Re: qui est il? XII

par MesrineJack Ven 1 Nov - 15:16

Kassandra88 a écrit:
MesrineJack a écrit:
"ha vous avez remarqué" est une expression d'une débilité profonde pour un flic qui viendrait enquêter... ça n'a aucun sens.
Qu'un vrai flic n'aurait pas dit cela, c'est possible, je n'en connais pas pour poser la question.
Il s'agit pour ce faux flic de meubler la conversation...
J'y vois plus que "meubler" mais tu as peut-être raison.
tant il est vrai qu'il n'est pas flic... ça colle assez bien au process du G qui temporise dans un premier temps lorsqu'il entre chez ses victimes. C'est dans le droit fil de la méthodologie de tous ses actes : 1/observation 2/ entrée dans les lieux 3/emploi de la ruse (qui fonctionne en 1 et 2) 4/ action 5/ disparition. Un vrai métronome.
Si c'est lui chez les filles; il s'est retrouvé comme un couillon face à une psy qui ne s'est pas démontée.
C'est la grand mère de Ségolène qui était psy. Madame G était prof de lettres. Il y a une erreur dans le livre de Carine. Tu peux le vérifier dans tes sources. Ceci dit, le couillon ne gère pas tout, ses mains tremblent.
J'ajoute que c'est lui qui détourne le regard quand Françoise le croise une seconde fois dans le métro
Il a jaugé la situation, compté le nombre de personnes, mesuré les enjeux... et a pris l'option de se barrer car trop de risques, car il a été vu par trop de monde dans le même espace lieu/temps.
Son expérience avec autant de personnes remonte à Cécile. Dans aucun autre cas il y a autant de monde.
--> il a évolué et comprend que s'il déraille, c'est fini pour lui.
--> donc, en bon 'soldat' intelligent : repli stratégique.
--
Les filles ayant reconnu le PR + un commentaire bien particulier figurant dans les pièces au sujet de son blase (ça fait partie des éléments que j'ai scrutés);
La proba que ce soit bien lui est positive.

Un vrai flic ne s'étonnerait jamais qu'on lui relate des faits étranges. Il est payé pour les savoir!
Il a abordé le sujet de son enquête par les fugues. ce qui n'a rien à voir avec des lettres!
Or, son interlocutrice lui parle de lettres... Et ce couillon ne trouve rien d'autre à dire.
C'est aussi saugrenu que si elle avait dit : "il y a eu des cambriolages" et qu'il ait répondu : "ha, vous avez remarqué?".
JAMAIS un flic ne répondrait par cette question. Il demanderait à en apprendre davantage.
Ses mains tremblent parce qu'il doit "éteindre l'incendie qu'il a allumé".
Non seulement il sait à cet instant que son plan de faux flic est cuit de chez cuit, mais il va devoir se tirer de là en donnant le change, en continuant de faire croire qu'il est vraiment un flic.
Car l'enjeu est que son interlocutrice n'appelle pas illico les poulets et qu'il soit pisté dans tout le secteur.
Comme d'hab : il lui faut le temps de s'éloigner.
Il a donc pétoché un bon coup car son interlocutrice n'était ni une ado née de la dernière pluie, ni une jeune allemande un peu naïve, puis il a repris le contrôle de l'échange en assurant tranquillement sa sortie des lieux; en jouant toujours le rôle du flic.
Il est rusé, certes. Et très fort aussi. Mais il n'a pas quatre bras.
--
En effet il ne gère pas tout.
Comme oublier un sac à mains pendu à une patère, contenant un carnet, carnet qui contient sa fausse identité. (Comme c'est couillon!!)
Ce qui donne un aperçu très net de son sens de l'improvisation...
C'est, de ce point de vue, du carbon copy avec Sophie N dans l'élaboration du piège : très spontané. (Pour moi, ces faits lui vont mieux qu'à quiconque).
C'est tellement spontané que ça a la couleur du vrai. Voilà sa caractéristique "number one", selon moi.
Et ce, en un record de temps.
--
Il n'y a pas beaucoup de gens qui ont des réflexes aussi affutés.

par Maison Ven 1 Nov - 21:15

Kassandra88 a écrit:Merci, sinon je remets ce lecteur:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Et moi ceci,
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

par Metsec Sam 2 Nov - 1:21

Donc concrètement si on prend acte du fait que le faux policier est le Grêlé mais que l'auteur des lettres est Oblomov... quelles hypothèses reste-il?
Soit les deux sont complices et il y a un plan machiavélique où l'un fait flipper les fillettes pour qu'elles aient ensuite confiance envers le faux policier. Soit le Grêlé est fin observateur et a repéré ce pédophile en se baladant (ou plutôt en repérant) dans le quartier. Mais à sa place de taré j'aurais plutôt évite cet immeuble et ces gamines-là, sachant que la vraie police risquait de venir enquêter sur les lettres...

par laméche Sam 2 Nov - 11:32

@metsec
Oui, pour ces gamines, être la cible de deux cinglés différents paraît très peu probable!
Oú alors ce serait le coup de bol (c’est ironique bien sûr)

