qui est il? XVI

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Bonjour

utilisateur a écrit:Théoriquement, il a entre 55 et 65 ans aujourd'hui si il était vivant.

L'intervalle d'âge donné par les témoins en 86 est de 25/30. Donc 60 à 65 de nos jours.

Au vu de l'espérance de vie, à moins d'un accident (un suicide est toujours possible) ou d'une mort de maladie, il y'a fort à parier qu'il est vivant et qu'il lui reste 10 ans à vivre!

Pour ses premiers crimes, il utiliserait les transports (métro, RER...)
Personne ne peut l'affirmer.

ce qui est risqué de nos jours au vu de la vidéosurveillance (bus, stations, métro).

En 87/88, je sais pas si la vidéosurveillance existait,
Non.

mais il était comme un poisson dans l'eau et jamais attrapé. Sa relation avec Irmgard a duré 5 mois (entre sa première référence sur son journal intime et son meurtre).
--
Il a passé plusieurs nuits avec elle dans ces 5 mois (nuit entières, ou quelques heures???).
Personne ne le sait. Une nuit = possible entre le 28 et le 29 avril 87. (date du crime)
Ça ne cloche pas avec une vie de couple...

Le fait que vers 1994, il agit en voiture loin de Paris pourrait aussi s'expliquer par l'impossibilité de réussir un crime sans être pris (caméra quelque part...). Et si il était pris en vidéo, les habits, la démarche... seraient facilement reconnaissable par le public. Donc il n'a pas d'autres choix que d'utiliser une voiture et d'aller en zone presque rurale.
Si tel était le cas il a des centaines de millier d'hectares de forêts pour aller ailleurs que dans une ferme à 80 bornes du lieu du rapt.

Peut être que l'age aidant, il a moins de pulsion et agit moins mais beaucoup plus prudent.
J'essaye de l'imaginer vivant... et soit il a tellement changé (apparence physique...) mais au vu des documentaires et de la traque il y'a une paranoïa qui le bloque à agir, à se montrer...
Une paranoïa ou plus simplement du bon sens.

A ce niveau, je me dirait qu'il lui serait tentant d'aller loin de Paris (petit village perdu en IDF ou en Province) ou à l'étranger mener sa vie!
Exactement. "Tentant" signifierait qu'il a toujours été à Paris, or personne n'en sait rien. Or il était à Paris en 86, puis en RP en 94. Et depuis = disparu de la circulation (au plan judiciaire).

Bonjour.
Partage d'une réflexion longuement menée par téléphone avec un membre de ce forum au sujet du cas IM/GP, et de l'hypothèse de pluralité d'auteurs, et avec un mobile incompatible avec toute version pulsionnelle ou émotionnelle.
Perso, j'ai déjà écrit que l'anticipation (la préméditation) de ce crime résidait dans la découverte des clés du studio de IM sur la table de chevet du couple P. d'une part, et dans l'absence de traces permettant aux flics de remonter le visiteur de IM dans la soirée du 28, visiteur avec lequel elle a eu une relation sexuelle au cours de cette soirée/nuit ou dans la matinée du 29 (potentiellement car pas de précisions chronologiques, car la preuve a surgi avec l'identification de l'ADN +/- 10 ans plus tard) d'autre part.
Ceci étant dit, quelque soit le motif soutenu, en gros tout le monde s'accorde à dire que ce qui a permis à l'auteur de se faire ouvrir la porte était le fait de déposer les clés du studio de IM à celle-ci dans la matinée du 29.
Ce qui est corroboré par le témoignage de la femme de ménage du 7 SCDB (domicile des P) qui a entendu une voix féminine répondre à l'interphone, puis constaté que la porte s'ouvrait et qu'un type (PR n°3) entrait et s'engageait dans l'escalier menant à l'appartement des P.
C'est sur cette base que perso je soutiens que le RV de dépôt des clés était convenu par avance et que compte tenu des horaires de IM, l'auteur (qui est donc celui avec qui elle a eu une relation sexuelle) est resté chez elle après qu'elle a quitté son studio ce matin du 29, a savamment nettoyé toute trace de sa présence, puis s'est rendu (directement ou pas, on n'en sait rien) au 7 rue SCDB.
J'ajoute -avant d'en venir au coeur du sujet- que, dans l'hypothèse d'un individu qui aurait été pris de passion pour IM, ne pas occuper son espace en y laissant quelques affaires pour mieux avoir à revenir les chercher plus tard est totalement incohérent, à minima ne souligne pas le caractère "d'emprise", qu'elle soit pathologique ou passionnelle (si tant est qu'il y ait une différence entre les deux, vaste sujet qui remonte à la nuit des temps...).

