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Cold cases résolus

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Message par Kassandra88 Mer 28 Avr 2021, 13:18

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Message par Kassandra88 Lun 17 Mai 2021, 14:07

Au bout de l'enquête revenait sur le meurtre de Sylvie Bâton tuée par Muenstermann

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Message par Kassandra88 Lun 17 Mai 2021, 18:53

Nordine a écrit:Vidéo non disponible
Cette vidéo a été bloquée dans votre pays par l'utilisateur qui l'a mise en ligne.




Pfff....
Essaie ceci:
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Message par Kassandra88 Sam 29 Mai 2021, 07:13

Meurtres dans la Sarthe : Dany Leprince obtient de nouvelles investigations techniques

La Cour de révision a accepté jeudi les nouvelles investigations réclamées par Dany Leprince qui demande la révision de sa condamnation à perpétuité. Ce dernier avait été condamné en 1997 pour les meurtres qu’il conteste de son frère, sa belle-sœur et deux nièces en 1994.

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Message par Kassandra88 Dim 13 Juin 2021, 21:46

Au bout de l'enquête revient sur le meurtre d'Evelyne Boucher:



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Message par Invité Mer 16 Juin 2021, 20:02

Encore une affaire résolue après 28 ans, grâce à l'ADN.

Une mère et sa fille égorgées en Isère : le mari et père mis en examen, 28 ans après
Trahi par des tâches de sperme sur un pantalon, Marian Marinescu, 72 ans, a été mis en examen pour les assassinats de sa femme Michèle et de leur fille Christine, tuées sauvagement en 1993 à Sassenage (Isère).
-
C’est un incroyable rebondissement dans un cold case vieux de 28 ans. Un homme vient d’être mis en examen pour l’assassinat, en janvier 1993 à Sassenage (Isère), d’une femme et de la fille de cette dernière, âgée de 13 ans, « précédé ou accompagné du viol » de l’adolescente. Et cet homme, aujourd’hui âgé de 72 ans, n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit du mari et père des deux victimes.
-
Le 7 janvier 1993, les corps sans vie de Michèle Marinescu, 43 ans, et de sa fille Christine, 13 ans, sont retrouvés dans leur maison de Sassenage, dans la banlieue de Grenoble. Un double meurtre sauvage. Les victimes ont été égorgées à l’aide d’un couteau. « Une véritable boucherie », confiera un enquêteur. Malgré toutes les investigations des gendarmes de la Section de recherches (SR) de Grenoble, l’enquête va piétiner pendant presque trois décennies. Rien n’a été volé dans la maison, mais la piste d’un cambriolage qui a mal tourné est étudiée. On évoque aussi un possible crime de rôdeur. Puis, l’éventuelle vengeance d’une femme de ménage qui avait été renvoyée par Michèle Marinescu. Mais ces pistes ne donneront rien.
-
Danièle Castro, la sœur de Michèle Marinescu et tante de Christine, remue ciel et terre pour que le dossier ne tombe pas dans les oubliettes. Grâce à elle, l’affaire est évoquée en 1995 dans la célèbre émission de Jacques Pradel « Témoin N° 1 ». Avec comme objectif de tenter de recueillir de nouveaux témoignages. En vain. Marian Marinescu, mari et père des victimes semble, lui, au-dessus de tous soupçons. Il faut dire que cet ingénieur de 45 ans, dirigeant d’une société d’informatique, a un alibi en béton : au moment des faits, avec son fils Julien, 7 ans, il affirmait se trouver en Roumanie, son pays d’origine, pour passer les fêtes de fin d’année dans sa famille.
-
Les progrès de l’ADN
Cinq juges vont se succéder dans ce dossier. En janvier 2000, le juge Luc Fontaine tente de relancer l’affaire en lançant « un ultime appel à témoins », sept ans après les faits. « C’est l’appel de la dernière chance pour qu’un crime aussi horrible ne reste pas impuni. Les assassins ont agi avec une violence inouïe. C’est un crime barbare », insiste alors le magistrat. Mais l’affaire continue de rester un mystère.
-
Fin 2018, un enquêteur de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) basé à Pontoise, et un analyste criminel du groupement de gendarmerie de l’Isère, se lancent dans une relecture complète du dossier. Ils proposent de nouvelles pistes aux magistrats instructeurs et leur demandent de procéder à de nouvelles expertises, en s’appuyant sur les progrès de la science en matière d’analyses ADN. « L’enquête a connu un rebondissement majeur en ce tout début d’année 2021 à la suite des résultats fournis par le laboratoire d’analyses génétiques de l’IRCGN qui ont mis en évidence de nombreuses traces de sperme de Marian Marinescu sur le pantalon de sa fille Christine », explique Éric Vaillant, le procureur de la république de Grenoble, pour qui « ces données sont sans équivoque ».
-
L’emploi du temps du suspect, appelé par les spécialistes de la gendarmerie « une ligne de temps », est alors réétudié en détail. Et l’alibi en béton de Marian Marinescu est alors totalement remis en cause. Il a très bien pu, dans un premier temps, se rendre en Roumanie avec son fils Julien, revenir en Isère pour tuer sa femme et sa fille. Puis, repartir vers la Roumanie.
-
Comment expliquer ce geste ?
Ce lundi 14 juin, Marian Marinescu a été interpellé en Isère, où il résidait toujours et placé en garde à vue. « Devant les enquêteurs de la gendarmerie, et face aux éléments à charge présentés, il a indiqué qu’en supposant que ce soit lui, il n’avait aucun souvenir d’avoir commis les faits. Devant les deux juges d’instruction en charge du dossier, il a souhaité garder le silence », précise le procureur.
-
L’homme, âgé aujourd’hui de 72 ans, a été mis en examen pour « assassinats », « précédé ou accompagné du viol de sa fille » et incarcéré. Comment expliquer un double meurtre aussi sauvage de la part d’un mari et d’un père ? Le procureur reste vague pour l’instant sur le mobile de ces crimes : « Il y a des éléments dans le dossier. Il y avait des tensions dans le couple. Ils avaient, à un moment donné, parlé de divorce. Cela tourne autour de ça », confie Éric Vaillant. Mais pourquoi aller jusqu’à « l’innommable » en violant sa fille avant de la tuer ? Cette question reste sans réponse.
-
Contactée, Danièle Castro, sœur et tante des victimes, a juste lâché quelques mots : « C’est le pire. C’est trop épouvantable. » Pour son avocat, Me Hervé Gerbi, « l’enquête a débouché sur la pire des hypothèses pour cette famille qui pendant 28 années a cherché la vérité ». Une famille qui a entouré de son affection le jeune Julien qui, en 1993 a perdu sa mère et sa sœur dans des circonstances terribles. « Et dans ce cadre, Danièle Castro, sa tante, a continué d’entretenir des relations avec son ex-beau frère », a précisé l’avocat. Il faut noter que Marian Marinescu s’était peu impliqué dans les appels à témoins lancés pendant ces 28 ans pour aider à identifier le ou les meurtriers de sa femme et de sa fille.