par MesrineJack Sam 2 Nov - 13:06

Salut.
Des coïncidences peuvent surgir. Ce ne serait pas la première fois, d'une façon générale ou même pour ce sujet en particulier.
Des éléments d'enquête présentés comme étant des vérités acquises ont bel et bien existé, avant de s'évaporer. Le simple exemple du suspect sur les faits concernant Ingrid en atteste. Le type était le coupable idéal, sur la base d'un objet qui pendait à son rétroviseur selon une témoin qui avait une illumination six mois après les faits (quelle rare mémoire visuelle! Mais on apprend qu'à la vérité, elle s'était rappelé cet élément de détail après en avoir parlé avec son mari...), coupable qui s'est révélé être le parfait innocent.
Il y avait donc à cette époque bien plus de certitude de tenir le coupable que de probabilités que les lettres émanent d'un faux flic qui aurait voulu provoquer la police.
J'ajoute qu'au regard de tous les modes opératoires du grelito, rédiger des lettres de cette nature postérieurement à un échec ne lui ressemble pas du tout.
Un membre du forum avait d'ailleurs posé l'hypothèse qu'il s'agissait d'une mauvaise farce émanant d'un ado. (en 2018, de mémoire).
L'auteur des lettres a été identifié. On peut donc présumer que la PJ aura suivi cette piste pour tenter d'établir un lien avec le grelito... Par conséquent elle aura épluché ce 'client' de la tête aux pieds, ainsi que son relationnel...
Ceci étant, tous les mis en cause dans des affaires de cette nature ne sont pas forcément des adeptes de la vérité. Bien des affaires ont révélé des années plus tard que certains protagonistes avaient raconté des salades aux enquêteurs.
Ensuite, il me semble que vous omettez une caractéristique essentielle chez ce gentil couillon : il est un menteur de haute voltige.
Il n'a donc aucune raison de se priver de 'portes de sortie' par anticipation en continuant de donner identité et adresse bidons.
Mieux que cela; il y a tout intérêt en cette fin d'année 87, compte tenu de son CV criminel.
--
En avril 87, il a su créer une identité et une adresse bidons. Dès le moi de mai, il était armé. Ce qui d'ailleurs ne signifie pas qu'il ne l'était pas en avril! Et d'ailleurs, à ce sujet, entre autres détails scrutés et qui selon moi sont passés à la trappe dans tout le charabia débité depuis des années à son sujet, dans le dossier Sylvia P -septembre 87- il est avéré qu'il sait faire des noeuds techniques tout en tenant un flingue. Sur ces seuls faits, et sans entrer dans le détail, il fait preuve d'une fluidité dans l'élaboration des liens qui vont entraver sa victime. (En clair, j'ai mis un peu de temps à comprendre la technique employée, à 'visualiser' le schéma des liens). Cette témoin, comme les filles d'ailleurs, aura des commentaires qui me semblent extrêmement significatifs, lorsque les enquêteurs lui soumettront un portrait robot. Les faits qui ont suivi établissent qu'il était toujours armé.
Il me semble donc que le minimum syndical de la prudence, pour cet animal, aura consisté à ne surtout pas se faire griller en frappant dans un relationnel authentique auprès duquel il aurait livré, à un quelconque moment, le moindre élément qui aurait permis de le remonter.
Cela s'inscrit au micron près dans toutes les mesures de prudence qu'il a déployées.
Voilà, selon moi, les raisons bien pragmatiques et concrètes, de son invisibilité.
Il était tellement 'vrai' dans son rôle, et tellement technique et furtif dans son exécution, que tout le monde n'y a vu que du feu.
--
Là où ça relève du roman ou du film, ou de l'incompétence la plus notoire concernant les enquêteurs (et je n'y crois évidemment pas une seconde), c'est si l'on considère qu'il vivait à Paris.
Car ce mec est logique. Il n'y a pas l'ombre d'un doute selon moi.
Et la logique (ou la prudence, la mesure du risque, le calcul, appelons-le comme l'on voudra, la volonté de ne pas se faire gauler en un mot!) veut que, s'il avait vécu à Paris de façon durable, permanente, alors agir ainsi en étant armé avec holster et statut de faux flic, relève alors de la mythomanie, ou d'un truc similaire de type maladie mentale.
Généralement, ces mythos ont un besoin de s'exprimer, de raconter leur histoire, d'en faire grand bruit en quelque sorte.
Ce n'est pas son cas, à l'évidence.
Il a donc transporté avec lui "ses outils de travail", qui sont de deux catégories : matérielle et technique. Le matos = les flngues. La technique = fausse identité et capacités techniques & sensorielles développées lui permettant d'agir avec rapidité et opportunisme, de cibler ses victimes et de faire ses coups sur des sujets vulnérables.
Son ciblage contribue à l'énigme, d'ailleurs. Le peu de bruit qu'il fait à l'époque (aucun coup de feu, pas de mort par arme à feu, pas d'affrontement avec des mecs -hormis GP- ,pour s'assurer des butins plus conséquents) engendre de grandes périodes de 'silence criminel'.
On pourrait y voir une intelligence supérieure émanant d'un James Bond aujourd'hui.
Ce serait oublier trop vite qu'à l'époque, aucun lien entre les dossiers relevant de la brigade criminelle et ceux relevant de celle des mineurs, n'avait été établi.
Croire qu'il avait calculé cet aspect est à mon avis un pur film d'espionnage.
Il avait un double meurtre à son actif, (sans parler du cas Cécile en 86 mais pour lequel il était sorti d'affaire au regard des techniques de l'époque, a-t-il sans doute pensé), et se devait d'être discret, devait minimiser le facteur risque.
Il devait donc faire le 'moins de bruit' possible, laisser le minimum de traces, agir brièvement, furtivement, de façon isolée, sporadique.
Et surtout; disparaître.
Ce n'est rien d'autre que ce qu'il a concrètement fait.
--
Ce 'profil'-là, qui se serait improvisé écrivain, ou qui encore aurait approché ou connu l'auteur des lettres, et y aurait vu une opportunité de braquage sur les lieux concernés, aurait manqué radicalement de pragmatisme, aurait commis une erreur magistrale.
C'est pas son genre.