Sur cette base, ce constat, pour en venir à l'éventualité de pluralité d'auteurs :

On rappellera en préambule que pas un cri n'a été entendu, pas la moindre tasse n'a été cassée, pas la moindre trace de lutte ou de résistance supposées antérieures à l'exécution du crime n'ont été constatés. (pas d'hématomes, signes de coups même les plus infimes, ni sur l'une, ni sur l'autre des deux victimes).
Cependant :

1/ deux couteaux ont été employés.
S'agissant d'un seul auteur (et à fortiori qui aurait été fou de rage), cela ne représente strictement aucun avantage/intérêt.
Les constatations ont mis en évidence (évidemment si ces infos sont 'béton') des coupures 'superficielles' sur les deux. (une chacun)
C'est diamétralement opposé à l'attitude d'un auteur sous l'emprise de la pulsion vengeresse; il ne serait pas contenté d'une seule coupure.
+je rappelle qu'aucune trace de coup n'a été constatée.

2/ les modes d'exécution sont différents pour aboutir à la mort de chacune des victimes.
2a :
IM : la mort a été causée par l'étouffement (info répandue). Or elle a reçu deux coups de lame perpendiculairement au larynx (il est fait mention de l'aorte, en gros c'est kif). Un des deux coups a touché la colonne vertébrale (par définition cela signifie que l'autre coup, non).
Or, si le motif 'médico légal' est en effet "l'étouffement', cet étouffement est à l'évidence le résultat des coups de lame portés à la gorge qui ont engendré un écoulement sanguin dans les voies respiratoires. Cet écoulement couplé à l'emploi de la ceinture autour de son cou (ce qu'on ignore puisqu'il n'y a pas de chronologie précise établie ou plus d'éléments) a pu conduire à ce que, sous des tentatives de se débattre/se libérer, IM a exercé une tension sur la ceinture qui lui enserrait le cou. Cet effet 'mécanique' lié à son instinct de survie aura conduit à une mort 'par étouffement' plus tôt qu'une mort (toute aussi certaine du fait des coups de lame portés) par saignement prolongé.
En conclusion : l'intention de l'éliminer ne prête à aucun doute et ne semble pas avoir ému le moins du monde celui qui tenait la lame, compte tenu de la précision des coups portés. (Précision au passage : au tir de précision à l'arme à feu, on appelle ça "doubler le tir")

2b :
GP : la mort a été causée, sur le papier, par le même 'étouffement'.
Il est à noter que les liens étaient distendus au niveau des chevilles.
Ici encore, ce que l'on ignore totalement, c'est la chronologie 'step by step' qui a été suivie. La question pourrait sembler idiote, mais mérite d'être posée : qui est mort en premier? IM ou GP?
On n'en sait strictement rien.
Une autre question qui mériterait d'être posée est de savoir pourquoi un 'amant déchu' irait utiliser une lame sur celle qui l'a humilié (en gros), et monterait ce système de bric et de broc (de liens fait de ceintures, de cravates, de serviettes découpées) sur le rival.
La 'tradition animale' qui est ancrée dans l'homme voudrait que dans pareil accès de violence, la fille soit violentée en 'préambule', puis étranglée... et que le rival se fasse tabasser de partout (en particulier s'il est immobilisé), et que ce soit lui qui reçoive le coup de lame vengeur... ou alors les deux. Mais certainement pas uniquement la fille!
Par ailleurs, si le moteur de cette affaire était 'émotionnel'/'relationnel' : l'auteur, afin de reprendre le 'pouvoir' dont il se sentait déchu et si violemment humilié d'avoir perdu, avait mille fois plus intérêt à les maintenir tous les deux dans la même pièce.
Il aurait pu ainsi 'jouir de satisfaction' dans des proportions illimitées, selon les schémas proposés par tous les psychos et auteurs qui se sont penchés sur ce dossier.
Or, cet auteur (à supposer qu'il fut seul et que c'était pour ce motif) n'a pas agi ainsi; les constatations le démontrent.
(fin de la digression)

