Désormais on sait qui il était clap 5
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Re: Désormais on sait qui il était clap 5
-Jules a écrit:Je le demande si entre 88 et 92 il travaillé avec des chevaux où si il avait pas acheter un cheval ça pourrait expliquer la ketamine aussi l'odeur que Ingrid a senti d'herbe et de chien les chevaux on une odeur particuliere d'ailleurs il a était cavalier. J'ai travaillé quelques mois en tant que bûcheron avec des chevaux a l'ancienne. Des fois on devait laisser le cheval quelques seul. On nous avait appris un certain rapide et efficace. On prennait une corde enrôlé a son cou on là torsadé légèrement et fesai une boucle un arbre pas besoin de serrer.si le cheval tirer sur la corde il relâcher direct la pressions. Ça vous fait pas penser à quelque chose ?
Incessamment sous peu il y aura un article sur Vérove dans le Parisien.
Je dis ça, je dis rien...
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Jules a écrit:où a Boulogne et quelle année s'il vous plaît. Je connais pas cette histoire alors que j'ai passé mon enfance a Boulogne 90 2000Maison a écrit:Et puis, je ne me souviens plus, mais il y a cette tentative d'enlèvement INDOOR (palier d'un immeuble) à Boulogne Billancourt... qui a échoué car la gosse a hurlé.
Voir si FV était dans le coin à l' époque !
Sais pas! C 'est un témoignage du Forum... Il faudrait rechercher: une vraie tentative d'enlèvement (certainement idem Cécile), mais dont on ne connait l'auteur.
J'avais trouvé Boulogne excentré par rapport aux autres crimes, mais désormais ce n'est plus vraiment le cas. Si les parents nous lisent ...
Maison
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
?Tristann a écrit:-Jules a écrit:Je le demande si entre 88 et 92 il travaillé avec des chevaux où si il avait pas acheter un cheval ça pourrait expliquer la ketamine aussi l'odeur que Ingrid a senti d'herbe et de chien les chevaux on une odeur particuliere d'ailleurs il a était cavalier. J'ai travaillé quelques mois en tant que bûcheron avec des chevaux a l'ancienne. Des fois on devait laisser le cheval quelques seul. On nous avait appris un certain rapide et efficace. On prennait une corde enrôlé a son cou on là torsadé légèrement et fesai une boucle un arbre pas besoin de serrer.si le cheval tirer sur la corde il relâcher direct la pressions. Ça vous fait pas penser à quelque chose ?
Incessamment sous peu il y aura un article sur Vérove dans le Parisien.
Je dis ça, je dis rien...
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Suite a son accident et a son infection par un staphylocoque doré, FV marche avec une béquille sur certaines photos et quelqu'un dans un reportage (je me souviens plus lequel) parle de lui comme de quelqu'un avec une canne
Savez-vous si son infirmité était permanente ou seulement temporaire suite a son accident ?
Sachant qu'il avait vidé ses comptes je pense qu'il avait envisagé de disparaitre dans la nature, ce a quoi il semble avoir finalement renoncé
Je suis en train de me demander si il aurait pu disparaitre façon Xavier D de L (Si tenté que celui ci se soit bien envolé et non pas suicidé dans le massif montagneux, mais c'est un autre débat)... ce qu'une infirmité motrice aurait rendu bien plus difficile voire impossible
Savez-vous si son infirmité était permanente ou seulement temporaire suite a son accident ?
Sachant qu'il avait vidé ses comptes je pense qu'il avait envisagé de disparaitre dans la nature, ce a quoi il semble avoir finalement renoncé
Je suis en train de me demander si il aurait pu disparaitre façon Xavier D de L (Si tenté que celui ci se soit bien envolé et non pas suicidé dans le massif montagneux, mais c'est un autre débat)... ce qu'une infirmité motrice aurait rendu bien plus difficile voire impossible
dcmetro
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
bonsoir Tristan pourquoi vous dites qui yaura un articles dans le Parisien ?Jules a écrit:?Tristann a écrit:-Jules a écrit:Je le demande si entre 88 et 92 il travaillé avec des chevaux où si il avait pas acheter un cheval ça pourrait expliquer la ketamine aussi l'odeur que Ingrid a senti d'herbe et de chien les chevaux on une odeur particuliere d'ailleurs il a était cavalier. J'ai travaillé quelques mois en tant que bûcheron avec des chevaux a l'ancienne. Des fois on devait laisser le cheval quelques seul. On nous avait appris un certain rapide et efficace. On prennait une corde enrôlé a son cou on là torsadé légèrement et fesai une boucle un arbre pas besoin de serrer.si le cheval tirer sur la corde il relâcher direct la pressions. Ça vous fait pas penser à quelque chose ?
Incessamment sous peu il y aura un article sur Vérove dans le Parisien.
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Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Affaire du «Grêlé» : et si le tueur en série avait fait en réalité 28 victimes ?
Au-delà des six affaires visées dans l’instruction, le nom de François Vérove, dernier tueur en série français à avoir été démasqué, apparaît dans de multiples dossiers que les policiers n’ont jamais réussi à élucider. 28 affaires pourraient ainsi lui être imputées.
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Dans les cours d’assises, on dit parfois que les morts ont le dos large. Il est facile d’accuser quelqu’un qui n’est plus là pour se défendre. François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre dernier, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Le « Grêlé » est pourtant le dernier tueur en série français à avoir été démasqué. On le sait parce qu’il a en partie avoué à sa femme dans un courrier posthume. Et surtout parce que son ADN est le même que celui retrouvé sur cinq scènes de crimes.
-
Mais ce chiffre constitue une réalité judiciaire bien maigre au regard de la terreur que le « Grêlé » a semé sur son chemin dans les années 1980 et 1990. Combien de victimes a-t-il fait réellement ? On ne le saura jamais. On peut, en revanche, se plonger dans l’enquête tentaculaire qu’a menée la police pendant près de trente-cinq ans. Cela permet de déceler les pistes les plus sérieuses qui ont été suivies, et toutes les portes qui ont finalement été refermées.
-
Pour cela, nous nous sommes basés sur le travail abattu depuis vingt-huit ans par Christian Le Jallé. Le nom de l’actuel patron du groupe « Cold case » à la brigade criminelle apparaît partout dans le dossier. « Le Grêlé, c’est l’affaire de sa vie », résume un de ses collègues. Ce « Breton méticuleux, méthodique, quasi clinique », et malheureusement taiseux, adresse à sa hiérarchie le 5 mars 2007 un « récapitulatif des affaires imputées et imputables à l’auteur des faits ». Au total, il retient les noms de 16 victimes.
