qui est il? XII

MesrineJack a écrit:PS : j'ajoute ce détail qui n'est pas des plus anodins et déjà évoqué hier; "ha, vous avez remarqué". S'il avait su que ces lettres existaient, ce n'est pas la réponse qu'il aurait faite.
De surcroît, c'est avant tout autre motif d'enquête, celui qu'il aurait utilisé pour mettre en confiance la mère.
Car il eut été cent fois plus radical, pour cet esprit malin capable 18 mois auparavant de berner tous les résidents du 116 rue Petit, de se servir de ce prétexte pour endormir tout le monde et donner un maximum de crédit à la raison de sa présence, en tant que faux flic; cela lui aurait procuré tous les aspects d'un vrai!
Imaginez ce mec qui sait faire preuve d'opportunité et de ruse en se servant d'une annonce concernant un meuble à vendre ... et qui, alors qu'il aurait eu ce royal prétexte pour mener une 'vraie' enquête (puisque celle-ci aurait été basée sur des faits réels, à savoir les lettres), s'en serait privé!
Le grelito n'aurait jamais manqué une telle opportunité!
Et, soyons fous, c'est peut-être bien (perso, j'ai zéro doute) ce qui l'a complètement déstabilisé face à la mère.
Détail de la séquence :
Il se présente comme étant un flic qui enquête sur des fugues. (Déjà, rien qu'à cette étape, son propos est d'une incohérence monstre : en général les premiers informés des fugues de mineurs -car la fugue ne concerne que les mineurs- sont les parents!!! Par conséquent, venir interroger des personnes au sujet de fugues survenues dans le quartier, ça revient à interroger des personnes de faits dont elles seraient 'victimes', puisqu'il s'agirait des enfants du voisinage des personnes interrogées, voire des leurs!!!! A y réfléchir, véritablement, c'est un sacré couillon ce grelito!!!!).
Poursuivant son interrogatoire à deux balles et face au motif qu'il a affiché, la mère, qui est prise entre la confiance qu'elle lui accorde car il joue très bien son rôle (car le grelito a raté sa vocation : il aurait dû être acteur), et le doute qui émerge, précisément au motif qu'il a annoncé, elle se livre quand même et évoque les lettres. Mais néanmoins lui fait sortir sa carte professionnelle. C'est à cet instant qu'il tremble. Car sa carte est évidemment bidon complet.
Sa seule parade, et au plan psychologique c'est du carbon copy avec le 116 rue Petit, c'est l'enfume, c'est endormir son interlocutrice, par une phrase qui va lui permettre de reprendre le contrôle de la situation : "ha vous avez remarqué".
C'est typiquement la phrase qui implicitement veut dire : "J'ai l'info, ma bonne dame. Je suis le flic et j'enquête. Vous avez donc remarqué? Rassurez-vous, je suis là pour veiller."
Reprenez l'attitude du grêlé sur la scène concernant Ingrid, lorsqu'il va s'attarder sur une photo et l'observer avec attention; c'est le même mécanisme.
Ce mécanisme consiste à prendre une posture suggestive qui le remplit d'une assurance censée impressionner celui ou celle qui l'observe.
Il y parvient même sans sortir un mot. Quel excellent acteur!
Quel rôle joue t il avec Ingrid? Celui d'un flic!!!
Quel rôle jouait-il au 116 rue Petit? Celui d'un gentil monsieur qui souhaitait une excellente journée à tout le monde!!
Qu'a dit Sarah, place de Vénétie? "Le monsieur a fait semblant de jouer avec les boutons de l'ascenseur"
Qu'a-t-il dit à Marianne? "J'ai fait neuf mois de prison, mes empreintes sont partout".
Et à Irmgard Muller? "Je m'appelle Elie Lauringe et j'habite au 13 rue Rubens".
Encore une fois, il ne pouvait pas savoir qu'un jour tous ces faits lui reviendraient en pleine poire, que le lien serait établi!!!!
Irmgard était-elle si imprudente que cela? Perso je dis : QUEDALE! Elle n'avait strictement aucune chance avec cet animal!
A ce sujet, que dirait-on aujourd'hui si le cas Sophie N se révélait être de son fait???? Qu'elle aussi était 'imprudente'???
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Je vous invite donc à essayer de penser que strictement rien n'a jamais été laissé au hasard chez ce saligaud.
Qu'il n'a rien d'un fou, au sens banal du terme. Que chacun de ses gestes a été calculé et qu'il a pleinement conscience de ses actes à cette époque. Qu'il n'a pas une ombre de mystique en lui, pas davantage une once de compassion.
En résumé, pensez "piège", savamment préparé avec une inévitable phase d'observation en amont, fut-elle très courte et revêtant tous les aspects de l'opportunisme.
Et normalement, vous devriez voir une implacable logique qui fonctionne par séquences super structurées, agrémentée de 'son outil favori' : jouer la comédie, jouer un rôle.
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Encore un qui, si d'aventure on le gaule demain, fera couler beaucoup d'encre au sujet de sa sociabilité!
Perso, juste pour le 'fun', je prends le pari que l'on dira de lui qu'il avait beaucoup d'humour.