3/ La torture
Le terme de torture a été employé parfois au motif de la présence de brûlures de cigarettes.
Même question que précédemment : la chronologie! A savoir que si ces deux brûlures ont été faites dans les minutes qui ont suivi la mort, elles avaient toutes les apparences de brûlures faites du vivant.
Ce n'est donc pas un élément déterminant, ni même à retenir dans le champ de la 'torture'.
Qu'elle aient été pratiquées pour tester une éventuelle réaction des victimes (donc s'assurer de l'absence de réaction, donc de la mort) est bien plus probable.
Pour torturer une jeune nana de 20 ans, n'importe qui comprendra que c'est mille fois plus simple que pour un type de 38 ans décrit comme costaud.
Le simple fait d'entraver IM au lit d'enfant était une torture en soi, étant entendu que l'objectif de la torture est de déclencher la peur, et ce, que ce soit pour que le tortionnaire en tire une satisfaction, une jouissance (l'angle d'approche psy soutenu depuis 35 ans);
Ou, et c'est ma version (que je ne déserterai jamais, même sous la torture...) : pour lui soutirer des informations.
C'est la raison pour laquelle, au vu de cette scène de crime, il y a un tel déséquilibre dans l'emploi de la torture.
En d'autre termes;
On a toujours pensé, et c'est bien normal car c'est l'image véhiculée, que GP a été éliminé en phase finale par l'emploi du garrot espagnol. (qui n'en est pas un au sens strict, d'ailleurs).
OK, admettons.
Je pose alors une simple question : vous y étiez? (c'est ironique, bien sûr).
Qui est en mesure de dire le tisonnier a été employé à partir de telle ou telle minute?
Personne!
Néanmoins, ce qui est avéré, car constaté, c'est que les deux étaient dans deux pièces différentes, que IM a reçu des coups de couteau, et pas GP.
N'est-ce pas un peu 'dissonant'?
On est donc en droit d'admettre l'hypothèse que GP lui, a en effet été torturé bien plus longuement et physiquement que IM.
Il s'agissait de le faire parler.
De quoi, me direz-vous?
Voici :

4/ les appareils photo
On sait que IM était une fille un peu naïve.
Donc il faut pas être grand clair pour comprendre que à la seconde où on va lui demander si elle sait où se trouvent des appareils photo, elle va illico presto balancer l'emplacement des appareils photo du beauf de GP qui étaient planqués sous le lit enfant auquel elle a été retrouvée attachée et pendue par une ceinture.
Dans le cadre d'une expédition destinée à soutirer des informations et à faire 'le ménage', n'importe quel mec cherchant des informations en lien avec des photos compromettantes embarquera tout ce qui fait 'clic clac' et susceptible de prendre des photos.
L'hypothèse qui veut qu'ils avaient monnayé leur vie contre ces appareils avait été soulevée : ça n'a aucun sens; quiconque voit sa vie en jeu donne sa carte bleue avec le code, son fric, ses bijoux, sa bagnole, etc... mais il ne lui vient pas à l'idée de donner en premier lieu des appareils photo!
Or, seuls des appareils photo ont disparu, et tout ce que je mentionne ci-dessus n'a pas bougé d'un millimètre.
En résumé, et c'est une notion totalement indépendante du véritable mobile : quiconque se verrait mourir donnerait tout ce qu'il a pour se l'éviter. Donc pas uniquement des appareils photos!
Un exemple concret concernant IM : elle aurait sans aucun doute bien plus volontiers confié que 900 balles se trouvaient chez elle (si toutefois le grelito l'ignorait), somme que les flics vont retrouver à son domicile. Or, s'il y a bien ici et à nouveau une certitude, c'est que le grelito s'en foutait éperdument puisque les clés de ce studio étaient à portée de sa main et qu'il lui suffisait de retourner chez IM, de faire main basse sur cette somme, ce qui pouvait être accompli en moins de 10 minutes chrono dès sa sortie des lieux au 7 SCDB.
Autre exemple concret concernant GP : les bijoux de AMP sont demeurés intacts.
Bref;
C'est finalement très simple : hormis ces appareils, strictement RIEN n'a bougé de cet appartement, et pas davantage au domicile de IM.