par MesrineJack Sam 2 Nov - 16:28

PS : j'ajoute ce détail qui n'est pas des plus anodins et déjà évoqué hier; "ha, vous avez remarqué". S'il avait su que ces lettres existaient, ce n'est pas la réponse qu'il aurait faite.
De surcroît, c'est avant tout autre motif d'enquête, celui qu'il aurait utilisé pour mettre en confiance la mère.
Car il eut été cent fois plus radical, pour cet esprit malin capable 18 mois auparavant de berner tous les résidents du 116 rue Petit, de se servir de ce prétexte pour endormir tout le monde et donner un maximum de crédit à la raison de sa présence, en tant que faux flic; cela lui aurait procuré tous les aspects d'un vrai!
Imaginez ce mec qui sait faire preuve d'opportunité et de ruse en se servant d'une annonce concernant un meuble à vendre ... et qui, alors qu'il aurait eu ce royal prétexte pour mener une 'vraie' enquête (puisque celle-ci aurait été basée sur des faits réels, à savoir les lettres), s'en serait privé!
Le grelito n'aurait jamais manqué une telle opportunité!
Et, soyons fous, c'est peut-être bien (perso, j'ai zéro doute) ce qui l'a complètement déstabilisé face à la mère.
Détail de la séquence :
Il se présente comme étant un flic qui enquête sur des fugues. (Déjà, rien qu'à cette étape, son propos est d'une incohérence monstre : en général les premiers informés des fugues de mineurs -car la fugue ne concerne que les mineurs- sont les parents!!! Par conséquent, venir interroger des personnes au sujet de fugues survenues dans le quartier, ça revient à interroger des personnes de faits dont elles seraient 'victimes', puisqu'il s'agirait des enfants du voisinage des personnes interrogées, voire des leurs!!!! A y réfléchir, véritablement, c'est un sacré couillon ce grelito!!!!).
Poursuivant son interrogatoire à deux balles et face au motif qu'il a affiché, la mère, qui est prise entre la confiance qu'elle lui accorde car il joue très bien son rôle (car le grelito a raté sa vocation : il aurait dû être acteur), et le doute qui émerge, précisément au motif qu'il a annoncé, elle se livre quand même et évoque les lettres. Mais néanmoins lui fait sortir sa carte professionnelle. C'est à cet instant qu'il tremble. Car sa carte est évidemment bidon complet.
Sa seule parade, et au plan psychologique c'est du carbon copy avec le 116 rue Petit, c'est l'enfume, c'est endormir son interlocutrice, par une phrase qui va lui permettre de reprendre le contrôle de la situation : "ha vous avez remarqué".
C'est typiquement la phrase qui implicitement veut dire : "J'ai l'info, ma bonne dame. Je suis le flic et j'enquête. Vous avez donc remarqué? Rassurez-vous, je suis là pour veiller."
Reprenez l'attitude du grêlé sur la scène concernant Ingrid, lorsqu'il va s'attarder sur une photo et l'observer avec attention; c'est le même mécanisme.
Ce mécanisme consiste à prendre une posture suggestive qui le remplit d'une assurance censée impressionner celui ou celle qui l'observe.
Il y parvient même sans sortir un mot. Quel excellent acteur!
Quel rôle joue t il avec Ingrid? Celui d'un flic!!!
Quel rôle jouait-il au 116 rue Petit? Celui d'un gentil monsieur qui souhaitait une excellente journée à tout le monde!!
Qu'a dit Sarah, place de Vénétie? "Le monsieur a fait semblant de jouer avec les boutons de l'ascenseur"
Qu'a-t-il dit à Marianne? "J'ai fait neuf mois de prison, mes empreintes sont partout".
Et à Irmgard Muller? "Je m'appelle Elie Lauringe et j'habite au 13 rue Rubens".
Encore une fois, il ne pouvait pas savoir qu'un jour tous ces faits lui reviendraient en pleine poire, que le lien serait établi!!!!
Irmgard était-elle si imprudente que cela? Perso je dis : QUEDALE! Elle n'avait strictement aucune chance avec cet animal!
A ce sujet, que dirait-on aujourd'hui si le cas Sophie N se révélait être de son fait???? Qu'elle aussi était 'imprudente'???
--
Je vous invite donc à essayer de penser que strictement rien n'a jamais été laissé au hasard chez ce saligaud.
Qu'il n'a rien d'un fou, au sens banal du terme. Que chacun de ses gestes a été calculé et qu'il a pleinement conscience de ses actes à cette époque. Qu'il n'a pas une ombre de mystique en lui, pas davantage une once de compassion.
En résumé, pensez "piège", savamment préparé avec une inévitable phase d'observation en amont, fut-elle très courte et revêtant tous les aspects de l'opportunisme.
Et normalement, vous devriez voir une implacable logique qui fonctionne par séquences super structurées, agrémentée de 'son outil favori' : jouer la comédie, jouer un rôle.
--
Encore un qui, si d'aventure on le gaule demain, fera couler beaucoup d'encre au sujet de sa sociabilité!
Perso, juste pour le 'fun', je prends le pari que l'on dira de lui qu'il avait beaucoup d'humour.

par Maison Sam 2 Nov - 21:27

MesrineJack a écrit:PS : j'ajoute ce détail qui n'est pas des plus anodins et déjà évoqué hier; "ha, vous avez remarqué". S'il avait su que ces lettres existaient, ce n'est pas la réponse qu'il aurait faite.
De surcroît, c'est avant tout autre motif d'enquête, celui qu'il aurait utilisé pour mettre en confiance la mère.
Car il eut été cent fois plus radical, pour cet esprit malin capable 18 mois auparavant de berner tous les résidents du 116 rue Petit, de se servir de ce prétexte pour endormir tout le monde et donner un maximum de crédit à la raison de sa présence, en tant que faux flic; cela lui aurait procuré tous les aspects d'un vrai!
Imaginez ce mec qui sait faire preuve d'opportunité et de ruse en se servant d'une annonce concernant un meuble à vendre ... et qui, alors qu'il aurait eu ce royal prétexte pour mener une 'vraie' enquête (puisque celle-ci aurait été basée sur des faits réels, à savoir les lettres), s'en serait privé!
Le grelito n'aurait jamais manqué une telle opportunité!
Et, soyons fous, c'est peut-être bien (perso, j'ai zéro doute) ce qui l'a complètement déstabilisé face à la mère.
Détail de la séquence :
Il se présente comme étant un flic qui enquête sur des fugues. (Déjà, rien qu'à cette étape, son propos est d'une incohérence monstre : en général les premiers informés des fugues de mineurs -car la fugue ne concerne que les mineurs- sont les parents!!! Par conséquent, venir interroger des personnes au sujet de fugues survenues dans le quartier, ça revient à interroger des personnes de faits dont elles seraient 'victimes', puisqu'il s'agirait des enfants du voisinage des personnes interrogées, voire des leurs!!!! A y réfléchir, véritablement, c'est un sacré couillon ce grelito!!!!).
Poursuivant son interrogatoire à deux balles et face au motif qu'il a affiché, la mère, qui est prise entre la confiance qu'elle lui accorde car il joue très bien son rôle (car le grelito a raté sa vocation : il aurait dû être acteur), et le doute qui émerge, précisément au motif qu'il a annoncé, elle se livre quand même et évoque les lettres. Mais néanmoins lui fait sortir sa carte professionnelle. C'est à cet instant qu'il tremble. Car sa carte est évidemment bidon complet.
Sa seule parade, et au plan psychologique c'est du carbon copy avec le 116 rue Petit, c'est l'enfume, c'est endormir son interlocutrice, par une phrase qui va lui permettre de reprendre le contrôle de la situation : "ha vous avez remarqué".
C'est typiquement la phrase qui implicitement veut dire : "J'ai l'info, ma bonne dame. Je suis le flic et j'enquête. Vous avez donc remarqué? Rassurez-vous, je suis là pour veiller."
Reprenez l'attitude du grêlé sur la scène concernant Ingrid, lorsqu'il va s'attarder sur une photo et l'observer avec attention; c'est le même mécanisme.
Ce mécanisme consiste à prendre une posture suggestive qui le remplit d'une assurance censée impressionner celui ou celle qui l'observe.
Il y parvient même sans sortir un mot. Quel excellent acteur!
Quel rôle joue t il avec Ingrid? Celui d'un flic!!!
Quel rôle jouait-il au 116 rue Petit? Celui d'un gentil monsieur qui souhaitait une excellente journée à tout le monde!!
Qu'a dit Sarah, place de Vénétie? "Le monsieur a fait semblant de jouer avec les boutons de l'ascenseur"
Qu'a-t-il dit à Marianne? "J'ai fait neuf mois de prison, mes empreintes sont partout".
Et à Irmgard Muller? "Je m'appelle Elie Lauringe et j'habite au 13 rue Rubens".
Encore une fois, il ne pouvait pas savoir qu'un jour tous ces faits lui reviendraient en pleine poire, que le lien serait établi!!!!
Irmgard était-elle si imprudente que cela? Perso je dis : QUEDALE! Elle n'avait strictement aucune chance avec cet animal!
A ce sujet, que dirait-on aujourd'hui si le cas Sophie N se révélait être de son fait???? Qu'elle aussi était 'imprudente'???
--
Je vous invite donc à essayer de penser que strictement rien n'a jamais été laissé au hasard chez ce saligaud.
Qu'il n'a rien d'un fou, au sens banal du terme. Que chacun de ses gestes a été calculé et qu'il a pleinement conscience de ses actes à cette époque. Qu'il n'a pas une ombre de mystique en lui, pas davantage une once de compassion.
En résumé, pensez "piège", savamment préparé avec une inévitable phase d'observation en amont, fut-elle très courte et revêtant tous les aspects de l'opportunisme.
Et normalement, vous devriez voir une implacable logique qui fonctionne par séquences super structurées, agrémentée de 'son outil favori' : jouer la comédie, jouer un rôle.
--
Encore un qui, si d'aventure on le gaule demain, fera couler beaucoup d'encre au sujet de sa sociabilité!
Perso, juste pour le 'fun', je prends le pari que l'on dira de lui qu'il avait beaucoup d'humour.

