"tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Covid-19 : remplacer le passe sanitaire par un passe vaccinal, l’idée qui monte en Europe
L’Autriche et au moins une région allemande imposent aux habitants, à partir de ce lundi, d’avoir été vaccinés ou rétablis du Covid s’ils veulent aller au restaurant ou dans un lieu culturel. Un test négatif ne sera plus valable. De quoi inspirer le gouvernement, à la veille de l’allocution d’Emmanuel Macron ?
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« Le passe sanitaire est-il un passe vaccinal ? Non ! », assène un clip du gouvernement publié au début de l’été. Toute personne non vaccinée peut toujours présenter un test négatif (désormais parfois payant) pour pouvoir aller au restaurant, au cinéma, ou pour prendre un train. Mais plusieurs de nos voisins sont allés plus loin.
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À partir de lundi, l’Autriche passe à la règle des « 2G » pour « geimpft » (vacciné) ou « genesen » (guéri). Seules les personnes immunisées ou rétablies d’une précédente infection au Covid-19 pourront entrer dans un restaurant, un lieu culturel, ou participer à un événement d’au moins 25 personnes, détaille Die Presse. Fini la possibilité de présenter un test négatif. Dans l’Allemagne voisine, la Saxe a pris la même décision, là aussi à partir de ce lundi. Plusieurs médecins et élus appellent les autres Länder (les régions allemandes) à faire de même. Depuis le 21 octobre, le Maroc impose déjà un tel passe vaccinal.
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Files d’attente pour se faire vacciner
Ce changement ne vise pas en priorité à protéger les personnes à l’instant T dans le lieu soumis au passe. Même si le risque est diminué, une personne vaccinée peut tout de même être infectée et transmettre le virus. Un test négatif garantit en théorie que la personne n’est pas infectée, surtout s’il a été réalisé peu de temps avant. Mais il y a des trous dans la raquette, car elle peut avoir été contaminée entre le moment du prélèvement et celui où elle profite de ses activités.
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Ce qui motive avant tout les autorités, c’est d’inciter à se faire vacciner. « Nous devons serrer la vis pour les non-vaccinés », a d’ailleurs asséné vendredi soir le chancelier autrichien Alexander Schallenberg. Pour illustrer l’importance de la vaccination, il a pris l’image d’une ceinture de sécurité, qui ne protège pas à 100 % mais réduit fortement le risque de dommages et que tout le monde porte en voiture. « Inciter à se faire vacciner apporte une protection collective, car moins de gens tomberont malades et le risque de saturation à l’hôpital sera moins important », approuve le biologiste médical Claude-Alexandre Gustave.
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Ce pari semble déjà gagné, vu les nombreuses files d’attente devant les centres de vaccination ce samedi. À Salzbourg, 1 300 injections avaient été réalisées à 17 heures. Sur l’ensemble de la journée, il y en a eu presque autant que durant toute la semaine précédente (2 000), rapporte Der Standard. Les autorités avaient prévu une tolérance : un test négatif reste valable pendant un mois dans le cadre du « 2G » si la personne a reçu une première dose, le temps qu’elle reçoive la deuxième.
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En France, la fin de la gratuité des « tests de confort » le 15 octobre, obligeant chaque non-vacciné à sortir quelques dizaines d’euros de sa poche s’il veut disposer du passe sanitaire, a déjà durci le cadre. Les experts interrogés ne voient pas forcément l’intérêt de basculer vers un passe purement vaccinal, alors qu’Emmanuel Macron doit annoncer de nouvelles mesures ce mardi soir.
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Passe sanitaire à durée de vie limitée
« Il n’y a pas de raison que l’État paie 30 euros pour permettre à un non-vacciné de s’acheter une pizza au restaurant, donc l’absence de gratuité pour un test négatif est une bonne chose », juge l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, estimant que « les inconvénients (du passe vaccinal) par rapport au vivre ensemble et à la cohésion de la société pourraient l’emporter sur les avantages ». 75 % de la population française a déjà reçu au moins une dose de vaccin en France, davantage qu’en Autriche (66 %) et qu’en Allemagne (69 %).