Faisons donc un résumé de l'histoire :
Un mec qui connait IM depuis 12/86 se pointe dans son périmètre après 4 mois "d'invisibilité sociale' (car évidemment les flics ont cherché à établir des liens); il la chope dans le parc le 28, lui raconte une belle histoire, se fait remettre les clés, elle rentre de ses cours vers 20h30, soirée en tête à tête (histoire de romancer, car on n'en sait rien), séance de ça va ça vient la nuit ou le matin (adn retrouvé), le matin IM part, le grelito reste, il plie ses gaules et fait le ménage de sa vie qui mérite un oscar (car zéro trace), vient déposer les clés au 7SCDB, voit IM nue, pète un câble, zigouille tout le monde et laisse sur place tout SAUF les appareils photo.
(Il ne manque plus que "ils vécurent heureux et eurent de beaux enfants", et le conte à endormir un escadron d'insomniaques sera complet, selon moi...)

5/ Le témoignage de AMP
L'épouse de GP a déclaré que son mari avait été assassiné pour avoir 'réveillé des chiens endormis'. GP était syndicaliste. L'enquête menée sur site à RCDG n'a rien révélé.
Bon, OK. Admettons.
J'ai écrit par le passé que sa réaction était normale, car sans doute liée à une attitude de déni provenant du chagrin, etc... C'est une connerie de ma part.
Car ça revient à éliminer de facto l'éventualité qu'elle ait pu être dans le vrai.
En effet si on ramène très simplement sa perception des choses au strict inventaire de ce qui a disparu, alors il est possible que GP avait commencé à prendre des photographies, ou tenté d'en prendre, ou même menacé "quelqu"un" d'en prendre car il avait relevé ces anomalies.
Et je vais aller plus loin (accrochez vos ceintures) ; aurait pu lui même être impliqué dans ces anomalies/irrégularités et vouloir s'en écarter, être menacé, puis, pour se préserver, menacer à son tour en prétendant détenir des preuves irréfutables.
Ces mêmes preuves tenant essentiellement, vous l'aurez compris, sur des photos récemment prises.
SA réaction/implication aura déclenché la nécessité d'intervenir très vite pour éliminer ces preuves, et lui par la même occasion.
->Et ça devient d'ailleurs la raison majeure pour laquelle, si cette hypothèse de meurtre commandité tient le parquet, il ne pouvait avoir lieu ailleurs que chez lui, précisément pour faire main basse sur des "appareils photo" d'une part, et le cas échéant lui faire cracher les noms de ceux à qui il aurait pu confier les infos qu'il détenait, tant ces infos représentaient une menace sérieuse pour ceux qu'il dérangeait.
-> Auquel cas, bien évidemment, il n'aura pas été neutralisé pour une histoire d'acquis sociaux, de jour de congé supplémentaire, etc... Mais pour des irrégularités bien plus graves (généralement la gravité, quand elle n'est pas passionnelle, est une question de flouze...).
-->Petite remontée du temps : dans ce cas, Elie Lauringe qui gravitait autour de IM depuis 12/86, était tapi dans l'ombre, avait donc croisé celle-ci non pas par le plus grand des hasards ou car IM chassait tout bipède de sexe masculin (thèse soutenue par A Vasquez et encore reprise par P Tourancheau...); mais parce qu'il a un lien avec "quelqu'un" dans le périmètre de GP.