Bon, je suis assez d'accord pour ce "vous l'avez remarqué"
M'enfin, 2 tordus visant les mêmes enfants en un laps de temps aussi court affraid

Le plus étonnant, c'est que cet OBLOMOV soit toujours au contact des enfants !!!
Ne s'était jamais fait pincer auparavant ?

par MesrineJack Sam 2 Nov - 21:28

Re, je poursuis.

J'ai écrit : Il se présente comme étant un flic qui enquête sur des fugues. (Déjà, rien qu'à cette étape, son propos est d'une incohérence monstre : en général les premiers informés des fugues de mineurs -car la fugue ne concerne que les mineurs- sont les parents!!! Par conséquent, venir interroger des personnes au sujet de fugues survenues dans le quartier, ça revient à interroger des personnes de faits dont elles seraient 'victimes', puisqu'il s'agirait des enfants du voisinage des personnes interrogées, voire des leurs!!!! A y réfléchir, véritablement, c'est un sacré couillon ce grelito!!!!).
--
En creusant cette réflexion, je confirme que dans le cadre d'une fugue, à priori c'est pas à la baraque du fugueur qu'on va chercher le fugueur...et, me semble-t-il, pas davantage chez les voisins de palier.
C'est tellement évident que, ici encore, à force de focaliser sur l'aspect psycho-mystérieux du personnage, on passe à côté de tels monuments d'incohérence.
On a tous vu un polar quelconque dans lequel le cambrioleur qui est à deux doigts de forcer le coffre fort, doit renoncer pour un motif quelconque...
Pour lui, ce plouquito, je vois bien le même schéma. La mouche dans le lait qui est venue anéantir son plan. A savoir : à la seconde où la mère a fait écho au (faux) policier qu'il jouait, en évoquant les lettres, il a compris instantanément que des flics étaient sans doute déjà en lien avec elle. Imaginez la bombe atomique que cela représente pour un mec qui a son CV à cette date!
Comprenez moi, svp : il ne s'agit pas de lui prêter une intelligence suprême, loin de là... mais au contraire de concevoir qu'il a quand même les pétoches de se faire choper.
Auquel cas, la phrase de la mère au sujet de lettres anonymes est une alerte rouge pour lui!
--
Sur la nature de l'infraction au sujet de laquelle il prétend enquêter :
C'est grotesque. (et je m'en veux d'être passé à côté d'une telle énormité!).
Mais ça révèle, selon moi, qu'il a zéro culture juridique, qu'il est du niveau zéro en termes de connaissances de flics, ou de ce milieu...
Car venir enquêter sur une fugue sur les lieux ou dans le périmètre de ladite fugue : c'est 'débilissime'!!!
(Purée, c'est une jolie faille cette histoire!!!)
En termes de logique d'enquête, c'est aussi cosmique que rechercher l'assassin dans le cercueil de la victime.
Héhéhé... sacré grelito!!!
Voilà pourquoi il a parlé de fugue : pour donner de la couleur à ses contrôles d'identité bidon. Pour les motiver s'il croisait d'aventure un ou une adulte. Avec le secret espoir que ça n'arrive pas. Il était dans la duplication pure et simple du schéma adopté chez Marianne qui est d'une simplicité légendaire : se faire ouvrir la porte.
Voilà pourquoi, en une fraction de seconde, il a compris qu'il avait mis les pieds "au mauvais endroit et au mauvais moment", pour reprendre l'expression qui a si souvent été attribuée à ses victimes! Il est tombé sur un os, sur un grain de sable dans les rouages.
A savoir : une adulte qui, en substance, a révélé que des flics (des vrais!) pouvaient, du fait de lettres anonymes, être dans le périmètre.
Qu'est ce que cela signifie pour lui? ça signifie qu'il y a le feu!!! Que si son signalement remonte à ces (vrais) flics, ça craint un max.
Donc il prend la poudre d'escampette, en balançant quelques leurres, en sauvant la face, en donnant le change.
Il a procédé exactement de la même façon avec Marianne en envoyant des signaux dont il savait qu'ils seraient relatés aux flics. (Prison & empreintes).
Mais, étant donné qu'il n'est pas con le coco, il avait pris soin de changer d'arrondissement... (cf calendrier des faits).... Sauf qu'il y a un paramètre qu'il n'a pas changé : son horaire.
Pourquoi? Tout simplement car ça avait fonctionné avec Marianne. (Observez la similitude des cibles en terme d'âge!)
--
"indoor" ou "outdoor" (cf CH) n'a donc rien de rien à voir avec le schéma mental de ce mec!!! (et je ne refais pas ici la critique de CH, merci de m'épargner tout commentaire de ce point de vue). Ce sont, au contraire, les nécessités matérielles qui l'ont conduit à s'adapter. J'entends par nécessités matérielles les contraintes. Etant entendu que violer en plein jour et à Paris, j'espère que tout le monde s'accordera à dire qu'en plus d'avoir une case en moins du fait du viol, il faut être de surcroît le Pape des cons au royaume des criminels pour ne serait-ce que l'envisager. Ce qu'il n'est pas, à l'évidence.
--
Il reste que, dans son approche de faux flic, le gaillard est complètement à côté de la plaque sur le terrain de la qualification pénale qu'il affiche pour donner de la crédibilité à sa pseudo enquête.
Il est un "improvisateur" qui fait 'son marché', qui ratisse large, qui tente.
Et si ça foire, il donne le change et se barre.
Il est logique et l'a compris en cette fin d'année 87. Raison pour laquelle il disparaît des écrans radar à cette époque.
--
Beaucoup ont parlé de sentiment "d'impunité".
Je suis en total désaccord avec ce prisme psychologique.
Je pense qu'il tire son impunité (qui d'ailleurs ne peut émaner que de la justice) du fait qu'il avait "les mains libres".
En d'autres termes; il venait à Paris faire son "marché". Par conséquent il n'y vivait pas.
--
Depuis la révélation des lettres (2003), dont une planquée dans l'ouvrage Oblomov de Gontcharov au dernier sous-sol de la librairie "le divan", auquel on accède par cet "escalier tout de blanc vêtu", qui sont isolées chronologiquement en 1987 et sont un plagiat de Diderot avec des fautes de grammaire qui retourneraient un Bescherelle dans sa tombe;

