Désormais on sait qui il était clap 5
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Re: Désormais on sait qui il était clap 5
-Lisetoct a écrit:Merci Tristan pour l'article.
Je note qu'il n'y est pas fait mention du retrait bancaire effectué par FV entre le 24 et le 29.L'épouse n'était pas au courant ? Les liquidités ont-elles été retrouvées ?
Bonne remarque Lisetoct, moi j'ai toujours pensé qu'il avait en tête de partir en cavale, mais étant ancien gendarme / policier il a vite compris que c'était trop casse-gueule comme plan, il a donc privilégié la seul solution viable c'est-à-dire : le suicide.
Cela démontre du bon sens, et une grande maîtrise de ses émotions. Il est hors-norme à tous points de vue!
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
J'avais lu qu'il aurait vidé ses comptes.. pas exactement la même chose.. ça pouvait être un transfert d'argent vers le compte de sa femme.Lisetoct a écrit:Merci Tristan pour l'article.
Je note qu'il n'y est pas fait mention du retrait bancaire effectué par FV entre le 24 et le 29.L'épouse n'était pas au courant ? Les liquidités ont-elles été retrouvées ?
Claire
Claire
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Il est effectivement hors-norme, je l'imagine toujours dans son ascenseur à guetter dans un calme olympien. J'ai encore le sentiment qu'il nous manipule, même de l'au-delà.... Et beaucoup de peine avec l'idée qu'il puisse être le premier psychopathe qui ait suivi le chemin de la guérison.
L'impression que tout ceci est un moyen de se dédouaner, d'atténuer la portée des crimes et de mettre la faute sur autre chose. Pourquoi ne donne-t-il aucune information sur ses crimes s'il avait eu un déclic et qu'il avait vécu "une vraie renaissance" ? S'il avait réellement pris conscience du mal, il aurait dressé un inventaire pour ne pas laisser des familles dans le doute...
Le pervers sait très bien qu'en partant comme ceci, il garde le contrôle à 100%.
L'impression que tout ceci est un moyen de se dédouaner, d'atténuer la portée des crimes et de mettre la faute sur autre chose. Pourquoi ne donne-t-il aucune information sur ses crimes s'il avait eu un déclic et qu'il avait vécu "une vraie renaissance" ? S'il avait réellement pris conscience du mal, il aurait dressé un inventaire pour ne pas laisser des familles dans le doute...
Le pervers sait très bien qu'en partant comme ceci, il garde le contrôle à 100%.
dummhet- Administrateur du forum
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Claire a écrit:Enfin, je reste perplexe: la police convoquait les anciens gendarmes en leur indiquant avec précision la raison de la convocation et
du prélèvement ADN. En présentant les choses en ces termes, la police aurait dû se rendre compte que le grêlé comprendrait immédiatement qu'il allait être démasqué et que donc il ne viendrait pas à la convocation..
Oui ça c'est léger, en plus en indiquant la date des "faits"... Mais bon, cette enquête était tellement dans une impasse qu'ils ont tenté le coup, je peux comprendre cette approche bulldozer après 35 ans d'errements avec des pistes qui ne donnaient rien.
dummhet- Administrateur du forum
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Merci Tristan.
Cet article laisse enfin entrevoir un peu de sa psychologie et c'est édifiant de constater qu'effectivement son entourage proche n'a probablement rien "vu".
Il continue à donner le change durant les derniers jours qui suivent l'appel de la police de Montpellier, de remplir son agenda alors qu'il sait que sa fin est proche.
Il aurait pu se suicider tout de suite ou partir en cavale ne serait-ce que qques jours.
Mais non il continue à vivre absolument normalement jusqu'au bout.
Cet article laisse enfin entrevoir un peu de sa psychologie et c'est édifiant de constater qu'effectivement son entourage proche n'a probablement rien "vu".
Il continue à donner le change durant les derniers jours qui suivent l'appel de la police de Montpellier, de remplir son agenda alors qu'il sait que sa fin est proche.
Il aurait pu se suicider tout de suite ou partir en cavale ne serait-ce que qques jours.
Mais non il continue à vivre absolument normalement jusqu'au bout.
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Bonsoir à tous,
Je préfère prendre mes distances avec ce que Vérove aurait écrit et ce qu'il a pu dire ou raconter(ou pas) à sa femme tout comme à son fameux burn out (et ses motifs) comme par hasard en 96/97.
J'ai la sensation que cet individu est parfaitement/totalement clivé et qu'il sait mettre en scène l'illusion qu'il est conscient de pouvoir/savoir produire.
Il a dû y avoir en effet une opposition frontale avec son père mais la raison peut reposer sur des histoires de fric ou d'héritage ou plus précisément de détournement de ce qui aurait dû lui revenir au profit de la belle mère et de ses filles.
N'oublions pas que Vérove est quelqu'un qui prend ce qu'il veut quitte à détruire ou massacrer au besoin. C'est aussi un voleur. Il aime le fric quelque soit la manière de le gagner ou de l'obtenir à mon avis. Il dépouille ses victimes chaque fois que c'est possible. Il était capable de magouiller quand il convoitait quelque chose à mon avis.
Il s'est juste construit à coté un personnage derrière lequel il s'est abrité pour se sécuriser, mytho au besoin à ses heures.
Je pense qu'il s'était préparé mentalement et depuis très longtemps à être rattrapé par son adn et à ce suicide. Non pas pour éviter un procès à sa femme et ses gosses mais pour se l'éviter à lui-même.
Je préfère prendre mes distances avec ce que Vérove aurait écrit et ce qu'il a pu dire ou raconter(ou pas) à sa femme tout comme à son fameux burn out (et ses motifs) comme par hasard en 96/97.
J'ai la sensation que cet individu est parfaitement/totalement clivé et qu'il sait mettre en scène l'illusion qu'il est conscient de pouvoir/savoir produire.
Il a dû y avoir en effet une opposition frontale avec son père mais la raison peut reposer sur des histoires de fric ou d'héritage ou plus précisément de détournement de ce qui aurait dû lui revenir au profit de la belle mère et de ses filles.
N'oublions pas que Vérove est quelqu'un qui prend ce qu'il veut quitte à détruire ou massacrer au besoin. C'est aussi un voleur. Il aime le fric quelque soit la manière de le gagner ou de l'obtenir à mon avis. Il dépouille ses victimes chaque fois que c'est possible. Il était capable de magouiller quand il convoitait quelque chose à mon avis.
Il s'est juste construit à coté un personnage derrière lequel il s'est abrité pour se sécuriser, mytho au besoin à ses heures.
Je pense qu'il s'était préparé mentalement et depuis très longtemps à être rattrapé par son adn et à ce suicide. Non pas pour éviter un procès à sa femme et ses gosses mais pour se l'éviter à lui-même.
Dernière édition par Sortcière le Lun 6 Déc 2021 - 22:25, édité 1 fois
Sortcière
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
bonjour sont explications pour c'est crime c'est que ses Demi sœur lui on piquer sa chambre quand il était gosse C'est ça ? Il regrette pour ça famille pour la famille des victimes mais apparemment ils regrette pas les vie qui là enlever parceque il en parle même pas .Tristann a écrit:Enfin du "croustillant" sur notre brave François, notamment sur sa femme une première! Manque plus que ses grands enfants prennent la parole.
À suivre...
Affaire du Grêlé : révélations sur les derniers jours du tueur en série François Vérove
INFO LE PARISIEN. Tueur glaçant et méthodique, époux attentionné, père, grand-père, gendarme, puis policier, François Vérove a été ce personnage aux multiples visages. En se suicidant le 27 septembre dernier, «le Grêlé» a emporté une partie de ses secrets.
-
Le lundi 27 septembre, vers 18 heures, François Vérove quitte son domicile de La Grande-Motte (Hérault). Il est censé accueillir des locataires qui doivent investir le studio que cet ancien policier et gendarme et sa femme louent sur Airbnb. « Il m’a dit bisous, au revoir, chérie », se remémore son épouse Valérie (le prénom a été modifié), avec laquelle il est marié depuis 1985 et a eu deux enfants.
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Vêtu d’un bermuda beige, d’une chemise imprimée et d’un gilet bleu marine, il enfourche son vélo électrique et s’éclipse. « Il était comme d’habitude », assure sa femme qui part de son côté effectuer une balade sur la plage avec une amie d’enfance. Son mari est censé les rejoindre. Mais à 19h30, quand Valérie et son amie sont de retour, il n’est pas là. Ses messages restent sans réponse et son appel tombe inhabituellement directement sur son répondeur. « J’ai pensé tout de suite qu’il était tombé de vélo », livre Valérie.
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Le lundi 27 septembre, vers 18 heures, François Vérove quitte son domicile de La Grande-Motte (photo). C'est la dernière fois que sa femme le verra.
