéro de téléphone est celui du fax d’une société. Rien à voir.
Et finalement ? Finalement, rien. Personne ne sait. François Vérove, ancien gendarme et policier, a semé des indices bidon durant toute sa carrière criminelle. Contrairement à ce qu’on a cru pendant trente-cinq ans, sa peau n’était pas grêlée. Il se fichait aussi de la photographie, alors qu’il volait des appareils au terme de ses méfaits. Contrairement à ce qu’il disait à certaines de ses victimes, il n’a jamais fait de prison. Et Élie Lauringe n’existait sans doute que dans sa tête.
mimi
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
merci mimi.
C'est un vieil article du Parisien qui une fois de plus, associe toutes les personnes dont les noms figurent sur les carnets, à des amants. Nous avons mille fois répété que ce n'était pas le cas.
Ensuite, je le redis encore, ce n'est pas Moreau qui a rapproché Gontcharov du grêlé, mais les internautes du forum de France2. Ceux qui suivaient ce forum à l'époque peuvent le confirmer.
C'est un vieil article du Parisien qui une fois de plus, associe toutes les personnes dont les noms figurent sur les carnets, à des amants. Nous avons mille fois répété que ce n'était pas le cas.
Ensuite, je le redis encore, ce n'est pas Moreau qui a rapproché Gontcharov du grêlé, mais les internautes du forum de France2. Ceux qui suivaient ce forum à l'époque peuvent le confirmer.
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
En regardant les photos, vidéos publiées par l'auteure présumée du meurtre le Lola, sur je me pose des questions sur les boutons de son visage, est ce l'effet d'un maquillage qui les a fait disparaître ou est ce le fait de cogiter dans sa tête l'agression qui va suivre qui les a fait apparaitre? Je pense à Vérove peau lisse le plus souvent et porteur de "stigmates" lors des agressions de Cécile, Sarah ...
Eruption cutanée liée à un acte barbare en préparation??? Une transpiration excessive peut faire apparaitre des boutons.
Eruption cutanée liée à un acte barbare en préparation??? Une transpiration excessive peut faire apparaitre des boutons.
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Bonsoir,
C'est une série de vieux tweets qui parlent de ce que Nathalie Turquey a entrepris.
C'est juste un résumé de ce qui a été maintes fois dit ici. Je comprends pas l'utilité de poster ces liens ici.
C'est une série de vieux tweets qui parlent de ce que Nathalie Turquey a entrepris.
C'est juste un résumé de ce qui a été maintes fois dit ici. Je comprends pas l'utilité de poster ces liens ici.
Association d'Aide aux Victimes des Affaires Non Élucidées
Carte des affaires non élucidées francophones
Manor
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Manor a écrit:Bonsoir,
C'est une série de vieux tweets qui parlent de ce que Nathalie Turquey a entrepris.
C'est juste un résumé de ce qui a été maintes fois dit ici. Je comprends pas l'utilité de poster ces liens ici.
So what? Pourquoi pas ? Il faut absolument saluer l'excellent travail de cette juge . Si seulement on en avait d'autres de cette trempe , de cette exigence . Enfin, il faut bien le reconnaître : sans elle , Vérove serait en train de se la couler douce
Lisetoct
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Bonjour à tous,Lisetoct a écrit:Manor a écrit:Bonsoir,
C'est une série de vieux tweets qui parlent de ce que Nathalie Turquey a entrepris.
C'est juste un résumé de ce qui a été maintes fois dit ici. Je comprends pas l'utilité de poster ces liens ici.
So what? Pourquoi pas ? Il faut absolument saluer l'excellent travail de cette juge . Si seulement on en avait d'autres de cette trempe , de cette exigence . Enfin, il faut bien le reconnaître : sans elle , Vérove serait en train de se la couler douce
ce tweet dit que la juge Turquey reprend le dossier à zéro. Question: quel dossier et à partir de quand ??
Sinon, j'ai relu le chapitre "cold cases" du livre "la traque du grêlé".
Les auteurs donnent des arguments montrant que Vérove pourrait être impliqué dans 4 autres meurtres en 87: Virginie Delmas, Hema GreedHarry, Perrine Vignon et
Sabine Dumont (l'adn retrouvé n'est pas celui de Vérove mais il pourrait s'agir d'un adn de pollution).
A t on des éléments nouveaux sur ces dossiers ?
Maintenant, en ajoutant les cas de Sophie, Edith et Karine, on arrive à 10 meurtres possibles dont 3 avérés..
Claire
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Claire a écrit:
Sabine Dumont (l'adn retrouvé n'est pas celui de Vérove mais il pourrait s'agir d'un adn de pollution).
Bonjour,
Ca m'étonnerait fort. Il s'agit de sperme.
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