Croyez vous, sérieusement, que le grelito, qui a violé Sarah en avril 86, violé et assassiné Cécile le 5 mai 86, buté en règles deux adultes le 29 avril 87, violé Marianne en 10/87, (je ne cite que les faits reliés par ADN!);

Croyez vous que ce mec se soit fait chier à recopier du Diderot ou qu'il ait pris le moindre risque de la moindre interférence qui permettrait de l'identifier?
--

1994 : INGRID. Quel est son mode opératoire? FLIC.
Le statut de flic n'est pas une récurrence qui lui engendre de la frustration.
Il existe des flics frustrés. Y en a même qui se font sauter le caisson. cf l'actualité.
Pour lui, c'est un moyen de l'époque face à une opportunité qu'il ne peut pas laisser passer du fait de la distanciation de ce qu'il avait cru être socialement.
--
La question centrale étant de savoir, ou de tenter de savoir, ce que, de 87 à 94, il a bien pu faire.
--
Je pense avoir identifié ce sale con.
Ayant reçu des messages 'privés', je ne peux que le répéter : tout ce que je sais a été communiqué aux principaux concernés, à savoir la brigade criminelle.

par Metsec Sam 2 Nov - 21:29

@MesrineJack C'est vrai que c'est plutôt séduisant et crédible comme vision des choses.
Sinon je me suis un peu plongé dans les anciennes conversations concernant les conditions du meurtre de Cécile et les plans du sous-sol du 116 rue Petit vu que je me suis inscrit ici assez récemment. J'ai vu beaucoup d'hypothèses sur le métier du Grêlé, mais celle de l'agent d'entretien venu mettre l'immeuble aux normes ne m'était jamais venue, et maintenant je ne peux pas croire que ce soit autre chose! Cette piste a-t-elle mené à quelque chose depuis le temps?

par MesrineJack Sam 2 Nov - 22:06

Metsec a écrit:@MesrineJack C'est vrai que c'est plutôt séduisant et crédible comme vision des choses.
Sinon je me suis un peu plongé dans les anciennes conversations concernant les conditions du meurtre de Cécile et les plans du sous-sol du 116 rue Petit vu que je me suis inscrit ici assez récemment. J'ai vu beaucoup d'hypothèses sur le métier du Grêlé, mais celle de l'agent d'entretien venu mettre l'immeuble aux normes ne m'était jamais venue, et maintenant je ne peux pas croire que ce soit autre chose! Cette piste a-t-elle mené à quelque chose depuis le temps?

par regis Dim 3 Nov - 7:22

En tout cas le portrait de l auteur des lettres fait par C H est faux. Parce qu elle veut y voir le grele. Allrs qu il s agit simplement d un amoureux econduit. Pas un borderline qui se prend pour lucifer. A ce propos lea n est pas l aimee de lucifer ?! mais lea delmas l heroine de la bicyclette bleue de Regine Desforges. Ce qui explique la reference a la boite au lettre de la resistance. Samaa doute croit il etre Francois l amant pkus age et clandestin de lea. Mais le diable en rit encore.

par regis Dim 3 Nov - 7:27

2eme reflexion : pourquoi qd le g revient lui rendre les cles imrgard ne descend t elle pas les chercher pourquoi lui dit elle de monter. Si elle a peur de lui ou qu il la derange car il y a gilles p qui dort c est pas logique de le faire monter. Plus logique de descendre.

par Maison Dim 3 Nov - 9:31

regis a écrit:En tout cas le portrait de l auteur des lettres fait par C H est faux. Parce qu elle veut y voir le grele. Allrs qu il s agit simplement d un amoureux econduit. Pas un borderline qui se prend pour lucifer. A ce propos lea n est pas l aimee de lucifer ?! mais lea delmas l heroine de la bicyclette bleue de Regine Desforges. Ce qui explique la reference a la boite au lettre de la resistance. Samaa doute croit il etre Francois l amant pkus age et clandestin de lea. Mais le diable en rit encore.

Bonjour,

Un amoureux éconduit qui insère "viol" dans une correspondance passionnée !?
Lettres envoyées à des gamines... Plus que moyen !
Oblomov aurai-il fait la sortie des écoles et fantasmé sur les mères de famille ?
Comme c'est étrange.