-
La vérité sera infiniment plus dévastatrice. Deux jours plus tard, elle apprendra que cet époux si tranquille n’était autre que le « Grêlé », un violeur et tueur en série recherché depuis les années 80. Jusqu’au bout, jusqu’à son suicide, François Vérove n’aura jamais éveillé le moindre soupçon chez ses proches. « J’ai le ciel qui me tombe sur la tête », confie Valérie, lorsqu’elle est entendue par la juge d’instruction le 1er octobre en présence de deux policiers de la brigade criminelle. « J’ai vécu 36 ans avec un gars, même les enfants ont dit : Papa il a deux facettes, c’est deux individus ». Vertigineux.
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Depuis le vendredi 24 septembre, François Vérove savait que c’était fini. Qu’il allait devoir se confronter à son odieux passé. La chute est venue d’un appel téléphonique passé par la PJ de Montpellier à son ancien numéro utilisé par son épouse. En son absence, elle a pris note du message à transmettre : « Je lui ai répété les termes que le commandant avait utilisés Il y a une enquête rouverte, on convoque tous les anciens gendarmes pour des faits qui avaient eu lieu entre 1986 et 1992. Il a appelé immédiatement ». Son mari prend rendez-vous pour le mercredi suivant 29 septembre à 17 heures. « Il raccroche, il me dit OK c’est pour une vieille affaire ».
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Une trace ADN identique pour cinq victimes
La vieille affaire en question est une série de crimes sur lesquelles les enquêteurs de la Crim’ butent depuis des d’années. « Le Grêlé », surnommé ainsi depuis la description d’un témoin évoquant sa peau irrégulière, est suspecté d’avoir violé et poignardé la petite Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 à Paris XIXe, d’avoir tué Irgmard Muller et Gilles Politi, 21 et 38 ans, le 29 avril 1987 à Paris IVe, d’avoir violé une adolescente de 14 ans à Paris XIVe le 27 octobre 1987 et d’avoir kidnappé et violé une fillette de 11 ans le 29 juin 1994 entre la Seine-et-Marne et l’Essonne. Pour ces cinq victimes, une trace ADN identique a été isolée. On lui impute également le viol et la tentative de meurtre d’une petite fille de 8 ans en avril 1986 dans le XIIIe arrondissement de Paris, même si aucune trace génétique n’a été recueillie. La liste pourrait être encore plus longue.
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Plusieurs témoignages soulignent le sang-froid du prédateur et font état de sa possession d’une carte de membre des forces de l’ordre. Par recoupements, les enquêteurs penchent pour un ancien gendarme. Fin août 2021, l’opiniâtre juge Nathalie Turquey demande le prélèvement génétique de 800 militaires ayant vécu à Paris au moment des faits. Le 24 septembre, le tour est venu du dénommé François Vérove, né le 22 janvier 1962 à Gravelines (Nord), ancien Garde républicain reconverti dans la police.
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Ce passionné de moto a compris que son identification était inéluctable. Pourtant, là encore, l’appel de la PJ ne provoque chez lui aucune réaction de panique. « Non, il n’a pas eu de changement d’attitude, (…) il note même le rendez-vous sur son téléphone, dévoile Valérie. (…) Quelques minutes après, dix minutes, on a décidé de partir faire une balade le long de la mer, comme d’habitude, aucun changement. C’est là que je me dis qu’il savait bien se maîtriser. » La juge insiste : « Confirmez-vous ne pas avoir constaté de changement d’attitude ou de comportement chez lui, après sa conversation téléphonique ? » « Non, aucun changement », atteste son épouse.
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Comme d’habitude, il cuisine le repas, fait sa sieste et prépare le café
Le week-end se passe sans fait notable. Le dimanche soir, son meilleur ami l’appelle pour lui proposer de se rendre à la Fête des Lumières à Lyon, en décembre. « François lui a répondu OK super, on vous suit, on vient avec vous, fais la réservation », relate Valérie. À aucun moment François Vérove ne donne le moindre signe des tourments intimes qui le déchirent. Ce fameux lundi 27 septembre, c’est lui qui, comme d’habitude, cuisine le repas puis fait sa sieste sur son canapé et prépare le café. « François participait à la conversation, aucun changement. Depuis j’en ai reparlé à une amie et c’est pareil, elle me dit non. Parce que quand on vit avec quelqu’un, parfois on peut ne pas se rendre compte, mais cette amie m’a confirmé non rien. »
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Ne voyant pas son mari revenir, Valérie s’inquiète et prévient les gendarmes de sa disparition. Entendue le mardi 28 septembre par un officier de la brigade de La Grande-Motte, elle explique n’avoir aucune raison de penser qu’il puisse se volatiliser volontairement. Auditionnée beaucoup plus longuement par la juge Turquey, elle racontera une vie de couple harmonieuse et équilibrée avec un mari, certes, taiseux mais attentionné et aimant lui préparer de bons plats. Elle évoque aussi un père aimant et présent pour ses enfants.
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Seul fait notable dans son parcours : un burn-out au milieu des années 90 – sans doute en 1996-1997 – après un violent conflit avec son père. Un père avec lequel François Vérove entretenait des rapports conflictuels depuis l’enfance après son remariage, suite au décès précoce de sa mère. « Quand il a fait son burn-out, pour moi, c’était logique tout ça mais, maintenant que j’ai eu les éléments nouveaux, je ne sais plus », s’interroge Valérie plongée dans une situation infernale. Ce gros passage à vide nécessitera une brève hospitalisation puis une longue prise en charge psychologique qui semblait avoir porté ses fruits.
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Lors de cette déposition, Valérie déroule une existence sans accroc avec un homme d’humeur égale, ponctuée par la naissance de leurs deux enfants et les déménagements au gré de ses mutations dans les Bouches-du-Rhône puis dans l’Hérault où un accident de moto met fin prématurément à sa carrière en 2011. Là encore, la juge d’instruction s’étonne de sa constante sérénité. « Il n’a pas eu de changement de comportement du tout, c’est ça qui est incroyable, confirme Valérie. D’après ce que j’ai vu depuis hier, on dirait deux personnes. Il ne s’emportait pas, jamais de colère, jamais. » Son sommeil non plus n’était pas perturbé : ni cauchemar, ni insomnie.
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« Je viens de me suicider, en cas de coma, ne pas tenter de me réanimer »
Les premières interrogations de son épouse naissent le 28 septembre. En fouillant sur l’ordinateur du disparu, sa famille découvre qu’il n’a jamais été question qu’il accueille en personne les locataires du studio Airbnb la veille. Et qu’il a servi un prétexte fallacieux pour justifier son absence. « Là on a compris que François avait fait un truc, qu’il nous avait menti, qu’il y avait un truc bizarre », expose Valérie. Puis, le lendemain, le 29 septembre, son fils constate que son père a réservé un appartement au Grau-du-Roi (Gard), là où son téléphone a borné pour la dernière fois. La famille alerte immédiatement les gendarmes qui se rendent sur place où ils découvrent le corps inanimé de leur ancien frère d’arme, allongé sur un matelas, mort après avoir consommé des médicaments.
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François Vérove a pris soin de mettre en scène son départ. Sur la hotte aspirante de la cuisine, il a laissé deux messages. « SUICIDE VEUILLEZ APPELER le 17 (Gendarmerie) », est-il écrit sur une première feuille de papier. Sur la seconde, il a accroché sa carte d’identité avec le message suivant : « Le 27/09/2021. Mon nom est François VEROVE. Je viens de me SUICIDER, EN CAS DE COMA NE PAS TENTER DE ME REANIMER, MERCI ». Quand les secours pénètrent dans ce logement, il est de toute façon trop tard.
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Sur le plan de travail, les gendarmes font une autre découverte capitale : une enveloppe en papier kraft à destination de son épouse à l’intérieur de laquelle ils découvrent une seconde enveloppe contenant une lettre d’adieu et d’aveu manuscrite. Dans ce courrier de près de deux pages, François Vérove confesse ses tourments sans donner aucun détail sur ses crimes ni d’indication sur d’éventuels autres faits. Le ton est très personnel.
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C'est ici, au Grau-du-Roi, que le corps de François Vérove a été retrouvé.
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« Ma chérie, je vais t’expliquer pourquoi j’ai dû partir », entame-t-il. « Tu m’as connu en 1984, jeune gendarme. Tu avais pu déjà déceler quelques difficultés que je cachais. En fait, je traînais une rage folle qui ont (sic) fait de moi un criminel. Par périodes, je n’en pouvais plus et il me fallait détruire, salir, tuer quelqu’un d’innocent », rédige-t-il très crûment, parlant de « pulsions grandissantes ». François Vérove indique que c’est à partir de 1997 qu’il a pu « être libéré de ces profondes obsessions ». Il fait alors référence à sa dépression et aux bienfaits de sa psychothérapie. Ce qui correspond à la période de burn-out détaillée par son épouse. « Cela a cassé cet instinct de mort, car en tuant des innocents, c’était mes propres souffrances d’enfant que je voulais détruire inconsciemment. Cette guérison, cela a été une véritable délivrance, une véritable renaissance. »
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Lors de son audition par la juge Turquey, Valérie est revenue sur l’enfance de son mari. Sa mère décède de la grippe alors qu’il n’a que 10 ans. Son père, qui travaille dans la marine marchande, le confie à sa grand-mère maternelle et ne s’en occupe que le week-end. Il retourne vivre aux côtés de son père deux ans plus tard lorsque ce dernier se met à nouveau en ménage avec une femme déjà mère de deux enfants. « Ça s’est très mal passé, parce que lui n’avait plus sa chambre, ses demi-sœurs étaient installées dans sa chambre lui avait été mis dans un petit coin, dans un petit bureau, (…) c’était quelque chose qu’apparemment il avait mal vécu, il m’en parlait souvent », détaille Valérie.