-
Nous en avons ajouté d’autres à cette liste que Christian Le Jallé qualifiait lui-même de « non exhaustive ». Ils sont ceux de victimes d’affaires non élucidées, et dont les témoignages ont été analysés par les policiers. Pour chacune, les enquêteurs ont soupçonné le « Grêlé », sans toutefois obtenir suffisamment d’éléments pour en faire des victimes avérées de François Vérove.
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Nous avons réétudié ces cas à la lumière notamment de l’identité, de la personnalité et des modes opératoires du tueur en série, révélés en octobre dernier. Au total, 28 victimes potentielles pourraient lui être imputées.
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Cinq victimes avérées, « peu de doute » sur une sixième
Grâce au prélèvement génétique effectué sur le retraité de la police et de la gendarmerie après son suicide à l’âge de 59 ans, on a depuis le 1er octobre la certitude qu’il est bien l’auteur de cinq crimes. Le viol et le meurtre de Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 dans le XIXe arrondissement. Le double meurtre, dans un appartement du Marais, le 29 avril 1987, de Gilles Politi, un mécanicien de 38 ans, et de Irmgard Muller, 19 ans, la jeune fille au pair de la famille. Le viol de Mariane, 14 ans, le 27 octobre 1987 rue Boulitte (XIVe) et celui d’Ingrid, 11 ans, dans une ferme désaffectée de Saclay (Essonne) le 29 juin 1994.
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Un sixième fait est visé par l’information judiciaire : le viol et la tentative de meurtre de la petite Sarah, 8 ans, au quatrième sous-sol de son immeuble de la place Vénitie dans le XIIIe, le 7 avril 1986. Officiellement, c’est la première affaire qu’on attribue au « Grêlé ». Pas d’ADN mais « peu de doute », considère l’enquêteur dans son rapport. Le tueur reproduira son crime quasiment à l’identique trois semaines plus tard avec Cécile Bloch.
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Déjà, le profil du « Grêlé » se dessine. Celui d’un homme qui, selon ses pulsions, tue, viole ou vole. Il s’attaque à tout le monde. Des enfants, des adolescents, des adultes. L’âge, le sexe ou la couleur de peau ne sont pas pour lui des critères discriminants. C’est rare pour un tueur en série. « Ce qu’il cherchait, c’était la domination et le pouvoir », analyse Carine Hutsebaut, la criminologue belge qui a travaillé sur l’affaire à la demande du père de Cécile Bloch.
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Tour à tour faux policier ou simple opportuniste
Au début de son parcours criminel, le « Grêlé » chasse ses proies dans les ascenseurs, en les conduisant dans un sous-sol. Quand la victime entre, le piège est refermé. Sarah, Cécile et Mariane ont été attaquées de cette façon. François Vérove est soupçonné d’avoir fait au moins trois autres victimes en employant ce stratagème.
-
Trois jours après Sarah, une camarade de son école est agressée de la même façon dans un immeuble voisin. L’homme « aux joues grêlées » commence par lui faire des attouchements et prend la fuite en entendant du bruit.
-
Après la diffusion d’une émission consacrée au tueur en série, Judith, qui habitait le quartier, signale qu’à la même période un individu avait essayé de l’agripper alors qu’elle refusait de monter dans l’ascenseur. En 2015, l’actuelle juge d’instruction Nathalie Turquey joint à son dossier des informations sur une agression sexuelle subie par une enfant de 12 ans en janvier 1984 dans le XIXe. Mode opératoire identique. Un homme avait été emprisonné à tort pour cette affaire.
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À partir de 1987, François Vérove, alors gendarme à la Garde républicaine, change d’approche et se met à se servir vraisemblablement de sa carte professionnelle pour prétexter des contrôles. Cyril et Jennifer sont ainsi agressés après une « boum » où un soi-disant policier prénommé François intervient à cause du bruit.
-
Au total, il est soupçonné d’avoir sévi à huit reprises de cette façon. Il prétend qu’il enquête sur des fugueurs, des drogués et même sur des terroristes. Le 26 novembre 1987, il essuie quatre échecs en une matinée dans le VIe. Quand il parvient à entrer, après avoir attaché et bâillonné ses victimes, il peut les violer ou juste les voler. S’agit-il forcément du même homme ? Pas de certitude. Les enquêteurs font en tout cas quasiment à chaque fois le rapprochement avec le « Grêlé », en s’appuyant évidemment sur le signalement de l’auteur mais aussi sur la proximité temporelle et géographique des affaires.
-
Il est aussi susceptible de saisir les occasions qui se présentent. L’organisation de la boum était affichée dans l’immeuble. L’agent immobilier Sophie Narme a été tuée à 23 ans par un faux client qui prétendait être intéressé par un appartement dans le XIXe. Sylvia, 34 ans, a été agressée chez elle dans le XIe par un homme qui avait vu la petite annonce qu’elle avait placardée pour la vente d’un meuble.
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Il sévit dans le XIXe et le XIIIe puis probablement dans le 92 et le 77
La grande majorité des affaires commises ou susceptibles d’avoir été commises par le « Grêlé » l’ont été dans la capitale. Notamment dans le XIXe et le XIIIe. Les enquêteurs se sont pendant des années creusé la tête pour savoir si l’homme qu’ils traquaient habitait un de ces arrondissements. Cela n’a jamais été le cas.
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De 1984 à 1988, après avoir été évincé de la cavalerie, vraisemblablement pour une affaire de mœurs, François Vérove loge dans la caserne Napoléon, juste derrière l’Hôtel-de-Ville, dans le IVe. À seulement 200 m du double homicide du Marais. Pendant toute cette période, le « Grêlé » sert dans un régiment d’infanterie de la Garde républicaine. A priori, il fait partie des « estafettes », ces motards coursiers qui transmettent des plis entre les ministères ou les palais nationaux. La très grande majorité des méfaits imputés au « Grêlé » ont lieu les jours de semaine, le matin ou en pleine journée. En tout cas, jamais le soir.