-->IM, dans ce schéma, est le 'maillon faible', le 'bon angle' de tir, et donc par définition, la victime collatérale à qui on n'a pas d'infos à extraire. -> Exécution/élimination au couteau.
-->GP est la cible principale : 1/le faire parler (la torture, donc serrer/desserrer le tisonnier, etc) 2/ Exécuter (tisonnier = ne pas desserrer).
--> 2 couteaux = deux auteurs.
--> Pas d'arme à feu employée = logique car bruyant & la balistique donne des signatures fiables à 100%.
--
--

Je pose une hypothèse car moi aussi ie rejoins la these comme quoi la victime visée etait GP et pas IM, et si le G etait une petite frappe travaillant a Roissy Charles De Gaulle, qu’il c’etait fait chopper par les flics pour une de ses saloperies et que les flics lui auraient proposé un marché en éliminant un mec genant travaillant avec lui en echange de leurs ignorance sur ses mefaits ? Le G pourrai etre aussi un mec travailant de temps en temps comme barbouze pour les services secrets sans qu’ils ne sachent que ce soit un salopard violeur de gosse.
J’irai meme plus loin en émettant l’hypothèse que ses « employeurs » l’aient cramé et supprimé pour nettoyer tous liens avec lui ce qui expliquerai sa disparition apres 1994,sa facilité a avoir des faux documents de police, le fait que la journaliste ai été surveillée par les RG lors de son enquête et le peu de lumière sur cette affaire.

Bonsoir les amis , salut MESRINe , suis à 100/100 en accord , ce qui voudrais dire que le beau-frère photographe aurais pu et du être au courant , car si photo donc développement , donc labo -photo et développement !

Kassandra à écrit :
Pour moi, c'est un solitaire, IM était sa cible et GP une victime collatérale.

Bonjour Kassandra,


je le pense aussi, car pour abattre un type qui suit des horaires, il n'y a pas besoin de séduire une employée pour s'infiltrer dans la maison, le tueur sait quand il sort.



Cordialement,

JM a écrit:

Kassandra à écrit :
Pour moi, c'est un solitaire, IM était sa cible et GP une victime collatérale.

Bonjour Kassandra,


je le pense aussi, car pour abattre un type qui suit des horaires, il n'y a pas besoin de séduire une employée pour s'infiltrer dans la maison, le tueur sait quand il sort.



Cordialement,

Bonjour.

Si Im était la cible, pourquoi ne pas la supprimer chez elle entre le 28 et le 29 / se prendre la tête à devoir entrer dans un autre immeuble en plein milieu de matinée 3 heures plus tard? (Im arrive chez les P à 7h30). C'est irrationnel (même vu sous l'angle pulsionnel, sauf à admettre le pétage de plombs quand il la voit dénudée alors qu'il ramène les clés, c'est la seule hypothèse qui tienne -fragilement, puisque antériorité relationnelle à 12/86- debout).
--
Pour éliminer un type qui détient des infos, le mieux est de pouvoir l'interroger. Pour cela deux possibilités : l'enlever (risque 1) puis l'amener dans un lieu (second risque), sans pour autant être certain qu'il ait les infos sur lui (risque 3). Ou alors trouver la bonne combine pour choper GP au bon horaire en étant certain qu'il ait ce que l'on cherche.
Si on admet le caractère d'urgence à devoir faire parler GP et choper ses appareils photo (et/ou autre chose d'irrégulier), alors cette scène de crime, le timing en amont comme en aval, les moyens déployés (élimination au couteau sur Im & torture/strangulation/tisonnier sur GP) sont parfaitement en adéquation avec l'objectif recherché.
--
Il devait impérativement entrer chez les P pour prendre ce matériel photo. (puisqu'il n'a touché à RIEN d'autre). Après, je ne peux pas y apposer le cachet de la vérité absolue...
--
Mettez un kilo de dope et/ou du cash dans l'inventaire (qui par définition sera inconnu des flics pour l'éternité)... et ce crime devient d'une banalité confondante.
Selon ce schéma, la vérité était à RCDG.
Il manque un personnage dans le tableau, dans l'histoire.

Du même avis que toi chère Kassandra88, tout comme la police (Inspecteur Vasquez le pense aussi).

On ne peut pas déterminer laquelle des hypothèses est la bonne ,dans les 2  cas il y a des éléments qui ne tiennent pas .......... Mais j'ai ma préférence  .Rappelons juste qu' au moment ou Gilles est éliminé Chirac est au pouvoir pas président mais c'est la cohabitation et il a les mains libres .
C'est l'époque des écoutes et pour que la piste Politi soit valable il faut  connaitre déjà ce que sait Politi du trafic et  pour bien faire il faut dans l'appartement: les appareils photos  , Gilles et Imgard : Sinon ça ne sert à rien de se déplacer : Ce n'est pas facile !