Depuis la révélation des lettres (2003), dont une planquée dans l'ouvrage Oblomov de Gontcharov au dernier sous-sol de la librairie "le divan", auquel on accède par cet "escalier tout de blanc vêtu", qui sont isolées chronologiquement en 1987 et sont un plagiat de Diderot avec des fautes de grammaire qui retourneraient un Bescherelle dans sa tombe;

Enfin, j'ose rire un peu. Si l'auteur des lettres est vraiment OBLOMOV: Il y a quelques années, beaucoup s'accordaient à dire sur le forum FRANCE 2 que ce type était à la limite de l' illettrisme ! Bon, La Bicyclette bleu... Tout le monde l'a lu(e), c'est peut-être sa méthode pour passer inaperçu.
La base 2, c'est maternelle et l'électronique numérique, ce n'est pas mon rayon. drunken

Bonne journée

par Kassandra88 Dim 3 Nov - 10:45

regis a écrit:En tout cas le portrait de l auteur des lettres fait par C H est faux. Parce qu elle veut y voir le grele. Allrs qu il s agit simplement d un amoureux econduit. Pas un borderline qui se prend pour lucifer. A ce propos lea n est pas l aimee de lucifer ?! mais lea delmas l heroine de la bicyclette bleue de Regine Desforges. Ce qui explique la reference a la boite au lettre de la resistance. Samaa doute croit il etre Francois l amant pkus age et clandestin de lea. Mais le diable en rit encore.

Bonjour,
Au moment où Carine rédige son livre, elle ignore qu'une bonne partie du contenu est un plagiat des lettres à Sophie Volland de Diderot. C'est un internaute du forum de France2 qui fera cette découverte dont elle sera avertie dans les années 2010.
Elle a fait donc ... un peu la psychanalyse de Diderot.
Après, on s'est contenté de se questionner sur les différences entre les écrits originaux et les écrits de l'auteur des lettres. Il n'en reste pas moins, même s'il n'est pas le grêlé, que son profil est ... problématique comme l'a souligné maison. Et j'ajouterai en connaissance de cause, que c'est encore vrai à l'heure actuelle.

Pour l'orthographe, et toujours pour reprendre ce que dit Maison, j'ai comme qui dirait l'impression qu'en l'assimilant à la Sorbonne, P.T le confond avec une autre personne de même patronyme.

par MesrineJack Dim 3 Nov - 12:10

Kassandra88 a écrit:
regis a écrit:En tout cas le portrait de l auteur des lettres fait par C H est faux. Parce qu elle veut y voir le grele. Allrs qu il s agit simplement d un amoureux econduit. Pas un borderline qui se prend pour lucifer. A ce propos lea n est pas l aimee de lucifer ?! mais lea delmas l heroine de la bicyclette bleue de Regine Desforges. Ce qui explique la reference a la boite au lettre de la resistance. Samaa doute croit il etre Francois l amant pkus age et clandestin de lea. Mais le diable en rit encore.

Bonjour,
Au moment où Carine rédige son livre, elle ignore qu'une bonne partie du contenu est un plagiat des lettres à Sophie Volland de Diderot. C'est un internaute du forum de France2 qui fera cette découverte dont elle sera avertie dans les années 2010.
Elle a fait donc ... un peu la psychanalyse de Diderot.
Après, on s'est contenté de se questionner sur les différences entre les écrits originaux et les écrits de l'auteur des lettres. Il n'en reste pas moins, même s'il n'est pas le grêlé, que son profil est ... problématique comme l'a souligné maison. Et j'ajouterai en connaissance de cause, que c'est encore vrai à l'heure actuelle.

Pour l'orthographe, et toujours pour reprendre ce que dit Maison, j'ai comme qui dirait l'impression qu'en l'assimilant à la Sorbonne, P.T le confond avec une autre personne de même patronyme.