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En 1988, mal noté à la Garde républicaine, François Vérove quitte la gendarmerie et se reconvertit dans la police. Avec sa femme et sa fille qui vient de naître, il s’installe à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Parmi ses affectations dans ce département, le commissariat d’Asnières.
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Et c’est dans la ville voisine de Nanterre que, le 28 octobre, deux enfants de 10 ans ouvrent la porte à un homme leur expliquant qu’il vient « pour le lave-vaisselle ». À l’intérieur, il se présente finalement comme policier, sort son arme, attache ses victimes et leur impose des violences sexuelles. L’affaire est juste évoquée dans le dossier du « Grêlé ». Les enquêteurs ne savent pas à l’époque qu’il vit dans le département.
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Quelques années plus tard, en 1994, au volant de sa Volvo, un homme se présentant comme policier hèle Ingrid sur un chemin forestier de Mitry-Mory (Seine-et-Marne). On l’apprendra après son suicide mais François Vérove habite à cette époque à quelques kilomètres de là, à Longperrier.
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Un village situé à une demi-heure de route de Meaux (Seine-et-Marne), où Karine Leroy, 20 ans, est enlevée. Elle sera retrouvée morte dans une forêt. Un crime dont est suspecté depuis des années le tueur en série.
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Des mises en scène criminelles similaires
Le rapprochement entre le meurtre de Karine Leroy et les crimes du « Grêlé » avait été fait par un logiciel spécialisé. Parmi les critères, la découverte, au niveau de la tête de la jeune femme, d’un cordon électrique formant un nœud coulant, avec un morceau de bois pour faciliter l’étranglement.
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Une mise en scène qui rappelle plusieurs affaires dont François Vérove est soupçonné. Notamment les suppliciés du Marais, Mariane, Cécile Bloch, Sophie Narme et même Édith Martinet. Cette femme de 26 ans avait été tuée chez elle à Saint-Denis le 3 avril 1987, à la fois étouffée avec un bas et victime d’un coup porté par une arme blanche, en l’occurrence une paire de ciseaux. Les policiers n’ont jamais réussi à identifier le meurtrier. Ils ont auditionné plusieurs proches de la victime et tenté d’établir un rapprochement avec le « Grêlé ».
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La jeune fille au pair de la famille aurait-elle disparu ?
Dans son courrier posthume, François Vérove assurait à son épouse qu’il n’avait rien fait depuis 1997. Son dernier crime établi remonte pourtant à 1994. Dans tout le dossier, aucun rapprochement, semble-t-il, avec une affaire ultérieure. Le tueur est-il parvenu à stopper de lui-même sa série ? La profileuse Carine Hutsebaut n’y croit pas.
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Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer.
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Au-delà des six affaires visées dans l’instruction, le nom de François Vérove, dernier tueur en série français à avoir été démasqué, apparaît dans de multiples dossiers que les policiers n’ont jamais réussi à élucider. 28 affaires pourraient ainsi lui être imputées.
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Dans les cours d’assises, on dit parfois que les morts ont le dos large. Il est facile d’accuser quelqu’un qui n’est plus là pour se défendre. François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre dernier, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Le « Grêlé » est pourtant le dernier tueur en série français à avoir été démasqué. On le sait parce qu’il a en partie avoué à sa femme dans un courrier posthume. Et surtout parce que son ADN est le même que celui retrouvé sur cinq scènes de crimes.
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Mais ce chiffre constitue une réalité judiciaire bien maigre au regard de la terreur que le « Grêlé » a semé sur son chemin dans les années 1980 et 1990. Combien de victimes a-t-il fait réellement ? On ne le saura jamais. On peut, en revanche, se plonger dans l’enquête tentaculaire qu’a menée la police pendant près de trente-cinq ans. Cela permet de déceler les pistes les plus sérieuses qui ont été suivies, et toutes les portes qui ont finalement été refermées.
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Pour cela, nous nous sommes basés sur le travail abattu depuis vingt-huit ans par Christian Le Jallé. Le nom de l’actuel patron du groupe « Cold case » à la brigade criminelle apparaît partout dans le dossier. « Le Grêlé, c’est l’affaire de sa vie », résume un de ses collègues. Ce « Breton méticuleux, méthodique, quasi clinique », et malheureusement taiseux, adresse à sa hiérarchie le 5 mars 2007 un « récapitulatif des affaires imputées et imputables à l’auteur des faits ». Au total, il retient les noms de 16 victimes.
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Nous en avons ajouté d’autres à cette liste que Christian Le Jallé qualifiait lui-même de « non exhaustive ». Ils sont ceux de victimes d’affaires non élucidées, et dont les témoignages ont été analysés par les policiers. Pour chacune, les enquêteurs ont soupçonné le « Grêlé », sans toutefois obtenir suffisamment d’éléments pour en faire des victimes avérées de François Vérove.
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Nous avons réétudié ces cas à la lumière notamment de l’identité, de la personnalité et des modes opératoires du tueur en série, révélés en octobre dernier. Au total, 28 victimes potentielles pourraient lui être imputées.
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Cinq victimes avérées, « peu de doute » sur une sixième
Grâce au prélèvement génétique effectué sur le retraité de la police et de la gendarmerie après son suicide à l’âge de 59 ans, on a depuis le 1er octobre la certitude qu’il est bien l’auteur de cinq crimes. Le viol et le meurtre de Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 dans le XIXe arrondissement. Le double meurtre, dans un appartement du Marais, le 29 avril 1987, de Gilles Politi, un mécanicien de 38 ans, et de Irmgard Muller, 19 ans, la jeune fille au pair de la famille. Le viol de Mariane, 14 ans, le 27 octobre 1987 rue Boulitte (XIVe) et celui d’Ingrid, 11 ans, dans une ferme désaffectée de Saclay (Essonne) le 29 juin 1994.
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Un sixième fait est visé par l’information judiciaire : le viol et la tentative de meurtre de la petite Sarah, 8 ans, au quatrième sous-sol de son immeuble de la place Vénitie dans le XIIIe, le 7 avril 1986. Officiellement, c’est la première affaire qu’on attribue au « Grêlé ». Pas d’ADN mais « peu de doute », considère l’enquêteur dans son rapport. Le tueur reproduira son crime quasiment à l’identique trois semaines plus tard avec Cécile Bloch.
