Inass Touloub, la petite inconnue de l'A10

Sept gosses au total dont trois après la mort de la fillette … Il se fout de qui le père ?
Faire des gosses à la chaine à une femme à l'évidence malade nerveusement qui a juste accouché d'Inass avant de la laisser sur place au Maroc sans qu'aucun attachement ne puisse se faire …
Pauvre enfant déracinée brutalement ensuite et parachutée dans une famille qu'elle ne connait pas loin de ses repères. Pas étonnant qu'elle soit devenue le souffre douleur de sa mère complètement à la ramasse.
Pourquoi l'avoir reprise ? Pour des allocs en plus ? Pour ne pas risquer d'en perdre dans le cadre d'une vérification de la CAF ?
Les parents sont, chacun pour leur part, également coupables. Qu'ils assument enfin !

Kassandra88 a écrit:2021

Enfant martyre de l’A10 : une expertise scientifique remet en cause la version de la mère

INFO LE PARISIEN. Loin de résoudre tous les mystères qui entourent la mort de la petite fille dont le corps avait été retrouvé au bord d’une autoroute en août 1987, une récente expertise scientifique fragilise les explications de la mère d’Inass, qui assure ne lui avoir jamais donné plus que des gifles.

Trente ans de silence pour protéger un terrible secret de famille. Pendant plus de trois décennies et malgré un divorce qui s’est peu à peu mué en haine, Ahmed T. et Halima E. ont honoré ce pacte scellé sur la mort de leur fille de 4 ans, l’enfant « martyre de l’A10 » dont le corps avait été retrouvé le 11 août 1987, abandonné au bord de l’autoroute à Blois (Loir-et-Cher).

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Merci Kassandra pour cette information capitale .

Bonsoir Kass, merci.

J'espère bien qu'il y aura un renvoi aux assises ! Cette affaire épouvantable traine de manière incompréhensible.

("Cette décision correspond à la réalité du dossier", réagit auprès de franceinfo maître Agathe Morel, avocate de l’association Enfance et Partage. "Certains actes relèvent des actes de tortures et de barbarie", assure l’avocate qui s’inquiète néanmoins des délais supplémentaires que cela va engendrer, et des conséquences sur la date du procès, compte tenu de l’âge des parents qui ont 71 et 68 )
Que ces tortionnaires soient traduits en justice , ils ne sont pas si vieux que ça.

Le temps que prend cette affaire pour être jugée est indécent.

Bonsoir,

Demain l'heure du crime parlera de l'affaire + un papier dans le Parisien.

Enfant martyre de l’A 10 : les parents d’Inass désormais soupçonnés d’actes de torture
La mère de la fillette de 4 ans, abandonnée sans vie au bord de l’autoroute en 1987, a été mise en examen pour « tortures ou actes de barbarie sur mineur de 15 ans ». Le père doit l’être à son tour. Une affaire à retrouver dans L’Heure du Crime ce mardi sur RTL.

Le terme renvoie aux pires cruautés, mais reflète hélas la nature effroyable de l’affaire. La « petite martyre de la A 10 », nom donné par les médias à cette fillette inconnue dont le corps a été découvert au bord de cette autoroute le 11 août 1987 à Suèvres (Loir-et-Cher), a succombé à l’âge de 4 ans au terme d’un calvaire qui a peut-être duré des mois, voire des années. La jeune Inass – identifiée seulement après l’interpellation de ses parents en 2018 – a subi une série de maltraitances qui donne la nausée, à commencer par l’arrachement de ses mamelons à coups de dent. La dernière avancée dans cette procédure colle à l’horreur de ce dossier.

Selon des sources concordantes, Halima B., 70 ans, la mère d’Inass, s’est vu notifier la semaine dernière sa mise en examen supplétive pour « tortures ou actes de barbarie sur mineur de 15 ans ». Le père de l’enfant, Ahmed T., retraité de 72 ans, doit l’être lui aussi avant la fin de ce mois, comme l’a ordonné la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Orléans dans son arrêt du 24 août dernier. Cette décision alourdit encore plus les charges à l’encontre des parents d’Inass, déjà aggravées depuis leur mise en examen le 11 mai pour « meurtre sur mineur de 15 ans précédé et accompagné de tortures ou actes de barbarie ».