regis a écrit:

MesrineJack a écrit:

Le G se présente comme étant un flic qui enquête sur des fugues uniquement parce que ça lui permet d'avoir un motif pour interpeller et questionner des jeunes filles, les fugues concernent les ados donc normal qu'il arrête des ados, ce qui en revanche n'est pas normal c'est le lieu, on arrête des fugueuses dans les rues et pas dans un immeuble mais c'est un détail car il est crédible, quand il tambourine à la porte de Andréa il intervient pour du bruit, là aussi il semble crédible. Il a un discours différent selon la personne en face de lui, de façon à rendre crédible sa présence. Ensuite il s'affiche, s'exhibe limite fanfaronne, un vrai acteur, passant plus de temps que nécessaire chez les victimes, on retrouvera ce besoin de temps dans l'enlèvement d'Ingrid, comme si le gars avait besoin de créer malgré tout une intimité avec la victime.

mimi a écrit:si le grêlé avait été un  militaire dans les années 1980 !!!

la caserne de Fontainebleau  !!!

au centre sportif d'équitation militaire de Fontainebleau comme pierre CHANAL !

rappelez vous cette odeur d'herbe détectée par INGRID !

il semble connaître le 77 et le 91 très bien

ça expliquerait bien des choses !!!!


rappelez vous pierre CHANAL avait lui aussi séjourné dans la région et à la caserne

si c'était lui on le saurait, cela pourrait être un militaire avec le même profil que CHANAL, qui avait neutralisé un auto stoppeur hongrois en lui mettant une sangle autour du cou et l'avait violé

CHANAL s'était entraîné au combat aux corps à corps, c'était un être violent et d'une force physique certaine.
notre ami ressemble à ce profil !

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Je me suis repenché sur ce meurtre d'une Américaine à Roissy CDG en 1988 (ou 91?). Dans le reportage radio le commentateur notait que le tueur avait pris tous les risques, en tuant dans un ascenseur accessible à tous et à une heure où l'aéroport était loin d'être vide. Une impunité pareille, je ne la retrouve que chez un certain petit salaud boutonneux le 5 mai 1986 rue Petit... C'est une affaire totalement oubliée cela dit, donc il nous manque beaucoup d'éléments. C'est bien dommage parce que je serais curieux de savoir dans quelles circonstances le corps a été retrouvé (parce que tuer dans l'ascenseur-même il faut être sacrément con ou vouloir se faire gauler, il l'a peut-être tuée ailleurs). Mais je le vois bien se faire passer pour un douanier en mode « suivez-moi, on vous soupçonne d'avoir de la drogue dans votre valise » ou un truc du genre, ça lui ressemble parfaitement. Bilingue notre Grelito en plus!

Kassandra88 a écrit:Bonsoir Weltgeist,
Tu retrouveras tous les détails à partir d'ici:

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Les faits se sont produits en 1988

Sortcière a écrit:Bonjour à tous
Bonjour Kassandra,

Tu as raison le G n'étrangle pas à mains nues. Ce n'est donc pas lui qui a violé et tué cette jeune fille.