-
Déjà, le profil du « Grêlé » se dessine. Celui d’un homme qui, selon ses pulsions, tue, viole ou vole. Il s’attaque à tout le monde. Des enfants, des adolescents, des adultes. L’âge, le sexe ou la couleur de peau ne sont pas pour lui des critères discriminants. C’est rare pour un tueur en série. « Ce qu’il cherchait, c’était la domination et le pouvoir », analyse Carine Hutsebaut, la criminologue belge qui a travaillé sur l’affaire à la demande du père de Cécile Bloch.
-
Tour à tour faux policier ou simple opportuniste
Au début de son parcours criminel, le « Grêlé » chasse ses proies dans les ascenseurs, en les conduisant dans un sous-sol. Quand la victime entre, le piège est refermé. Sarah, Cécile et Mariane ont été attaquées de cette façon. François Vérove est soupçonné d’avoir fait au moins trois autres victimes en employant ce stratagème.
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Trois jours après Sarah, une camarade de son école est agressée de la même façon dans un immeuble voisin. L’homme « aux joues grêlées » commence par lui faire des attouchements et prend la fuite en entendant du bruit.
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Après la diffusion d’une émission consacrée au tueur en série, Judith, qui habitait le quartier, signale qu’à la même période un individu avait essayé de l’agripper alors qu’elle refusait de monter dans l’ascenseur. En 2015, l’actuelle juge d’instruction Nathalie Turquey joint à son dossier des informations sur une agression sexuelle subie par une enfant de 12 ans en janvier 1984 dans le XIXe. Mode opératoire identique. Un homme avait été emprisonné à tort pour cette affaire.
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À partir de 1987, François Vérove, alors gendarme à la Garde républicaine, change d’approche et se met à se servir vraisemblablement de sa carte professionnelle pour prétexter des contrôles. Cyril et Jennifer sont ainsi agressés après une « boum » où un soi-disant policier prénommé François intervient à cause du bruit.
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Au total, il est soupçonné d’avoir sévi à huit reprises de cette façon. Il prétend qu’il enquête sur des fugueurs, des drogués et même sur des terroristes. Le 26 novembre 1987, il essuie quatre échecs en une matinée dans le VIe. Quand il parvient à entrer, après avoir attaché et bâillonné ses victimes, il peut les violer ou juste les voler. S’agit-il forcément du même homme ? Pas de certitude. Les enquêteurs font en tout cas quasiment à chaque fois le rapprochement avec le « Grêlé », en s’appuyant évidemment sur le signalement de l’auteur mais aussi sur la proximité temporelle et géographique des affaires.
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Il est aussi susceptible de saisir les occasions qui se présentent. L’organisation de la boum était affichée dans l’immeuble. L’agent immobilier Sophie Narme a été tuée à 23 ans par un faux client qui prétendait être intéressé par un appartement dans le XIXe. Sylvia, 34 ans, a été agressée chez elle dans le XIe par un homme qui avait vu la petite annonce qu’elle avait placardée pour la vente d’un meuble.
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Il sévit dans le XIXe et le XIIIe puis probablement dans le 92 et le 77
La grande majorité des affaires commises ou susceptibles d’avoir été commises par le « Grêlé » l’ont été dans la capitale. Notamment dans le XIXe et le XIIIe. Les enquêteurs se sont pendant des années creusé la tête pour savoir si l’homme qu’ils traquaient habitait un de ces arrondissements. Cela n’a jamais été le cas.
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De 1984 à 1988, après avoir été évincé de la cavalerie, vraisemblablement pour une affaire de mœurs, François Vérove loge dans la caserne Napoléon, juste derrière l’Hôtel-de-Ville, dans le IVe. À seulement 200 m du double homicide du Marais. Pendant toute cette période, le « Grêlé » sert dans un régiment d’infanterie de la Garde républicaine. A priori, il fait partie des « estafettes », ces motards coursiers qui transmettent des plis entre les ministères ou les palais nationaux. La très grande majorité des méfaits imputés au « Grêlé » ont lieu les jours de semaine, le matin ou en pleine journée. En tout cas, jamais le soir.
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En 1988, mal noté à la Garde républicaine, François Vérove quitte la gendarmerie et se reconvertit dans la police. Avec sa femme et sa fille qui vient de naître, il s’installe à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Parmi ses affectations dans ce département, le commissariat d’Asnières.
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Et c’est dans la ville voisine de Nanterre que, le 28 octobre, deux enfants de 10 ans ouvrent la porte à un homme leur expliquant qu’il vient « pour le lave-vaisselle ». À l’intérieur, il se présente finalement comme policier, sort son arme, attache ses victimes et leur impose des violences sexuelles. L’affaire est juste évoquée dans le dossier du « Grêlé ». Les enquêteurs ne savent pas à l’époque qu’il vit dans le département.
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Quelques années plus tard, en 1994, au volant de sa Volvo, un homme se présentant comme policier hèle Ingrid sur un chemin forestier de Mitry-Mory (Seine-et-Marne). On l’apprendra après son suicide mais François Vérove habite à cette époque à quelques kilomètres de là, à Longperrier.
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Un village situé à une demi-heure de route de Meaux (Seine-et-Marne), où Karine Leroy, 20 ans, est enlevée. Elle sera retrouvée morte dans une forêt. Un crime dont est suspecté depuis des années le tueur en série.
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Des mises en scène criminelles similaires
Le rapprochement entre le meurtre de Karine Leroy et les crimes du « Grêlé » avait été fait par un logiciel spécialisé. Parmi les critères, la découverte, au niveau de la tête de la jeune femme, d’un cordon électrique formant un nœud coulant, avec un morceau de bois pour faciliter l’étranglement.
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Une mise en scène qui rappelle plusieurs affaires dont François Vérove est soupçonné. Notamment les suppliciés du Marais, Mariane, Cécile Bloch, Sophie Narme et même Édith Martinet. Cette femme de 26 ans avait été tuée chez elle à Saint-Denis le 3 avril 1987, à la fois étouffée avec un bas et victime d’un coup porté par une arme blanche, en l’occurrence une paire de ciseaux. Les policiers n’ont jamais réussi à identifier le meurtrier. Ils ont auditionné plusieurs proches de la victime et tenté d’établir un rapprochement avec le « Grêlé ».
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La jeune fille au pair de la famille aurait-elle disparu ?