Sauf coup de théâtre, Halima B., assignée à résidence après deux ans de détention provisoire, et Ahmed T., sous contrôle judiciaire et qui a passé un an en prison, devraient comparaître devant la cour d’assises du Loir-et-Cher pour ces deux chefs d’accusations. Tous deux passibles de la réclusion criminelle à perpétuité, eux qui n’ont été démasqués que par un rebondissement survenu le 27 avril 2017.

Le père et la mère s’accusent mutuellement
À l’époque, l’ADN masculin retrouvé sur la couverture enveloppant le corps de la fillette est – enfin – identifié. Il désigne le plus âgé des quatre frères d’Inass. Le mystère de la petite martyre se dissipe en partie et les enquêteurs remontent jusqu’à Halima B. et Ahmed T., couple divorcé interpellé le 12 juin 2018. Ce qui s’est passé à leur domicile de Puteaux (Hauts-de-Seine), où la jeune Inass est très vraisemblablement décédée juste avant le départ de la famille en voiture pour des vacances le Maroc le 11 août 1987, reste en revanche flou.

Le père affirme n’avoir jamais levé la main sur Inass, assurant avoir trouvé son corps sans vie en rentrant du travail. Le commerçant à la retraite, mis hors de cause par les expertises dentaires, accuse par ailleurs son ex-épouse d’avoir frappé et mordu Inass, et frappé ses autres filles. De son côté, la mère nie avoir martyrisé sa fille et l’avoir tuée. Cette enfant – troisième des sept du couple – ne s’est pourtant pas infligé des sévices toute seule.

Le 25 novembre 2022, le juge d’instruction de Blois a mis en accusation Halima B. devant la cour d’assises pour « violence volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », infraction aggravée par l’âge de la victime et l’ascendance de l’auteur présumé. Le magistrat a renvoyé Ahmed T. pour complicité de ce même chef. Cette décision a suscité l’unanimité contre elle. Le parquet de Blois, qui souhaitait un procès pour meurtre et complicité, a fait appel, la défense des mis en examen aussi. Ces contestations ont débouché sur la première mise en examen supplétive, ordonnée par la chambre de l’instruction le 13 avril 2023 et effective le 11 mai.

Cette fois, les magistrats ne font plus de différence entre le père et la mère. De retour à la cour d’appel comme la procédure le veut, le dossier a encore évolué en août avec l’incrimination de « tortures ou actes de barbarie sur mineur de 15 ans ».

Des violences d’une « exceptionnelle gravité »
La chambre de l’instruction appuie sa décision sur le rapport d’autopsie de la victime, l’expertise médico-légale et les photos du corps qui révèlent de multiples lésions traumatiques d’âges différents et dont les plus récentes datent de quelques heures à quelques jours avant la mort d’Inass. Morsures, fractures, brûlures, contusions, plaies : la liste de ces violences d’une « exceptionnelle gravité » et non soignées est terrifiante.

« Eu égard à ces expertises et aux déclarations des deux mis en examen, il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable la participation comme auteur ou complice des mis en examen à la commission de tortures et actes de barbarie », estime la cour d’appel. La juridiction offre aux jurés la possibilité de condamner les parents même en cas d’acquittement pour meurtre, qualification qui n’avait pas convaincu le juge d’instruction.

Cette décision a conforté Me Isabelle Steyer, avocate de l’association La Voix de l’enfant, partie civile. « Le rapport d’autopsie à la lecture insupportable atteste d’actes inhabituels dans leur violence et leur perversité. La multiplicité des blessures, leur gravité et leur étalement dans le temps entraînent une souffrance sans pareille qui amène à notre sens une exacte qualification en actes de torture », développe Me Steyer qui approuve cette nouvelle mise en examen de parents qui « ont nié intentionnellement la dignité d’Inass en exerçant ces violences hors du commun et en laissant le corps au bord de l’autoroute ».

« Il y a une fragilité évidente dans ce dossier »
Côté défense, l’analyse est naturellement différente. « Il y a une fragilité évidente dans ce dossier et la justice cherche par tous les moyens à faire condamner Ahmed T. C’est un détournement de la procédure alors que les seuls faits que l’on pouvait éventuellement lui reprocher (recel de cadavre et non assistance à personne en danger) sont prescrits », dénonce son avocat, Me Frank Berton, qui rappelle qu’aucun élément matériel précis et circonstancié n‘a pu démontrer que le père a commis un quelconque acte de violence sur Inass. « Par ailleurs, rien ne démontre que son ex-femme ait eu l’intention de tuer sa fille », estime l’avocat pour couper court à tous débats sur une éventuelle complicité de son client.