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Message par Electra Jeu 17 Juin 2021, 11:25

Merci Tristaaaan pour cette information, qui nous rappelle qu'il ne faut pas désespérer de la résolution de cold cases meme très anciens, que ce soit par le progrès des techniques d'investigations, par la reprise de scellés ou pv oubliés et insuffisamment explorés, ou encore par la survenue de témoignages parfois très tardifs, il reste toujours un espoir d'y parvenir.

_____________________________________________________________________________

L'enfer, c'est les autres.
Electra
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Message par Lisetoct Mar 26 Oct 2021, 08:00

Kathie Durst avait disparu en 1982 , Robert Durst vient d'être mis en examen pour son meurtre  https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/robert-durst-mis-en-examen-pour-le-meurtre-de-sa-femme-disparue-depuis-1982/ar-AAPVoHV?fullscreen=true#image=1

 Pour avoir une idée du personnage on peut regarder la série The Jinx

"Robert Durst avait échappé aux poursuites pour la disparition de sa femme, avait été acquitté pour le meurtre d’un voisin de palier mais a finalement été reconnu coupable vendredi dernier dans une troisième affaire, le meurtre de sa meilleure amie, commis en l’an 2000. "

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Message par Invité Lun 01 Nov 2021, 13:08

Meurtre de Magali Blandin : son mari, principal suspect, se suicide en prison [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Encore un lâche.

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Message par Kassandra88 Lun 01 Nov 2021, 13:13

Tristann a écrit:Meurtre de Magali Blandin : son mari, principal suspect, se suicide en prison [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Encore un lâche.

Il y a trop de prédateurs qui se suicident en prison, qui ne répondront jamais de leurs actes.
Comment se fait-il qu'il y ait si peu de précautions qui soient prises?
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Message par Invité Lun 01 Nov 2021, 13:29

Je n'en sais rien, je n'ai jamais été incarcéré ( jusqu'à présent.. ) - la surpopulation carcérale + le manque de matons ceci explique cela, sans parler que certains détenus ont beaucoup d'objets de fabrication artisanale assez tranchant, type lame de rasoir - ou le classique la pendaison aux barreaux du lit avec les moyens à disposition, les serviettes, vêtement etc.. comme le grêlé aves le double meurtre du Marais ils s'adaptent.

Par contre à l'isolement c'est plus difficile.. enfin je suppose.