Dans son courrier posthume, François Vérove assurait à son épouse qu’il n’avait rien fait depuis 1997. Son dernier crime établi remonte pourtant à 1994. Dans tout le dossier, aucun rapprochement, semble-t-il, avec une affaire ultérieure. Le tueur est-il parvenu à stopper de lui-même sa série ? La profileuse Carine Hutsebaut n’y croit pas.
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Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer.
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Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Bonsoir,Jules a écrit:bonsoir Tristan pourquoi vous dites qui yaura un articles dans le Parisien ?Jules a écrit:?Tristann a écrit:-Jules a écrit:Je le demande si entre 88 et 92 il travaillé avec des chevaux où si il avait pas acheter un cheval ça pourrait expliquer la ketamine aussi l'odeur que Ingrid a senti d'herbe et de chien les chevaux on une odeur particuliere d'ailleurs il a était cavalier. J'ai travaillé quelques mois en tant que bûcheron avec des chevaux a l'ancienne. Des fois on devait laisser le cheval quelques seul. On nous avait appris un certain rapide et efficace. On prennait une corde enrôlé a son cou on là torsadé légèrement et fesai une boucle un arbre pas besoin de serrer.si le cheval tirer sur la corde il relâcher direct la pressions. Ça vous fait pas penser à quelque chose ?
Incessamment sous peu il y aura un article sur Vérove dans le Parisien.
Je dis ça, je dis rien...
J'ai un bon collègue journaliste au Parisien.
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Je tilte sur cela ;
"Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer."
-
Je n'ai jamais entendu parler de la disparition de cette fille au pair allemande, dommage il y a pas l'année!
À suivre...
"Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer."
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Je n'ai jamais entendu parler de la disparition de cette fille au pair allemande, dommage il y a pas l'année!
À suivre...
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Tristann a écrit:Je tilte sur cela ;
"Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer."
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Je n'ai jamais entendu parler de la disparition de cette fille au pair allemande, dommage il y a pas l'année!
À suivre...
Châtenay, ça doit être autour de 90-92. Le Parisien dispose de bons consultants sur le Grêlé il faut dire
dummhet- Administrateur du forum
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Merci Tristan
Froid dans le dos mais personnellement je me doute que nous n’ayons connaissance que de la partie émergée de l’iceberg.
Je suis convaincue qu’il’ n’a jamais arrêté. 1997 c’est lui qui le dit ?
Il s’est juste adapté .
C’était certainement quelqu’un doté d’une grande intelligence.
Froid dans le dos mais personnellement je me doute que nous n’ayons connaissance que de la partie émergée de l’iceberg.
Je suis convaincue qu’il’ n’a jamais arrêté. 1997 c’est lui qui le dit ?
Il s’est juste adapté .
C’était certainement quelqu’un doté d’une grande intelligence.
Ness
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
ya un articles qui Viens de sortir sur le Parisien mais je suis pas abonnée. Ça parle de 28 victimes possible. Quelq'un peu nous donner des informations s'il vous plaît.Tristann a écrit:Je tilte sur cela ;
"Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer."
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Je n'ai jamais entendu parler de la disparition de cette fille au pair allemande, dommage il y a pas l'année!
À suivre...
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Bonsoir TristanTristann a écrit:Affaire du «Grêlé» : et si le tueur en série avait fait en réalité 28 victimes ?
Au-delà des six affaires visées dans l’instruction, le nom de François Vérove, dernier tueur en série français à avoir été démasqué, apparaît dans de multiples dossiers que les policiers n’ont jamais réussi à élucider. 28 affaires pourraient ainsi lui être imputées.
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Dans les cours d’assises, on dit parfois que les morts ont le dos large. Il est facile d’accuser quelqu’un qui n’est plus là pour se défendre. François Vérove, qui s’est donné la mort le 29 septembre dernier, quelques jours après avoir été convoqué pour un prélèvement génétique, ne sera jamais jugé. Le « Grêlé » est pourtant le dernier tueur en série français à avoir été démasqué. On le sait parce qu’il a en partie avoué à sa femme dans un courrier posthume. Et surtout parce que son ADN est le même que celui retrouvé sur cinq scènes de crimes.
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Mais ce chiffre constitue une réalité judiciaire bien maigre au regard de la terreur que le « Grêlé » a semé sur son chemin dans les années 1980 et 1990. Combien de victimes a-t-il fait réellement ? On ne le saura jamais. On peut, en revanche, se plonger dans l’enquête tentaculaire qu’a menée la police pendant près de trente-cinq ans. Cela permet de déceler les pistes les plus sérieuses qui ont été suivies, et toutes les portes qui ont finalement été refermées.
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Pour cela, nous nous sommes basés sur le travail abattu depuis vingt-huit ans par Christian Le Jallé. Le nom de l’actuel patron du groupe « Cold case » à la brigade criminelle apparaît partout dans le dossier. « Le Grêlé, c’est l’affaire de sa vie », résume un de ses collègues. Ce « Breton méticuleux, méthodique, quasi clinique », et malheureusement taiseux, adresse à sa hiérarchie le 5 mars 2007 un « récapitulatif des affaires imputées et imputables à l’auteur des faits ». Au total, il retient les noms de 16 victimes.
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Nous en avons ajouté d’autres à cette liste que Christian Le Jallé qualifiait lui-même de « non exhaustive ». Ils sont ceux de victimes d’affaires non élucidées, et dont les témoignages ont été analysés par les policiers. Pour chacune, les enquêteurs ont soupçonné le « Grêlé », sans toutefois obtenir suffisamment d’éléments pour en faire des victimes avérées de François Vérove.
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Nous avons réétudié ces cas à la lumière notamment de l’identité, de la personnalité et des modes opératoires du tueur en série, révélés en octobre dernier. Au total, 28 victimes potentielles pourraient lui être imputées.
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Cinq victimes avérées, « peu de doute » sur une sixième
Grâce au prélèvement génétique effectué sur le retraité de la police et de la gendarmerie après son suicide à l’âge de 59 ans, on a depuis le 1er octobre la certitude qu’il est bien l’auteur de cinq crimes. Le viol et le meurtre de Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 dans le XIXe arrondissement. Le double meurtre, dans un appartement du Marais, le 29 avril 1987, de Gilles Politi, un mécanicien de 38 ans, et de Irmgard Muller, 19 ans, la jeune fille au pair de la famille. Le viol de Mariane, 14 ans, le 27 octobre 1987 rue Boulitte (XIVe) et celui d’Ingrid, 11 ans, dans une ferme désaffectée de Saclay (Essonne) le 29 juin 1994.