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À partir de ce moment-là, son père lui aurait interdit tout contact avec sa famille maternelle, l’obligeant à appeler sa belle-mère maman. Aux yeux de son épouse, François Vérove se serait engagé très tôt dans la gendarmerie, car « c’était la promesse d’une nouvelle famille ». La rupture avec son père sera consommée lorsque ce dernier décide de mettre en vente la maison familiale, déclenchant un violent conflit. « Son père lui a dit de toute façon tu n’es plus mon fils, coupure nette, ils n’ont plus jamais eu de contact après l’histoire de la vente de la maison », indique Valérie. C’est par une de ses tantes que François Vérove apprendra le décès de son père. Sa belle-mère avait interdit à quiconque d’avoir des contacts avec lui.
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Dans la deuxième partie de sa lettre d’adieu, « le Grêlé » justifie son suicide et s’adresse directement à ses proches : « Je ne pouvais effacer le passé. Après plus de trente ans, le système judiciaire m’a rattrapé. Afin d’éviter un procès qui aura des conséquences sur vous, j’ai pris la décision de partir (…) Je ne pourrai jamais effacer le mal que j’ai fait à ma famille ainsi qu’aux familles des victimes. C’est mon plus grand regret. Je ne sollicite aucun pardon parce que tout ceci est impardonnable. » La chute est saisissante : « Je vous aime plus que tout au monde et déteste ce criminel que j’ai été ».
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Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
En relisant cet article, j'ai l'impression que les éléments de phrase attribués à Vérove ne coincident pas tout à fait avec ceux qui lui avaient été attribués dans un précédent article du Parisien.Sortcière a écrit:Bonsoir à tous,
Je préfère prendre mes distances avec ce que Vérove aurait écrit et ce qu'il a pu dire ou raconter(ou pas) à sa femme tout comme à son fameux burn out (et ses motifs) comme par hasard en 96/97.
J'ai la sensation que cet individu est parfaitement/totalement clivé et qu'il sait mettre en scène l'illusion qu'il est conscient de pouvoir/savoir produire.
Il a dû y avoir en effet une opposition frontale avec son père mais la raison peut reposer sur des histoires de fric ou d'héritage ou plus précisément de détournement de ce qui aurait dû lui revenir au profit de la belle mère et de ses filles.
N'oublions pas que Vérove est quelqu'un qui prend ce qu'il veut quitte à détruire ou massacrer au besoin. C'est aussi un voleur. Il aime le fric quelque soit la manière de le gagner ou de l'obtenir à mon avis. Il dépouille ses victimes chaque fois que c'est possible. Il était capable de magouiller quand il convoitait quelque chose à mon avis.
Il s'est juste construit à coté un personnage derrière lequel il s'est abrité pour se sécuriser, mytho au besoin à ses heures.
Je pense qu'il s'était préparé mentalement et depuis très longtemps à être rattrapé par son adn et à ce suicide. Non pas pour éviter un procès à sa femme et ses gosses mais pour se l'éviter à lui-même.
Mais cette fois ci, il y a davantage de détails.
Claire
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Bonsoir Claire,
Oui ça brode un peu mais ça n'apprend rien. Je pense que cet article a surtout pour but de dire que sa femme et ses enfants ne pouvaient se rendre compte de rien.
Oui ça brode un peu mais ça n'apprend rien. Je pense que cet article a surtout pour but de dire que sa femme et ses enfants ne pouvaient se rendre compte de rien.
Sortcière
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
-Jules a écrit:bonjour sont explications pour c'est crime c'est que ses Demi sœur lui on piquer sa chambre quand il était gosse C'est ça ? Il regrette pour ça famille pour la famille des victimes mais apparemment ils regrette pas les vie qui là enlever parceque il en parle même pas .Tristann a écrit:Enfin du "croustillant" sur notre brave François, notamment sur sa femme une première! Manque plus que ses grands enfants prennent la parole.
À suivre...
Affaire du Grêlé : révélations sur les derniers jours du tueur en série François Vérove
INFO LE PARISIEN. Tueur glaçant et méthodique, époux attentionné, père, grand-père, gendarme, puis policier, François Vérove a été ce personnage aux multiples visages. En se suicidant le 27 septembre dernier, «le Grêlé» a emporté une partie de ses secrets.
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Le lundi 27 septembre, vers 18 heures, François Vérove quitte son domicile de La Grande-Motte (Hérault). Il est censé accueillir des locataires qui doivent investir le studio que cet ancien policier et gendarme et sa femme louent sur Airbnb. « Il m’a dit bisous, au revoir, chérie », se remémore son épouse Valérie (le prénom a été modifié), avec laquelle il est marié depuis 1985 et a eu deux enfants.
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Vêtu d’un bermuda beige, d’une chemise imprimée et d’un gilet bleu marine, il enfourche son vélo électrique et s’éclipse. « Il était comme d’habitude », assure sa femme qui part de son côté effectuer une balade sur la plage avec une amie d’enfance. Son mari est censé les rejoindre. Mais à 19h30, quand Valérie et son amie sont de retour, il n’est pas là. Ses messages restent sans réponse et son appel tombe inhabituellement directement sur son répondeur. « J’ai pensé tout de suite qu’il était tombé de vélo », livre Valérie.
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Le lundi 27 septembre, vers 18 heures, François Vérove quitte son domicile de La Grande-Motte (photo). C'est la dernière fois que sa femme le verra.
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La vérité sera infiniment plus dévastatrice. Deux jours plus tard, elle apprendra que cet époux si tranquille n’était autre que le « Grêlé », un violeur et tueur en série recherché depuis les années 80. Jusqu’au bout, jusqu’à son suicide, François Vérove n’aura jamais éveillé le moindre soupçon chez ses proches. « J’ai le ciel qui me tombe sur la tête », confie Valérie, lorsqu’elle est entendue par la juge d’instruction le 1er octobre en présence de deux policiers de la brigade criminelle. « J’ai vécu 36 ans avec un gars, même les enfants ont dit : Papa il a deux facettes, c’est deux individus ». Vertigineux.
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Depuis le vendredi 24 septembre, François Vérove savait que c’était fini. Qu’il allait devoir se confronter à son odieux passé. La chute est venue d’un appel téléphonique passé par la PJ de Montpellier à son ancien numéro utilisé par son épouse. En son absence, elle a pris note du message à transmettre : « Je lui ai répété les termes que le commandant avait utilisés Il y a une enquête rouverte, on convoque tous les anciens gendarmes pour des faits qui avaient eu lieu entre 1986 et 1992. Il a appelé immédiatement ». Son mari prend rendez-vous pour le mercredi suivant 29 septembre à 17 heures. « Il raccroche, il me dit OK c’est pour une vieille affaire ».
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Une trace ADN identique pour cinq victimes
La vieille affaire en question est une série de crimes sur lesquelles les enquêteurs de la Crim’ butent depuis des d’années. « Le Grêlé », surnommé ainsi depuis la description d’un témoin évoquant sa peau irrégulière, est suspecté d’avoir violé et poignardé la petite Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 à Paris XIXe, d’avoir tué Irgmard Muller et Gilles Politi, 21 et 38 ans, le 29 avril 1987 à Paris IVe, d’avoir violé une adolescente de 14 ans à Paris XIVe le 27 octobre 1987 et d’avoir kidnappé et violé une fillette de 11 ans le 29 juin 1994 entre la Seine-et-Marne et l’Essonne. Pour ces cinq victimes, une trace ADN identique a été isolée. On lui impute également le viol et la tentative de meurtre d’une petite fille de 8 ans en avril 1986 dans le XIIIe arrondissement de Paris, même si aucune trace génétique n’a été recueillie. La liste pourrait être encore plus longue.
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Plusieurs témoignages soulignent le sang-froid du prédateur et font état de sa possession d’une carte de membre des forces de l’ordre. Par recoupements, les enquêteurs penchent pour un ancien gendarme. Fin août 2021, l’opiniâtre juge Nathalie Turquey demande le prélèvement génétique de 800 militaires ayant vécu à Paris au moment des faits. Le 24 septembre, le tour est venu du dénommé François Vérove, né le 22 janvier 1962 à Gravelines (Nord), ancien Garde républicain reconverti dans la police.