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En Israël, la question s’était posée… avant d’être rapidement écartée. Là-bas aussi, les tests sont désormais payants pour les non-vaccinés. « Le passe vaccinal a été évoqué de façon théorique, mais la vaccination doit rester un choix. Le système actuel incite déjà à se faire vacciner, tout en laissant à ceux qui le refusent une autre solution possible », indique au Parisien Cyrille Cohen, immunologue à l’université Bar-Ilan (Tel-Aviv) et membre du conseil consultatif sur les essais cliniques des vaccins contre le Covid-19.
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En revanche, le « Green pass » israélien n’est désormais valable que six mois pour les personnes qui ne reçoivent pas de troisième dose. L’Autriche a placé ce délai à neuf mois. Conditionner le passe sanitaire à une injection supplémentaire, visant à « booster » l’immunité ? Une autre mesure que pourrait annoncer le chef de l’État mardi soir.
Par Nicolas Berrod
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L’Autriche et au moins une région allemande imposent aux habitants, à partir de ce lundi, d’avoir été vaccinés ou rétablis du Covid s’ils veulent aller au restaurant ou dans un lieu culturel. Un test négatif ne sera plus valable. De quoi inspirer le gouvernement, à la veille de l’allocution d’Emmanuel Macron ?
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« Le passe sanitaire est-il un passe vaccinal ? Non ! », assène un clip du gouvernement publié au début de l’été. Toute personne non vaccinée peut toujours présenter un test négatif (désormais parfois payant) pour pouvoir aller au restaurant, au cinéma, ou pour prendre un train. Mais plusieurs de nos voisins sont allés plus loin.
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À partir de lundi, l’Autriche passe à la règle des « 2G » pour « geimpft » (vacciné) ou « genesen » (guéri). Seules les personnes immunisées ou rétablies d’une précédente infection au Covid-19 pourront entrer dans un restaurant, un lieu culturel, ou participer à un événement d’au moins 25 personnes, détaille Die Presse. Fini la possibilité de présenter un test négatif. Dans l’Allemagne voisine, la Saxe a pris la même décision, là aussi à partir de ce lundi. Plusieurs médecins et élus appellent les autres Länder (les régions allemandes) à faire de même. Depuis le 21 octobre, le Maroc impose déjà un tel passe vaccinal.
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Files d’attente pour se faire vacciner
Ce changement ne vise pas en priorité à protéger les personnes à l’instant T dans le lieu soumis au passe. Même si le risque est diminué, une personne vaccinée peut tout de même être infectée et transmettre le virus. Un test négatif garantit en théorie que la personne n’est pas infectée, surtout s’il a été réalisé peu de temps avant. Mais il y a des trous dans la raquette, car elle peut avoir été contaminée entre le moment du prélèvement et celui où elle profite de ses activités.
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Ce qui motive avant tout les autorités, c’est d’inciter à se faire vacciner. « Nous devons serrer la vis pour les non-vaccinés », a d’ailleurs asséné vendredi soir le chancelier autrichien Alexander Schallenberg. Pour illustrer l’importance de la vaccination, il a pris l’image d’une ceinture de sécurité, qui ne protège pas à 100 % mais réduit fortement le risque de dommages et que tout le monde porte en voiture. « Inciter à se faire vacciner apporte une protection collective, car moins de gens tomberont malades et le risque de saturation à l’hôpital sera moins important », approuve le biologiste médical Claude-Alexandre Gustave.
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Ce pari semble déjà gagné, vu les nombreuses files d’attente devant les centres de vaccination ce samedi. À Salzbourg, 1 300 injections avaient été réalisées à 17 heures. Sur l’ensemble de la journée, il y en a eu presque autant que durant toute la semaine précédente (2 000), rapporte Der Standard. Les autorités avaient prévu une tolérance : un test négatif reste valable pendant un mois dans le cadre du « 2G » si la personne a reçu une première dose, le temps qu’elle reçoive la deuxième.