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Un sixième fait est visé par l’information judiciaire : le viol et la tentative de meurtre de la petite Sarah, 8 ans, au quatrième sous-sol de son immeuble de la place Vénitie dans le XIIIe, le 7 avril 1986. Officiellement, c’est la première affaire qu’on attribue au « Grêlé ». Pas d’ADN mais « peu de doute », considère l’enquêteur dans son rapport. Le tueur reproduira son crime quasiment à l’identique trois semaines plus tard avec Cécile Bloch.
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Déjà, le profil du « Grêlé » se dessine. Celui d’un homme qui, selon ses pulsions, tue, viole ou vole. Il s’attaque à tout le monde. Des enfants, des adolescents, des adultes. L’âge, le sexe ou la couleur de peau ne sont pas pour lui des critères discriminants. C’est rare pour un tueur en série. « Ce qu’il cherchait, c’était la domination et le pouvoir », analyse Carine Hutsebaut, la criminologue belge qui a travaillé sur l’affaire à la demande du père de Cécile Bloch.
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Tour à tour faux policier ou simple opportuniste
Au début de son parcours criminel, le « Grêlé » chasse ses proies dans les ascenseurs, en les conduisant dans un sous-sol. Quand la victime entre, le piège est refermé. Sarah, Cécile et Mariane ont été attaquées de cette façon. François Vérove est soupçonné d’avoir fait au moins trois autres victimes en employant ce stratagème.
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Trois jours après Sarah, une camarade de son école est agressée de la même façon dans un immeuble voisin. L’homme « aux joues grêlées » commence par lui faire des attouchements et prend la fuite en entendant du bruit.
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Après la diffusion d’une émission consacrée au tueur en série, Judith, qui habitait le quartier, signale qu’à la même période un individu avait essayé de l’agripper alors qu’elle refusait de monter dans l’ascenseur. En 2015, l’actuelle juge d’instruction Nathalie Turquey joint à son dossier des informations sur une agression sexuelle subie par une enfant de 12 ans en janvier 1984 dans le XIXe. Mode opératoire identique. Un homme avait été emprisonné à tort pour cette affaire.
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À partir de 1987, François Vérove, alors gendarme à la Garde républicaine, change d’approche et se met à se servir vraisemblablement de sa carte professionnelle pour prétexter des contrôles. Cyril et Jennifer sont ainsi agressés après une « boum » où un soi-disant policier prénommé François intervient à cause du bruit.
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Au total, il est soupçonné d’avoir sévi à huit reprises de cette façon. Il prétend qu’il enquête sur des fugueurs, des drogués et même sur des terroristes. Le 26 novembre 1987, il essuie quatre échecs en une matinée dans le VIe. Quand il parvient à entrer, après avoir attaché et bâillonné ses victimes, il peut les violer ou juste les voler. S’agit-il forcément du même homme ? Pas de certitude. Les enquêteurs font en tout cas quasiment à chaque fois le rapprochement avec le « Grêlé », en s’appuyant évidemment sur le signalement de l’auteur mais aussi sur la proximité temporelle et géographique des affaires.
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Il est aussi susceptible de saisir les occasions qui se présentent. L’organisation de la boum était affichée dans l’immeuble. L’agent immobilier Sophie Narme a été tuée à 23 ans par un faux client qui prétendait être intéressé par un appartement dans le XIXe. Sylvia, 34 ans, a été agressée chez elle dans le XIe par un homme qui avait vu la petite annonce qu’elle avait placardée pour la vente d’un meuble.
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Il sévit dans le XIXe et le XIIIe puis probablement dans le 92 et le 77
La grande majorité des affaires commises ou susceptibles d’avoir été commises par le « Grêlé » l’ont été dans la capitale. Notamment dans le XIXe et le XIIIe. Les enquêteurs se sont pendant des années creusé la tête pour savoir si l’homme qu’ils traquaient habitait un de ces arrondissements. Cela n’a jamais été le cas.
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De 1984 à 1988, après avoir été évincé de la cavalerie, vraisemblablement pour une affaire de mœurs, François Vérove loge dans la caserne Napoléon, juste derrière l’Hôtel-de-Ville, dans le IVe. À seulement 200 m du double homicide du Marais. Pendant toute cette période, le « Grêlé » sert dans un régiment d’infanterie de la Garde républicaine. A priori, il fait partie des « estafettes », ces motards coursiers qui transmettent des plis entre les ministères ou les palais nationaux. La très grande majorité des méfaits imputés au « Grêlé » ont lieu les jours de semaine, le matin ou en pleine journée. En tout cas, jamais le soir.
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En 1988, mal noté à la Garde républicaine, François Vérove quitte la gendarmerie et se reconvertit dans la police. Avec sa femme et sa fille qui vient de naître, il s’installe à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Parmi ses affectations dans ce département, le commissariat d’Asnières.
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Et c’est dans la ville voisine de Nanterre que, le 28 octobre, deux enfants de 10 ans ouvrent la porte à un homme leur expliquant qu’il vient « pour le lave-vaisselle ». À l’intérieur, il se présente finalement comme policier, sort son arme, attache ses victimes et leur impose des violences sexuelles. L’affaire est juste évoquée dans le dossier du « Grêlé ». Les enquêteurs ne savent pas à l’époque qu’il vit dans le département.
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Quelques années plus tard, en 1994, au volant de sa Volvo, un homme se présentant comme policier hèle Ingrid sur un chemin forestier de Mitry-Mory (Seine-et-Marne). On l’apprendra après son suicide mais François Vérove habite à cette époque à quelques kilomètres de là, à Longperrier.
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Un village situé à une demi-heure de route de Meaux (Seine-et-Marne), où Karine Leroy, 20 ans, est enlevée. Elle sera retrouvée morte dans une forêt. Un crime dont est suspecté depuis des années le tueur en série.
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Des mises en scène criminelles similaires
Le rapprochement entre le meurtre de Karine Leroy et les crimes du « Grêlé » avait été fait par un logiciel spécialisé. Parmi les critères, la découverte, au niveau de la tête de la jeune femme, d’un cordon électrique formant un nœud coulant, avec un morceau de bois pour faciliter l’étranglement.