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Ce passionné de moto a compris que son identification était inéluctable. Pourtant, là encore, l’appel de la PJ ne provoque chez lui aucune réaction de panique. « Non, il n’a pas eu de changement d’attitude, (…) il note même le rendez-vous sur son téléphone, dévoile Valérie. (…) Quelques minutes après, dix minutes, on a décidé de partir faire une balade le long de la mer, comme d’habitude, aucun changement. C’est là que je me dis qu’il savait bien se maîtriser. » La juge insiste : « Confirmez-vous ne pas avoir constaté de changement d’attitude ou de comportement chez lui, après sa conversation téléphonique ? » « Non, aucun changement », atteste son épouse.
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Comme d’habitude, il cuisine le repas, fait sa sieste et prépare le café
Le week-end se passe sans fait notable. Le dimanche soir, son meilleur ami l’appelle pour lui proposer de se rendre à la Fête des Lumières à Lyon, en décembre. « François lui a répondu OK super, on vous suit, on vient avec vous, fais la réservation », relate Valérie. À aucun moment François Vérove ne donne le moindre signe des tourments intimes qui le déchirent. Ce fameux lundi 27 septembre, c’est lui qui, comme d’habitude, cuisine le repas puis fait sa sieste sur son canapé et prépare le café. « François participait à la conversation, aucun changement. Depuis j’en ai reparlé à une amie et c’est pareil, elle me dit non. Parce que quand on vit avec quelqu’un, parfois on peut ne pas se rendre compte, mais cette amie m’a confirmé non rien. »
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Ne voyant pas son mari revenir, Valérie s’inquiète et prévient les gendarmes de sa disparition. Entendue le mardi 28 septembre par un officier de la brigade de La Grande-Motte, elle explique n’avoir aucune raison de penser qu’il puisse se volatiliser volontairement. Auditionnée beaucoup plus longuement par la juge Turquey, elle racontera une vie de couple harmonieuse et équilibrée avec un mari, certes, taiseux mais attentionné et aimant lui préparer de bons plats. Elle évoque aussi un père aimant et présent pour ses enfants.
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Seul fait notable dans son parcours : un burn-out au milieu des années 90 – sans doute en 1996-1997 – après un violent conflit avec son père. Un père avec lequel François Vérove entretenait des rapports conflictuels depuis l’enfance après son remariage, suite au décès précoce de sa mère. « Quand il a fait son burn-out, pour moi, c’était logique tout ça mais, maintenant que j’ai eu les éléments nouveaux, je ne sais plus », s’interroge Valérie plongée dans une situation infernale. Ce gros passage à vide nécessitera une brève hospitalisation puis une longue prise en charge psychologique qui semblait avoir porté ses fruits.
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Lors de cette déposition, Valérie déroule une existence sans accroc avec un homme d’humeur égale, ponctuée par la naissance de leurs deux enfants et les déménagements au gré de ses mutations dans les Bouches-du-Rhône puis dans l’Hérault où un accident de moto met fin prématurément à sa carrière en 2011. Là encore, la juge d’instruction s’étonne de sa constante sérénité. « Il n’a pas eu de changement de comportement du tout, c’est ça qui est incroyable, confirme Valérie. D’après ce que j’ai vu depuis hier, on dirait deux personnes. Il ne s’emportait pas, jamais de colère, jamais. » Son sommeil non plus n’était pas perturbé : ni cauchemar, ni insomnie.
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« Je viens de me suicider, en cas de coma, ne pas tenter de me réanimer »
Les premières interrogations de son épouse naissent le 28 septembre. En fouillant sur l’ordinateur du disparu, sa famille découvre qu’il n’a jamais été question qu’il accueille en personne les locataires du studio Airbnb la veille. Et qu’il a servi un prétexte fallacieux pour justifier son absence. « Là on a compris que François avait fait un truc, qu’il nous avait menti, qu’il y avait un truc bizarre », expose Valérie. Puis, le lendemain, le 29 septembre, son fils constate que son père a réservé un appartement au Grau-du-Roi (Gard), là où son téléphone a borné pour la dernière fois. La famille alerte immédiatement les gendarmes qui se rendent sur place où ils découvrent le corps inanimé de leur ancien frère d’arme, allongé sur un matelas, mort après avoir consommé des médicaments.
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François Vérove a pris soin de mettre en scène son départ. Sur la hotte aspirante de la cuisine, il a laissé deux messages. « SUICIDE VEUILLEZ APPELER le 17 (Gendarmerie) », est-il écrit sur une première feuille de papier. Sur la seconde, il a accroché sa carte d’identité avec le message suivant : « Le 27/09/2021. Mon nom est François VEROVE. Je viens de me SUICIDER, EN CAS DE COMA NE PAS TENTER DE ME REANIMER, MERCI ». Quand les secours pénètrent dans ce logement, il est de toute façon trop tard.
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Sur le plan de travail, les gendarmes font une autre découverte capitale : une enveloppe en papier kraft à destination de son épouse à l’intérieur de laquelle ils découvrent une seconde enveloppe contenant une lettre d’adieu et d’aveu manuscrite. Dans ce courrier de près de deux pages, François Vérove confesse ses tourments sans donner aucun détail sur ses crimes ni d’indication sur d’éventuels autres faits. Le ton est très personnel.
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C'est ici, au Grau-du-Roi, que le corps de François Vérove a été retrouvé.
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« Ma chérie, je vais t’expliquer pourquoi j’ai dû partir », entame-t-il. « Tu m’as connu en 1984, jeune gendarme. Tu avais pu déjà déceler quelques difficultés que je cachais. En fait, je traînais une rage folle qui ont (sic) fait de moi un criminel. Par périodes, je n’en pouvais plus et il me fallait détruire, salir, tuer quelqu’un d’innocent », rédige-t-il très crûment, parlant de « pulsions grandissantes ». François Vérove indique que c’est à partir de 1997 qu’il a pu « être libéré de ces profondes obsessions ». Il fait alors référence à sa dépression et aux bienfaits de sa psychothérapie. Ce qui correspond à la période de burn-out détaillée par son épouse. « Cela a cassé cet instinct de mort, car en tuant des innocents, c’était mes propres souffrances d’enfant que je voulais détruire inconsciemment. Cette guérison, cela a été une véritable délivrance, une véritable renaissance. »
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Lors de son audition par la juge Turquey, Valérie est revenue sur l’enfance de son mari. Sa mère décède de la grippe alors qu’il n’a que 10 ans. Son père, qui travaille dans la marine marchande, le confie à sa grand-mère maternelle et ne s’en occupe que le week-end. Il retourne vivre aux côtés de son père deux ans plus tard lorsque ce dernier se met à nouveau en ménage avec une femme déjà mère de deux enfants. « Ça s’est très mal passé, parce que lui n’avait plus sa chambre, ses demi-sœurs étaient installées dans sa chambre lui avait été mis dans un petit coin, dans un petit bureau, (…) c’était quelque chose qu’apparemment il avait mal vécu, il m’en parlait souvent », détaille Valérie.
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À partir de ce moment-là, son père lui aurait interdit tout contact avec sa famille maternelle, l’obligeant à appeler sa belle-mère maman. Aux yeux de son épouse, François Vérove se serait engagé très tôt dans la gendarmerie, car « c’était la promesse d’une nouvelle famille ». La rupture avec son père sera consommée lorsque ce dernier décide de mettre en vente la maison familiale, déclenchant un violent conflit. « Son père lui a dit de toute façon tu n’es plus mon fils, coupure nette, ils n’ont plus jamais eu de contact après l’histoire de la vente de la maison », indique Valérie. C’est par une de ses tantes que François Vérove apprendra le décès de son père. Sa belle-mère avait interdit à quiconque d’avoir des contacts avec lui.
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Dans la deuxième partie de sa lettre d’adieu, « le Grêlé » justifie son suicide et s’adresse directement à ses proches : « Je ne pouvais effacer le passé. Après plus de trente ans, le système judiciaire m’a rattrapé. Afin d’éviter un procès qui aura des conséquences sur vous, j’ai pris la décision de partir (…) Je ne pourrai jamais effacer le mal que j’ai fait à ma famille ainsi qu’aux familles des victimes. C’est mon plus grand regret. Je ne sollicite aucun pardon parce que tout ceci est impardonnable. » La chute est saisissante : « Je vous aime plus que tout au monde et déteste ce criminel que j’ai été ».
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Bonsoir,
Le fait qu'il n'avait plus sa chambre au détriment de ses demi-soeurs je trouve cela léger comme justification à ses actes barbares! Beaucoup de personnes grandissent dans des conditions où la promiscuité est de mise / parents distants etc, et ne deviennent pas des tueurs en série en puissance ( heureusement )
Je m'attendais que sa femme révèle qu'il a été abusé sexuellement pendant son enfance / adolescence, mais apparemment ce n'est pas le cas... à moins que Vérove est enfoui cela au plus profond de lui-même inconsciemment ?! Une sorte d'amnésie traumatique, ou alors il a gardé cela pour lui.
Ce n'est que des suppositions.
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Bonsoir les amis , intéressant :
Un élément que je découvre , il me semble que le père de Vérove suivant un article de presse était postier et qu ' il avait rencontré sa compagne qui travail également à la poste !