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En France, la fin de la gratuité des « tests de confort » le 15 octobre, obligeant chaque non-vacciné à sortir quelques dizaines d’euros de sa poche s’il veut disposer du passe sanitaire, a déjà durci le cadre. Les experts interrogés ne voient pas forcément l’intérêt de basculer vers un passe purement vaccinal, alors qu’Emmanuel Macron doit annoncer de nouvelles mesures ce mardi soir.
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Passe sanitaire à durée de vie limitée
« Il n’y a pas de raison que l’État paie 30 euros pour permettre à un non-vacciné de s’acheter une pizza au restaurant, donc l’absence de gratuité pour un test négatif est une bonne chose », juge l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, estimant que « les inconvénients (du passe vaccinal) par rapport au vivre ensemble et à la cohésion de la société pourraient l’emporter sur les avantages ». 75 % de la population française a déjà reçu au moins une dose de vaccin en France, davantage qu’en Autriche (66 %) et qu’en Allemagne (69 %).
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En Israël, la question s’était posée… avant d’être rapidement écartée. Là-bas aussi, les tests sont désormais payants pour les non-vaccinés. « Le passe vaccinal a été évoqué de façon théorique, mais la vaccination doit rester un choix. Le système actuel incite déjà à se faire vacciner, tout en laissant à ceux qui le refusent une autre solution possible », indique au Parisien Cyrille Cohen, immunologue à l’université Bar-Ilan (Tel-Aviv) et membre du conseil consultatif sur les essais cliniques des vaccins contre le Covid-19.
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En revanche, le « Green pass » israélien n’est désormais valable que six mois pour les personnes qui ne reçoivent pas de troisième dose. L’Autriche a placé ce délai à neuf mois. Conditionner le passe sanitaire à une injection supplémentaire, visant à « booster » l’immunité ? Une autre mesure que pourrait annoncer le chef de l’État mardi soir.
Par Nicolas Berrod
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Invité- Invité
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Tristann a écrit:...
À partir de lundi, l’Autriche passe à la règle des « 2G » pour « geimpft » (vacciné) ou « genesen » (guéri). Seules les personnes immunisées ou rétablies d’une précédente infection au Covid-19 pourront entrer dans un restaurant, un lieu culturel, ou participer à un événement d’au moins 25 personnes, détaille Die Presse. Fini la possibilité de présenter un test négatif. Dans l’Allemagne voisine, la Saxe a pris la même décision, là aussi à partir de ce lundi. ...
Le passe sanitaire se traduit "2G" en allemand (geimpft oder genesen = vacciné ou guéri) et il me semble que c'est plutôt le problème que la solution de cette pandémie.
Tout ces gens (> 60% du peuple) ont le droit de se rencontrer dans des espaces clos sans masques et sans garder les distances. Ça crée beaucoup de lieux de contamination, il y un infecté qui y va et il y aura dix infectés qui vont sortir. Plus grave encore, personne ne se rend plus compte parce que personne dans ce groupe 2G n'est plus testé.
Hercule-Poirot
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Je vais me répéter , mais 2 ans après , on est toujours dans le pilotage à vue , et dans la surenchère - Qui nous garantit qu'après la 3ème dose , tout ce micmac sera terminé ?
ce qu'il aurait fallu faire , c'est rendre la vaccination obligatoire pour les + de 65 ans -
Et effectivement , un pass vaccinal me semble beaucoup plus judicieux que le pass sanitaire actuel , à condition qu'il soit bien
temporaire , or ce n'est pas ce qui se dessine ....
La reprise de l'épidémie actuelle est largement exagérée sur l'Europe de l'Ouest (quant à ses conséquences) - Le risque d'engorgement
des hôpitaux est proche du zéro cette fois-ci - C'est surtout en Europe de l'Est , parce qu'elle est sous-vaccinée , qu'il va y avoir des problèmes (Ukraine , Russie , etc....) -
Alors pourquoi continuer à paniquer les Français ?
ce qu'il aurait fallu faire , c'est rendre la vaccination obligatoire pour les + de 65 ans -
Et effectivement , un pass vaccinal me semble beaucoup plus judicieux que le pass sanitaire actuel , à condition qu'il soit bien
temporaire , or ce n'est pas ce qui se dessine ....