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Une mise en scène qui rappelle plusieurs affaires dont François Vérove est soupçonné. Notamment les suppliciés du Marais, Mariane, Cécile Bloch, Sophie Narme et même Édith Martinet. Cette femme de 26 ans avait été tuée chez elle à Saint-Denis le 3 avril 1987, à la fois étouffée avec un bas et victime d’un coup porté par une arme blanche, en l’occurrence une paire de ciseaux. Les policiers n’ont jamais réussi à identifier le meurtrier. Ils ont auditionné plusieurs proches de la victime et tenté d’établir un rapprochement avec le « Grêlé ».
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La jeune fille au pair de la famille aurait-elle disparu ?
Dans son courrier posthume, François Vérove assurait à son épouse qu’il n’avait rien fait depuis 1997. Son dernier crime établi remonte pourtant à 1994. Dans tout le dossier, aucun rapprochement, semble-t-il, avec une affaire ultérieure. Le tueur est-il parvenu à stopper de lui-même sa série ? La profileuse Carine Hutsebaut n’y croit pas.
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Un ami du « Grêlé » nous a confié s’être inquiété de la disparition soudaine d’une jeune fille au pair allemande qui travaillait pour le compte de la famille Vérove dans l’appartement familial de Châtenay-Malabry. Une information remontée aux oreilles des enquêteurs et que nous ne sommes pas en mesure de confirmer.
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MERCI pour l'article !!
Est ce que les responsables de ce fil étaient au courant pour Edith Martinet et la jeune fille allemande qui travaillait chez Vérove ? Je pose la question car ils étudient ce dossier depuis 10 ans..
Claire
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Maison a écrit:Jules a écrit:où a Boulogne et quelle année s'il vous plaît. Je connais pas cette histoire alors que j'ai passé mon enfance a Boulogne 90 2000Maison a écrit:Et puis, je ne me souviens plus, mais il y a cette tentative d'enlèvement INDOOR (palier d'un immeuble) à Boulogne Billancourt... qui a échoué car la gosse a hurlé.
Voir si FV était dans le coin à l' époque !
Sais pas! C 'est un témoignage du Forum... Il faudrait rechercher: une vraie tentative d'enlèvement (certainement idem Cécile), mais dont on ne connait l'auteur.
J'avais trouvé Boulogne excentré par rapport aux autres crimes, mais désormais ce n'est plus vraiment le cas. Si les parents nous lisent ...
Oui , je me souviens de ce témoignage sur le forum, publié vers 2017, je pense.
Une tentative d'enlèvement d'une enfant mineure, évitée de peu , grâce à l'intervention d'un parent.
On était je crois, en 1992.
Ne pas oublier un viol/tentative à Levallois en 1991, d'une jeune fille de 10 ans.
Manu1972
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Le père de Cécile pensais que les crimes du grêle avait en partie une motivation racistes .vins en pensé Quoi ? Je vous conseille la chaîne youtube infocrime .ce youtubeurs avait fais un lien avec un meutre d'une touriste hollandaise proche de Saclay
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Le Vaccarès, le quartier des hôtels... J'espère qu'il n'y a pas eu de disparition dans ce coin !?
Cà fait vraiment peur, tout cela !
Maison
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
je me demande si elle fait partie des victimes du Parisien. Ça maman c'était batue pour connaître la vérité mais elle a pas était aidé par les FrançaisJules a écrit:Le père de Cécile pensais que les crimes du grêle avait en partie une motivation racistes .vins en pensé Quoi ? Je vous conseille la chaîne youtube infocrime .ce youtubeurs avait fais un lien avec un meutre d'une touriste hollandaise proche de Saclay
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Et c’est dans la ville voisine de Nanterre que, le 28 octobre, deux enfants de 10 ans ouvrent la porte à un homme leur expliquant qu’il vient « pour le lave-vaisselle ». À l’intérieur, il se présente finalement comme policier, sort son arme, attache ses victimes et leur impose des violences sexuelles. L’affaire est juste évoquée dans le dossier du « Grêlé ». Les enquêteurs ne savent pas à l’époque qu’il vit dans le département.
J'espère que l'affaire du petit Jérôme Cantet, va être revisitée et "autopsiée" !
J'espère que l'affaire du petit Jérôme Cantet, va être revisitée et "autopsiée" !
Maison
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
@claire
Comment voulez-vous que sur ce forum qui ne prend en compte que des faits relevés par soit la presse soit les FO les forumeurs aient eu connaissance d’éléments tenus secrets ou non confirmés ?
Ils ont eu le mérite de garder vivante cette histoire de la faire connaître ?
Moi même je n’en avais jamais entendu parler avant que je ne m’inscrive ?
Et pourtant les tueurs en série m’intéressent beaucoup.
Comment voulez-vous que sur ce forum qui ne prend en compte que des faits relevés par soit la presse soit les FO les forumeurs aient eu connaissance d’éléments tenus secrets ou non confirmés ?
Ils ont eu le mérite de garder vivante cette histoire de la faire connaître ?
Moi même je n’en avais jamais entendu parler avant que je ne m’inscrive ?
Et pourtant les tueurs en série m’intéressent beaucoup.
Dernière édition par Ness le Ven 19 Nov - 22:01, édité 1 fois
Ness
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Jules a écrit:Le père de Cécile pensais que les crimes du grêle avait en partie une motivation racistes .vins en pensé Quoi ? Je vous conseille la chaîne youtube infocrime .ce youtubeurs avait fais un lien avec un meutre d'une touriste hollandaise proche de Saclay
Non, cette hypothèse m'a toujours parue très fragile. Connaissant les patronymes de l'ensemble des protagonistes, je ne vois rien qui permet d'étayer cela. Je pense que son choix se portait plutôt sur les fillettes/adolescentes brunes si possible, et ceci en fonction des opportunités et du moment, mais il pouvait changer sans trop de problèmes.... Quand il arrive dans la fameuse boum, en mode DJ François, il ne sait pas trop qui sera présent. Il a très vraisemblablement réagi en voyant le panneau à l'entrée et tente le coup, c'est de l'improvisation. En revanche, pour Cécile, je pense qu'il avait fait des repérages, en tout cas des lieux, il aura pris le temps de placer les éléments dans la cave et d'étudier les ascenseurs. Est-ce qu'il l'aura suivie les jours précédents ? C'est très possible. Je pense que c'est ce qu'il a fait pour Sarah aussi.