D ' après ce nouveau papier son père venait de la Marine Marchande , bon y faut savoir que la plupart sinon tous ont commencés dans la Marine Nationale au début comme pilotin et ensuite sur les navires de la Royale , donc il est possible que papa fut militaire de carrière ( possible , à confirmer )!
Ensuite que papa demande à son fils d ' appeler sa nouvelle compagne maman , est de sa part et aussi de la part de cette dame une preuve d ' affection !
Que françois couche dans un petit bureau et laisse sa chambre , ne semble pas être une brimade , les gamines elles sont trois dans la même chambre !
Que sont papa vende sa maison c 'était son droit , ou est le lézard ? vérove a lui-même changé de nombreuses fois de lieu d ' habitation !
Que vérove soit un grand manipulateur cette lettre en est la démonstration !
Que vérove a due longuement réfléchir , à balancer les mots et termes ça c ' est sure et certains , ce n ' est la lettre du type qui vient de boire un flacon d ' arsenic et qui s ' épanche !
Ce nous pouvons retenir de ce cinglé c 'est qu 'il devait continuer ses actes pervers , avec cette fois les facilitées du flic officiel , et maintenant comme ce cinglé de fourniret de cacher le corps de ses petites victimes !
Comme un voleur ne cesse jamais non plus espérons que la police à bien retracé ses téléphones portables et perquisitionnées ses logements , et comme fourniret , qui lui même possédait de nombreuses résidences mise sous séquestre les éléments troublants !
Pour l ' argent retiré , ce que sa femme ignorait il va sans dire que ce cinglé prévoyait un plan B , posons nous la question , hypothèse plutôt est ce que le commissaire ayant vue la commission rogatoire inédite n ' aurait pas envoyé quelques éléments des BAC surveiller et filocher le cinglé ce qui aurait fait capoter le plan B , car vérove
n ' est pas un type courageux dès que ça va pas il chie dans sa culotte comme on dit !
Dernier point , qu 'elle est la raison réelle pour laquelle papa doit il éloigner son fils du domicile familiale ( pour ma part quand on voit la suite du parcours du cinglé je crois avoir une idée )
Ou , dans qu 'elle INSTITUTION vérove fut il envoyé , ça est la question ?
Un élément que je découvre , il me semble que le père de Vérove suivant un article de presse était postier et qu ' il avait rencontré sa compagne qui travail également à la poste !
D ' après ce nouveau papier son père venait de la Marine Marchande , bon y faut savoir que la plupart sinon tous ont commencés dans la Marine Nationale au début comme pilotin et ensuite sur les navires de la Royale , donc il est possible que papa fut militaire de carrière ( possible , à confirmer )!
Ensuite que papa demande à son fils d ' appeler sa nouvelle compagne maman , est de sa part et aussi de la part de cette dame une preuve d ' affection !
Que françois couche dans un petit bureau et laisse sa chambre , ne semble pas être une brimade , les gamines elles sont trois dans la même chambre !
Que sont papa vende sa maison c 'était son droit , ou est le lézard ? vérove a lui-même changé de nombreuses fois de lieu d ' habitation !
Que vérove soit un grand manipulateur cette lettre en est la démonstration !
Que vérove a due longuement réfléchir , à balancer les mots et termes ça c ' est sure et certains , ce n ' est la lettre du type qui vient de boire un flacon d ' arsenic et qui s ' épanche !
Ce nous pouvons retenir de ce cinglé c 'est qu 'il devait continuer ses actes pervers , avec cette fois les facilitées du flic officiel , et maintenant comme ce cinglé de fourniret de cacher le corps de ses petites victimes !
Comme un voleur ne cesse jamais non plus espérons que la police à bien retracé ses téléphones portables et perquisitionnées ses logements , et comme fourniret , qui lui même possédait de nombreuses résidences mise sous séquestre les éléments troublants !
Pour l ' argent retiré , ce que sa femme ignorait il va sans dire que ce cinglé prévoyait un plan B , posons nous la question , hypothèse plutôt est ce que le commissaire ayant vue la commission rogatoire inédite n ' aurait pas envoyé quelques éléments des BAC surveiller et filocher le cinglé ce qui aurait fait capoter le plan B , car vérove
n ' est pas un type courageux dès que ça va pas il chie dans sa culotte comme on dit !
Dernier point , qu 'elle est la raison réelle pour laquelle papa doit il éloigner son fils du domicile familiale ( pour ma part quand on voit la suite du parcours du cinglé je crois avoir une idée )
Ou , dans qu 'elle INSTITUTION vérove fut il envoyé , ça est la question ?
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
peri a écrit:
Dernier point , qu 'elle est la raison réelle pour laquelle papa doit il éloigner son fils du domicile familiale ( pour ma part quand on voit la suite du parcours du cinglé je crois avoir une idée )
Ou , dans qu 'elle INSTITUTION vérove fut il envoyé , ça est la question ?
Effectivement, ne pas oublier que c'est un mytho (son histoire d'accident de moto est très douteuse) et surtout un psychopathe. Le mensonge et la manipulation faisaient partie de sa vie, il l'a montré notamment en 92 pendant le stage moto. Je ne crois pas que le gars a miraculeusement changé à la fin des années 90.
Non, je pense que le père et la belle-mère l'ont viré car ils se sont rendus compte que c'était un tordu, un menteur, qu'ils l'avaient probablement choppé en train de voler, en plein voyeurisme ou sur le point d'agresser les soeurs, la palette est large avec ce type de profil... Je me demande bien ce qu'il a fait entre 80 et 83. Selon 7 à 8, il serait arrivé déjà en 80 sur Paris. Il prétend avoir la haine, il lui aura fallu plusieurs années pour qu'elle se manifeste pleinement au printemps 1986 ? Il devait déjà l'avoir pendant son affaire de moeurs de 84, et certainement avant. Sa rencontre avec l'épouse en 84 et le mariage en 85 ne l'auront calmé que quelques mois.
dummhet- Administrateur du forum
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
ed kemper avais dis la même chose pour expliquer c crimes. C nimporte quoi juste des pervert c toutTristann a écrit:-Jules a écrit:bonjour sont explications pour c'est crime c'est que ses Demi sœur lui on piquer sa chambre quand il était gosse C'est ça ? Il regrette pour ça famille pour la famille des victimes mais apparemment ils regrette pas les vie qui là enlever parceque il en parle même pas .Tristann a écrit:Enfin du "croustillant" sur notre brave François, notamment sur sa femme une première! Manque plus que ses grands enfants prennent la parole.
À suivre...
Affaire du Grêlé : révélations sur les derniers jours du tueur en série François Vérove
INFO LE PARISIEN. Tueur glaçant et méthodique, époux attentionné, père, grand-père, gendarme, puis policier, François Vérove a été ce personnage aux multiples visages. En se suicidant le 27 septembre dernier, «le Grêlé» a emporté une partie de ses secrets.
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Le lundi 27 septembre, vers 18 heures, François Vérove quitte son domicile de La Grande-Motte (Hérault). Il est censé accueillir des locataires qui doivent investir le studio que cet ancien policier et gendarme et sa femme louent sur Airbnb. « Il m’a dit bisous, au revoir, chérie », se remémore son épouse Valérie (le prénom a été modifié), avec laquelle il est marié depuis 1985 et a eu deux enfants.
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Vêtu d’un bermuda beige, d’une chemise imprimée et d’un gilet bleu marine, il enfourche son vélo électrique et s’éclipse. « Il était comme d’habitude », assure sa femme qui part de son côté effectuer une balade sur la plage avec une amie d’enfance. Son mari est censé les rejoindre. Mais à 19h30, quand Valérie et son amie sont de retour, il n’est pas là. Ses messages restent sans réponse et son appel tombe inhabituellement directement sur son répondeur. « J’ai pensé tout de suite qu’il était tombé de vélo », livre Valérie.
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Le lundi 27 septembre, vers 18 heures, François Vérove quitte son domicile de La Grande-Motte (photo). C'est la dernière fois que sa femme le verra.
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La vérité sera infiniment plus dévastatrice. Deux jours plus tard, elle apprendra que cet époux si tranquille n’était autre que le « Grêlé », un violeur et tueur en série recherché depuis les années 80. Jusqu’au bout, jusqu’à son suicide, François Vérove n’aura jamais éveillé le moindre soupçon chez ses proches. « J’ai le ciel qui me tombe sur la tête », confie Valérie, lorsqu’elle est entendue par la juge d’instruction le 1er octobre en présence de deux policiers de la brigade criminelle. « J’ai vécu 36 ans avec un gars, même les enfants ont dit : Papa il a deux facettes, c’est deux individus ». Vertigineux.
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Depuis le vendredi 24 septembre, François Vérove savait que c’était fini. Qu’il allait devoir se confronter à son odieux passé. La chute est venue d’un appel téléphonique passé par la PJ de Montpellier à son ancien numéro utilisé par son épouse. En son absence, elle a pris note du message à transmettre : « Je lui ai répété les termes que le commandant avait utilisés Il y a une enquête rouverte, on convoque tous les anciens gendarmes pour des faits qui avaient eu lieu entre 1986 et 1992. Il a appelé immédiatement ». Son mari prend rendez-vous pour le mercredi suivant 29 septembre à 17 heures. « Il raccroche, il me dit OK c’est pour une vieille affaire ».