La reprise de l'épidémie actuelle est largement exagérée sur l'Europe de l'Ouest (quant à ses conséquences) - Le risque d'engorgement
des hôpitaux est proche du zéro cette fois-ci - C'est surtout en Europe de l'Est , parce qu'elle est sous-vaccinée , qu'il va y avoir des problèmes (Ukraine , Russie , etc....) -
Alors pourquoi continuer à paniquer les Français ?
Invité- Invité
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Vous sentez venir la douille de la 3 ème dose obligatoires pour que son QR reste actif ?!
Ils font pipi sur notre intelligence les mastres.
Ils font pipi sur notre intelligence les mastres.
Invité- Invité
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Il est envisageable de penser que si Macron n'a pas remis au goût du jour un éventuel reconfinement et/ou couvre-feu, c'est parce qu'il sait qu'une échéance électorale est dans quelques mois et que ces restrictions seraient mal vues par la population.
Dynaroo
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Dynaroo a écrit:Il est envisageable de penser que si Macron n'a pas remis au goût du jour un éventuel reconfinement et/ou couvre-feu, c'est parce qu'il sait qu'une échéance électorale est dans quelques mois et que ces restrictions seraient mal vues par la population.
Bonjour Dynaroo - Si tel était son dessein , dans ce cas c'est loupé : conditionner la validité du pass sanitaire pour les
+ de 65 ans à une 3ème dose , c'est clairement se mettre à dos une partie non négligeable des retraités.....
Invité- Invité
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Mike68 a écrit:Bonjour Dynaroo - Si tel était son dessein , dans ce cas c'est loupé : conditionner la validité du pass sanitaire pour les
+ de 65 ans à une 3ème dose , c'est clairement se mettre à dos une partie non négligeable des retraités.....
Bonjour à tous,
Moi, senior, prête à la troisième dose . Sinon, on est reparti pour gnangnan le covid et ça tourne en rond.
Lisetoct
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Lisetoct a écrit:Mike68 a écrit:Bonjour Dynaroo - Si tel était son dessein , dans ce cas c'est loupé : conditionner la validité du pass sanitaire pour les
+ de 65 ans à une 3ème dose , c'est clairement se mettre à dos une partie non négligeable des retraités.....
Bonjour à tous,
Moi, senior, prête à la troisième dose . Sinon, on est reparti pour gnangnan le covid et ça tourne en rond.
Bonjour Lisetoct - Certes , mais beaucoup de personnes âgées ne pensent pas comme toi...
Ensuite , on nous dit que les 2 premières injections ne protègent réellement et entièrement que 6 mois -
OK , et la 3ème dose , elle protège combien de temps du coup ? Aucune info là dessus :
C'est juste sidérant ! j'ai quand-même la très légère impression que les + de 65 ans servent de cobayes......
Invité- Invité
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Bonjour,
Figure du mouvement anti-passe sanitaire, l’avocat Fabrice Di Vizio visé par une procédure disciplinaire.
Le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris a confirmé mercredi l’ouverture d’une enquête disciplinaire qui pourrait déboucher sur des sanctions pouvant aller jusqu’à l’interdiction d’exercer ou la radiation pour cet avocat déjà sanctionné par ses pairs.
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Figure du mouvement anti-passe sanitaire, l’avocat Fabrice Di Vizio visé par une procédure disciplinaire.
Le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris a confirmé mercredi l’ouverture d’une enquête disciplinaire qui pourrait déboucher sur des sanctions pouvant aller jusqu’à l’interdiction d’exercer ou la radiation pour cet avocat déjà sanctionné par ses pairs.
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Retards de livraison, données parcellaires, méfiance : la dégringolade du vaccin Spoutnik.
La Russie enregistre, ces derniers jours, un nombre record de décès et de cas de Covid-19. En cause : une population vaccinée à moins de 40 % particulièrement méfiante vis-à-vis du vaccin Spoutnik. En effet, les informations à son sujet sont parcellaires.