Hors voilà pour Gilles c'est mieux quand il dort  , pour Imgard il faut qu'elle rentre de Vacances et pour les appareils photos il faut que le beau frère les laisse et donc ne travaille pas .

Le point faible c'est qu 'on sait que sa femme était au courant de ce trafic  et donc capable de le révéler , alors qu'on ne sait pas ce que savait Imgard sur ce sujet .

De plus on ne peut pas dire que le Grêlé se consacre uniquement au cas Politi / Muller bien au contraire ,en 2mois il est ailleurs et a fait d'autres victimes

Bonjour à tous,

Vous connaissez tous je pense mon point de vue sur le double homicide IM/GP, j'ai d'ailleurs lancé un pari avec Mesrine à ce sujet qui tient toujours, pour le jour ou j'espère nous connaîtrons enfin la vérité ;-) Pour le côté passionnel, la vengeance, la trahison etc.... nous avons pas mal d'arguments aussi déjà exposés et que je ne rappellerai pas ici.

Mais je dois reconnaître que son propos est bien argumenté, et qu'on ne peut affirmer qu'il ait tort avec certitude. Je vais donc, si je peux parler ainsi, me faire quelque peu l'avocat du "diable" dans ce post et pousser un peu les arguments qui vont dans le sens de ce que dit Mesrine.

--> Tout d'abord, IM est rentrée d'Allemagne par le train, le dimanche précédant le double homicide, soit le 26 avril 1987. Dès le mardi 28, le jeune-homme étrange qui est certainement Elie Lauringe et donc le G, se met à lui tourner autour avec insistance. Ce n'est certainement pas anodin.

--> A ce sujet, rappelons aussi ce mardi 28 avril, soit la veille du crime, GP qui se reposait de sa nuit de travail s'était plaint d'avoir été dérangé à 1 ou plusieurs reprises par l'interphone sur lequel IM était en conversation avec quelqu'un. Je ne connais pas le créneau horaire de ces événements, mais si GP se reposait on peut se dire que c'était durant la matinée. Et qu'il pourrait bien s'agir du G sachant que ce jour là il a été omniprésent d'après les témoignages connus. Rappel aussi : l'interphone sécurisant l'accès à l'immeuble était installé depuis le lundi 27 avril !
Conclusion : et si c'était le G qui avait déjà débarqué le mardi 28 dans la matinée et découvert avec surprise un interphone lui empêchant de franchir la porte de l'immeuble ? Qu'il avait du sonner, mais n'avait aucune "bonne excuse" pour se faire ouvrir ce jour là et qu'IM ne l'avait donc pas fait monter ? C'est une possibilité je trouve.
On peut même pousser le truc et se dire que sans cela, il avait peut-être prévu de passer à l'action dès ce mardi 28 avril et qu'il n'a pas pu à cause de l'interphone.

--> Je poursuis le raisonnement : le mardi 28 avril, on a multiples témoignages ensuite rapportant la présence d'un jeune-homme avec IM l'après-midi (le square etc...), à qui elle a prêté les clés de son studio, qui a probablement passé la soirée puis la nuit avec elle... Et une attitude inhabituelle d'IM en soirée en cours (arrive en retard, pas "habillée comme d'habitude", repart rapidement dès le cours terminé...) En poursuivant le raisonnement, on peut imaginer que le G n'ait pas renoncé car il avait une sorte de "mission" à accomplir et qu'il ait donc réfléchi et improvisé la suite pour accomplir sa tâche. Sachant que comme le dit Mesrine, le bon créneau pour cela, c'est en milieu de matinée car GP se repose et IM est seule dans l'appartement.

--> Le G est un manipulateur comme tous les types de son espèce, il a déroulé son scénario, certainement retourné le cerveau d'IM. En tout cas, il est arrivé à ses fins : rester dans le giron d'IM. Je ne sais ce qu'il lui a inventé, mais il a déjà certainement pu obtenir des infos en sa compagnie, à présumer qu'il a bien passé la nuit avec elle. En tout cas, il s'est forgé un raison béton pour accéder le lendemain à l'appartement de GP : la clé du studio, qu'on retrouvera sur la commode la chambre à coucher des P.