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Une trace ADN identique pour cinq victimes
La vieille affaire en question est une série de crimes sur lesquelles les enquêteurs de la Crim’ butent depuis des d’années. « Le Grêlé », surnommé ainsi depuis la description d’un témoin évoquant sa peau irrégulière, est suspecté d’avoir violé et poignardé la petite Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 à Paris XIXe, d’avoir tué Irgmard Muller et Gilles Politi, 21 et 38 ans, le 29 avril 1987 à Paris IVe, d’avoir violé une adolescente de 14 ans à Paris XIVe le 27 octobre 1987 et d’avoir kidnappé et violé une fillette de 11 ans le 29 juin 1994 entre la Seine-et-Marne et l’Essonne. Pour ces cinq victimes, une trace ADN identique a été isolée. On lui impute également le viol et la tentative de meurtre d’une petite fille de 8 ans en avril 1986 dans le XIIIe arrondissement de Paris, même si aucune trace génétique n’a été recueillie. La liste pourrait être encore plus longue.
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Plusieurs témoignages soulignent le sang-froid du prédateur et font état de sa possession d’une carte de membre des forces de l’ordre. Par recoupements, les enquêteurs penchent pour un ancien gendarme. Fin août 2021, l’opiniâtre juge Nathalie Turquey demande le prélèvement génétique de 800 militaires ayant vécu à Paris au moment des faits. Le 24 septembre, le tour est venu du dénommé François Vérove, né le 22 janvier 1962 à Gravelines (Nord), ancien Garde républicain reconverti dans la police.
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Ce passionné de moto a compris que son identification était inéluctable. Pourtant, là encore, l’appel de la PJ ne provoque chez lui aucune réaction de panique. « Non, il n’a pas eu de changement d’attitude, (…) il note même le rendez-vous sur son téléphone, dévoile Valérie. (…) Quelques minutes après, dix minutes, on a décidé de partir faire une balade le long de la mer, comme d’habitude, aucun changement. C’est là que je me dis qu’il savait bien se maîtriser. » La juge insiste : « Confirmez-vous ne pas avoir constaté de changement d’attitude ou de comportement chez lui, après sa conversation téléphonique ? » « Non, aucun changement », atteste son épouse.
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Comme d’habitude, il cuisine le repas, fait sa sieste et prépare le café
Le week-end se passe sans fait notable. Le dimanche soir, son meilleur ami l’appelle pour lui proposer de se rendre à la Fête des Lumières à Lyon, en décembre. « François lui a répondu OK super, on vous suit, on vient avec vous, fais la réservation », relate Valérie. À aucun moment François Vérove ne donne le moindre signe des tourments intimes qui le déchirent. Ce fameux lundi 27 septembre, c’est lui qui, comme d’habitude, cuisine le repas puis fait sa sieste sur son canapé et prépare le café. « François participait à la conversation, aucun changement. Depuis j’en ai reparlé à une amie et c’est pareil, elle me dit non. Parce que quand on vit avec quelqu’un, parfois on peut ne pas se rendre compte, mais cette amie m’a confirmé non rien. »
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Ne voyant pas son mari revenir, Valérie s’inquiète et prévient les gendarmes de sa disparition. Entendue le mardi 28 septembre par un officier de la brigade de La Grande-Motte, elle explique n’avoir aucune raison de penser qu’il puisse se volatiliser volontairement. Auditionnée beaucoup plus longuement par la juge Turquey, elle racontera une vie de couple harmonieuse et équilibrée avec un mari, certes, taiseux mais attentionné et aimant lui préparer de bons plats. Elle évoque aussi un père aimant et présent pour ses enfants.
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Seul fait notable dans son parcours : un burn-out au milieu des années 90 – sans doute en 1996-1997 – après un violent conflit avec son père. Un père avec lequel François Vérove entretenait des rapports conflictuels depuis l’enfance après son remariage, suite au décès précoce de sa mère. « Quand il a fait son burn-out, pour moi, c’était logique tout ça mais, maintenant que j’ai eu les éléments nouveaux, je ne sais plus », s’interroge Valérie plongée dans une situation infernale. Ce gros passage à vide nécessitera une brève hospitalisation puis une longue prise en charge psychologique qui semblait avoir porté ses fruits.
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Lors de cette déposition, Valérie déroule une existence sans accroc avec un homme d’humeur égale, ponctuée par la naissance de leurs deux enfants et les déménagements au gré de ses mutations dans les Bouches-du-Rhône puis dans l’Hérault où un accident de moto met fin prématurément à sa carrière en 2011. Là encore, la juge d’instruction s’étonne de sa constante sérénité. « Il n’a pas eu de changement de comportement du tout, c’est ça qui est incroyable, confirme Valérie. D’après ce que j’ai vu depuis hier, on dirait deux personnes. Il ne s’emportait pas, jamais de colère, jamais. » Son sommeil non plus n’était pas perturbé : ni cauchemar, ni insomnie.
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« Je viens de me suicider, en cas de coma, ne pas tenter de me réanimer »
Les premières interrogations de son épouse naissent le 28 septembre. En fouillant sur l’ordinateur du disparu, sa famille découvre qu’il n’a jamais été question qu’il accueille en personne les locataires du studio Airbnb la veille. Et qu’il a servi un prétexte fallacieux pour justifier son absence. « Là on a compris que François avait fait un truc, qu’il nous avait menti, qu’il y avait un truc bizarre », expose Valérie. Puis, le lendemain, le 29 septembre, son fils constate que son père a réservé un appartement au Grau-du-Roi (Gard), là où son téléphone a borné pour la dernière fois. La famille alerte immédiatement les gendarmes qui se rendent sur place où ils découvrent le corps inanimé de leur ancien frère d’arme, allongé sur un matelas, mort après avoir consommé des médicaments.
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François Vérove a pris soin de mettre en scène son départ. Sur la hotte aspirante de la cuisine, il a laissé deux messages. « SUICIDE VEUILLEZ APPELER le 17 (Gendarmerie) », est-il écrit sur une première feuille de papier. Sur la seconde, il a accroché sa carte d’identité avec le message suivant : « Le 27/09/2021. Mon nom est François VEROVE. Je viens de me SUICIDER, EN CAS DE COMA NE PAS TENTER DE ME REANIMER, MERCI ». Quand les secours pénètrent dans ce logement, il est de toute façon trop tard.
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Sur le plan de travail, les gendarmes font une autre découverte capitale : une enveloppe en papier kraft à destination de son épouse à l’intérieur de laquelle ils découvrent une seconde enveloppe contenant une lettre d’adieu et d’aveu manuscrite. Dans ce courrier de près de deux pages, François Vérove confesse ses tourments sans donner aucun détail sur ses crimes ni d’indication sur d’éventuels autres faits. Le ton est très personnel.
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C'est ici, au Grau-du-Roi, que le corps de François Vérove a été retrouvé.
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« Ma chérie, je vais t’expliquer pourquoi j’ai dû partir », entame-t-il. « Tu m’as connu en 1984, jeune gendarme. Tu avais pu déjà déceler quelques difficultés que je cachais. En fait, je traînais une rage folle qui ont (sic) fait de moi un criminel. Par périodes, je n’en pouvais plus et il me fallait détruire, salir, tuer quelqu’un d’innocent », rédige-t-il très crûment, parlant de « pulsions grandissantes ». François Vérove indique que c’est à partir de 1997 qu’il a pu « être libéré de ces profondes obsessions ». Il fait alors référence à sa dépression et aux bienfaits de sa psychothérapie. Ce qui correspond à la période de burn-out détaillée par son épouse. « Cela a cassé cet instinct de mort, car en tuant des innocents, c’était mes propres souffrances d’enfant que je voulais détruire inconsciemment. Cette guérison, cela a été une véritable délivrance, une véritable renaissance. »
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Lors de son audition par la juge Turquey, Valérie est revenue sur l’enfance de son mari. Sa mère décède de la grippe alors qu’il n’a que 10 ans. Son père, qui travaille dans la marine marchande, le confie à sa grand-mère maternelle et ne s’en occupe que le week-end. Il retourne vivre aux côtés de son père deux ans plus tard lorsque ce dernier se met à nouveau en ménage avec une femme déjà mère de deux enfants. « Ça s’est très mal passé, parce que lui n’avait plus sa chambre, ses demi-sœurs étaient installées dans sa chambre lui avait été mis dans un petit coin, dans un petit bureau, (…) c’était quelque chose qu’apparemment il avait mal vécu, il m’en parlait souvent », détaille Valérie.