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La Russie enregistre, ces derniers jours, un nombre record de décès et de cas de Covid-19. En cause : une population vaccinée à moins de 40 % particulièrement méfiante vis-à-vis du vaccin Spoutnik. En effet, les informations à son sujet sont parcellaires.
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Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Contrairement aux salariés en général, aux personnes en charge des personnes âgées et des établissements pour personnes handicapées, une obligation de se tester deux fois par semaine est envisagée, même s'ils sont vaccinés, a précisé M. Dittmar. Selon Dittmar, les tests de pool PCR, dans lesquels les échantillons d'écouvillons sont collectés et évalués conjointement, sont remis en question.
Il ne devrait même pas y avoir de vaccination obligatoire temporaire pour les infirmières, comme l'exige entre autres la Diakonie. Les trois politiques de la santé sont en désaccord sur ce point.
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Oui, on a passé la barre de 50.000 infectés par jour en Allemagne et le premier ministre bavarois déclare à nouveau une catastrophe pour la Bavière.
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Il ne devrait même pas y avoir de vaccination obligatoire temporaire pour les infirmières, comme l'exige entre autres la Diakonie. Les trois politiques de la santé sont en désaccord sur ce point.
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Oui, on a passé la barre de 50.000 infectés par jour en Allemagne et le premier ministre bavarois déclare à nouveau une catastrophe pour la Bavière.
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Hercule-Poirot
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
... et pendant ce temps à Cologne on fête le carnaval comme rien n'était sans masques et sans garder les distances à l'extérieur et à l'intérieur Les lits dans les hôpitaux de Cologne, Düsseldorf et Mayence seront vite remplis la semaine prochaine. Cette fois ci les malades vont passer la frontière avec la France dans l'autre sens.
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Hercule-Poirot
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Covid-19 : en Europe, une obligation vaccinale des soignants à plusieurs vitesses
L’Italie est partie en pionnière, le Royaume-Uni et la Belgique finissent par l’imposer, l’Allemagne s’y refuse et l’Espagne ne s’est jamais lancée... Chaque pays va à son rythme s’agissant de la vaccination obligatoire des professionnels de santé, qui pose de nombreux défis. Tour d’horizon.
Avant ou après l’hiver ? « Après », a tranché le gouvernement britannique ce mardi, fixant l’échéance au 1er avril. À cette date, les professionnels de santé (sauf s’ils ne travaillent pas au contact de patients) seront contraints d’avoir été vaccinés au Royaume-Uni. En Belgique, l’obligation vaccinale des soignants devrait entrer en vigueur le 1er janvier… avec une période de transition de trois mois pour se faire vacciner, selon l’avant-projet de loi du gouvernement dévoilé ce mercredi par la RTBF. À partir du 1er avril là aussi, les récalcitrants risqueraient une sanction pouvant aller jusqu’à la suspension.
Sur le papier, cette mesure ne semble avoir que des avantages en termes de santé publique. Vaccinés, les soignants risqueront moins de transmettre le virus si jamais ils sont infectés (ce qui risque déjà moins d’arriver). C’est d’ailleurs ce qui a motivé le gouvernement en France, où la vaccination obligatoire des soignants est entrée en vigueur le 15 septembre dernier. Soit quasiment près de six mois après l’Italie, où la quasi-totalité des professionnels de santé sont désormais immunisés.
Mais les défis sont nombreux et d’autres Etats européens ne se résolvent pas encore à imposer une telle mesure. « Ce n’est pas mis en place de manière harmonieuse car cette question renvoie à la notion d’obligation vaccinale en général, et les pays ont des cultures différentes sur ce sujet », résume Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève.
« Unanimité » contre cette mesure en Allemagne
En Allemagne, beaucoup moins vaccinée que ses voisins et confrontée à une forte reprise de l’épidémie, le sujet « fait l’unanimité contre lui », indique Léo Klimm, correspondant du Spiegel à Paris. Les trois partis arrivés en tête aux dernières élections législatives sont tous opposés à contraindre les soignants à passer par la case piqûre.