Me Antoine Vey, avocat de Halima B., ne souhaite pas commenter cette mise en examen supplétive. « Notre position sur les faits sera développée devant la cour d’assises à l’audience, moment de vérité », réagit ce lundi le pénaliste qui a notamment soutenu devant la cour d’appel que « la nature des maltraitances subies par la victime, leur contexte et l’échelonnement dans le temps ne permettent absolument pas de retenir la qualification de meurtre ».
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Ces gens là devraient avoir honte. Après avoir torturé à mort leur enfant, après avoir cacher le corps, après avoir fui leurs responsabilité pendant des années, ils refusent encore une foi de rendre justice à leur fille.

195665ŦTristanduvar a écrit:Bonsoir,

Demain l'heure du crime parlera de l'affaire + un papier dans le Parisien.

Voila le replay:
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2024

Sortcière a écrit:Sept gosses au total dont trois après la mort de la fillette … Il se fout de qui le père ?
Faire des gosses à la chaine à une femme à l'évidence malade nerveusement qui a juste accouché d'Inass avant de la laisser sur place au Maroc sans qu'aucun attachement ne puisse se faire …
Pauvre enfant déracinée brutalement ensuite et parachutée dans une famille qu'elle ne connait pas loin de ses repères. Pas étonnant qu'elle soit devenue le souffre douleur de sa mère complètement à la ramasse.
Pourquoi l'avoir reprise ? Pour des allocs en plus ? Pour ne pas risquer d'en perdre dans le cadre d'une vérification de la CAF ?
Les parents sont, chacun pour leur part, également coupables. Qu'ils assument enfin !

vous savez que votre post risque de faire l'objet de bien des reprises de la part d'observateurs sur un sujet assez touchy en france ^^

Ce qui est effarant aussi, c'est qu'il n'y a aucune date pour le procès. Ça fait plusieurs années, quand même !
Les géniteurs ont été identifiés, sont sous contrôle judiciaire et basta !

Certes, les détenus sont prioritaires, mais ça laisse un goût amer.
Comme si la Justice se fichait à présent de cette pauvre gosse.

NB : Les questions de Sortcière sont parfaitement légitimes.

Il y aura bien un procès avant l'été (sauf engorgement des tribunaux ou grèves) c'est juste que les magistrats se battaient sur le chef d'accusation.
Au contraire c'est une affaire prise avec grand sérieux et la justice rend compte de l'avancée de l'instruction fréquemment.

ruth a écrit:Ce qui est effarant aussi, c'est qu'il n'y a aucune date pour le procès. Ça fait plusieurs années, quand même !
Les géniteurs ont été identifiés, sont sous contrôle judiciaire et basta !

Certes, les détenus sont prioritaires, mais ça laisse un goût amer.
Comme si la Justice se fichait à présent de cette pauvre gosse.

NB : Les questions de Sortcière sont parfaitement légitimes.

Manor a écrit:Il y aura bien un procès avant l'été (sauf engorgement des tribunaux ou grèves) c'est juste que les magistrats se battaient sur le chef d'accusation.
Au contraire c'est une affaire prise avec grand sérieux et la justice rend compte de l'avancée de l'instruction fréquemment.

je souligne également, une affaire de meurtre, faut au moins cinq ans d'investigations (une fois les bons indices, dont le corps et les prévenus identifiés/trouvés) une fois les éléments obtenus.
pour rappel, l'affaire gregory est de la meme époque, et le procès n'est meme pas programmé, faute de suspects ; pour xddl, ca fait des années que les magistrats attendent de retrouver trace du suspect, la procédure pourrait prendre vingt ou trente ans ; et des comme ca peuvent se trouver par dizaines !

dans une affaire de meurtre, ya jamais qu'un ou deux ans d'enquete, c'est beaucoup trop peu ; sachant que l'enquete "réelle" face aux suspects de cette affaire, n'a débuté que vers 2020, lors du covid, il est évident qu'un procs n'aura pas lieu avant 2025, le temps à toutes les parties de s'y préparer.

les assises, c'est pas la ptite correctionnelle, vin'diou !

Pour un meurtre, les suspects sont le plus souvent incarcérés et la détention provisoire est limitée à 4 ans.
.Bref, bien des procès aux Assises arrivent avant 5 ans.

Merci pour les infos @Manor