Je me demande pourquoi les chauffeurs de taxi étaient amenés à utiliser cet ascenseur … et ce qu'il desservait. C'est étrange.
Mais bon je connais peu les aéroports et n'ayant aucun sens de l'orientation dans ce genre de construction on aurait bien pu me retrouver dans la zone de fret pour peu que je me sois mise à la recherche de toilettes ...

Kassandra88 a écrit:

Sortcière a écrit:Bonjour à tous
Bonjour Kassandra,

Tu as raison le G n'étrangle pas à mains nues. Ce n'est donc pas lui qui a violé et tué cette jeune fille.

Je me demande pourquoi les chauffeurs de taxi étaient amenés à utiliser cet ascenseur … et ce qu'il desservait. C'est étrange.
Mais bon je connais peu les aéroports et n'ayant aucun sens de l'orientation dans ce genre de construction on aurait bien pu me retrouver dans la zone de fret pour peu que je me sois mise à la recherche de toilettes ...

Bonjour Sortcière,
Je ne sais pas si on peut malgré tout l'exclure. Il n'avait jamais utilisé d'éther non plus. Or le SALVAC le relie désormais à Sophie Narme.

MesrineJack a écrit:
Salut.

Il n'est pas fait mention d'étranglement à mains nues, sauf erreur de ma part.

MesrineJack a écrit: L'éther (ou trichlo, un pote m'a rappelé cette possibilité) ; il a planifié 24 heures avant dans le cas de Sophie N. Donc avait largement de quoi préparer son attirail. Dans ce cas de Sophie N, la thèse du piège peaufiné ne fait aucun doute. Notez qu'il l'a étranglée avec sa propre ceinture. (il n'avait donc pas prévu cet "outil").

MesrineJack a écrit:--
Le cas de Roissy :
- Gilles Politi bossait à Roissy. C'est pas un détail anodin.

Kassandra88 a écrit:Salut Mesrine

MesrineJack a écrit:
Salut.

Il n'est pas fait mention d'étranglement à mains nues, sauf erreur de ma part.

tu n'as pas tout-à-fait tort, il y a ce "vraisemblablement" du premier article de Weltgeist qui laisse planer le doute:

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MesrineJack a écrit: L'éther (ou trichlo, un pote m'a rappelé cette possibilité) ; il a planifié 24 heures avant dans le cas de Sophie N. Donc avait largement de quoi préparer son attirail. Dans ce cas de Sophie N, la thèse du piège peaufiné ne fait aucun doute. Notez qu'il l'a étranglée avec sa propre ceinture. (il n'avait donc pas prévu cet "outil").

Tu penses au trichlorométhane, mieux connu sous le nom de chloroforme? L'odeur est différente, la facilité de s'en procurer possible aussi. Je suppose que c'est sur base de l'odeur encore présente sur place qu'ils ont isolé le solvant. A moins que ce soit par prise de sang.

MesrineJack a écrit:--
Le cas de Roissy :
- Gilles Politi bossait à Roissy. C'est pas un détail anodin.

Quelques internautes restent convaincus qu'il était la cible.

Metsec a écrit:
Je pense que la famille de ECF n'a effectivement pas dû persévérer à cause de la différence de pays... C'est bien dommage car la PJ ne réouvrira pas le dossier elle-même, à moins que SALVAC ne lie les affaires. Ou alors les enquêteurs sont-ils déjà sur cette piste? Si quelqu'un de bien informé pouvait m'éclairer ce serait super.
Une idée m'est venue : Gilles Politi, qui était technicien de nuit me semble-t-il, était typiquement le genre de personne à avoir accès à cet ascenseur. Et si le Grêlé lui avait dérobé une clef spéciale pour les ascenseurs de service rue Sainte-Croix? Peut-être que cette clef marche pour tous les ascenseurs de Roissy et qu'il en a tiré profit. Mme. P n'avait peut-être pas connaissance de cette clef et n'a donc pas signalé son vol aux enquêteurs. J'admets que c'est un peu tiré par les cheveux.

MesrineJack a écrit:Question aux bibles de ce forum car je suis trop feignasse pour chercher :

Y avait une mention "sécurité " sur la volvo en 94. Orange de mémoire.
Quelle était sa taille? C'était un truc de type enseigne ou un machin pour dissuader les voleurs de forcer la voiture?
Merci.