« Culturellement, on a beaucoup moins facilement recours à des mesures aussi drastiques que d’autres pays », résume le journaliste. « Cela semble d’autant plus exclu dans un contexte politique où le gouvernement est moins légitime aux yeux de certains », ajoute-t-il, faisant référence aux négociations en cours pour former une nouvelle coalition au pouvoir.
Autre crainte purement pratique : risquer de manquer de bras cet hiver. Avec le Covid-19 mais aussi toutes les épidémies hivernales « classiques » (grippe, bronchiolite, etc.), les hôpitaux risquent d’être encore plus sous tension ces prochaines semaines. D’autant que certains soignants ont démissionné alors que d’autres sont en arrêt de travail après ces deux années de pandémie éreintantes. Si la vaccination des professionnels de santé devenait obligatoire, « certains quitteront probablement le métier alors que nous manquons déjà de soignants dans certains services et établissements hospitaliers », a mis en garde la présidente de l’Association allemande des professions infirmières, Christel Bienstein, dans une interview au groupe audiovisuel public Mitteldeutscher Rundfunk.
Au Royaume-Uni, 90 % du personnel du National Health Service est aujourd’hui vacciné. Ce qui fait tout de même plus de 100 000 employés n’ayant encore reçu aucune dose. Les suspendre dès à présent, ce serait risquer de faire face à une pénurie de soignants dans certains services. D’où le délai accordé jusqu’au 1er avril… sauf pour les membres du personnel en maisons en retraite, censé être complètement immunisés depuis ce jeudi. 50 000 d’entre eux ne le sont pas et devraient donc être suspendus. Selon les calculs du Guardian, la prise en charge d’environ 30 000 personnes âgée pourrait être impactée.
Radicaliser les hésitants
Interrogée par la radio belge RTL le 24 octobre, une infirmière non vaccinée a mis en garde contre de telles conséquences. « Je suis curieuse de savoir si les hôpitaux peuvent fonctionner avec 20 %, 10 % ou même 5 % de personnel en moins », a-t-elle avancé, tout en restant anonyme. Toujours en Belgique, « certains représentants syndicaux se demandent si cette obligation ne risque pas de radicaliser encore davantage ceux qui doutent et qui refusent de se faire vacciner », pointe la RTBF. Le délai de 3 mois (entre le 1er janvier et le 1er avril) vise justement à limiter le nombre de sanctions début 2021.
Tous ces débats sont également présents en Espagne, qui résiste toujours. Il y a beaucoup moins urgence : la péninsule ibérique est l’un des rares pays européens où le nombre de cas quotidiens reste très bas et n’augmente pas. En Galice, les autorités ont tout de même souhaité pouvoir « imposer la vaccination obligatoire » dans certains cas, mais cette mesure a été rejetée par la Cour constitutionnelle.
Au total, 6 régions demandent au ministère espagnol de la Santé d’obliger les soignants d’être vaccinés, détaille le quotidien Faro de Vigo. Mais le gouvernement justifie son opposition par le fait que les « antivax » sont largement minoritaires en Espagne, rapporte la Vanguardia. 82 % de la population espagnole a reçu au moins une dose, soit l’une des couvertures vaccinales les plus élevées en Europe.
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L’Italie est partie en pionnière, le Royaume-Uni et la Belgique finissent par l’imposer, l’Allemagne s’y refuse et l’Espagne ne s’est jamais lancée... Chaque pays va à son rythme s’agissant de la vaccination obligatoire des professionnels de santé, qui pose de nombreux défis. Tour d’horizon.
Avant ou après l’hiver ? « Après », a tranché le gouvernement britannique ce mardi, fixant l’échéance au 1er avril. À cette date, les professionnels de santé (sauf s’ils ne travaillent pas au contact de patients) seront contraints d’avoir été vaccinés au Royaume-Uni. En Belgique, l’obligation vaccinale des soignants devrait entrer en vigueur le 1er janvier… avec une période de transition de trois mois pour se faire vacciner, selon l’avant-projet de loi du gouvernement dévoilé ce mercredi par la RTBF. À partir du 1er avril là aussi, les récalcitrants risqueraient une sanction pouvant aller jusqu’à la suspension.