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Cold cases résolus - Page 12 Empty Martine Escadeillas

Message par Kassandra88 Lun 15 Nov 2021, 07:20

ruth a écrit:
Kassandra88 a écrit:Meurtre de Martine Escadeillas en 1986 : l'accusé réclame sa remise en liberté.
Arrêté fin janvier, un homme de 55 ans est accusé du meurtre de Martine Escadeillas, disparue en décembre 1986 de son domicile de Ramonville, près de Toulouse. Cet homme est revenu sur ses aveux. Mardi, ses avocats ont réclamé sa remise en liberté. « Vous pouvez dire à la famille Escadeillas que je comprends leur douleur mais je suis innocent dans cette affaire ! » Joël B., visage longtemps fermé, réserve sa dernière phrase à l’avocate de la partie civile, devant la chambre de l’instruction de...

le reste, pour les abonnés Very Happy


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Je ne suis pas abonnée mais j'ai curieusement accès à la totalité de l'article. scratch
Le voici :

Arrêté fin janvier, un homme de 55 ans est accusé du meurtre de Martine Escadeillas, disparue en décembre 1986 de son domicile de Ramonville, près de Toulouse. Cet homme est revenu sur ses aveux. Mardi, ses avocats ont réclamé sa remise en liberté.
« Vous pouvez dire à la famille Escadeillas que je comprends leur douleur mais je suis innocent dans cette affaire ! » Joël B., visage longtemps fermé, réserve sa dernière phrase à l’avocate de la partie civile, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse. Auparavant, en quelques mots, cet homme de 55 ans accusé du meurtre de Martine Escadeillas en décembre 1986 à Ramonville a simplement évoqué « son état de stress » et des déclarations « suggérées » pour expliquer ses aveux. Aveux sur lequel il est depuis revenu. « 32 ans après les faits, comment je pouvais me souvenir de tout cela ? », insiste-t-il encore.

Puis sous escorte, il quitte la salle d’audience, encouragé par ses deux filles et son épouse répondant par un pouce levé à leurs mots d’amour avant de disparaître.
Cet homme est-il le responsable de la mort de Martine Escadeillas ? L’enquête, rouverte après un courrier reçu par le parquet en janvier 2016, a débouché sur son arrestation et sa garde à vue fin janvier. Après des aveux devant les enquêteurs de la section recherches de Toulouse « pour libérer votre conscience, avez-vous dit aux enquêteurs », note au passage la conseillère insistant sur des déclarations « précises », ce père de famille installé entre la région lyonnaise et l’Isère depuis plus de 30 ans est revenu sur ses déclarations devant le juge d’instruction.

22 pages d’audition « précises »


Une surprise, occasion d’une première passe d’armes entre défense et accusation, sur le thème « la faute à qui ? » Dans ce dossier, 32 ans après, cette opposition est appelée à se renouveler.
« Nous avons quand même 22 pages d’audition. Vous avez évoqué beaucoup de choses lors de cette garde à vue. Votre amitié avec le compagnon de Martine Escadeillas, votre amour de la victime, votre jalousie, votre connaissance des lieux et des caves… Beaucoup de détails, liste d’ailleurs l’avocat général Berard Lavigne. Certes ces aveux ne sont pas circonstanciés puisque vous n’avez pas dit où se trouve le corps. Vous aviez d’ailleurs promis de vous expliquer plus tard… »
« En 2016, on n’a pas repris le dossier à zéro. On l’a étudié sur le prisme exclusif de la culpabilité de cet homme », s’agace Me Eric Mouton un de ses avocats. Avec Me Jean-Baptiste de Boyer-Montegut, ils ont tenté de convaincre la chambre de remettre leur client en liberté. « Après 32 ans, il ne va pas disparaître », affirment ses défenseurs. « Jamais condamné, parfaitement inséré. Comment ne pas en tenir compte quand on pulvérise la situation de cet homme, de sa famille ? »
La chambre a écouté. Elle rendra sa décision dans une semaine.

INFO LA DEPECHE. Toulouse : trente-cinq après, un homme sera jugé pour le meurtre de Martine Escadeillas


Le juge d’instruction vient de renvoyer Joël Bourgeon devant les assises de la Haute-Garonne pour le meurtre de Martine Escadeillas, en 1986 à Ramonville. Le corps de cette jeune secrétaire-comptable de 24 ans n’a jamais été retrouvé.

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Message par Kassandra88 Lun 15 Nov 2021, 07:23

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Message par Kassandra88 Lun 15 Nov 2021, 13:59

La police découvre l’identité d’un voleur en cavale depuis plus de 50 ans.
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Message par Kassandra88 Jeu 18 Nov 2021, 13:05

Meurtre de Martine Escadeillas : un «cold case» de 35 ans bientôt jugé aux assises
Trente-cinq après après la mort de Martine Escadeillas à Toulouse, un suspect vient d’être renvoyé devant la cour d’assises. Arrêté en 2019, cet amoureux éconduit a reconnu les faits avant de se rétracter. Mais de nombreux éléments convergent vers lui.