Il a montré qu'il pouvait s'attaquer à des types de victimes très différentes, allant d'une Allemande adulte blonde à une fillette noire.
dummhet- Administrateur du forum
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
En 10 ans, des forumeurs actifs peuvent collecter beaucoup d'informations: articles de presse que tout le monde a oublié, informations issues de relations personnelles..etc.. En outre si des novices comme moi leur pose une question ils peuvent avoir une idée pour trouver la réponse..Ness a écrit:@claire
Comment voulez-vous que sur ce forum qui ne prend en compte que des faits relevés par soir la presse soit les FO les forumeurs aient eu connaissance d’éléments tenus secrets ou non confirmés ?
Ils ont eu le mérite de garder vivante cette histoire de la faire connaître ?
Moi même je n’en avais jamais entendu parler avant que je ne m’inscrive ?
Et pourtant les tueurs en série m’intéressent beaucoup.
Claire
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Claire a écrit:En 10 ans, des forumeurs actifs peuvent collecter beaucoup d'informations: articles de presse que tout le monde a oublié, informations issues de relations personnelles..etc.. En outre si des novices comme moi leur pose une question ils peuvent avoir une idée pour trouver la réponse..
Très bon résumé
dummhet- Administrateur du forum
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
une brésilienne , une Allemande .Sara .bloch .une antillaise les victimes possible du même immeuble de famille de medecin ou d'avocat dont une qui dis tu vois donc leur nom sur le porche de l'immeuble "dont une qui dis que c'est des bourgeois" autre victimes possible une magrebine a Levallois. J'ai un petit doute quand même après je sais pas.et Cyril c'est sont vrai nom ou pseudonyme pour protéger son identité??dummheit a écrit:Jules a écrit:Le père de Cécile pensais que les crimes du grêle avait en partie une motivation racistes .vins en pensé Quoi ? Je vous conseille la chaîne youtube infocrime .ce youtubeurs avait fais un lien avec un meutre d'une touriste hollandaise proche de Saclay
Non, cette hypothèse m'a toujours parue très fragile. Connaissant les patronymes de l'ensemble des protagonistes, je ne vois rien qui permet d'étayer cela. Je pense que son choix se portait plutôt sur les fillettes/adolescentes brunes si possible, et ceci en fonction des opportunités et du moment, mais il pouvait changer sans trop de problèmes.... Quand il arrive dans la fameuse boum, en mode DJ François, il ne sait pas trop qui sera présent. Il a très vraisemblablement réagi en voyant le panneau à l'entrée et tente le coup, c'est de l'improvisation. En revanche, pour Cécile, je pense qu'il avait fait des repérages, en tout cas des lieux, il aura pris le temps de placer les éléments dans la cave et d'étudier les ascenseurs. Est-ce qu'il l'aura suivie les jours précédents ? C'est très possible. Je pense que c'est ce qu'il a fait pour Sarah aussi.
Il a montré qu'il pouvait s'attaquer à des types de victimes très différentes, allant d'une Allemande adulte blonde à une fillette noire.
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
vous Avez accès à l'article de Parisien parru aujourd'hui sur internet ?Jules a écrit:une brésilienne , une Allemande .Sara .bloch .une antillaise les victimes possible du même immeuble de famille de medecin ou d'avocat dont une qui dis tu vois donc leur nom sur le porche de l'immeuble "dont une qui dis que c'est des bourgeois" autre victimes possible une magrebine a Levallois. J'ai un petit doute quand même après je sais pas.et Cyril c'est sont vrai nom ou pseudonyme pour protéger son identité??dummheit a écrit:Jules a écrit:Le père de Cécile pensais que les crimes du grêle avait en partie une motivation racistes .vins en pensé Quoi ? Je vous conseille la chaîne youtube infocrime .ce youtubeurs avait fais un lien avec un meutre d'une touriste hollandaise proche de Saclay
Non, cette hypothèse m'a toujours parue très fragile. Connaissant les patronymes de l'ensemble des protagonistes, je ne vois rien qui permet d'étayer cela. Je pense que son choix se portait plutôt sur les fillettes/adolescentes brunes si possible, et ceci en fonction des opportunités et du moment, mais il pouvait changer sans trop de problèmes.... Quand il arrive dans la fameuse boum, en mode DJ François, il ne sait pas trop qui sera présent. Il a très vraisemblablement réagi en voyant le panneau à l'entrée et tente le coup, c'est de l'improvisation. En revanche, pour Cécile, je pense qu'il avait fait des repérages, en tout cas des lieux, il aura pris le temps de placer les éléments dans la cave et d'étudier les ascenseurs. Est-ce qu'il l'aura suivie les jours précédents ? C'est très possible. Je pense que c'est ce qu'il a fait pour Sarah aussi.
Il a montré qu'il pouvait s'attaquer à des types de victimes très différentes, allant d'une Allemande adulte blonde à une fillette noire.
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Bonsoir à tous,
J'ignore si les victimes ont déjà été indemnisées par la CIVI (Commission d'indemnisation des victimes d'infractions) et le fonds de garantie.
Mais si c'est le cas, le fonds de garantie va se retourner maintenant contre la succession Vérove et vérifier si des fonds ou des biens n'ont pas été mis à l'abri pour échapper à la créance.
J'ignore si les victimes ont déjà été indemnisées par la CIVI (Commission d'indemnisation des victimes d'infractions) et le fonds de garantie.
Mais si c'est le cas, le fonds de garantie va se retourner maintenant contre la succession Vérove et vérifier si des fonds ou des biens n'ont pas été mis à l'abri pour échapper à la créance.
Sortcière
Re: Désormais on sait qui il était clap 5
Très bon article du Parisien qui dévoile en plus l'identité d'une victime potentielle.
Quel lien pouvait avoir FV avec Édith ? Si tant est qu'un lien ait existé entre eux.
Ce n'est que le début des investigations pour bon nombre de viols ou meurtres irrésolus, c'est loin d'être fini...
J'espère que M.Courtine continuera à creuser ces affaires pour mieux informer le public.
Quel lien pouvait avoir FV avec Édith ? Si tant est qu'un lien ait existé entre eux.
Ce n'est que le début des investigations pour bon nombre de viols ou meurtres irrésolus, c'est loin d'être fini...
J'espère que M.Courtine continuera à creuser ces affaires pour mieux informer le public.
Dernière édition par welt le Ven 19 Nov - 22:21, édité 1 fois
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