Sur le papier, cette mesure ne semble avoir que des avantages en termes de santé publique. Vaccinés, les soignants risqueront moins de transmettre le virus si jamais ils sont infectés (ce qui risque déjà moins d’arriver). C’est d’ailleurs ce qui a motivé le gouvernement en France, où la vaccination obligatoire des soignants est entrée en vigueur le 15 septembre dernier. Soit quasiment près de six mois après l’Italie, où la quasi-totalité des professionnels de santé sont désormais immunisés.
Mais les défis sont nombreux et d’autres Etats européens ne se résolvent pas encore à imposer une telle mesure. « Ce n’est pas mis en place de manière harmonieuse car cette question renvoie à la notion d’obligation vaccinale en général, et les pays ont des cultures différentes sur ce sujet », résume Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève.
« Unanimité » contre cette mesure en Allemagne
En Allemagne, beaucoup moins vaccinée que ses voisins et confrontée à une forte reprise de l’épidémie, le sujet « fait l’unanimité contre lui », indique Léo Klimm, correspondant du Spiegel à Paris. Les trois partis arrivés en tête aux dernières élections législatives sont tous opposés à contraindre les soignants à passer par la case piqûre.
« Culturellement, on a beaucoup moins facilement recours à des mesures aussi drastiques que d’autres pays », résume le journaliste. « Cela semble d’autant plus exclu dans un contexte politique où le gouvernement est moins légitime aux yeux de certains », ajoute-t-il, faisant référence aux négociations en cours pour former une nouvelle coalition au pouvoir.
Autre crainte purement pratique : risquer de manquer de bras cet hiver. Avec le Covid-19 mais aussi toutes les épidémies hivernales « classiques » (grippe, bronchiolite, etc.), les hôpitaux risquent d’être encore plus sous tension ces prochaines semaines. D’autant que certains soignants ont démissionné alors que d’autres sont en arrêt de travail après ces deux années de pandémie éreintantes. Si la vaccination des professionnels de santé devenait obligatoire, « certains quitteront probablement le métier alors que nous manquons déjà de soignants dans certains services et établissements hospitaliers », a mis en garde la présidente de l’Association allemande des professions infirmières, Christel Bienstein, dans une interview au groupe audiovisuel public Mitteldeutscher Rundfunk.
Au Royaume-Uni, 90 % du personnel du National Health Service est aujourd’hui vacciné. Ce qui fait tout de même plus de 100 000 employés n’ayant encore reçu aucune dose. Les suspendre dès à présent, ce serait risquer de faire face à une pénurie de soignants dans certains services. D’où le délai accordé jusqu’au 1er avril… sauf pour les membres du personnel en maisons en retraite, censé être complètement immunisés depuis ce jeudi. 50 000 d’entre eux ne le sont pas et devraient donc être suspendus. Selon les calculs du Guardian, la prise en charge d’environ 30 000 personnes âgée pourrait être impactée.
Radicaliser les hésitants
Interrogée par la radio belge RTL le 24 octobre, une infirmière non vaccinée a mis en garde contre de telles conséquences. « Je suis curieuse de savoir si les hôpitaux peuvent fonctionner avec 20 %, 10 % ou même 5 % de personnel en moins », a-t-elle avancé, tout en restant anonyme. Toujours en Belgique, « certains représentants syndicaux se demandent si cette obligation ne risque pas de radicaliser encore davantage ceux qui doutent et qui refusent de se faire vacciner », pointe la RTBF. Le délai de 3 mois (entre le 1er janvier et le 1er avril) vise justement à limiter le nombre de sanctions début 2021.
Tous ces débats sont également présents en Espagne, qui résiste toujours. Il y a beaucoup moins urgence : la péninsule ibérique est l’un des rares pays européens où le nombre de cas quotidiens reste très bas et n’augmente pas. En Galice, les autorités ont tout de même souhaité pouvoir « imposer la vaccination obligatoire » dans certains cas, mais cette mesure a été rejetée par la Cour constitutionnelle.