Il y avait bien du sang, mais l’ADN n’était alors qu’une chimère pour les enquêteurs. Il y avait aussi cette Renault 4L blanche photographiée sur un parking, mais le modèle vendu à 8 millions d’exemplaires courrait les rues en cet hiver 1986. Autant dire que les indices étaient maigres. Il n’y avait même pas de corps lorsque les gendarmes sont arrivés sur place ce 8 décembre. Juste l’inquiétante disparition d’une jolie jeune femme de 24 ans et des traces de sang dans la cage d’escalier d’un immeuble de Ramonville-Saint-Agne, dans la banlieue de Toulouse.



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Les victimes de Vérove, elles, n'auront pas droit à un procès.
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Message par Invité Jeu 18 Nov 2021, 14:06

Encore une arrestation sans preuves irréfutables à l'encontre du principal suspect, aucun corps, des témoignages sans réelle valeur.. c'est la mode du moment!

Trente-cinq ans plus tard, le corps de Martine Escadeillas n’a toujours pas été retrouvé mais le « cold case » n’en est plus un et un procès se profile. Le 29 octobre dernier, un juge d’instruction toulousain a ordonné le renvoi devant la cour d’assises de Joël B., 58 ans, interpellé en janvier 2019 après avoir refait sa vie loin de la Haute-Garonne. « Les aveux circonstanciés du mis en examen (…) conjugués aux éléments matériels (…) et les témoignages accablants recueillis, attestent de la plein et entière implication de Joël B. » résume le juge d’instruction dans son ordonnance de mise en accusation, consultée par Le Parisien.

En ce jour de décembre 1986, Martine Escadeillas, jeune femme « sans histoire, secrète, craintive et ne présentant aucun problème tant sur le plan familial que professionnel », s’évapore. Seules quelques traces de sang en partie nettoyées par une femme de ménage accréditent la piste d’un crime. Mais l’hémoglobine et les empreintes relevées sur place ne permettent pas de résoudre le mystère. L’affaire est classée une première fois en 1989.

Le troublant profil de Joël B.
Dix ans plus tard, un ancien petit ami de Martine est mis en examen avant d’être innocenté. La piste du tueur en série Patrice Alègre est aussi étudiée, mais aboutit à une impasse. Comme des dizaines d’autres, le dossier est alors rangé dans un tiroir du palais de justice de Toulouse et rejoint la pile des « cold cases insolubles ». En janvier 2016, un courrier en forme d’espoir parvient sur le bureau du procureur de Toulouse. Une proche de la famille Escadeillas émet de forts soupçons sur Joël B., un ancien ami de Martine et de son compagnon.

Joël B. est retrouvé en Isère par les enquêteurs. Désormais père de deux enfants, l’ancien copain de soirée du couple est étudié avec minutie par gendarmes de la section de recherches de Toulouse. Troublant profil, ce Joël B. Amoureux secret de Martine Escadeillas, il possédait même les clés de l’appartement de la jeune femme. Plus étonnant encore : après la disparition de Martine, il a quitté son travail et la région toulousaine pour s’installer avec une jeune femme de 16 ans… à qui il a souvent demandé de se coiffer ou de se manucurer « comme Martine Escadeillas, afin de lui ressembler ». Étonnante coïncidence enfin : en 1986, Joël B. roulait dans une 4L blanche…

En janvier 2019, Joël B. est interpellé sur son lieu de travail. Il ne semble pas surpris. Après quelques heures, il lâche : « Je suis bien l’auteur ». Ce matin de décembre 1986, il a enfin décidé d’avouer son amour à Martine Escadeillas et de lui révéler les infidélités supposées de son compagnon. Cela ne se passe pas comme prévu. « Martine m’a contrarié, m’a vexé. (…) J’ai le souvenir de traces de sang entre le 3e étage et le hall d’accueil du rez-de-chaussée. Martine essayait de fuir. Elle était devant moi. Je pense qu’elle devait crier. Je l’ai rattrapé à hauteur du hall d’accueil. Je l’ai à nouveau frappé. Je ne sais pas comment avec certitude. Je pense qu’elle tombe. » Sa plongée dans le passé s’arrête dans la cave du couple ; il était d’ailleurs le seul à savoir que le cadenas qui devait la verrouiller était cassé : « À partir de là, je n’arrive pas à savoir si j’ai mis le corps dans ma voiture et où j’ai été. »