Salut.
Ce sont des liens d'association sur la base de critères qui sont on ne peut plus ténus.
ça relève presque davantage de l'allusion qu'autre chose.
Voilà selon moi les raisons pour lesquelles ça "patauge dans la choucroute".
Si le grelito avait frappé dans des villages éparses en France, des bleds paumés, il n'y aurait aucun lien de cette nature qui serait soulevé...
Il faut reprendre les basiques de chez basique!
A savoir que ce mec a une tronche de jeune premier en 86, qu'il mesure plus d'1,80m, a des mains de maçon, etc etc etc... perd ses tifs en 94 (Ingrid), a les dents de devant légèrement écartées (Ingrid), un menton en galoche, des yeux de couleur sombre, un regard tout aussi sombre, un pif assez large (je vous invite à zoomer sur le PR 1 en grand format!!!), dont le profil est à corriger sur le PR "Averell" (témoignages des filles et de Sylvia P), a des marques sur le visage, et globalement a une tronche de playboy (Marianne + Françoise -pour en avoir parlé des heures avec elle- paix à son âme), est gaulé comme un athlète, et j'en passe.
Il présente toutes les compétences d'un tueur à mains nues et sait ficeler une personne en deux coups de cuillère à pot tout en tenant un pétard dans une main.
Il sait exécuter des adultes, tant au couteau en un seul coup (Irmgard) porté au 'bon endroit', qu'en les étouffant de façon mécanique (GP) avec ce qui *apparaît* comme étant de l'improvisation : le tisonnier.
Il dispose d'arme à feu et mesure parfaitement l'impact que ça sur ses victimes. Il en a donc la pratique!
Voilà, en condensé, qui il est véritablement. Tout simplement car ça repose sur des constatations!
Sa signature majeure est la ruse. Cf Cécile : ce piège et ce parcours dans le sous-sol au -3 jusqu'au local sont la signature d'une détermination 'no limit'.
"Pas vu, pas pris" : c'est simple comme bonjour! Il en a pleinement conscience. il est donc cohérent et ne présente pas de signes d'une maladie mentale au sens strict du terme.
C'est un militaire, un soldat, un 'Rambo' en herbe, qui sait raconter de très belles histoires dans "le monde normal". Mais qui a eu le besoin de se mettre à l'épreuve, de se comparer, de s'évaluer... en plus, évidemment, de son problème dans le caleçon.
Il était marié et père. Il portait une alliance.(cf témoignage de Marianne)
Donc, chers zamis, sauf à ce que ce guignol ait eu la finesse d'esprit de se passer une bague au doigt en guise d'attirail de dissimulation quand il a opéré, ce qui ne lui correspond pas le moins du monde car il est con comme un balai pour attaquer aussi frontalement que ce qu'il a fait (cf sa tronche diffusée dans la presse), cela signifierait que bobonne et ses moutards se trouvaient eux aussi à Paris.
Or, PERSONNE ne l'a jamais reconnu. You see what i mean?
--
Donc, les lettres, en termes de proximité du mode opératoire, des objectifs que ce couillon de service a multipliés, sont un élément du dossier à classer à des années lumières en terme de priorité, d'indicateur, de lien.
--
Inversement, avec sa tronche d'acteur et ses marques, soit il est le mec le plus magnifiquement chanceux de toute l'histoire qui a été recherché par les flics les plus ploucs qu'on n'ait jamais connus au monde s'il créchait à Paris;
Soit, et c'est au plan de la déduction logique une évidence, il n'y était pas!
"pas vu, pas pris". Il le savait très bien...c'est le basique, c'est l'adn de tout meurtrier de son acabit.
Raison pour laquelle, lorsqu'il venait à Paris, il se "lâchait", et mettait à exécution ce qu'il ne pouvait pas dans son bled d'origine.
Pourquoi? Parce qu'il était marié et père de famille!! Et que s'attaquer à ses cibles, mettre à exécution ses plans qu'il trimbale dans son cerveau comme une bille dans la roulette d'un casino, opérer dans son périmètre premier aurait été une folie.
Sa tronche diffusée à Paris : rien à battre se disait-il. Voyez à quel point il s'en est tamponné en 87!!! Car en effet, une fois l'orage passé, après quelques jours, pour le peu que Stéphanie de Monaco se soit cassé un ongle, la presse venait empiler les news par dessus ces affaires et le sujet tombait aux oubliettes pour le public.
Une fois barré de Paris définitivement, et sans adn, et sans la moindre empreinte, son cul était sauvé ad vitam éternam.
Et la PJ cherchait Elie Lauringe, ou un ex taulard, ou un frapadingue dans les HP... bref, tout le monde pédalait dans le potage.
Le problème, c'est que la science a avancé à pas de géants, et qu'aujourd'hui, avec le numérique, on peut tous mettre sa tronche en poster pour décorer nos WC. (Perso, j'ai fait un montage avec un chapeau sur sa tronche et la mention "reward" en travers. -je déconne-)
Vous connaissez la suite : en 94, de retour dans le secteur, il a sa "petite bille dans la roue du casino" qui s'est remise à tourner... Et il s'est réinstallé dans le rôle du flic pour opérer. Propre, furtif, rapide, radical. Comme d'hab.
Paris ou sa région est la zone dans laquelle il peut "se lâcher". La voilà son impunité : la distance. Le zéro -ou presque- risque!
cf le propos d'une docteur dans un reportage sur le violeur de la Sambre : la notion de "zone de moindre effort".
A Paris, la "colonne vertébrale" de son parcours est sur l'axe Vénétie --> Rue Petit. Il n'y a rien à l'ouest, par exemple. Alors que dans le 16 ème, pour un mec qui veut braquer, il y a bien plus de valeurs à y trouver.
Il n'y est pourtant pas allé. Il y a une raison.
--
La suite logique :
prenez tous les faits postérieurs à la publication (JP Bloch tenait un site) de la découverte de son adn, et la jonction judiciaire des dossiers (1er juillet 2002), faits postérieurs avec disparition.
C'est potentiellement lui.

par Maison Dim 3 Nov - 12:38

Kassandra88 a écrit:
regis a écrit:En tout cas le portrait de l auteur des lettres fait par C H est faux. Parce qu elle veut y voir le grele. Allrs qu il s agit simplement d un amoureux econduit. Pas un borderline qui se prend pour lucifer. A ce propos lea n est pas l aimee de lucifer ?! mais lea delmas l heroine de la bicyclette bleue de Regine Desforges. Ce qui explique la reference a la boite au lettre de la resistance. Samaa doute croit il etre Francois l amant pkus age et clandestin de lea. Mais le diable en rit encore.

Bonjour,
Au moment où Carine rédige son livre, elle ignore qu'une bonne partie du contenu est un plagiat des lettres à Sophie Volland de Diderot. C'est un internaute du forum de France2 qui fera cette découverte dont elle sera avertie dans les années 2010.
Elle a fait donc ... un peu la psychanalyse de Diderot.
Après, on s'est contenté de se questionner sur les différences entre les écrits originaux et les écrits de l'auteur des lettres. Il n'en reste pas moins, même s'il n'est pas le grêlé, que son profil est ... problématique comme l'a souligné maison. Et j'ajouterai en connaissance de cause, que c'est encore vrai à l'heure actuelle.

Pour l'orthographe, et toujours pour reprendre ce que dit Maison, j'ai comme qui dirait l'impression qu'en l'assimilant à la Sorbonne, P.T le confond avec une autre personne de même patronyme.

Merci Kass Like a Star @ heaven

Dans tous les cas, cet OBLOMOV est limite. Il mériterait que l'on lui coupe le concombre en rondelles !
Bref,
Un truc comme çà, à lecture de MesrineJack ...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Bon, à part Neuilly et le 17eme...
Les sites se situent sur une ligne drote Very Happy

Excellente fin de WE;

par MesrineJack Dim 3 Nov - 14:33

Metsec a écrit:@MesrineJack C'est vrai que c'est plutôt séduisant et crédible comme vision des choses.
Sinon je me suis un peu plongé dans les anciennes conversations concernant les conditions du meurtre de Cécile et les plans du sous-sol du 116 rue Petit vu que je me suis inscrit ici assez récemment. J'ai vu beaucoup d'hypothèses sur le métier du Grêlé, mais celle de l'agent d'entretien venu mettre l'immeuble aux normes ne m'était jamais venue, et maintenant je ne peux pas croire que ce soit autre chose! Cette piste a-t-elle mené à quelque chose depuis le temps?