Au total, 6 régions demandent au ministère espagnol de la Santé d’obliger les soignants d’être vaccinés, détaille le quotidien Faro de Vigo. Mais le gouvernement justifie son opposition par le fait que les « antivax » sont largement minoritaires en Espagne, rapporte la Vanguardia. 82 % de la population espagnole a reçu au moins une dose, soit l’une des couvertures vaccinales les plus élevées en Europe.
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Invité- Invité
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Bonjour à tous,
Nous avons été visité par un variant très spécial dont la spicule a perdu un morceau ! lol Et ça ne l'a pas empêché de faire un cluster. Il n'a plus rien du Delta ou d'un autre variant connu mais ne serait pas plus contagieux.
Ramené par une personne ayant séjourné à l'étranger (en réalité l'Afrique).
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Nous avons été visité par un variant très spécial dont la spicule a perdu un morceau ! lol Et ça ne l'a pas empêché de faire un cluster. Il n'a plus rien du Delta ou d'un autre variant connu mais ne serait pas plus contagieux.
Ramené par une personne ayant séjourné à l'étranger (en réalité l'Afrique).
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Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Sortcière a écrit:Bonjour à tous,
Nous avons été visité par un variant très spécial dont la spicule a perdu un morceau ! lol Et ça ne l'a pas empêché de faire un cluster. Il n'a plus rien du Delta ou d'un autre variant connu mais ne serait pas plus contagieux.
Ramené par une personne ayant séjourné à l'étranger (en réalité l'Afrique).
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Bonjour Sortcière,
Un virus "passe partout" en quelque sorte.
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Kassandra88 a écrit:Sortcière a écrit:Bonjour à tous,
Nous avons été visité par un variant très spécial dont la spicule a perdu un morceau ! lol Et ça ne l'a pas empêché de faire un cluster. Il n'a plus rien du Delta ou d'un autre variant connu mais ne serait pas plus contagieux.
Ramené par une personne ayant séjourné à l'étranger (en réalité l'Afrique).
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Bonjour Sortcière,
Un virus "passe partout" en quelque sorte.
Bonjour Kass,
Bien vu ! Oui il vaut mieux en rire
Sortcière
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Bonjour Sortcière,
Pour info, l'"urgentiste" en question ne travaille plus sur le terrain depuis des années. Il est en disponibilité et l'Hôtel-Dieu ne dispose plus de véritables urgences. Hors psychiatrie, quasiment toutes les véritables urgences sont dispatchées à Cochin qui fait partie du même regroupement d'hôpitaux (pôle), au sein de L'AP-HP. Il y a eu 0 cas covid et même plus d'installations fonctionnelles d'oxygène.
Il s'occupe du site Doctissimo (filiale du groupe TF1) et intervient à longueur de temps sur LCI (autre filiale).
Il tient ce genre de positions depuis le début de la crise covid : il faut menager la chèvre, le chou et la ménagère de moins de 50 ans.
Ses confrères urgentistes sont extrêmement critiques à son égard et lui reprochent notamment d'avoir refusé de revenir aider à l'hôpital pendant les pics covid.
Pour info, l'"urgentiste" en question ne travaille plus sur le terrain depuis des années. Il est en disponibilité et l'Hôtel-Dieu ne dispose plus de véritables urgences. Hors psychiatrie, quasiment toutes les véritables urgences sont dispatchées à Cochin qui fait partie du même regroupement d'hôpitaux (pôle), au sein de L'AP-HP. Il y a eu 0 cas covid et même plus d'installations fonctionnelles d'oxygène.
Il s'occupe du site Doctissimo (filiale du groupe TF1) et intervient à longueur de temps sur LCI (autre filiale).
Il tient ce genre de positions depuis le début de la crise covid : il faut menager la chèvre, le chou et la ménagère de moins de 50 ans.
Ses confrères urgentistes sont extrêmement critiques à son égard et lui reprochent notamment d'avoir refusé de revenir aider à l'hôpital pendant les pics covid.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: "tueur en série" d'un autre genre : le Covid-19 Clap 10
Une animation fascinante sur le fonctionnement des vaccins Arn-messager (en Anglais)
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
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