«Ce procès est une avancée colossale pour les proches de Martine»
Joël B. est depuis revenu sur ses aveux. Mais nombre d’indices ont rejailli après son arrestation. Ainsi de cette bague et de cette montre que portaient Martine le jour de sa mort. 35 ans après la disparition de Martine, la jeune femme que Joël B. avait rejoint à Lyon s’est souvenue que son amoureux lui avait offert deux bijoux identiques quelques semaines après son arrivée dans le Rhône…

Au cours de l’instruction, les enquêteurs ont aussi découvert que Joël B. s’était mis en arrêt maladie deux jours après la disparition de Martine… Pour aider les recherches a-t-il assuré au juge d’instruction. Nombre de témoins affirment pourtant qu’il n’a jamais été présent pour les proches de Martine lors des jours qui ont suivi sa disparition…

« Grâce aux nombreux éléments accablants recueillis par les enquêteurs, les aveux de Joël B. et sa rétractation importent peu, estime Me Frédéric David, l’avocat de la famille Escadeillas. Ce procès est une avancée colossale pour les proches de Martine, qui espèrent désormais découvrir ce qu’il est advenu de son corps… » Contacté, Me Éric Mouton, l’avocat de Joël B. n’a pas donné suite.



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Cold cases résolus - Page 12 Empty meurtre de Nadège Desnoix

Message par Kassandra88 Mar 30 Nov 2021, 23:17

par Tristann Hier à 19:36
Bravo à l'ADN et l'acharnement des enquêteurs encore une fois... par contre il y a eu un GROOOS pépin avec la transmission de l'ADN au FNAEG!

Meurtre de Nadège Desnoix, étranglée et poignardée en 1994 : un suspect en garde à vue 30 ans après
-
INFO LE PARISIEN. En mai 1994, une lycéenne de 17 ans était retrouvée étranglée et lardée de coups de couteau sur un sentier à Château-Thierry (Aisne). Selon nos informations, la police judiciaire a interpellé ce mardi matin un homme de 55 ans soupçonné d’être le meurtrier dans ce mystérieux cold case.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le suspect du meurtre de cette lycéenne de 17 ans a été retrouvé grâce à un prélèvement d'ADN lors d'une récente affaire de violences conjugales. DR

-
Un cartable et une rose coupée. À proximité, le corps d’une lycéenne de 17 ans portant des traces de strangulation et de coups de couteau. Depuis près de trente ans, ce crime odieux restait une énigme. Impossible d’identifier le meurtrier qui a sauvagement agressé la jeune Nadège Desnoix ce 24 mai 1994 sur un sentier de la commune de Château-Thierry (Aisne). De nombreuses pistes ont été explorées : entourage de l’adolescente, rôdeur et même… tueur en série puisque ce dossier fut un temps sur la liste des cold cases sélectionnés afin d’opérer des rapprochements avec le parcours de Michel Fourniret, décédé des suites d’une maladie dégénérative au printemps dernier. Mais l’Ogre des Ardennes n’est plus le suspect principal. Et un nouveau rebondissement vient chambouler les certitudes dans cette mystérieuse affaire.
-
Selon des sources concordantes, les enquêteurs de la police judiciaire de Creil et de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) ont interpellé ce mardi matin un homme de 55 ans soupçonné d’être le tueur de Nadège Desnoix en région parisienne et qui est depuis en garde à vue. Un ADN inconnu décelé sur la scène de crime a en effet établi une correspondance avec ce suspect qui vient tout juste de faire l’objet d’une procédure judiciaire pour violences conjugales et qui, à ce titre, a été soumis à un prélèvement génétique qui a été transmis au FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques).
-
Un homme déjà connu pour des enlèvements
C’est donc la science et la ténacité des policiers qui ont conduit à ce dénouement inattendu. Mais au regard du passé judiciaire du suspect, une question se pose : n’aurait-il pas pu être confondu avant ? D’après nos informations, le quinquagénaire était déjà connu pour des affaires d’enlèvement de mineurs et avait été inscrit au fichier des délinquants sexuels (Fijais). Pourtant, son ADN n’avait pas été transmis au FNAEG, comme la procédure aurait dû l’imposer.
-
Le jour de sa disparition, Nadège Desnoix, une adolescente scolarisée en 1re F2 au lycée technologique Jules-Vernes de Château-Thierry, devait commencer son premier cours de la journée à 14 heures. Le mardi matin, la jeune femme aux cheveux auburn rejoint deux amies dans un café à proximité de l’établissement scolaire pour tuer le temps. Elle quitte les lieux en fin de matinée. Mais à, 13 heures, elle ne se présente pas au lycée. Une heure plus tard, son professeur constate son absence.
-
A 19h30, ses parents, inquiets de ne pas la voir rentrer au domicile familial à Coulanges-Cohan (Aisne), situé à une quarantaine de kilomètres de lycée, alerte les autorités. Le père, plombier-chauffagiste, attend désespérément la venue de Nadège à l’arrêt de bus. Le lendemain après-midi, un mercredi, le corps de la lycéenne est finalement retrouvé par un passant dans un bosquet sur un sentier qui longe une voix express à Château-Thierry.
-
Terrible scène de crime
Il s’agit d’un itinéraire à la végétation dense qui relie le lycée de Nadège et celui de ses amies avec qui elle prenait le café. La scène de crime est terrible. La jeune fille, habillée d’un jean et d’un pull noir, semble avoir été étranglée et aurait reçu pas moins de huit coups de couteau. Son corps ne semble pas en revanche présenter de traces de violences sexuelles. Le cartable de l’adolescente a été jeté dans un buisson.
-
A l’époque, les enquêteurs interrogent ses proches : sa famille et son petit-ami, un jeune homme de la Seine-Saint-Denis qui faisait son service militaire, sont mis hors de cause. Ses amis relatent que Nadège Desnoix n’aimait pas son orientation scolaire qui devait la conduire à un bac technicien en électronique et, surtout, que l’adolescente avait déjà subi une agression quelques semaines plus tôt. Elle se déplaçait depuis avec une bombe lacrymogène. Mais le jour du meurtre, elle avait confié l’objet à des amies…
-
Vingt-sept ans plus tard, les investigations relancées doivent permettre de déterminer les liens entre le suspect, qui était alors âgé de quelques années de plus, et la victime, ainsi que les motivations de ce crime sordide
.