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À partir de ce moment-là, son père lui aurait interdit tout contact avec sa famille maternelle, l’obligeant à appeler sa belle-mère maman. Aux yeux de son épouse, François Vérove se serait engagé très tôt dans la gendarmerie, car « c’était la promesse d’une nouvelle famille ». La rupture avec son père sera consommée lorsque ce dernier décide de mettre en vente la maison familiale, déclenchant un violent conflit. « Son père lui a dit de toute façon tu n’es plus mon fils, coupure nette, ils n’ont plus jamais eu de contact après l’histoire de la vente de la maison », indique Valérie. C’est par une de ses tantes que François Vérove apprendra le décès de son père. Sa belle-mère avait interdit à quiconque d’avoir des contacts avec lui.
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Dans la deuxième partie de sa lettre d’adieu, « le Grêlé » justifie son suicide et s’adresse directement à ses proches : « Je ne pouvais effacer le passé. Après plus de trente ans, le système judiciaire m’a rattrapé. Afin d’éviter un procès qui aura des conséquences sur vous, j’ai pris la décision de partir (…) Je ne pourrai jamais effacer le mal que j’ai fait à ma famille ainsi qu’aux familles des victimes. C’est mon plus grand regret. Je ne sollicite aucun pardon parce que tout ceci est impardonnable. » La chute est saisissante : « Je vous aime plus que tout au monde et déteste ce criminel que j’ai été ».
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Bonsoir,
Le fait qu'il n'avait plus sa chambre au détriment de ses demi-soeurs je trouve cela léger comme justification à ses actes barbares! Beaucoup de personnes grandissent dans des conditions où la promiscuité est de mise / parents distants etc, et ne deviennent pas des tueurs en série en puissance ( heureusement )
Je m'attendais que sa femme révèle qu'il a été abusé sexuellement pendant son enfance / adolescence, mais apparemment ce n'est pas le cas... à moins que Vérove est enfoui cela au plus profond de lui-même inconsciemment ?! Une sorte d'amnésie traumatique, ou alors il a gardé cela pour lui.
Ce n'est que des suppositions.
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
il voulait ce vengé de sa belle mère et de c'est sœur mais pour moi c'est juste un escuse qui ce donner pour réaliser c'est phantasmes pervers à la Ed kemperJules a écrit:ed kemper avais dis la même chose pour expliquer c crimes. C nimporte quoi juste des pervert c toutTristann a écrit:-Jules a écrit:bonjour sont explications pour c'est crime c'est que ses Demi sœur lui on piquer sa chambre quand il était gosse C'est ça ? Il regrette pour ça famille pour la famille des victimes mais apparemment ils regrette pas les vie qui là enlever parceque il en parle même pas .Tristann a écrit:Enfin du "croustillant" sur notre brave François, notamment sur sa femme une première! Manque plus que ses grands enfants prennent la parole.
À suivre...
Affaire du Grêlé : révélations sur les derniers jours du tueur en série François Vérove
INFO LE PARISIEN. Tueur glaçant et méthodique, époux attentionné, père, grand-père, gendarme, puis policier, François Vérove a été ce personnage aux multiples visages. En se suicidant le 27 septembre dernier, «le Grêlé» a emporté une partie de ses secrets.
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Le lundi 27 septembre, vers 18 heures, François Vérove quitte son domicile de La Grande-Motte (Hérault). Il est censé accueillir des locataires qui doivent investir le studio que cet ancien policier et gendarme et sa femme louent sur Airbnb. « Il m’a dit bisous, au revoir, chérie », se remémore son épouse Valérie (le prénom a été modifié), avec laquelle il est marié depuis 1985 et a eu deux enfants.
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Vêtu d’un bermuda beige, d’une chemise imprimée et d’un gilet bleu marine, il enfourche son vélo électrique et s’éclipse. « Il était comme d’habitude », assure sa femme qui part de son côté effectuer une balade sur la plage avec une amie d’enfance. Son mari est censé les rejoindre. Mais à 19h30, quand Valérie et son amie sont de retour, il n’est pas là. Ses messages restent sans réponse et son appel tombe inhabituellement directement sur son répondeur. « J’ai pensé tout de suite qu’il était tombé de vélo », livre Valérie.
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Le lundi 27 septembre, vers 18 heures, François Vérove quitte son domicile de La Grande-Motte (photo). C'est la dernière fois que sa femme le verra.
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La vérité sera infiniment plus dévastatrice. Deux jours plus tard, elle apprendra que cet époux si tranquille n’était autre que le « Grêlé », un violeur et tueur en série recherché depuis les années 80. Jusqu’au bout, jusqu’à son suicide, François Vérove n’aura jamais éveillé le moindre soupçon chez ses proches. « J’ai le ciel qui me tombe sur la tête », confie Valérie, lorsqu’elle est entendue par la juge d’instruction le 1er octobre en présence de deux policiers de la brigade criminelle. « J’ai vécu 36 ans avec un gars, même les enfants ont dit : Papa il a deux facettes, c’est deux individus ». Vertigineux.
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Depuis le vendredi 24 septembre, François Vérove savait que c’était fini. Qu’il allait devoir se confronter à son odieux passé. La chute est venue d’un appel téléphonique passé par la PJ de Montpellier à son ancien numéro utilisé par son épouse. En son absence, elle a pris note du message à transmettre : « Je lui ai répété les termes que le commandant avait utilisés Il y a une enquête rouverte, on convoque tous les anciens gendarmes pour des faits qui avaient eu lieu entre 1986 et 1992. Il a appelé immédiatement ». Son mari prend rendez-vous pour le mercredi suivant 29 septembre à 17 heures. « Il raccroche, il me dit OK c’est pour une vieille affaire ».
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Une trace ADN identique pour cinq victimes
La vieille affaire en question est une série de crimes sur lesquelles les enquêteurs de la Crim’ butent depuis des d’années. « Le Grêlé », surnommé ainsi depuis la description d’un témoin évoquant sa peau irrégulière, est suspecté d’avoir violé et poignardé la petite Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 à Paris XIXe, d’avoir tué Irgmard Muller et Gilles Politi, 21 et 38 ans, le 29 avril 1987 à Paris IVe, d’avoir violé une adolescente de 14 ans à Paris XIVe le 27 octobre 1987 et d’avoir kidnappé et violé une fillette de 11 ans le 29 juin 1994 entre la Seine-et-Marne et l’Essonne. Pour ces cinq victimes, une trace ADN identique a été isolée. On lui impute également le viol et la tentative de meurtre d’une petite fille de 8 ans en avril 1986 dans le XIIIe arrondissement de Paris, même si aucune trace génétique n’a été recueillie. La liste pourrait être encore plus longue.
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Plusieurs témoignages soulignent le sang-froid du prédateur et font état de sa possession d’une carte de membre des forces de l’ordre. Par recoupements, les enquêteurs penchent pour un ancien gendarme. Fin août 2021, l’opiniâtre juge Nathalie Turquey demande le prélèvement génétique de 800 militaires ayant vécu à Paris au moment des faits. Le 24 septembre, le tour est venu du dénommé François Vérove, né le 22 janvier 1962 à Gravelines (Nord), ancien Garde républicain reconverti dans la police.
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Ce passionné de moto a compris que son identification était inéluctable. Pourtant, là encore, l’appel de la PJ ne provoque chez lui aucune réaction de panique. « Non, il n’a pas eu de changement d’attitude, (…) il note même le rendez-vous sur son téléphone, dévoile Valérie. (…) Quelques minutes après, dix minutes, on a décidé de partir faire une balade le long de la mer, comme d’habitude, aucun changement. C’est là que je me dis qu’il savait bien se maîtriser. » La juge insiste : « Confirmez-vous ne pas avoir constaté de changement d’attitude ou de comportement chez lui, après sa conversation téléphonique ? » « Non, aucun changement », atteste son épouse.
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Comme d’habitude, il cuisine le repas, fait sa sieste et prépare le café
Le week-end se passe sans fait notable. Le dimanche soir, son meilleur ami l’appelle pour lui proposer de se rendre à la Fête des Lumières à Lyon, en décembre. « François lui a répondu OK super, on vous suit, on vient avec vous, fais la réservation », relate Valérie. À aucun moment François Vérove ne donne le moindre signe des tourments intimes qui le déchirent. Ce fameux lundi 27 septembre, c’est lui qui, comme d’habitude, cuisine le repas puis fait sa sieste sur son canapé et prépare le café. « François participait à la conversation, aucun changement. Depuis j’en ai reparlé à une amie et c’est pareil, elle me dit non. Parce que quand on vit avec quelqu’un, parfois on peut ne pas se rendre compte, mais cette amie m’a confirmé non rien. »
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Ne voyant pas son mari revenir, Valérie s’inquiète et prévient les gendarmes de sa disparition. Entendue le mardi 28 septembre par un officier de la brigade de La Grande-Motte, elle explique n’avoir aucune raison de penser qu’il puisse se volatiliser volontairement. Auditionnée beaucoup plus longuement par la juge Turquey, elle racontera une vie de couple harmonieuse et équilibrée avec un mari, certes, taiseux mais attentionné et aimant lui préparer de bons plats. Elle évoque aussi un père aimant et présent pour ses enfants.