Je m'aperçois que j'avais répondu à côté de la plaque... Smile

--
On a envisagé cette piste. 1986 est l'année de la mise aux normes incendie des immeubles.
Dans le milieu du btp, bien des boîtes font appel à de la main d'oeuvre vivant à tataouine.
--
On peut ici encore présumer que la crim aurait creusé le sujet si des interventions extérieures avaient eu lieu dans les jours ou les semaines qui précédaient.
Ensuite, compte tenu du nombre d'habitants au 116 rue Petit, s'il y était allé dans le cadre professionnel, on peut aussi présumer qu'un témoignage aurait émergé.
Enfin, compte tenu de la ruse dont il fait preuve dans tous ses actes, s'il y était allé auparavant, c'eut été une prise de risque encore plus folle.
Etant entendu qu'il tire son anonymat du fait qu'il adopte le comportement approprié, à savoir un monsieur aimable qui salue gentiment tout le monde.
Sauf que son amabilité forcée, en l’occurrence, a marqué l'esprit du principal concerné ; Luc Richard.
Grelito le couillon a surjoué ce rôle ce matin là. Première erreur.
Les autres erreurs similaires sont celles lors desquelles il 'surjouait' à nouveau le rôle qu'il endossait; le faux flic avec Ingrid, qui observe une photo avec un sourire en coin pour se faire passer pour l'inspecteur Colombo qui poursuit une enquête... ou encore l'ex taulard qui a laissé ses empreintes partout (Marianne), qui sera dans l'histoire criminelle le premier braqueur de tous les temps qui indique à sa victime (donc aux flics) qu'il sort de taule et a fait neuf mois.
Idem en surjouant le rôle du flic qui mène son enquête sur des fugues, procédant à des contrôles d'identité sur les lieux ou dans le périmètre des prétendues fugues... pseudo flic à deux balles, qui sera le premier dans l'histoire des flics à demander des pièces d'identité à des ados se trouvant sur le lieu des fugueurs, au cas où il mettrait la main sur une fugueuse qui a fugué à 50 mètres de chez elle...
Trop balaise, le grelito.
Il mérite un oscar.

par mimi Dim 3 Nov - 15:28

si le grêlé avait été un militaire dans les années 1980 !!!

la caserne de Fontainebleau !!!

au centre sportif d'équitation militaire de Fontainebleau comme pierre CHANAL !

rappelez vous cette odeur d'herbe détectée par INGRID !

il semble connaître le 77 et le 91 très bien

ça expliquerait bien des choses !!!!

rappelez vous pierre CHANAL avait lui aussi séjourné dans la région et à la caserne

si c'était lui on le saurait, cela pourrait être un militaire avec le même profil que CHANAL, qui avait neutralisé un auto stoppeur hongrois en lui mettant une sangle autour du cou et l'avait violé

CHANAL s'était entraîné au combat aux corps à corps, c'était un être violent et d'une force physique certaine.
notre ami ressemble à ce profil !

par MesrineJack Dim 3 Nov - 16:36

mimi a écrit:si le grêlé avait été un militaire dans les années 1980 !!!

la caserne de Fontainebleau !!!

il semble connaître le 77 et le 91 très bien

ça expliquerait bien des choses !!!!

rappelez vous pierre CHANAL avait lui aussi séjourné dans la région et à la caserne

si c'était lui on le saurait, cela pourrait être un militaire avec le même profil que CHANAL, qui avait neutralisé un auto stoppeur hongrois en lui mettant une sangle autour du cou et l'avait violé

Salut Mimi.

Ou AVANT 1980... car on a un auteur qui a entre 25 & 30 ans en 1986.
Cf la FINUL ou ce genre de choses... Wink

--
Il ne connait pas forcément "très bien" le 77 & le 91... Mais il connait, pas de doute. En particulier Saclay. Sinon il ne se serait pas tapé une heure de route le 29 juin 1994.
--
Sur le mode opératoire à la sauce CHANAL : 100% d'accord.

par Gédéon Dim 3 Nov - 17:43

Je suis un peu perdu par rapport à la découverte de l'auteur des lettres , d'une part car je trouve qu'il ne ressemble pas du tout au Grêlé et d'autre part je n'imagine pas non plus 2 personnes ayant pas une cible commune mais deux
cibles communes sophie et marie .

par Kassandra88 Dim 3 Nov - 18:30

Gédéon a écrit:Je suis un peu perdu par rapport à la découverte de l'auteur des lettres , d'une part car je trouve qu'il ne ressemble pas du tout au Grêlé et d'autre part je n'imagine pas non plus 2 personnes ayant pas une cible commune mais deux
cibles communes sophie et marie .

Dans la mesure où on ignore si d'autres gamines ont reçu des lettres de ce type, j'avoue aussi que j'ai du mal à concevoir que le G n'ait pas été au courant du manège de l'expéditeur.

par Maison Dim 3 Nov - 19:03

POur ma part, j'ai une question pour la coucourge OBLOMOV (à débiter en portion, à l'occasion)
Que vient faire LIZAC dans tout ce fatras de plagiat ?
Ou a-t-il pêché cette bourgade, lieu "magique" ou la pêche de la Carpe semble être une VALEUR.
A MEDITER !!!!

par Gédéon Dim 3 Nov - 20:26

Kassandra88 a écrit:
Gédéon a écrit:Je suis un peu perdu par rapport à la découverte de l'auteur des lettres , d'une part car je trouve qu'il ne ressemble pas du tout au Grêlé et d'autre part je n'imagine pas non plus 2 personnes ayant pas une cible commune mais deux
cibles communes sophie et marie .

Dans la mesure où on ignore si d'autres gamines ont reçu des lettres de ce type, j'avoue aussi que j'ai du mal à concevoir que le G n'ait pas été au courant du manège de l'expéditeur.

Oui et en plus il faut 2 personnes assez proches sinon je ne vois pas comment le Grêlé aurait pu être au courent de lettres envoyées près de la rue Grenelle .Mais je ne sais pas si les enquêteurs pensent plutôt à une seule personne pour le faux policier et l'Oblonov ?

par Kassandra88 Dim 3 Nov - 21:00

Maison a écrit:POur ma part, j'ai une question pour la coucourge OBLOMOV (à débiter en portion, à l'occasion)
Que vient faire LIZAC dans tout ce fatras de plagiat ?
Ou a-t-il pêché cette bourgade, lieu "magique" ou la pêche de la Carpe semble être une VALEUR.
A MEDITER !!!!

Demande lui, mais avant, crée toi une page FB au prénom Olga. lol!

par Kassandra88 Dim 3 Nov - 21:03

Gédéon a écrit:

Oui et en plus il faut 2 personnes assez proches sinon je ne vois pas comment le Grêlé aurait pu être au courent de lettres envoyées près de la rue Grenelle .Mais je ne sais pas si les enquêteurs pensent plutôt à une seule personne pour le faux policier et l'Oblonov ?

Faux policier = Oblomov? Je ne pense pas, vu la non ressemblance avec le PR de Marianne N. conforme à ce que décrivent les proches de Marie et Sophie. Mais ce n'est qu'un avis.

par Contenu sponsorisé