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Message par Kassandra88 Mar 30 Nov 2021, 23:18

posté par Tristann
Je vous invite à visionner la vidéo de mon collègue sur l'affaire Nadège Desnoix mise en ligne il y a 3 semaines. Qu'on l'aime.. ou pas, il donne pas mal de détails fort intéressant et / ou méconnu du grand public!      study

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Cold cases résolus - Page 12 Empty Nadège Desnoix

Message par Kassandra88 Mer 01 Déc 2021, 08:51

Bonjour,
Nadège était  citée dans la liste des victimes potentielles de Fourniret dans un article du Parisien datant du 6 mai 2021.
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Mais sur le forum de France2, en 2014, un internaute avait évoqué le fait que ce meurtre pourrait être l'oeuvre du G. J'espère qu'on saura qui a tué cette jeune fille. Je constate que cela devient de moins en moins le cas.
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Message par Invité Mer 01 Déc 2021, 18:07

Ce fdp a avoué, un certain Pascal.L, va falloir vérifier s'il n'a pas "trempé" ( sans mauvais jeu de mots ) dans d'autres crimes et disparitions non élucidés.
Le travail de du sape ça paie toujours à la fin bravo aux enquêteurs!


Meurtre de Nadège Desnoix, étranglée et poignardée en 1994 : les terribles aveux du tueur, 30 ans après
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INFO LE PARISIEN. En garde à vue, le suspect interpellé ce mardi dans cette mystérieuse affaire criminelle a reconnu être l’auteur du meurtre de l’adolescente en 1994 dans l’Aisne. Cet homme multirécidiviste a expliqué avoir eu une « pulsion » après avoir contraint la victime à un acte sexuel.