--> Et donc le lendemain RAS le matin au niveau d'IM, tout est habituel dans ses horaires. Mais à 10H30 on sait que l'interphone a retenti et qu'un jeune-homme a été invité à monter par une voix féminine (témoignage de la femme de ménage). Ce qu'il n'avait potentiellement pas réussi à faire la veille, le 28 avril, le G venait de réussir à le faire le lendemain matin. Et on connait la suite.

Mon propos reflète t-il la réalité : je n'en sais rien du tout. Je crois que seule le G le sait.
Mais il est à mon sens possible.

Après me reste évidemment des questions :
--> Pourquoi le G se serait-il rapproché d'IM dès le mois de décembre 86 ? 4 mois avant le crime... Au cas ou ? Ou car déjà GP aurait pu être "menaçant" pour certains dès cette époque ?

--> Le légiste avait estimé les décès à 11h00 le 29 avril. Le G a été vu par la femme de ménage à 10h30. Le temps est assez court si on considère les ficelages, le nettoyage etc... Du coup pas sur qu'on ait réellement eu le temps d'avoir une réelle séance de torture vis à vis de GP sur ce laps de temps. Mais était-ce l'objectif ? Le tueur pouvait-il déjà savoir ce dont il avait besoin et donc une seule missions : tuer les 2 occupants, et récupérer tout le matériel photo de l'appartement ?

Bonne journée à tous.
Clément

Dans le cas de crime passionnel ; Pourquoi tuer Gilles et se compliquer la vie , il l'a tue rue de Sévigné et prend la somme importante pour l'époque de 1000 F .Pas besoin de tuer Gilles (d'ailleurs pourquoi lui plutôt qu'un autres de ses amants  )
Pourquoi effacer ses empreintes alors que dans  d'autres crimes  il en a laissé partout . Hors on le sait avant de partir de chez Imgard ,il a tout effacé et n'avait pas l'intention de revenir après les meurtres chez Politi
La seule possibilité c'est qu'Imgard lui parle de Gilles et lui dise qu'elle l'aime au moins le matin avant de partir garder la petite .
Dans les 2 cas crimes passionnels ou crime commandité ,il ne veut pas que l'on sache qu'il avait une liaison avec Imgard donc avant de partir de chez elle il efface ses empreintes et laisse son argent .
Reste que chez Politi il ne prend que les appareils photos ......pas de carte banquaire ,pas de bijoux . Hors on sait que parmi tout ses objets les appareils photos sont le plus difficiles a revendre

Gédéon a écrit:Dans le cas de crime passionnel ; Pourquoi tuer Gilles et se compliquer la vie , il l'a tue rue de Sévigné et prend la somme importante pour l'époque de 1000 F .Pas besoin de tuer Gilles (d'ailleurs pourquoi lui plutôt qu'un autres de ses amants  )
Pourquoi effacer ses empreintes alors que dans  d'autres crimes  il en a laissé partout . Hors on le sait avant de partir de chez Imgard ,il a tout effacé et n'avait pas l'intention de revenir après les meurtres chez Politi
La seule possibilité c'est qu'Imgard lui parle de Gilles et lui dise qu'elle l'aime au moins le matin avant de partir garder la petite .
Dans les 2 cas crimes passionnels ou crime commandité ,il ne veut pas que l'on sache qu'il avait une liaison avec Imgard donc avant de partir de chez elle il efface ses empreintes et laisse son argent .
Reste que chez Politi il ne prend que les appareils photos ......pas de carte banquaire ,pas de bijoux . Hors on sait que parmi tout ses objets les appareils photos sont le plus difficiles a revendre

Ce qui me fait douter de cette piste c'est le cas d' Ingrid en 1994 il choisi la ferme Saclay ou il y avait des bureaux d'air France et en face on faisait des tests sur les risques aviaires sur les moteurs d'avions  et Mitry Mory ou pas très loin il y avait cette aérodrome géré par L  UTA et ou Air France avait conservé des installations sportives (terrains ) bien après la fermeture de l'aérodrome .