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Seul fait notable dans son parcours : un burn-out au milieu des années 90 – sans doute en 1996-1997 – après un violent conflit avec son père. Un père avec lequel François Vérove entretenait des rapports conflictuels depuis l’enfance après son remariage, suite au décès précoce de sa mère. « Quand il a fait son burn-out, pour moi, c’était logique tout ça mais, maintenant que j’ai eu les éléments nouveaux, je ne sais plus », s’interroge Valérie plongée dans une situation infernale. Ce gros passage à vide nécessitera une brève hospitalisation puis une longue prise en charge psychologique qui semblait avoir porté ses fruits.
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Lors de cette déposition, Valérie déroule une existence sans accroc avec un homme d’humeur égale, ponctuée par la naissance de leurs deux enfants et les déménagements au gré de ses mutations dans les Bouches-du-Rhône puis dans l’Hérault où un accident de moto met fin prématurément à sa carrière en 2011. Là encore, la juge d’instruction s’étonne de sa constante sérénité. « Il n’a pas eu de changement de comportement du tout, c’est ça qui est incroyable, confirme Valérie. D’après ce que j’ai vu depuis hier, on dirait deux personnes. Il ne s’emportait pas, jamais de colère, jamais. » Son sommeil non plus n’était pas perturbé : ni cauchemar, ni insomnie.
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« Je viens de me suicider, en cas de coma, ne pas tenter de me réanimer »
Les premières interrogations de son épouse naissent le 28 septembre. En fouillant sur l’ordinateur du disparu, sa famille découvre qu’il n’a jamais été question qu’il accueille en personne les locataires du studio Airbnb la veille. Et qu’il a servi un prétexte fallacieux pour justifier son absence. « Là on a compris que François avait fait un truc, qu’il nous avait menti, qu’il y avait un truc bizarre », expose Valérie. Puis, le lendemain, le 29 septembre, son fils constate que son père a réservé un appartement au Grau-du-Roi (Gard), là où son téléphone a borné pour la dernière fois. La famille alerte immédiatement les gendarmes qui se rendent sur place où ils découvrent le corps inanimé de leur ancien frère d’arme, allongé sur un matelas, mort après avoir consommé des médicaments.
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François Vérove a pris soin de mettre en scène son départ. Sur la hotte aspirante de la cuisine, il a laissé deux messages. « SUICIDE VEUILLEZ APPELER le 17 (Gendarmerie) », est-il écrit sur une première feuille de papier. Sur la seconde, il a accroché sa carte d’identité avec le message suivant : « Le 27/09/2021. Mon nom est François VEROVE. Je viens de me SUICIDER, EN CAS DE COMA NE PAS TENTER DE ME REANIMER, MERCI ». Quand les secours pénètrent dans ce logement, il est de toute façon trop tard.
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Sur le plan de travail, les gendarmes font une autre découverte capitale : une enveloppe en papier kraft à destination de son épouse à l’intérieur de laquelle ils découvrent une seconde enveloppe contenant une lettre d’adieu et d’aveu manuscrite. Dans ce courrier de près de deux pages, François Vérove confesse ses tourments sans donner aucun détail sur ses crimes ni d’indication sur d’éventuels autres faits. Le ton est très personnel.
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C'est ici, au Grau-du-Roi, que le corps de François Vérove a été retrouvé.
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« Ma chérie, je vais t’expliquer pourquoi j’ai dû partir », entame-t-il. « Tu m’as connu en 1984, jeune gendarme. Tu avais pu déjà déceler quelques difficultés que je cachais. En fait, je traînais une rage folle qui ont (sic) fait de moi un criminel. Par périodes, je n’en pouvais plus et il me fallait détruire, salir, tuer quelqu’un d’innocent », rédige-t-il très crûment, parlant de « pulsions grandissantes ». François Vérove indique que c’est à partir de 1997 qu’il a pu « être libéré de ces profondes obsessions ». Il fait alors référence à sa dépression et aux bienfaits de sa psychothérapie. Ce qui correspond à la période de burn-out détaillée par son épouse. « Cela a cassé cet instinct de mort, car en tuant des innocents, c’était mes propres souffrances d’enfant que je voulais détruire inconsciemment. Cette guérison, cela a été une véritable délivrance, une véritable renaissance. »
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Lors de son audition par la juge Turquey, Valérie est revenue sur l’enfance de son mari. Sa mère décède de la grippe alors qu’il n’a que 10 ans. Son père, qui travaille dans la marine marchande, le confie à sa grand-mère maternelle et ne s’en occupe que le week-end. Il retourne vivre aux côtés de son père deux ans plus tard lorsque ce dernier se met à nouveau en ménage avec une femme déjà mère de deux enfants. « Ça s’est très mal passé, parce que lui n’avait plus sa chambre, ses demi-sœurs étaient installées dans sa chambre lui avait été mis dans un petit coin, dans un petit bureau, (…) c’était quelque chose qu’apparemment il avait mal vécu, il m’en parlait souvent », détaille Valérie.
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À partir de ce moment-là, son père lui aurait interdit tout contact avec sa famille maternelle, l’obligeant à appeler sa belle-mère maman. Aux yeux de son épouse, François Vérove se serait engagé très tôt dans la gendarmerie, car « c’était la promesse d’une nouvelle famille ». La rupture avec son père sera consommée lorsque ce dernier décide de mettre en vente la maison familiale, déclenchant un violent conflit. « Son père lui a dit de toute façon tu n’es plus mon fils, coupure nette, ils n’ont plus jamais eu de contact après l’histoire de la vente de la maison », indique Valérie. C’est par une de ses tantes que François Vérove apprendra le décès de son père. Sa belle-mère avait interdit à quiconque d’avoir des contacts avec lui.
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Dans la deuxième partie de sa lettre d’adieu, « le Grêlé » justifie son suicide et s’adresse directement à ses proches : « Je ne pouvais effacer le passé. Après plus de trente ans, le système judiciaire m’a rattrapé. Afin d’éviter un procès qui aura des conséquences sur vous, j’ai pris la décision de partir (…) Je ne pourrai jamais effacer le mal que j’ai fait à ma famille ainsi qu’aux familles des victimes. C’est mon plus grand regret. Je ne sollicite aucun pardon parce que tout ceci est impardonnable. » La chute est saisissante : « Je vous aime plus que tout au monde et déteste ce criminel que j’ai été ».
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Bonsoir,
Le fait qu'il n'avait plus sa chambre au détriment de ses demi-soeurs je trouve cela léger comme justification à ses actes barbares! Beaucoup de personnes grandissent dans des conditions où la promiscuité est de mise / parents distants etc, et ne deviennent pas des tueurs en série en puissance ( heureusement )
Je m'attendais que sa femme révèle qu'il a été abusé sexuellement pendant son enfance / adolescence, mais apparemment ce n'est pas le cas... à moins que Vérove est enfoui cela au plus profond de lui-même inconsciemment ?! Une sorte d'amnésie traumatique, ou alors il a gardé cela pour lui.
Ce n'est que des suppositions.
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Merci pour l'article Tristann.
J'ai du mal à croire que son enfance s'est déroulée comme il le prétend.
Je pense que si ça avait été le cas, la rencontre avec son épouse aurait du canaliser sa haine. Or on connait son parcours criminel après 85.
Je serais curieuse de lire la version de sa belle mère et de ses demis soeurs. En coupant les ponts avec elles, cela évitait de donner à sa femme une autre version des faits.
Pas de cauchemars ... incroyable.
J'ai du mal à croire que son enfance s'est déroulée comme il le prétend.
Je pense que si ça avait été le cas, la rencontre avec son épouse aurait du canaliser sa haine. Or on connait son parcours criminel après 85.
Je serais curieuse de lire la version de sa belle mère et de ses demis soeurs. En coupant les ponts avec elles, cela évitait de donner à sa femme une autre version des faits.
Pas de cauchemars ... incroyable.
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
je suis persuadé que son enfance c'est passé comme ça il manque juste les passages où il devait tué des animaux et les fois où il devait attaché c'est sœur pour rigoler . pour ceux qui connaissent comment Ed kamper expliquer c'est crime c'est du copier coller avec verove d'ailleurs ça me semble un peu bizarre. Ça lettre d'aveux c'est unr conneries si il avait le moindre remord il aurait listé c'est victimes lieux date nom il aurait admis que c'est un gros pervers et si tout . raconté son enfance difficile ça sert a rien pour personne même ça femme elle devait sans foutre parce que elle connaissait déjà l'histoire.Kassandra88 a écrit:Merci pour l'article Tristann.
J'ai du mal à croire que son enfance s'est déroulée comme il le prétend.
Je pense que si ça avait été le cas, la rencontre avec son épouse aurait du canaliser sa haine. Or on connait son parcours criminel après 85.
Je serais curieuse de lire la version de sa belle mère et de ses demis soeurs. En coupant les ponts avec elles, cela évitait de donner à sa femme une autre version des faits.
Pas de cauchemars ... incroyable.
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Jules
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