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Le meurtrier de Nadège Desnoix a enfin un visage. Celui d’un père de famille aux lourds antécédents de prédateur sexuel mais qui était parvenu à échapper à la justice pendant près de 30 ans s’agissant du crime le plus sordide de son parcours. Et un nom : Pascal L. Selon nos informations, cet homme de 54 ans, interpellé mardi matin sur son lieu de travail à Rennes (Ille-et-Vilaine), a reconnu en garde à vue être l’auteur du meurtre de la jeune adolescente en 1994 à Château-Thierry (Aisne). Un épilogue terrible puisque le quinquagénaire a également admis des violences sexuelles sur la lycéenne. Un soulagement aussi pour les proches de la victime qui peuvent enfin espérer un procès. Des interrogations, enfin, sur l’étendue de la carrière criminelle de cet homme insaisissable.
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Les enquêteurs de la police judiciaire de Creil (Oise) et de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) sont remontés jusqu’à Pascal L. grâce à un recoupement ADN avec la trace génétique inconnue relevée sur la scène de crime et des investigations sur le passé du suspect. Lors de son interpellation, l’homme a exprimé très vite des regrets. Et livré un récit, bien que parcellaire, de cette funeste matinée du mardi 24 mai 1994. Nadège Desnoix avait 17 ans, Pascal L. dix de plus, lorsque leurs chemins se sont croisés. Ils ne se connaissent pas. À l’époque, le suspect se rend à Château-Thierry, une commune de l’Aisne, afin d’aller rendre visite à la fille de sa compagne.
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« On peut enfin dire: Ça y est, on l’a!»
Il se promène en voiture le long d’un sentier qu’emprunte alors la lycéenne en 1ère technologique pour se rendre à un cours qui doit commencer à 14 heures. Elle vient de quitter ses copines avec qui elle a bu le café. Selon ses déclarations aux policiers, Pascal L. dit avoir été pris d’une « pulsion » à la vue de cette adolescente réputée jolie. Il aurait alors imposé une fellation à l’adolescente. En revanche, le tueur présumé n’a pas su expliquer pourquoi ce viol a basculé en meurtre et pourquoi il a fait usage, ce jour-là, d’un couteau qu’il avait en sa possession. Selon ses dires, il n’avait aucune intention homicide ce matin-là.
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Les investigations ont en tout cas révélé que le crime avait été d’une sauvagerie terrible : Nadège Desnoix a été étranglée et a subi huit coups de couteau, dont un au niveau du cœur. Son corps a ensuite été dissimulé grossièrement près d’un buisson ainsi que son cartable. S’est-elle débattue ? Pascal L. a-t-il été pris d’une pulsion de mort ? Devant les policiers, Pascal L. a nié avoir utilisé une cordelette pour étouffer la victime alors même que celle-ci a été retrouvée sur les lieux du crime. Selon une source proche de l’enquête, le quinquagénaire n’a pas su raconter avec précision le déroulé des faits, se retranchant derrière des souvenirs confus. Pascal L. dit avoir été hanté pendant des années par les images du chemin sur lequel il a tué Nadège Desnoix. Mais pas par le visage de l’adolescente qu’il dit avoir effacé de sa mémoire…
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« Oublié » par le fichier qui recense les empreintes génétiques
Cette « pulsion »
vieille de plus de 25 ans, le quinquagénaire au visage rond et au crâne dégarni, avait jusque-là réussi à la dissimuler aux yeux de tous. Ses pulsions sexuelles, elles, n’étaient pas un secret pour la justice. Le père de famille avait d’ailleurs avoué son lourd passé criminel à sa femme. En 1996, alors âgé d’une trentaine d’années, Pascal L. avait ainsi été condamné pour enlèvement et viol sur mineur. Quatre ans plus tard, il avait été à nouveau mis en cause dans une affaire de viol sur une victime majeure cette fois. Jusqu’en 2011, il a d’ailleurs multiplié les séjours en prison, parfois long de plusieurs années. Pourtant, malgré ses crimes de nature sexuelle, malgré son inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais), l’ADN de Pascal N. n’avait jamais été prélevé et enregistré au Fnaeg, le fichier qui recense les empreintes génétiques. Une absence difficilement explicable. À l’époque, l’usage était de prélever systématiquement l’ADN des personnes impliquées dans des affaires de violences sexuelles, même si les crimes ont été commis avant la création du fichier des ADN.
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Voici le sentier où a été retrouvé le corps de Nadège Desnoix en 1994. Surplombant la voie express de Château-Thierry, il est emprunté encore aujourd'hui par les élèves. PhotoPQR/« L'Union de Reims »
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C’est finalement une affaire domestique qui va précipiter la chute de Pascal L., dont le casier judiciaire est officiellement vierge depuis 2002. En août dernier, le quinquagénaire se dispute avec sa compagne à propos d’un paquet de cigarettes. Sous le coup de la colère, il lui assène une gifle. Une première et un fait totalement isolé, assure celle qui partage sa vie depuis quelques années aux policiers. L’affaire ne va pas bien loin et Pascal L. fait l’objet d’une composition pénale. Il aurait aussi dû suivre un stage de sensibilisation aux violences conjugales dans les prochains jours. Mais conformément aux instructions du parquet de Bar-le-Duc (Meuse), les policiers du commissariat local prélèvent l’ADN de Pascal L. Quand il est entré dans le Fnaeg, les ordinateurs s’affolent. L’empreinte génétique du quinquagénaire est similaire à celle prélevée en 1994 sur la scène du meurtre de Nadège Desnoix. L’information remonte à la PJ de Creil et à l’OCRVP, les pros des cold-cases. Pendant plusieurs semaines, les enquêteurs retracent le parcours de Pascal L. et parviennent à confirmer sa présence à Château-Thierry à l’époque de la mort de la lycéenne.
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Déféré ce jeudi en vue d’une mise en examen
Toujours en garde à vue ce mercredi soir, le quinquagénaire devrait être présenté à un juge d’instruction ce jeudi matin en vue d’une mise en examen et une probable incarcération. Reste désormais une question : Pascal L. pourrait-il être responsable d’autres crimes non élucidés à ce jour ? Ce sera l’objet de l’instruction à venir.
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« On savait que cela bougeait un peu, mais quand un enquêteur de la PJ nous a appris l’arrestation mardi soir, cela a été un gros choc. Ce sont le poids de 27 années de souffrance qui s’évaporent : d’un coup on peut enfin dire « Ca y est, on l’a », nous confie le frère cadet de Nadège, âgée de 14 ans à l’époque des faits. Elle était la fille aînée d’une famille de quatre enfants. « Nadège, c’était mon modèle, glisse son petit frère. Elle était rayonnante, drôle, on était très complice. Sa mort a été quelque chose de terrible qui nous a rongés toutes ces années. Son meurtre a détruit notre famille, on a tous eu du mal à se construire en tant qu’enfant… Heureusement que nos parents ont été forts même s’ils se sont effondrés dans les mois qui ont suivi la mort de Nadège. Je crois qu’ils ne réalisent pas encore que ça y est, c’est sans doute terminé… »
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Durant ces 27 longues années, les proches de Nadège n’auront jamais perdu l’espoir. Les enfants ont peu à peu pris le relais des parents auprès de cette justice parfois inhumaine, très présente au départ, puis de plus en plus absente à mesure que la poussière se dépose sur le dossier. « On a eu des moments atroces d’incertitude, admet le quadragénaire. La justice semblait nous avoir oubliés. On a même découvert que notre ancienne avocate n’avait pas ouvert le dossier pendant huit ans… Rien ne bougeait, tout le monde semblait accepter que l’on ne sache jamais qui avait tué ma sœur. Heureusement, un policier de Creil a été exemplaire toutes ces années, et nous tenait au courant, nous disait qu’il ne lâchait pas… » Mardi soir, c’est lui qui a appelé les parents de Nadège pour leur dire que Pascal L. était en garde à vue. « Cela n’enlèvera pas la douleur, on vit avec, glisse le frère de Nadège. Mais cela permettra peut-être de commencer à faire le deuil… »

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Par Vincent Gautronneau, Jérémie Pham-Lê et Jean-Michel Décugis
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Je cite l'article 20 minutes ;
Selon nos informations, l’homme, « très défavorablement » connu des services de police, a été mis en cause au printemps 2021 dans une affaire de violences conjugales à Bar-le-Duc, dans la Meuse, où il réside. Son ADN a alors été ajouté au Fichier national automatisé des empreintes génétiques et a « matché » avec celui prélevé sur la scène de crime de 1994. La trace d’un ADN masculin inconnu avait, en effet, été relevée sur le chouchou de la jeune victime lorsque tous les scellés ont été réexaminés en 2011, à la faveur des progrès de la science.
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Selon une source proche de l’enquête, le suspect était également connu pour une affaire d’enlèvement de mineur survenue en 1996 et un viol sur mineur en 2000. Comment, dès lors, expliquer que son ADN ne figurait pas déjà au fichier des empreintes génétiques, créé en 1998 et entrée en vigueur cette année-là ? C’est ce que l’enquête devra notamment s’attacher à établir.


Il y a eu un gros pépin au niveau du FNAEG, car logiquement le logiciel "mouline" les ADN automatiquement (?) , si son adn a été rentré en 2000 après le viol sur mineur, logiquement il aurait dû matché vu que le FNAEG a été créé en 1998 pour ce genre de faits à connotation sexuelle (?) , puis il a été élargi aux autres crimes de sang en 2001, puis aux délits en 2003 (?)
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Message par Kassandra88 Mer 01 Déc 2021, 22:53

J'espère
1) que le patronyme complet sera donné.
2) qu'on ne le laissera pas se suicider en prison.
Kassandra88
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Message par Invité Jeu 02 Déc 2021, 00:45

Comme je suis un fouineur dans l'âme, j'ai réussi à mettre la main sur :
- son lieu de travail
- sa conjointe
- son lieu de résidence et plus encore..
Si la crim' a besoin de mes services, je suis dispo ( pour le moment.. ) Cool

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Message par JM Jeu 02 Déc 2021, 02:46

Brillant Tristan! yess

t'as remarqué le fdp en est encore au stade ou il minimise, il n'avait pas d'intention homicide etc. . .N'empêche qu'il se baladait avec un couteau, une cordelette (et une rose ?).


Cordialement,

JM


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Message par Invité Jeu 02 Déc 2021, 04:22

Yo JM,

Il dit avoir agi sur une "pulsion" cela ne te rappelle par quelqu'un ?! Notre bon vieux François Vérove lui aussi avait des pulsions le pauvre!..
Pour la rose cela n'engage que moi : mais cela me donne la sale impression qu'il a mis en scène son "œuvre" c'est typique des grands pervers.
Ce type aurait dû être sous les verrous dès l'année 2000 après son viol sur une majeure, il a vécu 21 ans en toute impunité, et libre de ses mouvements. Il gagnait très bien sa vie d'après mes premières recherches c'est révoltant.

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